Mardi 26 novembre
Aujourd’hui, il y a presque tout le monde.
& puis, ça qu’il me semble important de dire (ce genre de situations, il faut en parler et les rendre visible même sans gilet jaune..)
Une des participante régulière à l’atelier n’a pas pu venir ce soir à cause du fric et ça me tord le ventre…
“Je suis désolée je ne peux venir ce soir à l’atelier car malheureusement je n’ai plus un centime pour mettre de l’essence dans ma voiture, je ne sais même pas comment je vais aller travailler jeudi, pour demain ça devrait encore aller et je ne sais quand j’aurais ma paye. Je regrette vraiment car cet atelier me fait du bien et me sort un peu ma solitude .. “
On a une cagnotte spéciale secours, alors quand ça vous arrive, venez quand même, ou plutôt venez surtout, et sans hésiter, pour que tout aille mieux et plus facilement, la vie c’est comme l’écriture à l’atelier, on est ensemble !!!
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A partir d’extraits de La mer c’est rien du tout (POL) (9€) de Joël Baqué
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(je le mets en ligne, même s’il en manque des bouts!)
Agnès m’a envoyé les fichiers sons avec ce petit mot ; c’est bien quand ça donne envie de découvrir un livre et un auteur!
Ce soir nous avons échangé nos souvenirs d’hier, non d’avant hier😉
C’est bien les souvenirs quand même.
Et on a bien ri aussi !
J’aime beaucoup les extraits de Joël Baqué. Je ne connaissais pas, mais je crois bien que je vais acheter le bouquin.
1 – Par petits paragraphes, mêlez vos souvenirs (d’hier et d’aujourd’hui) à l’histoire du monde, agrémentés de réflexions qui apportent distance, humour, légèreté (même dans la gravité).
Pensez à l’écriture (style).
Arrêtez-vous pour lire régulièrement.
et
2 – Construisez un texte avec des extraits de chacun.e.s.
et pour toutes ces “manifestations à venir ” (théâtre, cinéma, littérature, arts plastiques….), on a cherché un visuel qui les fait repérer, avec la super aide de Christine Carte :
On a demandé aux PEC de voter, mais c’est pas évident…
On est plusieurs a bien aimé l’engin de travaux n°6…
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& à Marseille bientôt, pour apprécier les bons mots et intitulés de Muerto Coco :
Atelier 9
La semaine dernière, nous avions travaillé à partir de livres de Topor, dont Erika ; en voilà l’avant-propos, qui nous inspire pour l’atelier d’aujourd’hui :
Outre la censure, militaire en 1916 pour le Canard,
et en 2011…
Le caviardage est un outil de création, régulièrement utilisé dans des livres d’artistes ou comme support de “dessin”.
Lucien Suel l’utilise aussi pour ses “poèmes express” :
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Vous avez devant vous un livre.
Un roman, mais peut importe l’histoire qu’il raconte et quel en est l’auteur.
Considérez cela comme un matériau à votre disposition.
& pour écrire, des feutres ou des crayons de couleur…
1 — sur une 1ère page que vous lisez au préalable, armé d’un crayon, barrez le texte inutile pour recréer un nouveau texte. Donnez lui un titre.
2 — procédez pareillement sur les 9 pages suivantes avec des choix différents :
1 Essayez de ne pas garder de phrases entières de l’auteur, mais de former les vôtres avec plusieurs siennes.
2 Picorez des mots de ci de là sur toute la page pour faire une ou plusieurs phrases.
3 Faites un dialogue
Où je m’en mêle… (et ne m’emmèle pas)…
Tous les dialogues possibles cachés sous l’aplat jaune…!!
& je remarque aussi que Raphaëlle n’a pas choisi n’importe quel livre!
Quoi qu’il en soit, c’est assez épatant de voir que chacun.e retrouve “son” style à travers tous les exercices de caviardage-reconstruction
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L’atelier s’est arrêté là, après 2h de concentration…
Certaines photos sont floues, mais mieux vaut des photos floues que rien du tout! (& je me sens moins seule, moi qui suis une spécialiste de la photo floue!)
La prochaine fois, on termine les exercices ?
Pendant ce temps-là, j’imprimais cette affiche :
& en prime des fichiers sons, Agnès m’a envoyé ce cadeau : Les grues qui sont passés la semaine dernière au-dessus de Tulle un soir
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Atelier 10 suite
Aujourd’hui, mardi 19 novembre, Manée est dans le train, Raphaëlle a découpé et découpera des (bonnes) bêtes, Sylviane a passé une longue journée avec une bronchite à Limoges pour des sans papiers, Annie a un contre temps de dernière minute qui lui permet d’échapper à la difficulté du thème, dit-elle…. Mais voilà Dominique.
& puis, ça caille au Lieu/lien, les 4 participant.e.s sont encore plus méritant.e.s!!
4 En gardant plusieurs phrases intactes, faite votre texte.
5 Exercez vous à la censure afin de faire un texte qui ne veuille plus rien dire.
6 Un « poème »
7 Pensez à l’aspect visuel, pour une « belle page »
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Fin du 2nd atelier… Merci d’avoir résisté au froid!!
& j’aime bien cette photo, avant recadrage pour “le texte”…
Cette fois, je suis “ailleurs”. Avec mes propres exercices pour “un paysage textuel”. Sur le route (du train), des premiers essais :
Je vous promets, on ne fait pas de 3ème atelier pour finir les exercices!!
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Mais Dominique a poursuivi les expériences chez elle :
8 tentez avec les mots de dessiner quelques formes (pas de panique, on s’amuse !)
9 expérimentez autre chose
3 — En vous aidant de tous les exercices précédents, sur le reste du livre, procédez pareillement, mais en créant un « récit » qui se suive.
Procédez peut-être par étapes, reprenez le texte plusieurs fois et « affinez-le » (dans tous les sens du terme !) à chaque passage.
Lecture.
Chez vous, vous pouvez également refaire la couverture. Rapportez le livre à l’atelier, please !
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& puis, une bonne idée (photoshopée?) :
avec RN, c’est plus difficile… RANCUNE ? RANDONNÉE ? RENARD ? RENNE ? RENVOI ? RIEN ?
LREM : LARMOIEMENT ?
PS : PASSION ? PASTEL ? PASTIS ? PÈSE ? PISCINE ? PISTON ? PISTOU ? POSTE ? PUS ?
ETC…
À vos marqueurs, prêt ?
Retour un peu pénible en blablacar Brive-Aix-en-Provence avec Armand, un ancien commandant de sous-marin, qui a une rage de dent… (heureusement, car sinon il parle sans cesse!)
D’ailleurs pour embarquer (campagnes de 2 ou 3 mois) dans un sous-marin, il faut avoir des dents impeccables (aucun plombage ou autre qui ne résisterait pas à la pression) et plus d’appendice…
Les équipages de sous-marin ont les dents saines (ça doit éliminer pas mal de monde!)
& autre info, dans l’armée, tous ceux qui ont à faire avec le nucléaire bouffent mieux que les autres! Armand a navigué dans un sous-marin à propulsion nucléaire, mais jamais avec des missiles nucléaires…
Belle image d’une baleine militaire payée par nos impots : Le Saphir (S602) dans la rade de Toulon (la classe Rubis des Forces sous-marines françaises est la plus petite des SNA (sous-marin nucléaire d’attaque) au monde, nous dit wikipedia).
Quoi qu’il en soit, on reconnait sa formation militaire (sur le tas, il a commencé à 15 ans comme démineur en Algérie) bien qu’il n’ait pas de respect pour les St Cyrien (disant qu’il est plus agréable de manger à la table “commune” plutôt qu’à celle des officiers… ) dans l’organisation du voyage (arrêts balisés avec horaires à respecter) et certains sujets de conversation (il faut marcher au pas, la prison ou l’expulsion pour tous ceux qui font des conneries), bien que ses fonctions l’aient dégouté des (et de la) politiques. Ne pas être d’accord avec lui l’amuse plutôt mais n’ébranle en rien son opinion, et quand il n’a plus d’arguments, il finit par dire “putain, j’ai mal aux dents!”
Sa remarque en voyant le badge sur mon manteau :
“Dans l’armée, commencer à se poser des questions, c’est commencer à désobéir ! “
(misère!!)
12 h Tulle-Marseille porte à porte, interminable!
En arrivant à la maison sous la bruine, grande lueur des torchères en face de la baie de Marseille, à Port-de-Bouc ou Fos, dégazage impressionnant !!
& puis Xavier Pinon m’étonnera toujours, me racontant au téléphone (pour préparer notre prochain séjour à Arromanches) qu’il a été photographier ou filmer naguère la pose d’une nouvelle hélice (les hélices doivent faire le moins de bruit possible) sur un sous-marin, 15 jours sur la base de Lorient, employé par une boîte accréditée secret-défense ; lui même a refusé l’accréditation (enquête de plus d’un an, pas de communistes dans la famille, etc…)
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C’est pas une hélice, mais H. B. m’a envoyé la photo de la sculpture lumineuse qu’il m’a achetée il y a plusieurs années (ça fait une belle ombre au plafond!!) :
& Corinne cette image (photo sur soie, issue de la série pliures) d’Agnès Geoffray
& Marie-Christine, (chez qui j’ai commencé la céramique), cette annonce pour début décembre :
Voilà qui me fait bien plaisir d’avoir des choses à regarder, parce qu’il y a des jours, avec la fatigue, le temps qui manque d’heures et les inquiétudes de fric, j’ai l’impression d’avoir fait juste des petits trucs merdiques, d’être naze, de pas bosser assez, et surtout de ne toujours pas savoir m’y prendre pour défendre mon boulot, de me contenter de faire mes petites affaires dans mon coin et de toujours ramer…
Un coup de mou…. Du sous-marin à la galère..!
& en allant m’acheter à bouffer au monop, quand même, merci Cléo Charuet (qui bosse aussi pour Hermès!) et certainement de joyeux stagiaires mal payés ! (et des photos glanées sur internet..!)
& puis, des détournements-mauvais-esprit-piratage, parce que oui, en quantité c’est énervant..!
& en regardant le mur en face de l’ordi
(j’ai déplacé mon bureau pour ma super réparation anti-fuite)
avec juste le post-it qui reste,
je me dis voilà, ça c’est l’accrochage du jour!
& payer avant que l’ursaff s’en mêle les cotisations sociales de la dernière échéance de l’année à la boutique (!) du marchand Agessa…
& puis, alors que le jugement de fin du journal L‘Echo est rendu dans l’aprem (et qu’il pleut toujours à Tulle), S. m’envoie leur dernière photo au coin des clampes (clampar en occitan = commérer)
Je me dis qu’il faut que je retourne à l’Encre Rouge faire des affiches..!
En attendant, vite fait sur le gaz avant amélioration :
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D’autant que c’est le sinistre “anniversaire” de l’effondrement de 2 immeubles rue d’Aubagne, avec 8 morts (+ 1 par la police anti-manif), entraînant le délogement de plus de 3 500 personnes…
Ça fait du bien de voir circuler ces images…
et un article de Libé
Philippe Pujol, «la Fabrique du monstre», éditions les Arènes, 2016, 320 pp., 20 €
Avec quelques affiches vite faites pour la manif
et le dernier numéro du journal ce mercredi 6 novembre…
(une belle photo qui vient du web)
& puis, dans les locaux de L’Echo à Limoges, une linotype !
(En pensant au projet du directeur du Populaire du centre, de réinstaller une linotype qui est dans un entrepôt dans leurs locaux, et d’en faire une réinstallation artistique-transformée, les évolutions technologiques font partie intégrante de l’histoire des journaux!)
Avec, sur la linotype, la photo de l’atelier de fabrication du journal au temps glorieux :
un alignement de linotypes,
qui me fait toujours penser à la scène du Miroir de Tarkovski
Cette phrase qui ferait une super affiche ou autocollant, tirée d’un papier de l’imprimeur de l’Echo :
Alors, un autre écho,
artistique lui,
qui résonne et raisonne :
Ensuite prendre toutes leurs affaires et fermer le bureau…
Ce we et hier, projections des doc sélectionnés par Federico Rossin pour se souvenir de la RDA.
Le dernier plan séquence hypnotique, dans le labyrinthe vide de la briqueterie désormais arrêtée, tourner indéfiniment à gauche pour ne pas se prendre le mur, spirale-forage du temps.
Ça m’a fait penser à ce petit livre publié à la ville brûle :
& ce serait bien comme consigne pour un atelier d’écriture : foncer dans un labyrinthe, ou chaque possibilité de sortie stylistique donne l’impression de tourner en rond ou de s’enfoncer dans la caverne du Minotaure….
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Mais aujourd’hui, mardi 5 novembre, atelier n°8
Avec une nouvelle participante régulière, Chantal, et Lydwine (quel beau nom stylé!), que nous reverrons peut-être si l’occasion se présente.
& une guest star, Leslie, depuis chez elle, à qui Raphaëlle fait signe!
1 — Répondez à cette annonce, que vous puissiez ou non l’adopter, expliquez « votre » situation quelle qu’elle soit avec le plus d’arguments possibles.
Un nouvel arrivé par bon hasard à l’atelier, Samuel :
& Leslie, qui nous envoie son texte par message
2 — Rédigez une nouvelle petite annonce à votre façon pour faire adopter Salsa. Appuyez-vous sur les arguments entendus précédemment.
3 — Extraits de Erika, de Roland Topor (Bourgois, 1969)
Faites un récit de la rencontre avec Salsa, qui avance de mot en mot.
David : où j’entends Davy Crockett devenu Tragique croquette….
4 — extraits de L’amour à voix haute de Roland Topor
Faites une liste de phrases jaillies de la fréquentation de Salsa, qui immédiatement nous permettent d’imaginer des scènes possibles…
& puis, n’oublions pas la principale participante absente de cet atelier, MERCI SALSA !!
Les criquets qui profitent du soleil semblent ne pas dater de la semaine dernière…
Imprimer la dernière affiche en 2 passages (pas assez de caractères) pour l’expo de Pascale Lefebvre chez Altiplano pour Laterna Magica en décembre, avant le séjour de novembre à Tulle.
& finir ce livre conseillé par Federico avant de partir
D’autant que ce sont les dernières pages les plus enthousiasmantes et qui donnent de nouvelles idées!!
…
Pas possible de lire en train cette fois, comme il n’y a plus de train sur la ligne Marseille-Toulouse (où je change de train pour Brive puis Tulle) jusqu’en décembre (à cause du dernier déluge), chercher un blablacar à la bonne heure pour la totalité ou une correspondance…
En prenant le bus en partant de chez moi ce matin à 8h, en passant devant la plage de la Pointe Rouge, il y avait un cheval qui nageait avec son-sa cavalier.e sur le dos, c’était un beau spectacle et je me serais volontiers arrêtée pour le regarder si j’aurais su…
Bon, se retrouver finalement en carafe à 10h à la gare St Charles le 1er novembre, c’est pas l’idéal…
J’arrive à dégoter un nouveau Blablacar Martigues-Toulouse départ quelques heures plus tard, et il y a un car Marseille-Martigues avec des horaires qui correspondent… Plus un billet de train Toulouse-Brive en me laissant une marge temporelle… L’aventure c’est l’aventure..!
J’attends Samia dans un no man’s land du 1er novembre, heureusement même si le temps se couvre, il ne pleut pas…
Arrivée à Toulouse, j’ai 2h à attendre avant le train, j’en profite pour faire un petit tour à la librairie Terra Nova où je laisse des affiches à Fabrice. C’est la seule librairie que je connaisse où plein de livres de Jann-Marc Rouillan sont classés en littérature, et ça fait plaisir!! (à lui aussi, me dit Fabrice)
Arrivée à Brive sous la pluie, mais j’avais prévu un séjour amphibie…
& un cadeau m’attendait à mon arrivée après 14h de voyage porte à porte,
une belle broderie au point de croix (celle là : + !!)