Avec tout ça, j’avais oublié la revue Jef Klak, le numéro 4 – printemps-été 2017, CH’VAL DE COURSES, qui était dans ma boîte à lettres en rentrant de Toulouse.
Avec une contribution (en planches détachées) qui reprend les Stratégies obliques de Brian Eno, des petites cartes à découper, qu’on peut tirer au sort.
Laquelle conviendrait en ce moment??!
(excusez pour les photos moches!!)
(Je ne sais pas qui a fait ces affiches, c’est une amie qui les as prises en photo à Toulon il y a quelques années, depuis je les garde précieusement dans mon ordi et dans ma tête!)
Ça m’a mis KO, cette affaire, et j’ai le dos à moitié coincé,
ce matin je voulais aller aux puces tôt pour trouver des outils de « 1ère nécessité » pas chers et qui ont vécu, ou lorgner les machines à coudre, mais je n’arrivais pas à m’arracher du lit.
Quant à y retrouver mon four comme certains l’ont suggéré – ou sur le Bon coin-, je n’y crois guère (ça ressemble trop à une “commande”).
A peine réveillée, y’a Florimond de Polyexpert (c’est pour l’assurance, c’est pas un nom à particule!) qui m’a appelé de la Rochelle, pour me proposer une téléexpertise (! c’est une expertise par téléphone, on découvre des mots tous les jours), j’ai choisi le plus tôt possible, mardi aprem, on va vite savoir ce que ça donne (! c’est le cas de dire, tout le monde répète que les assureurs sont des voleurs..!)… (encore une nouvelle expérience!)
Hier, je me suis pris la tête avec l’assureur dans son petit cabinet, qui parlait de l’état de la France, et qui disait qu’on n’avait ps les moyens d’aider les immigrés quand y’a des paysans qui vivent avec 350 euros par mois, les réfugiés syriens sont mieux traités, et que pourtant il est né au Sénégal, son père était consul et que ça le mettait hors de lui d’avoir le portrait de Mitterand derrière lui sur le mur… Déjà que c’est pénible d’aller chez l’assureur, ça aide pas à voir la vie en rose(!) et à pas devenir parano après toutes ces conneries!!
Aujourd’hui, finir de ranger l’atelier, ou juste une petite heure, allez, un peu de niaque, qu’il redevienne tout beau et que ça donne envie d’y aller, même pour ne rien faire (en tout cas, ni couture ni bricolage ni céramique..).
C’est aussi la fin des travaux de l’atelier L’encre Rouge, en ville, mais pas le courage de m’occuper d’un autre chantier, même si le service des navettes maritimes entre la Pointe rouge et le Vieux port reprend aujourd’hui pour toute la saison (aller bosser en bateau, c’est juste le pied!!).
Et puis, c’est chronophage cette affaire, impression de ne pas avoir levé la tête depuis mercredi, hier enfouie sous un monceau de papiers, avec en plus la déclaration d’Agessa à rendre dare-dare ; fallait faire avant la déclaration de revenus professionnels pour connaître le « bénéfice » de 2016, papiers et calculette. On arrive toujours ras les pâquerettes pour le bénéfice financier, le « vrai » bénéfice, celui du travail et du moral qui va avec, est incalculable et toujours en hausse, extra!
Et puis, les cagnottes solidaires…
Celle organisée par Virginie, et celle faite par la Cave poésie, relayée par Pierre le Pillouër sur Sitaudis… Ça m’a impressionnée, cette triple initiative (surtout après le speech de l’assureur!), ça m’a fort touchée, et fait réfléchir aussi, à vous tous qui soutenez mon travail, qui m’avez envoyé des mots, des messages, des coups de téléphone. Ça aide à pas flancher, à repartir la fleur au fusil, à travailler en pensant au partage, à comment ça peut résonner, faire mouche pour tous.
Pour nous aider pendant l’horizon du balcon, on a tous eu une carotte-stylo. Portée dans la poche-poitrine de ma veste bleu(e) de travail , ça fait une belle décoration vive qui dépasse!
Pendant qu’Arthur écrit de la musique et m’envoie un mail :
— Je n’aurais jamais pensé écrire de la musique avec une carotte… tout arrive… Préparation d’un atelier chorale pour des gens d’Emmaus… ça va être super!!!
J’écris une énumération pas littéraire :
Mercredi en rentrant de Toulouse, une mauvaise surprise m’attendait :
vous voulez aller dans votre atelier, vous voyez la porte juste tirée
avec un grand trou à la place du verrou du milieu.
Argh. Vous rentrez avec appréhension :
Damned, incroyable : on vous a piqué votre four pour la céramique..! C’est pas une mince affaire : il ne passe pas par la porte, il a fallu le démonter pour l’enlever, le débrancher avant (il était branché en direct) et tout le bazar. C’est du lourd et de l’encombrant. Tout virer ce qui était derrière la porte pour pouvoir l’ouvrir en grand.
Pas trop de bordel, mais plein de places vides sur les étagères : les 2 machines à coudre ont disparu, la machine à puncher aussi, la mini chaine stéréo, et là, c’était quoi, déjà..? Du temps à réaliser : plus de boîte à couture ni tout le bazar à couture plutôt conséquent, adieu la boîte à couture de ma grand-mère.
Et là aussi : plus de caisse à outils (bien remplie), plus aucun outil, même pas un petit tournevis dans la boîte à conserve de l’autre côté du bureau ; adieu perceuse, visseuse, scie sauteuse, meuleuse, Dremel. Plus de perceuse à colonne non plus.
L’énorme boîte à tampons modèle « garage », qui a servi pour certaines affiches, a disparu elle aussi.
& les voleurs ne s’intéressait pas à la peinture ni au dessin, y’a tout le matos, un peu en vrac. (bon ben, vous savez comment orienter votre boulot dans les prochains jours…)
En tout cas votre boulot n’a pas été touché et l’ensemble a été respecté et laissé en paix…
(merci, & les choses fragiles en porcelaine ont été déplacées sans être cassées),
le super rangement facilitait les opérations, et puis ça vaut que dalle (ou c’est trop moche) et ça encombre.
Un seul avantage : ça a fait de la place pour mettre, le soir même, tous les boulots qui revenaient de l’expo de Toulouse..!
C’est pas la journée du travail manuel, hein…
Sauf à ranger, et emprunter du matos pour réparer la porte…
Et prendre un livre pour poireauter 1h1/2 chez les flics, pour l’assurance (hypothétique).
Et les ami(e)s au téléphone ou qui ont laissé des message réconfortants,
Merci! C’était écrit aussi pour les voleurs…
et toujours des photos souvenirs de Domi et Giovanni, avant-pendant-après POURQUOI L’HORIZON NE SUIT PAS LA BARRE TORDUE DU BALCON à la Cave poésie vendredi soir dernier !
Alors que l’expo s’est terminée hier, Domi (avec qui je causais là) et Giovanni m’ont donné les photos qu’ils avaient prises lors du vernissage!
L’occasion d’un petit retour sur un beau moment.
et en musique, avec ici Marc Maffiolo en plein action : vernissage, + Arthur Daygue, fin de soirée, smoke on the water
Aujourd’hui, dès 9H, démontage de l’exposition à la médiathèque Cabanis.
Pendant que les régisseurs démontent les “366” dessins, avec Claire, on s’attaque au rideau de lettres en porcelaine, et les remballons dans leurs cartons à chaussures…
Comment tout réemballer au mieux, dont certaines choses fort délicates à caler dans les caisses carrées en bois (qui servaient de supports aux lampes pendant l’expo!)…
& mettre de côté les livres qui restent à Toulouse, dans le fond patrimonial de la bibliothèque.
Au revoir, les livres uniques, dont le livre en broderie avec Virginie Rochetti
3 jours pour installer l’expo et 5h pour la démonter ; 4 charriots et quelques qui prendront la direction de Marseille mercredi..!
& voilà, c’est fini ! Merci vraiment pour ces 3 mois !
Hier, c’était la dernière de POURQUOI L’HORIZON NE SUIT PAS LA BARRE TORDUE DU BALCON, à la Cave poésie.
Avant la représentation, quelques images en video ou photo (et son) pour le futur teaser
Une dernière lecture tous ensemble, avant l’heure H
La salle était archi comble. A côté-un peu derrière moi, il y avait un petit garçon assis sur un coussin qui découvrait toutes les images en (se) les décrivant, c’était bien!
Des ami(e)s présent(e)s, papote autour du bar ensuite, et puis Yann sort le champagne et un bocal de foie gras de sa réserve perso pour fêter la “fin” de cette résidence 2016-2017 avec actions d’éclats (!). (Je reviens en mai et juin, mais ça ne se passera que dans mon carnet !)
& puis j’ai droit à un cadeau (made in Mourad Maalaoui), qui brillera longtemps, merci tou(te)s!
Après, démontage, emballage, rangement, on est fortiche, 3 valises pour 3 rétroproj. Arthur met plus de temps à démêler ses fils et branchements
Pour finir la soirée, délices libanais rapportés par Mélanie, sur fond de Johnny (? je ne sais jamais où mettre le h, ni combien de n…) au Palais des sports en 76, sur l’ordi de…Yann, of course!
Et c’est fini, on rentre (tard, ou assez tôt) nous coucher, en compagnie de l’allume gaz berlinois offert par Violaine & Andreas, accessoire final du spectacle
& ce matin, réveil 8h30, Virginie et Xavier repartent à Paris-banlieue pour aller voter.
Arthur a déjà chargé son camion et hérite de la bouteille de Martini gagné sur l’autoroute à l’aller par V. & X. pour avoir dépanné un gars!
Chargement de la voiture de Xavier, avec ses phares de frimeur. On se dit qu’on pourrait partir en tournée-colonie de vacances avec la camion d’Arthur pour poursuivre l’aventure ! Retrouvailles dans un mois…
L’occasion de passer au marché acheter le 1er bouquet de pivoines de l’année pour offrir à Violaine, chez qui je vais déjeuner après 15 jours passés à Toulouse sans se voir! Avec un bouquet d’aillet, que j’ai découvert ici aussi.
Il fait super beau, nostalgie du bord de mer en voyant bonnet de bain,lunettes et tong en porcelaine de Violaine.
Et un bel essai de peintures en passant devant une maison en rénovation (ce serait bien, une maison multicolore…!)
Entre l’écriture de la première ligne de l’article et la publication sur le blog, on est déjà passé à demain pour aujourd’hui, après une soirée électorale en bonne compagnie…(heureusement pour le moral!)
& Demain-tout à l’heure, démontage de l’expo !
Hier, la journée démarre en orange et rose sur la tartine de Virginie, pendant que Xavier va faire les courses à côté et un petit tour au marché pour le déjeuner,et revient avec le journal. Surprise en bref !
Nous, on affiche pas complet pendant 42 soirs de suite comme Johnny en 2000, mais hier, la salle était pleine, et en plus, avec des ami(e)s très cher(e)s (et des messages qui font chaud au cœur). Youpi
Avec un grand moment de la soirée en rétroprojection-ombre chinoise prise en photo par Giovanni sur son téléphone, et reprotographiée sur mon téléphone, pas besoin des effets de photoshop!
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Ce matin, encore des messages, dont celui d’Arthur, car cet aprem, RDV pour faire un teaser, pour la promo de POURQUOI L’HORIZON NE SUIT PAS LA BARRE TORDUE DU BALCON à Paris le mois prochain, qu’on se le dise..!
• Rendez-vous avec le CRL et Fabrice pour le déjeuner au soleil “Bilan de la résidence à la librairie Terra Nova”, Yann a sorti son nouveau T.shirt, imprimé par Cécil Baboulene qui fait partie d’une des plus vieilles asso de France, les amies et les amis de la commune de Paris.
Bilan côté auteur :
je n’ai jamais été autant “défendue” par une librairie (excepté l’Attrape-Cœurs), ça aide le moral et le boulot, et la vente des livres, ça m’a permis d’éditer SOUVENT J’OUBLIE D’ÊTRE LIBRE, et de défendre et faire découvrir des livres et auteurs qui me tiennent à cœur. Un grand merci.
• Fin d’après-midi, nous revoilà tous à la Cave poésie, pour tout préparer et re-régler avant de jouer le soir.
D’ailleurs, on ne perd pas une occasion de jouer….!
Hulk-Propre
Les Dalton -1
Préparation stylée
• & hier après la représentation, on s’est fait une dînette au bar de la Cave, une fois les derniers spectateurs partis et la “vaisselle” post-spectacle de nos petites affaires faite ; une bien belle soirée (ou BBS)
Georges Eier est venu voir notre spectacle mercredi; c’était aussi l’occasion pour lui de me donner les photos qu’il a prises lors du vernissage de l’expo fin janvier, et des affiches dans la rue en février.
• & l’occasion pour nous de revoir Yann pendant le discours, Mélanie qui s’essaie à la photo, le duo “Smoke on the water” d’ Arthur Daygue et Marc Maffiolo (et la veste fleurie empruntée à Violaine)
• & quelques affiches qui donnent envie de les revoir :
Livre unique, brodé sur torchon(s), avec Virginie Rochetti, exposé à la médiathèque Cabanis
photos Xavier Pinon (comme le régisseur attendait qu’il termine pour re-ranger le livre dans sa vitrine, il a oublié de photographier la couverture et la 4ème de couv…)
Hier, Xavier Pinon, grand photographe (1,76m), est allé voir l’expo à la médiathèque avec un petit appareil photo ; & voilà!! (merci Xavier !!!) (il râle parce que j’ai pas retouché les photos, et que la lumière est inégale)
• un petit tour d’expo, avec vues générales
• et en détails
Hier, c’était la 1ère.
Préparations diverses :
• en agrandissant le cache de Xavier pour une scène où il le fait bouger, on s’est un peu amusé
• en nettoyant les vitres des rétroproj et la lentille de Fresnel aussi
• Arthur a trouvé un tire-bouchon qui ne lui scie pas les doigts pour le spectacle, et a pensé à apporter de nouvelles carottes, qui l’aident à dire son texte à un moment clé
• le son d’une sirène de bateau (imaginez….)
Ravaler l’informatique au rang de vieillerie obsolète, c’est notre affaire, celle d’Arthur un peu moins…
• Xavier se fait une anti-sèche, qu’il perdra dans la soirée, mais les petits lutins, qui ont bien ri mais ont pitié, lui rendent après une heure de recherche
• préparation de la salle
• et costumes de scène (nos vêtements normaux..!) Sauf Arthur qui a mis sa plus belle chemise, suivie d’une pluie de compliments
1ère REPRESENTATION !!…
Vous n’en verrez rien ici, vu qu’on ne peut pas être au four et au moulin !
C’était bien ! & les spectateurs trop contents sont restés papoter amicalement avec nous après, autour d’un verre
• On a oublié de leur dire que c’était les derniers jours de mon exposition à la médiathèque Cabanis…
Aujourd’hui, Xavier va y aller, hier soir, explication sur le plan à 1h du matin…
J-1 avant la 1ère représentation mercredi 19 avril (c’est aujourd’hui!)
On va faire imprimer et relier les nouvelles conduites:
Pendant ce temps-là, Arthur répare le grillon dessoudé :
Un petit aperçu de son bazar multi-technologique :
Virginie cherche quel beau collier mettre à madame Toulmonde :
2 répétitions, dont une sans le gel à cheveux ; c’est l’occasion pour Virginie d’improviser genre récré
Nous constatons que nous parlons beaucoup de la mort (pensée pour Christine, à Marseille)
Et puis, nous devons tout remballer et nous “replier”, pour une soirée de la Cave poésie.
On rale un peu, et on dégage nos affaires, même si Yann a perdu à la question subsidiaire que Xavier lui pose, qui décidait qu’on remballe ou non :
— Est-ce que tu sais pourquoi Johnny a été kidnappé en 1979?
Yann est incollable sur Johnny, mais il ne savait pas qu’il avait été “enlevé” par les sidérurgistes de Longwy, après un concert à Metz !
Résumé de l’improbable scénario pour Yann (sur le site de la CFDT) :
La préparation : – « Le coup s’est monté en trois semaines : savoir ou il allait dormir, quand il arrivait etc. On a passé des appels un peu partout. Puis on a fait du repérage sur place, au Sofitel de Metz. »
Les fausses pistes. – « On était que 5 ou 6 à savoir où on allait. On disait juste aux autres : ‘on va à Metz’. On ne voulait aucune fuite. On avait les RG (renseignements généraux) aux fesses, sans arrêt. On a donc constitué un cortège de 40 voitures, pour mettre en place des fausses pistes dès la sortie de Longwy. Certains sont donc allés par exemple à la gare de Metz. Il faut croire que ça a fonctionné. »
Le directeur en larmes. – « On est arrivés en fin de soirée. On a demandé à voir le directeur de l’hôtel, en sortant nos badges ‘SOS emploi’ ou ‘CFDT‘. Il nous a répondu qu’il ne voulait pas nous donner le numéro de la suite de Johnny. Il y avait deux gros pots de fleurs dans la pièce. On les a explosés, en lui disant que s’il ne nous répondait pas, tout le reste y passait. On ne lui laissait pas la possibilité de bouger, pour aller chercher des secours, on l’entourait. Il nous a enfin donné ce qu’on cherchait, avec des larmes dans les yeux. Les mecs des Grands bureaux nous ont rejoints ensuite, et certains étaient des durs. On était peut-être 80 dans l’hôtel, aucune échappatoire possible. »
« Si mon nom peut vous servir, tant mieux »
La suite du chanteur au Sofitel : – « J’ai toqué à la porte, un grand ‘black’ a ouvert. On est rentrés à quatre, sans problème, car on a fait comprendre aux gardes du corps qu’il ne fallait pas qu’ils bougent. Johnny était dans son canapé, en train de boire du champagne. On a pris des chaises, on s’est assis, et on lui a expliqué le topo : on souhaitait simplement le faire venir dans les usines, pour médiatiser notre lutte. On lui a demandé : ‘as-tu entendu parler de Longwy ?’. Il nous a répondu ‘non’, alors que nos actions étaient médiatisées largement. Puis il a sorti une phrase qui nous a mis en colère : ‘Je viens de terminer un concert, je suis fatigué, je viendrai demain’. On savait bien qu’il ne serait jamais venu le lendemain, donc on a changé de ton. Ça a pris 15 minutes tout au plus. Ça l’a emmerdé, mais il est venu, sans trop rechigner, car on lui a précisé que ça n’allait pas durer trois heures. »
Les usines : – « On avait prévu ça en deux étapes : l’aciérie de la Chiers et le Train à fil. On entre. L’un des ouvriers me demande qui j’ai ramené aujourd’hui, car j’avais l’habitude de faire venir des journalistes. Je lui réponds : ‘Johnny’.’Qui ça ?’. ‘Johnny, Johnny Hallyday.’ Il n’en revenait pas. Notre invité était dans une 4L, son manager ayant pris la grosse voiture pour le trajet de retour. On lui a remis un casque, des lunettes. Ça a duré 30 minutes à l’aciérie. Il a sorti cette phrase : « ‘J’ai jamais vu l’enfer, mais ici ça l’est. Comment vous faites à bosser ? ‘ La deuxième étape a duré peut-être une heure, soit deux heures au total. Ils ont même bu un coup je crois. »
La visite : – « Nous traversons les rails, et entrons dans l’aciérie. La vedette tressaute à chaque ‘boum’. Nous montons, descendons de passerelle en passerelle guidés par un aciériste, qui explique avec de grands gestes. Je suis à deux mètres, mais je n’entends rien de ce qu’il dit tellement il y a du bruit. Ça a l’air d’intéresser Johnny. Ca chauffe mais parfois il y a un courant d’air glacé. J’arrive à me rapprocher pour écouter ce que l’idole dit : ‘Et dire qu’il y a des hommes qui vivent dans cet enfer’. La vedette a sali son imper, c’est sûr, il est tout rouge par endroits. »
Bilan : – « Ça aurait été le pape, ça aurait été pareil. On cherchait une personne à grande notoriété, pour médiatiser le truc. Et ça a fonctionné. Johnny a eu cette phrase : ‘Si mon nom peut vous servir, tant mieux’. Il faut dire qu’on ne l’a pas enlevé six mois dans la jungle, comme Betancourt en Colombie. »
Bon, finalement, Arthur garde son plat de spaghettis sous sa table…
Le portrait du jour – 1 : Arthur
Rattrapons le retard : nous avons travaillé tout le we!
Et auparavant, vendredi midi, un petit tour à Canal Sud, 1/2h en direct pour parler du spectacle qu’on prépare (on ne voit pas Arthur sur les photos, c’est lui qui les a prises)
Déjeuner pascal à la Cave après avoir dévalisé l’épicerie russe !
Hier, Yann nous a raconté (trop tard) une belle tradition de l’Ariège :
le pique-nique dans les bois, où chacun apporte ses œufs pour partager l’omelette de Pâques, ce que Virginie a aussi vu en Sardaigne.
Et ici les mains dans le rétroprojecteur ou plus régulièrement à démonter les variateurs pour des problèmes techniques, notre réserve de fusibles est épuisée..!
Par contre, un qui tient plus que bien, c’est le gel à cheveux “Béton”, qui nous fait de beaux effets colorés !
Lundi, 2 répétitions à la suite, Arthur a beaucoup bossé (la nuit ?) pour être maintenant super raccord avec nous.
& Virginie (+ Xavier) nous improvise une méduse bleue respectable!
Yann nous fait une récré au déjeuner, en nous apportant 2 “livres” trouvés dans une poubelle, des must!
Avec des césures remarquables
On ne s’en est pas inspiré pour faire notre pin-up, mais elles se ressemblent !
Répétition filmée pour ensuite mieux voir et entendre ce que nous faisons
Et le portrait du jour en retard, c’est Virginie avec ses instruments autour du cou, prête à opérer..!