25 juin

Date : 25 juin 2017

Aujourd’hui, proposition 113..!
Tous les 25 juin depuis, je pense à cette phrase, cette formulation impec qui sort de 366 légendes quotidiennes exemplaires.
On se téléphone, avec mon frère:
— Bon anniversaire!
— Toi même !
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Et alors là, je m’en fous un peu, c’est un jour comme les autres, rien d’exceptionnel, mais tandis que ce matin je faisais quelques travaux sur mon balcon, avec une chemise blanche toute propre, c’est dimanche, et à l’occasion me tapais sur un doigt avec le marteau en ratant le burin, je repensais à un vraiment beau cadeau que Delphine m’a fait la semaine dernière…
Delphine, c’est la libraire du Café Plùm, à Lautrec. On s’est rencontré à la Cave Poésie pour un petit projet ensemble l’année prochaine.

Elle m’a raconté ça :
Son jeune fils lui a posé plein de questions sur la mort. Il allait mourir un jour, tout le monde allait mourir. Il pleurait fort. Angoisse incommensurable. Elle a réussi à le rassurer et le calmer, mais il lui a dit qu’il n’arrivait pas à chasser cette idée de sa tête, qu’il ne savait pas comment faire.
Elle lui a répondu spontanément par cette phrase qu’elle avait lu dans FAIRE UN CARTON : LES PENSEES DEMENAGENT SANS BESOIN DE PREAVIS.
Elle lui a expliqué ce que ça voulait dire.
Et hop, il a pu passer à autre chose, retrouver sa vie d’enfant sans que cette grosse masse noire occupent toutes ses pensées.

Alors, voilà : que demander de mieux ?
C’est pas un quelconque cadeau matériel qui pourra jamais rivaliser avec ça…
Moi aussi, cette histoire m’allège ou pourra m’alléger de doutes, quand je trouve mon travail naze…
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Ce matin, pour mes 55 ans, j’ai commandé ce livre : Duck, Death and the Tulip, de Wolf Erlbruch.
L’occasion de vous faire connaître un site américain, où on découvre souvent des livres jeunesse remarquables, dont celui-ci.
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