atelier d’écriture du jeudi qui a lieu le mardi – n° 10

Date : 26 janvier 2021

Atelier 10 – mardi 26 janvier

Dans le cadre de la quinzaine franco-allemande, aujourd’hui, nous faisons un atelier de traduction avec un poème de Georg Trakl (Autrichien 1887-1914)

Voilà un poème de Trakl en Allemand.

Même si vous ne connaissez pas la langue, faites-en une traduction.
Pour vous aider, la traduction obtenue avec Google, dont il ne faut pas se fier…


Par contre, nous avons avec nous Iris Bugl, qui est allemande, et qui aime la poésie de Trakl. Nous pouvons lui poser toutes les questions nécessaires (vocabulaire, construction de la phrase, sens possibles, idées suggérées, rendu poétique…) pour nous aider à traduire le poème.

Manée :
Errer dans le vent noir qui chuchote au creux des roseaux
dans le silence de la lande
Dans le ciel gris un vol d’oiseaux suit
Traverser des eaux sinistres

Révolte. Dans une cabane d’un autre temps
l’odeur de tourbe s’élève avec des ailes noires
Des bouleaux malingres soupirent dans le vent

Le soir dans une taverne abandonnée
Enveloppé par le chemin du retour
et le douce mélancolie des troupeaux de pâturage
Quand la nuit vient, les crapauds émergent des eaux argentées

Dominique :

Martine :
Le vagabond dans la noirceur du vent
Le roseau sec murmure doucement dans la lande
Dans le ciel nuageux
Un vol d’oiseaux sauvages font leur migration

Révolte, dans une cabane délabrée
Une odeur de putréfaction flotte dans l air
Des bouleaux n’osent plus bouger

La nuit venue dans une taverne abandonnée
Sur le sentier du retour
Des troupeaux broutent dans une ambiance paisible
La nuit vient : des crapauds émergent des eaux argentées

David :

Après la lecture des différentes  traductions des participant.e.s à l’atelier, peaufiner votre traduction

Dominique :

David :

Manée :
Errer dans le vent noir qui chuchote au creux des roseaux
dans le silence de la lande
Dans le ciel gris un des oiseaux sauvages survolent de sinistres eaux

Dans une cabane d’un autre temps
l’odeur de tourbe s’élève avec des ailes noires
Des bouleaux tortueux font se plaindre le vent

Le soir dans une taverne abandonnée. Puis sur le chemin du retour,
enveloppé par la douce mélancolie des troupeaux de pâturage.
Quand la nuit vient, le chant des carpeaux monte des eaux argentées

Marie-Jo :

& puis, voici 4 traductions françaises différentes du même poème. Comparez, apprécier les différentes versions, et celles que nous venons de faire à l’atelier :

faites une “traduction” qui soit plus une interprétation personnelle, avec un vocabulaire plus actuel, en gardant le sens et l’esprit poétique du poème.

Dominique :

Martine :
Un vagabond marche malgré un vent puissant
Le roseau chante doucement dans la tourbière
Dans le ciel nuageux
Passe un vol d’oiseaux sauvages

Tumulte, dans une cabane délabrée
Il monte une odeur de puanteur
Des bouleaux gémissent dans le vent

La nuit tombe, dans une auberge abandonnée
Des troupeaux pâturent tranquillement
Des crapauds commencent leurs doux chants sortis des profondeurs de leur marre

David :

Manée :
Errer dans le vent froid et les craquements des roseaux secs
Dans le ciel gris un vol d’oiseaux migrateurs au dessus des eaux sombres

Dans une cabane abandonnée monte l’odeur âcre de la tourbe
Des bouleaux squelettiques font hurler le vent

Le soir dans un refuge improvisé
Sur le chemin du retour la douce image des vaches qui semblent méditer
Quand la nuit vient commence le chant des crapauds

Marie-Jo :

une libre interprétation :

Dominique :

Martine :
Un voyageur marche dans le marais
le calme règne
on entend au loin le doux murmure des roseaux
le ciel est menaçant
au-dessus de sa tête passe un vol d’oiseaux
près d’une cabane abandonnée une odeur de pourriture flotte dans l’air
des bouleaux tortueux font entendre leurs frémissements
quand la nuit tombe
des troupeaux se reposent
des crapauds dans leur marre
commencent leurs chants
dans le calme de cette belle nuit
troublée par le silence apparent

David :

Marie-Jo :

Manée :
Marcher dans la lande
les couleurs de la lande
les odeurs de la lande
la lande sauvage, solitaire
et le bruit des ruisseaux
des arbres et des bêtes qui parlent
ou rester près du feu
dans la maison chaude
près du chat qui ronronne
à lire vaguement
des poèmes de Trakl


atelier d’écriture du jeudi – n° 9

Date : 23 janvier 2021

Atelier 9 – jeudi 21
Dans le cadre de la quinzaine franco-allemande, aujourd’hui :

1 — “Retraduire” à votre façon ce poème de Volker Braun

Dominique :

 

 

Manée :

 

 

Marie-jo :

 

 

Martine :

 

 

Yvette :

 

 

2 — Faites une “Réponse” à Bertolt Brecht

Marie-jo :

 

 

Yvette :

 

 

Manée :

 

 

Dominique :

 

 

martine :

 

 

3 — Faites un “texte aux oiseaux”, en pensant au monde (pas à Saint François…)

Manée :

 

 

Dominique :

 

 

Martine :

 

 

Yvette :

 

 

Marie-jo :

 

 


4 — un texte à partir de tout ce que vous avez écrit aujourd’hui, et entendu des textes de vos camarades

Dominique :

 

 

Yvette :

 

 

Marie-Jo :

 

 

Martine :

 

 

Manée :

 

 

 

5 — Pauvre B.B., et pauvre vous…
Une complainte-balade sous la forme de quatrains (sans rimes ni pieds)

Pauvre Y. B.

 

 

Pauvre M.-J. V.

 

 

Pauvre M.T.

 

 

Pauvre M.T. (une autre)

 

 

Pauvre D.M.

 

 


ça change de la sinistrose

Date : 23 janvier 2021

  Comme la vieille dame ne répond pas au téléphone un dimanche près de midi, sa fille, qui habite à côté, s’inquiète et téléphone à ses frères. Panique familiale, allô les pompiers.
Qui rentrent dans la maison pour la découvrir endormie, qui se réveille en leur demandant en les voyant : “C’est pour le calendrier ?”

  Un mail de Christine T. qui m’a filé du baume au cœur :

cette semaine, direction la médiathèque d’Argentat-sur-Dordogne pour voir l’expo Jardins secrets de Pascale Guérin (visible jusqu’au 6 février)

Pascale nous a fait une visite commentée. Nous l’avons enregistrée, le son est très mauvais avec l’acoustique de la salle (et la lumière pas terrible pour les photos, et l’accrochage vraiment beau dans cette salle difficile — les archi des médiathèques pensent-ils aux artistes qui exposeront ? la réponse est non la plupart du temps..!!!)
Voici quelques boites, à vous de les regarder, interpréter, deviner… quelques indices pour vous mettre la puce à l’oreille..!


En Transylvanie…

Une voyageuse contemplant une mer de nuages…


Et au centre de la pièce, une pièce absolument superbe

& une vitrine avec des documents importants pour le travail de Pascale

& les livres qu’on peut regarder pour mieux apprécier les références suggérées dans les boîtes et les dessins
Si vous habitez dans le coin, voilà de quoi vous illuminez la journée, d’autant qu’à la patisserie non loin de là, il y a le meilleur kouglof du monde (et le panetone également!) — une motivation supplémentaire si la pluie vous fait hésiter !!

justement, Sylviane nous a envoyé son affiche :

 


colère

Date : 17 janvier 2021

Les occasions d’être en colère ne manquent pas…

Ce matin, je faisais la queue distancée à la poste pour aller chercher un colis : un livre d’occasion ; L’abc de la guerre de Bertolt Brecht.
Devant, après une longue attente, un monsieur l’air pas fier et le nez rouge un peu veiné tend sa carte de compte au guichet, à travers la petite ouverture du plexiglas protecteur, souhaite une bonne année à la postière et demande 8 euros…
Le responsable (?), un jeune mec propre sur lui qui servait une dame à côté, dit à la postière qu’il faut sa carte d’identité. Le monsieur ne l’a pas, il l’a perdu. La postière est embarrassée. Est-ce qu’il a une attestation de perte du commissariat ? Non, il n’y a pas été, se lance dans une petite explication. Elle dit, attendez, je vais voir. Les employés vont dans la petite pièce à côté et ferme la porte pour délibérer plus surement. Ils ressortent. La postière dit au monsieur qu’elle ne peut rien faire, il faudrait qu’il aille à la police déclarer la perte de sa carte. Il balbutie un peu, semble harassé, repart la queue entre les jambes sans rien dire.
J’ai envie de gueuler très fort, mais lui ne l’a pas fait. Dire au blanc bec que s’il a un boulot bien au chaud, s’il n’a jamais eu faim dans la vie ou n’appartient pas à l’espèce des loosers, c’est aussi grâce aux centimes de ce monsieur qui vient de recevoir son verdict négatif d’employé-machine, que c’est pas son fric, faudrait pas qu’il l’oublie, le monsieur lui a confié, et bonjour la confiance… Je peux juste tendre discrètement 10 euros au monsieur quand il repart, c’est tout ce que je peux faire pour lui. & repartir peu après avec mon abc de la guerre, en fulminant.



• Je ne connaissais pas


• & puis, c’est l’occasion de penser à Frans Masereel (écoutez l’émission de la rtbf)


Debout les morts (en 17)

• & je n’avais jamais lu “Au-dessus de la mêlée” de Romain Rolland (ni rien de Romain Rolland, d’ailleurs)
sinon, je l’ai trouvé en pdf sur ce site qui a des archives formidables : https://archivesautonomies.org/

• & puis cette gravure, sur le mur chez Sylvie :

• Car dans les semaines qui viennent, à PEC :


(Hausmann a passé les dernières années de sa vie à Limoges)

• Passons à une autre découverte du we : la Cène, version Judith Chicago
Ça  ne donne pas forcément envie de manger dans ces assiettes(!), plutôt de se mettre à la broderie à plusieurs!


atelier d’écriture du jeudi – n° 8

Date : 15 janvier 2021

Atelier 8 – jeudi 14 janvier
Aujourd’hui, 4 participantes présentes “en vrai” à l’atelier.

Nous sommes en l’an 21. Dans le journal de PEC du mois de janvier, une page A3 R/V est inserrée :

1 — 4 phrases (de vous) (qui ne sont pas des souhaits) que vous avez envie d’écrire, d’afficher (forme et sujet à votre guise).
Sélectionnez-en une ou 2 (seul.e ou avec l’avis des gens qui vous entourent) pour écrire (au gros feutre, que ce soit lisible de loin) sur la feuille A3.


2 — Ces derniers temps, quelque chose, une situation, que vous avez vu, lu, entendu, qui vous a marqué, questionné. Faites-en un texte bref, avec des phrases courtes (description, le factuel puis le questionnement personnel).

Martine :
J’ai entendu que dans un zoo des gorilles avaient eu le Covid. Cela m’a attristé que le virus se transmette à des singes.
Mais en même temps, nous avons tellement de points communs avec eux.
Mais quand même, où va t’on ?

Marie-Jo :
J ai vu un film sur des femmes en prison. Un monde que je croyais connaitre.
Mais je m’interroge encore sur certaines découvertes qui m’ont profondément marquée.
Des choses simples du quotidien devenaient surréalistes, les pensées les plus communes étaient cachées, des violences inattendues rythmaient les jours qui passaient.
Cet enfer est-il accessible aux personnes qui travaillent pour aider ces détenues ?

Dominique :
Trop beau le sourire de Lison, ses petits doigts arrachent le papier cadeau par petits bouts, bien consciencieusement, comme si elle sentait déjà qu’il y a dans la vie des moments précieux qu’il faut faire durer.
Trop beaux les yeux de Lison, des yeux pleins d’étoiles à la découverte du jouet.
Trop belle sa petite voix nous gratifiant d’un « Waouh »sonore du haut de ses 16 mois ;
Trop belle la vie dans les yeux d’un enfant…

 

3 — Une liste de souhaits dans des domaines très différents, mélangés également par différents styles d’écriture.

4 — Une liste de résolutions personnelles intenables.

5 — Parmi les résolutions de vos camarades (ou les vôtres si vous êtes seul.e), choisissez-en une. Développer une petite histoire (réflexion, fiction). La phrase choisie doit y figurer.

Martine :
Arrêter de parler surtout pour ne rien dire, pas facile je trouve quand j’aime parler, et que jacasser me fait plaisir. Et pourquoi je ferais cet effort si cela me fait du bien de blablater à tort et à travers ?

Marie-Jo :
Chaque fois que durant la journée je vis une situation nouvelle, immanquablement, je n’arrête pas de gamberger la nuit suivante.
Il suffit que quelqu’un me fasse une réflexion même anodine, et voilà, je la tourne et la retourne dans ma tête toute la nuit.
Peut-être que si j’imaginais un berger avec des gants de toutes les couleurs, cela m’apaiserait.

Dominique :
Le jour où j’ai décidé de conduire la voiture pour aller nulle part, ma fille m’a demandé : « C’est où nulle part ? ». Alors je me suis souvenue d’une chanson qui disait : « C’est quand qu’on va où ? », et j’ai réalisé que je n’étais pas si paumée que ça…
On est très nombreux à aller nulle part en définitive.

 

6 — Écrivez 2 phrases à partir de tout ce que l’on a écrit et entendu dans les lectures depuis le début de cet atelier. Écrivez-les (visible de loin) sur une feuille A3 (pour chacune d’elles).

7 — A partir de la liste de vos souhaits, choisissez-en un que vous développerez en une petite histoire.

Martine :
Je souhaite marcher à la montagne où il n’y a personne. Mettre un pas devant l’autre, regarder la nature et écouter le silence et entendre soudainement le chant d’un oiseau. Regarder une plante et s’arrêter pour l’observer et surtout ne pas l’arracher. Respirer ce bon air pur, puis s’arrêter et contempler ce qui m’entoure, quel pur bonheur !!!

Marie-Jo :
Je souhaiterais ressembler à quelqu’un d’autre. Je serais grande, belle, riche et la meilleure amie du monde. Je distribuerais l’amour et la joie de vivre à tous les cons pour les rendre meilleurs. Je vivrais auprès de Bacchus pour m’enivrer et trouver l’élixir qui me rendrait immortelle.

Dominique :
Il était une fois, dans un monde où les roses n’avaient pas d’épines, un troupeau de cons qui avaient perdu le contrôle de la machine à temps. Celle- ci s’était emballée : tantôt STOP, tantôt RWD (rembobinage), ça n’arrêtait pas d’embêter tout le monde! Alors, tous les petits princes et les petites princesses du monde ont tenté un dernier truc avant de changer de planète :

 

8 — A partir de cette proposition de Gébé dans l’AN 01, écrivez une phrase (sur A3)

Ces feuilles A3 et les 3 petits textes figureront sur la vitrine du Lieu/Lien (à venir très prochainement..!!)


du courrier

Date : 13 janvier 2021

Hier, c’était bien le courrier !


et du courrier d’éditeur :

je vous ai déjà parlé de ce livre que j’ai eu la chance de lire en octobre… alors, direction librairie !

Comme l’Archa des carmes, à Arles, où je vous recommande de vous inscrire à la newsletter de Sandrine :

& puis, encore des vœux, avec une belle formule finale :

& hier, après avoir dépilé les affiches sèches, j’en ai accrochée une sur la porte de l’atelier d’imprimerie, ça fait du soleil!!

& puis, comme en 21 je pratique instagram (enfin, j’essaie…), des belles choses de mes ami.e.s :
Thomas Gantou aux mots et Marie-Christine Meyer, céramiste

& puis Carole Lataste, des éditions et librairie N‘a qu’un œil, à Bordeaux


nettoyer les rouleaux de mon indécision

Date : 11 janvier 2021

Derniers jours trop travailleurs…
J’aime bien les macules (feuilles d’essais imprimées la plupart du temps de multiples fois et en tous sens sans se soucier de faire esthetique)

Elles sont souvent magnifiques !

& ensuite, faire cette affiche à vœux qui me prend la tête

… ça commence samedi (après un peu de patouillage la veille) par cet essai d’idée et de typo :

ça se voit pas sur les photos palichonnent, en vrai, c’est du orange fluo, ça crache un peu !

Chercher dans toutes les casses les ? à ma disposition (y’a pas un choix fou…)

Plein d’essais, en “vrai” (ça prend plus de temps à justifier que sur l’ordi!!) et “à l’ancienne”, ciseau et petits bouts de papiers…
Au bout d’un moment (ou dès le début…), je ne vois plus rien…
A distance, je fais appel à Christine pour m’aider..!

Nettoyage de la presse la mort dans l’âme, quelle tache (et tâche)!

Ça reprend dimanche matin… toujours avec l’aide bienveillante et affutée de Christine

Je vous passe les détails, choix de papier, format, typo, compo…

et imprimer en 2 fois,
à cause du format de papier bien plus long que celui de la presse,
et puis l’interlignage un peu trop serré pour la casse
(mais sinon le texte rentre pas !)

 

 

 

Pour la 2ème partie, ça se complique avec les ( )… y’en n’a pas, dans aucune casse en gros caractère…
Par chance, j’avais en magasin deux 0 en Ludlow qui dataient de Harpo & que j’ai pu scié et raboter en même temps que mes doigts à cause des outils de fortune…

Quant au ?, c’est toujours la même galère, y’a guère de choix..!

 

 

C’est pas tout ça, il est tard, j’ai faim malgré la moitié du pot de crème de marron avalé sur du pain azyme (on prend ce qu’y’a), et j’ai encore du boulot pour le journal de PEC qu’ils impriment et plient demain matin..!!!
A Marseille today, couvre feu à 18h (!!), à 22h30, on se croirait à 3h du mat, vieux port super vide sauf une voiture de flic tous les 100m…

Alors la suite…
Pour le visuel en haut du journal, des phrases tirées du texte envoyé par Manée  (l’édito je crois ?)


& puis aussi, la page centrale (j’espère que l’idée marchera, et qu’on aura des retours!!

Comme ce matin j’expliquais à Jean-Pierre que j’avais pas bossé pour notre projet, et que déjà pour ce que je faisais j’avais les neurones coincés et pas d’ostéo disponible pour tout de suite, il m’a envoyé ces encouragements :

Alors on finit heureusement avec ça :
cliquez sur l’image pour voir le film !!


à côtés

Date : 7 janvier 2021


La mission de la semaine, trouver une idée pour des vœux 2021…
mais comme dirait Pierre Tilman :

et ceux de Marie-Astrid Bailly-Maître :

et ceux de Zaven Paré reçus à Noël
“pour cette prochaine et espérée nouvelle année” Au boulot !
(quelle belle partie d’atelier !!!)

(un mur avec un panneau à petits trous comme ça, ça me rappelle toujours le bureau de la conservatrice du musée Malraux au Havre, avec tous les petits formats de peintures de vaches d’Eugène Boudin, une merveille ! — les tél. portables n’existaient pas encore, et encore moins comme appareil photo! – j’ai trouvé cette photo sur le net, c’est maintenant accroché dans le musée, il y en a un long mur, mais c’était bien plus beau plus entassé sur le mur à trous du bureau !)

& quel rapport avec Z., si ce n’est le panneau sur le mur ? eh bien, Rien n’est trop beau pour les amies de Zorro (un titre à rendre jalouse!) au Sourire qui mord (en 1995, ça n’existe plus, tous leurs livres étaient extra!!)

Coté vœux, j’ai aussi reçu ceux d’Isabelle Braud, love les anglais, love les théâtres et cinémas, pas love les mauvais films…

et pas love les beatles (ils me filent de l’urticaire…)
Mais dans un ordre différents, les “beatles” ça fait “les beat”, c’est plus conforme à 2021 qui se profile

et puis, toujours profitant des archives

et les lunettes pour mieux voir l’avenir en équilibre


là, je suis désolée de ne plus savoir de qui est ce travail de photographe

& ça, rien à redire, sobriété efficacité, impec !! après enquête (ma bibliothèque est mal rangée et je n’ai pas retrouvé le cahier-livre dont c’est issu, mais je me souvenais l’avoir acheté au Macval), c’est Tatiana Trouvé (justement..!!)

ça va bien avec la mer méditerrannée de Vincent Perrottet

Si vous ne connaissez pas le travail de Vincent Perrottet, c’est un des grand monsieur du graphisme ! allez voir son site!

Bon ben après ça, c’est encore plus difficile de trouver une idée de vœux pas trop naze..!!!

C’est comme dans l’échange avec jean-Pierre, (pour trouver une couverture pour notre future édition) dur en ce moment de se ressaisir les neurones d’un jour à l’autre..!
mais ça nous a fait bien rigoler!!

avec des exemples d’emboitage du jeu de cartes-photos Diptyques de Xavier Pinon, et des cartes-poèmes de Lev Rubinstein édité par les cahiers de Royaumont en 93 (et un livre La cartothèque, édité au Tripode en 2018)

 


des archives

Date : 2 janvier 2021

J’ai oublié ça, sous une pile d’autres choses !
Dagmara Kraus — (bio sur le site de Poezibao) —que j’ai connu lors d’un échange-atelier de traduction à Marseille en mai 2014

Je ne parle pas un mot d’allemand, c’était un peu difficile de traduire son texte avant de la rencontrer (c’était la règle du jeu), mais les amis allemands à qui j’ai demandé de l’aide n’y arrivaient pas non plus, vu qu’elle “invente” sa langue et que son texte n’était que jeux de mots…
(Entre temps j’ai changé d’ordi, et je n’ai pas retrouvé tous les doc en allemand!)
Finalement, j’ai réussi (rétrospectivement je me demande bien comment!) à transformer son texte en français, touche finale quand on s’est rencontré…

& comment rendre compte de son écriture, où le sens ne fait pas tout…, lors de la soirée de clotûre de ces 2 jours de rencontres..
J’avais trouvé ce procédé

et quand je retrouve ça aujourd’hui, alors qu’avec Jean-Pierre on met au point la maquette du jeu de cartes avec nos bols,
dont le texte est composé par l’enchainement des prénoms


je me dis que je m’étais donc exercée avant!!
(Quand même, pour la seconde phrase composée de 24 prénoms et trouvée-cherchée lors d’un voyage en RER d’1h40 en rentrant de chez Jean-Pierre, je me souviens de cette impression très particulière d’avoir la tête qui chauffait fort, comme l’ordi quand il y a besoin urgent de ventilation…!!)

Revenons au début : Dagmara m’a recontacté en septembre 2020

& en décembre, son courrier m’attendait dans la BàL

La maquette de la revue est d’autant plus déconcertante quand on ne parle pas la langue (mais le français m’aide!), avec le “début” au milieu…

Jolie idée de maquette, où il n’y a pas de fin

& pour les germano-pratiquants, un poème de Dagmara

Toujours pour la traduction, cet extrait d’interview qu’on devrait distribuer avec les tracts électoraux 

Changeons de sujet, car en recherchant une photo de cette expérience avec Dagmara, j’ai retrouvé aussi celle-ci, d’un épisode qui avait lieu en même temps.
C’est la 1ère fois que je voyais ça, et à Marseille, un échouage de vélelles

et une 2nde video qui me semble bien plus belle (allez jusqu’à la fin…!!)

 

& puis, en 2014 aussi, un peu après, début octobre, j’ai fait un atelier d’écriture à l’Espace de l’Art Concret à Mouans-Sartoux

De l’usage des agendas, j’y pioche ça :

j’ai été très surprise par les mots des enfants, petits, dont certains n’allaient pas bien… (en en parlant avec les instit, ça ne semblait pas les émouvoir particulièrement..)


Les soux bloquent tout...

Au paradis les sou ne saire à rien…

Un petit gamin qui vivait seul avec sa maman au chômage,
qui se débattait (et lui aussi…)
pour qu’ils puissent vivre…


certaines formulations remarquables

& nous sommes sur la côte d’Azur, faudrait quand même pas l’oublier ..:

& pour finir en vitesse justement, toujours de la “traduction”, de l’argot cette fois


100(0) vœux

Date : 1 janvier 2021

Bon, c’est fini, + 1 !

Hier soir, en re-regardant un livre extra (ed. Esperluète)


Allez, ceci bien mieux qu’une bûche… :

et après le post précédent du calendrier avec des fleurs,
je me suis dis que ce serait bien de faire un “vase” (appelons ça comme ça…) par mois, qui “correspondrait” au(x) temps de sa fabrication…
(Est-ce qu’ensuite on pourrait différencier un vase d’hiver d’un vase de printemps ou d’automne ? retrouver des événements liés à différents mois ? Troubler ensuite les choses en mettant des fleurs d’été dans un vase d’hiver..?)
Est-ce que ça fait partie des bonnes résolutions qui finissent irrémédiablement à la poubelle ? En tout cas ce matin, l’idée me plait toujours ! Surtout en imaginant les 12 alignés…

Les nouvelles résolutions, les vœux…
du travail (encore!!) en perspective!!
Ceux-ci envoyés par Sandrine de l’Archa des Carmes m’ont bien fait rire, style Plonk et replonk

Je vais les transmettre à Raphaëlle, même si son troupeau n’est pas camarguais…

J’ignore la chanson, mais ses 2 ballons, ça va bien avec cette photo tirée de 100(0) moments de dessin (elle-même tirée de…), qui me semble parfaite pour des vœux : de la transformation joyeuse des plaques d’égouts, des goûts, dégoûts…


calendrier du jardin, du temps, du travail et de l’amitié

Date : 31 décembre 2020

Profitons encore de mon rangement des photos dans l’ordi..!
En janvier 2019, un pot tape dans l’œil de Manée lors de l’expo à Saint-Gratien. Quelques mois plus tard, il est à Lachaud. Elle m’envoie régulièrement des photos qui le rende encore plus beau avec des fleurs!
Un calendrier au fil du jardin…

Le 27 avril 19

Le 30 avril 19

Le 6 mai

Le 10 mai

Le 25 juin

Juillet

Septembre (quand elle ne m’en envoie pas, je pallie avec ma collec personnelle!)

février 20

Mars 20

Avril

juin 20

Juillet

août

septembre

Octobre

Novembre 20

Celle-ci est vraiment digne d’un calendrier !!!!

& le dernier de l’année (j’ai passé commande!!!)


J’imagine qu’il va vite quitter le coin du feu après la photo-calendrier, les fleurs seront fanées en 2021..!

• • • • • • • • • • • •
Du coup, suite des archives (depuis un bail, essai de classement chronologique…), toujours exclusivement avec des fleurs ou ce qui en tient lieu!
avec mon boulot




et avec des vases d’ami.e.s ou de musées, ou d’artistes (dont je ne sais plus les noms…)
 
Un vase coréen

en verre


Eric Dietman au Cirva

Une photo de Xavier Pinon d’une esplanade à côté d’Arromanches…

Allez, un petit Bonnard peu vu

un bel émaillage et ensemble

& puis, de Vallauris à la vannerie fine jusqu’au feutre…



affich-age

Date : 30 décembre 2020

J’ai découvert Cobie à Tournai dans la bibliothèque de Camille Nicolle, un livre formidable avec ses phrases-affiches.
Là, des affiches dans la rue, glanées sur le net, qui font rire (jaune après coup) !

& aussi des sérigraphies numérotées à accrocher chez soi (il faut bien vivre…)

 
 
Extra!!!
& puis aussi, j’ai vu ça, le résultat d’un atelier aux Vans (dans les Cévennes) avec des enfants. C’est top !!

 

Bon, tout ça parce que je suis en train de me préparer mon agenda 2021, et que un petit choix d’images m’accompagnent chaque année en introduction de l’agenda… & aussi à l’intérieur, au fil des mois et des semaines.
Le temps fait de l’épaisseur… la preuve!
& les agendas sont ma mémoire-disque dur papier qui se remplit – et remplit une étagère – au fil des années — jusqu’à ce qu’elle se vide ?
Donc, quelques images sélectionnées pour me “guider” dans mon travail à venir…
Sauf que quand je regarde les images en intro de l’agenda 2020, je pars bien évidemment “ailleurs”…. Ou c’est la peur de l’agenda “blanc”, il faut être bien accompagné.e pour résister au temps!!!


etc…

& puis, j’attends des nouvelles (photos) de mes affiches dans les rues de Toulouse!!
Juste une petite vue dans la newsletter du jour de la Cave Po

& pour finir, une question :

à laquelle Raphaëlle répond “Elle est sûrement aussi bonne que sous la neige….”
avec une jeune vache couleur de petite neige sur l’herbe


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