POURQUOI L’HORIZON NE SUIT PAS LA BARRE TORDUE DU BALCON

• Le texte :

A l’origine, un petit livre tamponné édité en 2005 chez Harpo & : Par la fenêtre.
Puis j’ai commencé à développer cette forme en une suite de Polaroid sombres ; un tout premier extrait du travail est paru en 2009 dans “Gare maritime”, publié par la maison de la poésie de Nantes.
Au fil du temps, le texte s’est étoffé aidé par l’expérience des performances (voir ci-dessous) et le personnage principal s’est transformé : la description brute, travers et défauts croqués d’un trait méchant, est devenu une chronique des faits et gestes d’une humanité complexe à laquelle nous pouvons tous nous identifier.  Réussir à ce que ce soit à la fois méchant, touchant, tendre, drôle et inquiétant, extrêmement précis et universel.
La voisine-Tout-le-monde, c’est elle, c’est vous, c’est moi.
Le texte a vocation à être choral : développer des parties et des personnages comme autant de voix, de voies qui en fin de compte ne mènent nulle part sinon à un écho vertigineux.

• La performance-lecture-spectacle :

Le projet a vu le jour à l’occasion d’une rencontre autour du livre d’artistes à l’Imec. Les premières pages du texte Pourquoi l’horizon ne suit pas la barre tordue du balcon ont donné lieu à une performance d’une dizaine de minutes avec Virginie Rochetti, plasticienne et scénographe (pour Jacques Rebotier notamment) avec qui nous avons fait des livres uniques en broderie : 3 rétroprojecteurs projetent des images bricolées et « primitives » qui se mêlent à la lecture.

Après cette première version, Xavier Pinon, photographe, rejoint l’équipe : 3 créateurs pour 3 rétroprojecteurs.

 
Jusqu’à présent, nous avons porté les images et le texte tous les trois, mais nous souhaitons faire passer la parole dans une quatrième bouche, afin de pouvoir manipuler avec plus de liberté (et plus on est de fous…)
Arthur Daygue, compositeur et musicien touche-à-tout, rejoint l’équipe en 2017. Le son n’a qu’à bien se tenir!

POURQUOI L’HORIZON NE SUIT PAS LA BARRE TORDUE DU BALCON a été présenté à la médiathèque de Martigues, au centre d’art de Clamart, au théâtre de Saint Gratien, à la Maison de la Poésie de Paris, au fablab Ici Montreuil et au Lieu Unique avec la Maison de la poésie de Nantes, dans la configuration à 3.

En 2017, nous le reprenons pour une re-création à 4 à la Cave poésie, à Toulouse en avril, puis en mai au Local à Paris (11ème).

Voilà des photos, qui capturent certaines images d’une (plusieurs) lecture-performance visuelle et sonore où le temps ne s’est jamais arrêté…