fin avril en trombe

Date : 30 avril 2018

• Parce que c’est la 1ère fois que je vois (de loin) ) une trombe marine  (joli nom ; une trombe d’eau, c’est quand on est dessous?)
20180430_181918 20180430_182200 (1) Capture d’écran 2018-04-30 à 19.18.12
du coup, j’ai cherché sur internet des trombes..!
multiples en Italie, ou qui fait pendant à un phare, entre le champignon et la méduse…
Capture d’écran 2018-04-30 à 19.16.50 Capture d’écran 2018-04-30 à 19.20.44
Et puis, le grand Courbet…
Capture d’écran 2018-04-30 à 19.24.33

• & revenons à nos moutons (qui font signes…), voilà Edison (qui devint sourd à 13 ans), tout fier devant son 1er  phonographe.
Capture d’écran 2018-04-30 à 12.58.58
Quelques temps avant, Charles Cros (poète et professeur de chimie à l’institut des sourds muets de 1860-63) invente le principe d’un appareil de reproduction des sons : le paléophone.
Alphonse Allais en fait un portrait à sa mort (en 1888) :
“Un jeune homme venait d’inventer un instrument bizarre qui enregistrait la voix humaine et même tous les autres sons, et qui non seulement en marquait les vibrations, mais reproduisait ces bruits autant de fois qu’on le voulait. L’instrument s’appelait le paléographe. La théorie en était d’une simplicité patriarcale. Le lendemain, grâce à mon ami Lorin, je connaissais Charles Cros, l’inventeur du merveilleux appareil dont M. Edison devait prendre le brevet, l’année suivante.
Charles Cros m’apparut tout de suite tel que je le connus toujours, un être miraculeusement doué à tous points de vue, poète étrangement personnel et charmeur, savant vrai, fantaisiste déconcertant, de plus ami sûr et bon. Que lui manqua-t-il pour devenir un homme arrivé, salué, décoré ? Presque rien, un peu de bourgeoisisme servile et lâche auquel sa nature d’artiste noble se refusa toujours. Il écrivit des vers superbes qui ne lui rapportèrent rien, composa en se jouant ces monologues qui firent Coquelin Cadet, eut des idées scientifiques géniales, inventa le phonographe, la photographie des couleurs, le photophone.”

Et puis, juste pour le plaisir, les derniers vers de son Hareng Saur
J’ai composé cette histoire – simple, simple, simple,
Pour mettre en fureur les gens – graves, graves, graves,
Et amuser les enfants – petits, petits, petits.


@