Je l’ai enlevé de ma chaussure et l’ai posé sur le bureau, à côté du galet retrouvé au fond d’un sac : un petit gravier ou scrupule, qui vient du latin scrupulus (petit caillou pointu)
Oui, on est bien pour travailler tranquillement, à manger du gâteau devant l’ordinateur sans scrupule pour l’œil (…assiette John Derian pour Astier de Villatte), et penser aux affiches à faire, même si le temps passe à toute blinde…
Comme le temps passe vite, on réfléchit déjà un peu de loin à ce qui se passera en avril à la Cave poésie: nous reprenons Pourquoi l’horizon ne suit pas la barre tordue du balcon, avec Virginie Rochetti et Xavier Pinon. Car ça va beaucoup changer :(photo Martial Verdier)
cette fois, (et depuis qu’on l’attendait!), nous serons en compagnie d’un 4ème larron ; vous le connaissez déjà, c’est Arthur Daygue !
Presque tout ce que vous voulez savoir sur le boulot d’Arthur, c’est là !
http://sonotoneselectriques.free.fr/sonotoneselectriques/accueil.html
http://cornichedecapotable.free.fr
http://processionieparadi.free.fr/Processioni_e_paradi/Accueil.html
(pour Xavier & Virginie, allez voir dans le menu Merci, sur mon site) Bonnes explorations!
Allez, les échanges tendus, c’est fini,
et si la “campagne” de com sera (sic) ratée, c’est ma très grande faute!
(j’avais jamais écrit si gros dans un mail de boulot!!)
Bon, maintenant, à l’attaque : 10 affiches à faire comme je veux (je peux) à rendre à l’imprimeur le 4 janvier, qui seront pendant 15 jours, du 8 au 22 février, affichées dans 40 panneaux publicitaires de la ville de Toulouse ! (c’est ce qui s’appelle un super cadeau!)
L’année dernière, du 13 au 27 janvier 2016, la Cave poésie avait aussi fait cet affichage de poésie(s) en ville.
J’avais eu droit à une affiche caligraffée par Thomas Deudé – (et des photos de Franck Alix)
ben, ils les mettent pas en plein dans le centre ville, hein, ça rapporte pas de fric, et du coup comme on ne sait pas exactement où elles sont, il faut les chercher partout, ou les découvrir au hasard d’un itinéraire. Cette année, peut-être arriverons-nous à obtenir un plan avec tous les emplacements..?
VOILA DES AFFICHES QUE VOUS NE VERREZ JAMAIS !
Les fêtes qui approchent, et le timing limite (qui heureusement n’est pas dû qu’à mon retard) font qu’il faut vite finir les docs de com de la médiathèque pour l’expo fin janvier. Depuis que je suis rentrée de Toulouse je passe mon temps devant l’ordi, partie de ping-pong Marseille-Toulouse à demander qu’on modifie telle ou telle chose, à tel point qu’hier, je ne suis sortie que pour faire 40 mn de queue à la poste, et qu’aujourd’hui, j’ai juste mangé 4 sardines vers 16h sans décoller de là..!
“Impact visuel, support attractif, impactant, aspect moderne, un air vraiment contemporain“… avec un vocabulaire pareil, pas étonnant qu’on se comprenne pas.
“Calibrage, charte…“, là, y’a plus qu’à s’écraser.
“Car ceci n’est pas un visuel pleine page, qui fait office de poster.“ Ah bon, si vous le dites…
(ça doit être comme ça que les peintures se trouvent recadrées dans certains bouquins d’art, et qu’on enlève la clope de Lucky Luke!)
Y parait qu’habituellement tout le monde est très content et que personne ne fait autant de problème(s) (…peut-être que c’est des expos de gens morts?!) ; heu, empêcheuse de tourner en rond, ça veut dire ?
Bon, ben du coup ce sera l’affiche éponyme (qui a servi pour mon dernier livre!) de 2012 qui va reprendre vaillamment et sûrement du service…
Vous connaissez le texte de Vincent Perrottet qui s’appelle Partager le regard ? J’y ai repensé aujourd’hui.
Le vendredi midi avec Violaine, nous étions au château de Degrés, dans la campagne à 1/2 heure de Toulouse, très gentiment accueillies par sa propriétaire avec qui nous avions rendez-vous; car c’était le dernier jour pour voir De jour en jour, une magnifique exposition d’œuvres quasi jamais montrées de Marion Baruch.
Marion Baruch est née à Timisoara en 1929. Aujourd’hui, elle vit à Gallarate, dans le nord de l’Italie, où elle crée avec une urgence renouvelée (étant presque aveugle), à partir des poubelles de l’industrie textile (de luxe).
Son travail – d’autres pièces, en noir – était exposé également à Toulouse lors du “printemps de septembre”.
Nathalie Viot (historienne de l’art, commissaire d’exposition et critique d’art), la sœur de la propriétaire et la fille du céramiste bien connu, assurait le commissariat de l’expo (vous suivez?!)
Superbe exposition, plein les mirettes, extra de sortir du cube blanc impersonnel du musée pour une expo magistrale “chez quelqu’un” (le lieu s’y prête!), et pour ma part découverte d’une artiste ; quand les vieilles dames (Marion Baruch a 87 ans) font des choses extra, quel encouragement pour l’avenir!
Au retour, nous n’avons pas manqué de parler de l’expo avec grand enthousiasme, et aussi de notre condition d’artiste prolo (!), à ramer pour pouvoir subvenir à nos besoins, avoir un toit sur la tête et créer…!
Il paraît que Marion Baruch vit avec 500 euros par mois, nous a dit la dame qui l’exposait.
Toujours ce mot qui a presque disparu : la lutte des classes, non, ce n’est pas désuet!!
Et voilà : je disais précédemment que personne n’avait pensé à photographier la grosse poubelle avec tous les débris d’assiettes-à-se-débarrasser-de-choses-qu’on-ne-veut-plus-subir.
C’était sans compter sur Yann, dont voici les photos.
Si j’ai bien compté lors des 3 soirs de banquet, il y a eu 135 bris d’assiettes pour chasser les mauvais esprits! Opa!
Une des traditions les plus populaire : Der Polterabend ou l’art de casser la vaisselle :
– En Allemagne, la veille de la cérémonie du mariage, proches amis et famille du couple se réunissent pour casser un maximum de vaisselle : les mauvais esprits vont avoir peur de tout ce bruit ! Et plus il y aura de vaisselle cassée lors du Polterabend, moins les mariés en casseront dans leur vie commune. Ils devront ensuite balayer et nettoyer les éclats ensemble, montrant ainsi leur capacité à collaborer.
Le proverbe allemand le dit : « scherben bringen gluck » (vaisselle brisée apporte félicité)!
– La coutume consistant à casser une assiette aux cérémonies de fiançailles juives trouve son origine, outre le rappel de la destruction du Temple, dans un autre symbole : de même que la porcelaine cassée (geste accompli généralement par les 2 mères) ne peut jamais être réparée, des fiançailles rompues sont irréparables.
Dans certains milieux, on confectionne à l’intention de la fiancée un collier à partir des fragments brisés ; dans d’autres, on les distribue aux jeunes filles de l’assistance pour leur souhaiter d’avoir bientôt la même chance ; dans d’autres enfin, on casse l’assiette lors de la cérémonie du mariage, juste avant la ‘houpa .
– En Grèce, briser des assiettes , c’est chasser les maux intérieurs et la colère, c’est se défouler et montrer qu’on veut faire la fête. En jetant l’assiette, on dit « Opa ». Et puis, on danse!
– En France, à part casser des assiettes lors des scènes de ménage, par maladresse ou pour faire de la mosaïque, je ne vois pas…
Maintenant, nous aurons cette référence : Le temps des assiettes comme indiqué sur notre menu, c’est quand elles ont fait trop long feu à nous rappeler tous nos emmerdements présents!
Mais tout de même, pendant cette semaine toulousaine, j’ai été avec Violaine au centre de céramique de Giroussens voir 2 expositions, et je me suis achetée une belle assiette épaisse en grès d’Isabelle Pons, que j’espère bien ne pas casser!!
Je compte sur ce lapin pour veiller à grignoter ce qui doit l’être, plutôt que de se faire grignoter!
A Giroussens, voilà 2 pièces de Gaëlle Le Guillou, pour l’exposition Sans fleurs ni couronnes ; nous ne sommes pas si loin de notre sujet ;
une “tombe d’ été”, et une délicieuse urne “fraises et boutons de marguerites”..!
3ème et dernier coup de Bol.
Comme c’est samedi soir, Arthur a mis sa chemise bleu outremer, Charlène une petite jupe avec des collants colorés, et Marc s’est cassé un bout d’incisive résinée pour se donner un petit air sexy.
Et de nouveau, installer les tables, faire la cuisine, revoir la musique, préparer notre conduite. Elle commence à être bien gribouillée!
– La ronde des bols, toujours pour commencer et faire connaissance, et se mettre dans l’ambiance de ce banquet, puis la soupe du jour dans ces mêmes bols, avec des pâtes alphabet dedans, une idée de Stéphane.
–Et après lectures et musiques, voilà le Plat plat qui s’annonce.
– Et des lectures à toutes les tables.
– Gaëlle, toujours au pinceau pour le raplapla, avec Tony, et sous le regard de Pascal, pour les assiettes à lécher (on ne se lasse pas de ce moment!)
– Et après Proust et la musique, les assiettes vides à remplir soi-même avec ce dont on ne veut plus, et les idées ne manquent pas…
(on avait acheté les assiettes à Emmaüs, il y en a de belles, mais nous n’en avons pas assez pour ce soir ; Yann a donc dû aller chez lui pour en chercher et sacrifier une partie de sa vaisselle, dont des assiettes incassables en Arcopal, damned!)
Comme chaque jour sur ce blog, nous n’avons pas pu mettre ici toutes les photos des 40 assiettes écrites (en fait 41 couverts ce samedi soir), plus celles de l’équipe du Bol rouge, et ce dernier soir les nôtres aussi, d’autant que pas mal de photos prises au smartphone sont hélas plutôt floues…
– Musiques, textes, dessert, dont nous n’avons pas de photos, préparé ce soir par Pascal, de l’ananas rôti avec un petit caramel au goût d’anis étoilé et cannelle, des boules recouvertes de coco (noix de) fourrées au chocolat (sauf certaines rares où il y avait eu un oubli, nous l’avons vérifié quand ça a été notre tour de goûter à ce dessert multiple!)
– Et puis, le grand final de cassage d’assiette!
Une video vous montrera ce grand moment (quand elle sera montée!)
Dans le feu de l’action, nous n’avons même pas pensé à photographier la grande poubelle avec tous les débris!
Le mot de la fin à Arthur : ce banquet, les 3 jours, était Bol-versant!
2nd coup de Bol !
Comme hier, préparation des tables, préparation culinaire (chaque soir, l’équipe des cuisiniers diffère, et le menu avec), préparation musicale et des textes à lire/dire. Nous en avons beaucoup, et suivant le déroulement de la soirée, rythme des convives et des plats à dresser, nous nous adapterons tous.
Nous sommes prévenus : le vendredi soir au restaurant, les gens prennent beaucoup plus leur temps, boivent des coups et sont aussi là pour se détendre. Alors, détendons-nous quand c’est possible!
– Et après la ronde des bols, l’entrée en musique et un peu de lecture, voilà la soupe du soir.
– Suivie d’extraits de La Seiche de Marilyne Desbiolles, entrecoupés d’Hispano fébrile, et du Mambo riche et célèbre qui accompagne Jean Meckert, pendant le dressage du plat n°1.
– Place au plat plat!
suivi de musiques, lectures, lecture et musique… (en regardant les assiettes des 40 convives, ça nous donne faim!)
– Et ce soir pour le raplapla, des assiettes à lécher, préparées par Gaëlle!
En 3 couleurs, pour passer de l’un peu amer jusqu’au sucré…
Lécher son assiette dans un restaurant, en compagnie d’inconnu(e)s, voilà un programme décoiffant !
(de toute façon, y’a pas de couvert, c’est la langue ou les doigts!)
– Et pendant ce temps-là, une petite madeleine proustienne, avec Charlène qui fait chanter les verres.
– Et puis le temps des assiettes vides.
– Et un peu de lectures, Alice et le pudding à qui elle a été présentée, La figue de parole de Ponge, à 4 voix, …
– Un beau moment de blanc en neige, le rythme du fouet d’Arthur accompagné par Charlène, qui chante telle la cousine éloignée de Donatienne Michel Dansac
– Suivi du dessert concocté ce soir par Laurent, différentes choses, dont un cube de gelée (agar-agar) à la rose, avec des pétales de rose, qui n’a pas été du goût de tout le monde, mais dont je me suis délectée quand ça a été notre tour de manger!!
– Et bien sûr, le grand final de cassage d’assiettes, toujours aussi réjouissant!
Dont l’une d’elle, lancée dans la poubelle métallique avec force, a rebondi (enfin, un bout cassé et coupant qui ne voulait pas disparaître!) tel un saumon remontant le courant et comme Marc l’a rattrapé au vol, nous avons pu vérifier que l’usage des gants n’était pas qu’une coquetterie!
et comme nous le dit la pendule, il est bientôt l’heure que les carrosses finissent en citrouille…
(mais à Toulouse le w-e, le métro roule jusqu’à 3h du matin, ça tombe bien, nous rentrerons à plus de 2h, après avoir tout rangé, mangé (Miammiam Shakespeare, comme l’indique une étiquette grandiose trouvée par Marc) avec toute l’équipe, et fini de tout nettoyer..!)
1er coup de Bol ; nous installons les tables, – avec les sets de table imprimés, – les étiquettes avec les noms d’auteurs ou d’œuvres agrémentés à la sauce de légume des jours…,
– et les bols avec les prénoms qui, lus dans le bon ordre, les uns derrière les autres, forment une phrase ; nous n’avons pas reçu à temps les bols bretons, alors, le feutre fera l’affaire pour le 1er soir!
Pendant ce temps-là, les cuisiniers font la cuisine, les musiciens répètent la musique, et nous ajustons ensemble la conduite avant que les 1ers “invités” arrivent pour le grand banquet!
Et c’est parti!!
– Nous commençons par la ronde des bols, pour “lier” connaissance; chacun dit le prénom de son bol à la suite les uns des autres, jusqu’à ce que la phrase cachée se fasse entendre! Après le jeu et les discussions qui s’ensuivent, des lectures de Brautigan, et c’est la soupe.
– Phase n°2, le plat plat, dans les assiettes que nous avons décorées. Admirez les compositions graphiques des cuisiniers!
Comme le décor des assiettes est fragile, nous avons instauré une règle du jeu : pas de couverts!
– Après le plat, et avant le raplapla, une Harangue à 3 voix, et le beau texte du géant de Marc Graciano.
Puis voici le raplapla, qui porte bien son nom…! Arancini, à la mode Pascal.
De la musique et des lectures, bien sûr, (pas quand les gens mangent!), à 1, 2, 3 ou même 4, au micro ou réparties dans l’espace, selon l’occupation des musiciens.
– Phase n°4, l’assiette vide..! en faïence, à remplir soit-même avec un feutre : il s’agit d’y écrire ce dont on veut se débarrasser pour l’année prochaine…
– Et c’est le dessert, La douce heure, que nous prépare Céline (on a pris la photo avant que la boule de glace au chocolat soit rajoutée !)– suivi des conseils de Swift, de manger les enfants afin d’éviter tant de pauvreté.
– Phase n°6, Le temps des assiettes, avec des gants en caoutchouc et une poubelle en fer blanc où nous brisons les assiettes, après lecture des choses à faire disparaître, allez, hop(e)!
– Et c’est fini pour ce soir..! Nous avons quelques petites vidéos, mais vous pourrez les voir quand elles seront montées. Un peu de patience!
– Et voilà, j’oubliais un joli moment de la soirée, dont nous n’avons hélas ni photos ni enregistrement : les cuisiniers ont dit en échos une huitaine de phrases tirées de Télescopages, et je jubilais dans mes petits souliers (ceux du père Noël, car c’était un super cadeau!)
Mercredi matin, nous étions au Bol rouge, pour l’émission de radio du lendemain, sur Canal Sud. Et nous sommes plutôt contents : nous avons donné envie à des auditeurs de nous retrouver un de ces 3 soirs de banquet!
http://www.canalsud.net/?Coup-de-bol-au-bol-rouge
Correspondance des pois
Aujourd’hui, encore des préparatifs pour demain soir, le festin du Bol rouge : un set de table-menu-mode-d’emploi envoyé à l’imprimerie, format A3, même si ici il semble tout petit!avec la distribution complète :
(pas tout à fait, coin cuisines diverses, j’ai oublié de mentionner que les étudiants du master de création littéraire nous avait aidés à trouver des noms édifiants d’auteurs ou d’œuvres, détournés à la mode “Légume des jours”, pour mettre une étiquette correspondant à chacun des 40 “invités” devant son couvert..! Ensuite nous avions pris le relais avec Arthur et Marc, passant une bonne soirée de rigolade et cervelles fortement activées..!)
et des encouragements
Ce soir, comme c’est mardi, à la Cave Poésie, voilà les Rugissants. Et ce soir, en écho à la programmation du théâtre Sorano (dont l’affiche m’a tapé dans l’œil ce we dans la rue), Le rouge et le rouge, de Luc Soriano, avec Marc Maffiolo pour l’accompagner.
Presque tout le temps, les Rugissants sont traduits en LSF, en partenariat avec le CETIM. Ce soir, pour moi, c’était une première (et la première d’une longue série, car ça m’a enthousiamée!!) de voir de la poésie en LSF.
Et puisque le Cetim est un “centre de formation de professionnels de haut niveau de la traduction et de l’interprétation”, donc il y avait des étudiants, dont plusieurs (dont leur professeur, Patrick Gache, extra!) traducteurs se sont succédés sur scène, comme des “voix” différentes..!
Alors ils étaient 3 sur scène, le musicien, le poète, et le “danseur” de signes, à nous transmettre tout ce rouge et cette énergie. Super soirée!
Durant la lecture musicale gestualisée, Arthur dessinait dans le noir dans son carnet : ici, un portrait de Marc au saxophone, et de la traductrice dont je n’ai pas de photo(s), ça tombe bien!
voilà l’affiche qui m’avait tapé dans l’œil ce we; après petite enquête, pas trop étonnant, le graphisme vient de la “famille Fotokino”!
Il faut remercier mes partenaires, pour ce cadeau de résidence comme un Noël géant : moi, déjà, pour ce premier trimestre, je remercie la Cave Poésie, et Terra Nova.
Et puis il faut remercier les partenaires de mes partenaires, qui permettent que tout cela soit possible. Donc merci bien de rendre toutes ces choses possibles!
& puis aussi, je tiens tout spécialement à remercier Giovanni, qui, chaque fois qu’on se voit et qu’il me demande ce que je fais à Toulouse “cette fois-ci”, me dit qu’il est content qu’une partie de ses impôts puisse me servir. Alors merci aussi à tous les Giovanni (& j’en fais partie..!). C’est con, Giovanni n’a pas de logo….
Ma mère non plus, grâce à qui je vis en ce moment, merci maman!
c’est beau, un logo (ou partie de) pixelisé très agrandi, ça devient abstrait ; bon, c’est pas tout ça, j’ai été chez l’ophtalmo la semaine dernière, et il faut que je change mes lunettes pour voir de près, et maintenant, il m’a annoncé qu’il m’en faut pour voir de loin aussi, damned !
C’est la température maxi pour laver les assiettes que nous avons peintes pour les dîners du Bol, avec la peinture et encres spéciales. Ce soir, nous “signons” le mode d’utilisation
et discutons du menu-mode d’emploi-programme qui sera imprimé sur des sets de table en papier.
Et pendant ce temps là, Arthur nous envoie quelques petits enregistrements de la répétition musicale d’hier… (Appréciez les titres des morceaux!)
le Percolateur cylindrique en avant première, composé par Arthur Daygue, et joué par Arthur, Marc Maffiolo et Charlène
Réunion de travail cet après-midi, qui poursuit celle d’hier :
d’abord, le choix des textes pour le banquet ; on en a beaucoup trop ; couper un peu, argumenter pour garder un texte qu’on aime menacé de disparition, les regrouper pour une même session…
& aujourd’hui la musique ; j’ai rejoint Marc, Arthur & Charlène à l’heure du goûter, après leur répétition-expérimentation-mise au point, avec des gaufrettes à textes, bien sûr!
Reste alors à marier textes et musiques; définir comment dire tel ou tel texte, comment les mots seront accompagnés.
Que le morceau “Béret beurre cornichons” accompagne Georges Hyvernaud me ravit particulièrement…! Le “Mambo riche et célèbre” avec Jean Meckert aussi ! Quant au passo doble “Fuego de toros”, avec le sandwich au thon de Richard Brautigan, c’est juste exquis !
Un petit aperçu de quelques instruments divers et variés…
Et puis il fallait que le saxophone basse de Marc accompagne le personnage du géant de Liberté dans la montagne de Marc Graciano.
(quoique pour la terrible recette coloniale du pied d’éléphant, ce serait tout aussi formidable!)
A suivre…