Double Asteroid Redirection Test (DART)
image provenant de la NASA, c’est là
Message de Jean-Pierre hier soir :
& l’émission sur France Q dont Jean-Pierre m’a envoyé le lien, c’est là
J’aime bien les représentations ou images d’astéroïdes, n’importe quel caillou dans le jardin pourrait faire l’affaire, sur fond noir…
Je reprends les éléments du site de La Marelle, pour annoncer la soirée en hommage à Delphine Bretesché (1972-2021…) vendredi 30 septembre à 19h à la librairie-galerie Zoème à Marseille, où je lirai le texte qu’elle a écrit à la maison (que je prête à La Marelle quand je suis absente, pour ses résidences d’auteurs et d’illlustrateurs).
dessin de Delphine d’un mur de ma cuisine, je me dis, y’a trop de bordel..!!
Je ne connaissais pas Delphine mais l’ai rencontrée après qu’elle ait résidé chez moi, alors qu’elle lisait à Marseille des extraits des textes écrits chez ses 5 hébergeurs.
Elle m’a marquée par sa vitalité, son rayonnement, son engagement…
& puis, faut que je m’exerce pour lire ce passage, déjà, que j’écoute Johnny, je ne connais pas cette chanson..!!
Ce we, à Tulle avec Peuple et Culture, et plein de participant.e.s plutôt jeunes à ces 2 journées, l’occasion aussi d’y rencontrer… des marseillais.e.s…!:
Federico avait, comme d’hab, peaufiné une programmation abordant différentes formes et réflexions afférentes sur le montage, suivant des films variés
2 captures d’écran (cette fois, c’est le cas de dire) de textes réfléchissants avant leur projection sur les films et leurs constructions, extraits de L’Anti Œdipe de Deleuze et Guattari, de Barthes, Brecht, Adorno, Serge Daney…
On commence par 2 installations d’Haroun Farocki
Un film de Van Der Keuken (pas celui-ci, mais ensuite on a vu Ici & ailleurs de Godard)
et pour se détendre, Vérification incertaine !
& le très beau Muriel d’Alain Resnais
on peut voir le film entier sur le net, petits veinards :
& puis le lendemain, entre autre :
J’espère que cela vous donnera envie de venir lors d’un prochain séminaire…!
En attendant, pourquoi ne pas (re)lire Les palmiers sauvages de Faulkner, qui mêle le récit de deux nouvelles dont les chapitres successifs alternent. ou Austerlitz de W. G. Sebald, qui hybride l’écriture de la fiction et celle de l’enquête historienne…
(& le démontage-rangement de la salle le dimanche soir n’a pas été un conflit !)
Ce colis là envoyé par Le Tripode, je l’attendais impatiemment..!!
C’est mon nouveau livre, qui sortira en librairie le 13 octobre !
Il est beau, grâce entre autre à l’illustration de Camille Nicolle
& puis, son feu d’artifice domestique n’est incroyablement pas si éloigné de mes “Sympathie cosmique”..!!
Réponse de Marie-Thérèse, de la Villa La Brugère, qui m’a aidé pour sa forme finale en relisant le texte, et à qui j’ai envoyé un exemplaire :
…le papier de la couverture est lisse et doux, même si le texte pique un peu à l’intérieur!!
à Tulle, poursuite des dessins de la série des sympathie cosmique,
suite en bleu…
& puis, une petite visite à l’église Saint Pierre à Tulle, pour voir l’exposition autour de la Lunade,
avec une œuvre brodée de Sylvie Christophe
et la suite de l’expo (ou inversement) au Cloître, qui me laisse dubitative, hormis cette discrète intervention…
Puis, je poursuis ma route avec l’exposition de Franck Claudon à la cour des Arts, Des pièces plus anciennes comme cette lettre qui donne froid dans le dos de la mère de Camille Claudel brodée sur torchon
et sa superbe robe d’après minuit , sortie de sa résidence autour du poinct de Tulle, avec des larmes brodées (qui font aimer la dentelle) par les dentellières, incrustées dans les bleus de travail des ouvriers tullistes
& au Point G, d’autres œuvres de Franck,
boucherie subtile et affective
Parce que ses réfléxions me semblent très intéressantes, voilà les lettres de Raphaëlle, qui s’occupe du domaine du Mons :
épisode 1
& voilà Tao, son nouveau jeune chien
épisode 2
épisode 3
La belle bergère devant le Château de Sédières
à voir sur tënk
D’abord, j’ai vu ça :
& dans l’idée de travailler/s’intéresser/s’inspirer des préoccupations de Raphaëlle au domaine du Mons, ça m’a intrigué et bien plu!
& comme je lui en ai parlé, quelques mois plus tard Raphaëlle m’a apporté 4 belles “galettes” bien sèches (ça sent rien du tout, ou plutôt quelque chose de végétal). Posées par terre, elles attendent mon bon vouloir dans mon atelier…
Hier, en en parlant avec Jean-Pierre, toujours partant pour des expériences sur les matériaux, on se demandait comment sculpter ou travailler cette matière, beaucoup moins compacte que celle du masque. Alors on a essayé de la réhydrater, pour voir. Ça marche pas du tout (et toujours, ça sent l’herbe, hein…)
Alors, coup de téléphone à Raphaëlle : — “on vient essayer le matériau “frais” dans l’aprem !!!”
en préparant des formes à recouvrir, pour voir si on peut avoir une matière homogène !
Nous voilà dans un grand pré où il y avait les vaches quelques jours avant. On va de cible en cible. Il y a une “croûte” sèche, et dessous, c’est la matière qu’on cherche, d’un beau vert kaki herbe qui s’oxyde à l’air ! Armé.e.s de cuillère ou spatule, on recouvre nos formes, avec l’aide logistique de Raphaëlle et la participation active de Catherine (c’est pas dégoutant, c’est pas si loin de l’argile…!)
Jean-Pierre a plus de mal avec sa forme et y met les mains (bilan de l’affaire, c’est dur à enlever quand c’est sec sous l’eau, ça adhère comme s’il y avait un liant)
& on met le tout à sécher doucement à l’ombre de la grange (comme pour la terre, que ça ne sèche pas trop vite en surface pour éviter d’éventuelles craquelures — mais les fibres végétales doivent éviter les craquelures).
Pour en savoir plus, en Inde par exemple
et encore, comme là
à suivre…!!!
Bon, j’avais préparé ce bout d’article il y a plus d’une semaine, et je ne me rappelle plus les tenants et aboutissants…
Simplement un peu plus de souplesse dans les articulations (des idées aussi….) ?!
Pour mieux nager, faut avoir les chevilles et les pieds extra souples, style nageoire de poisson…
La championne dans cette catégorie, c’était Kiki Caron, vue sur ses pieds, vers 6 minutes dans la vidéo
Allez, une petite chanson pour le décollage, tandis qu’Artémis reste en rade…
et des nouveaux dessins
& des nouvelles trouvailles, un bracelet planétaire, un astéroïde sculptural, et le soleil qui fait chaud
& aussi l’espace d’une page, un beau livre d’objets et d’histoires potentielles, et ce n’est pas des rébus (ouf!) ni du rebut !
(et je ne sais plus de qui est ce travail extra, dommage!)
2nd stage de formation professionnelle (merci d’Afdas!) en Kintsugi et laque avec Martine Rey, maître et poète-artiste laqueuse (c’est pas un titre très homologué, mais il me semble juste!). Allez voir le travail de Martine sur son site.
Il nous fallait préparer quelques pièces et arriver avec toutes nos questions, allez, hop!
L’occasion de reprendre ce pot au rencart, en casser le haut pour y rajouter du verre (et de la porcelaine pour combler les vides pour ne pas rajouter trop de sabi), puis quand c’est sec (plusieurs jours après) et poncé, 2 couches de laque noire pour préparer le terrain…
Comment poursuivre la “réparation-agglomération” sous l’œil avisé de Martine…
Faut attendre, le “résultat” est en cours de séchage…
& puis, pour cette session, nous nous familiarisons un peu plus avec la laque.
Laquer une petite surface de bois ( Martine nous donne une petite plaque qui a déjà 3 couches de laque, car en 2 jours, c’est court pour que ça sèche!)
1ère opération, ponçage au charbon de bois de cèdre japonais (frotté sur papier de verre grain 800 dans l’eau), nouvelle couche de laque bien essuyée, attendre que ça sèche, poncer avec de la poudre de Tonoko (terre japonaise) et de l’huile de coude, recommencer, etc…
Faut que ça brille!!! Un miroir! & puis, y coller à la laque un bout de feuille d’or pour voir la chose… Mes collègues sont ravies, moi j’avoue que mettre de l’or partout ne me réjouis pas, ou plutôt j’en vois pas l’intérêt (ça me semble un peu trop convenu, dans l’air du temps et bling bling ou pica pica, et résultat plein les yeux facile…), donc non.
Sauf quand il y a un accident (traces de doigts de laque ou frottements pas prévus), ça donne des choses qui m’intéresse plus!
Autre opération, laquer à l’essuyer des baguettes et une paille en bambou (après les avoir poncées). L’occasion d’essayer cette superbe laque bleue, qui change de couleur quand on la fait sécher à l’humidité du Furo (boîte avec humidité et chaleur) pour un bleu canard dans le pétrole (belle couleur!!!)
& aussi, jouer avec quelques traits de laque bleue sur ce réseau noir qui étanchéifie la tasse de C. S. achetée à Bandol il y a longtemps, alors qu’elle n’était visiblement pas encore balaise en émaillage…
& sa sœur avec quelques traits rouges, hélas l’air est humide même si on a échappé à un gros orage, et le rouge fonce..! Temps de séchage… en 3 jours et 3 semaines ou plus, à surveiller..!!! (Faut pas être pressé avec la laque, c’est le principe de base.)
& puis aussi, reprendre ce petit bol qui fuit, comme un réseau orbital dans une coupole bleue nuit….
J’aime la laque colorée, pas besoin de métal qui brille!
Autre expérience, laquer de la ficelle (1ère couche sabi amidon de riz et laque joki 50/50, on commence par de la grosse patouille!) Le but, essayer de faire des anneaux (de collier ? laque et verre ?? y’a du boulot avant d’y arriver…)
Apprendre la liberté de laquer n’importe (presque) quoi…
& puis, s’inspirer d’un essai d’une collègue, qui a laissé du grès sécher au fond d’un seau pour une coupelle extra
& des recherches sur Instagram,
Regardez ces 3 volumes de dessins de vagues de Mori Yuzan, du recueil Hamonshu (1903), libre de droits et aujourd’hui accessibles partout, une merveille!!
Une de mes questions (et vu que je ne vois plus rien pour les choses extra fines, même avec des lunettes, et que je ne suis pas une super maniaque) : est-ce qu’il existe du kintsugi “brut” ? Ça fait rire Martine, mais je suis sûre que ça doit exister!!
En tout cas, vu ça sur Instagram, c’est occidental, du kintsugi punk..!
Avec un gros trait bien crad,
ou un détournement de réparations qui prend son aise dans l’espace d’une artiste canadienne :
Ça me plait bien, moi qui suis toujours fascinée par les reconstitutions muséales avec “trous”..!