Voici l’article de Serge, avec photos, dans l’Echo de mercredi 28, sur la fête du we dernier à Uzerche :
Et enfin une bonne photo du génial système de marionnettes, mille mercis !! :
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Après ça, on voit tout de suite l’énorme vulgarité de la scène qui a eu lieu en face du Lieu/Lien, ce matin : les employés de l’agence d’en face essayait leur déco de Noël…
heureusement, alors que je me demandais comment éviter de voir ça toute la journée, ils ont dégonflé la chose, échouée comme une grosse baleine
N’empêche que je me suis dit qu’il fallait trouver une phrase assassine pour dégonfler cette baudruche qui va partout nous pourrir la vue pendant 1 mois…A suivre..!
En attendant, Manée m’a demandé une phrase/visuel pour annoncer le prochain déménagement de PEC.
Un coup de tamponnage… et voilà (avec le ! en option) :
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& Dragan, de La Montagne, est passé pour un article, avec une jeune stagiaire-écolière timide.
Encore une belle rencontre, youpi.
Un de ces 4, il viendra avec ses phrases-pensées perso qui lui importent de faire circuler.
En discutant avec lui, du fait de mon absence “régulière” et de la permanence “irrégulière” des gens de PEC au local, l’idée m’est venue d’une boîte aux lettres, à l’extérieur, pour qu’on puisse nous laisser des messages —”anonymes” ou non—, quand le Lieu/Lien est fermé.
Dominique est repassé ce soir, alors que je me demandais quels mots écrire sur la porte afin d'”aider” les gens à entrer.
Mes propositions lui semblaient un peu “bazooka”… (!) et il a suggéré un “chevalet” à l’extérieur, pour qu’on nous voit mieux, et annoncer la couleur, en changeant régulièrement la présentation.
On s’améliore(ra) chaque jour!!
Quant à Paloma Leon, écrivaine et traductrice (qui m’a appris l’existence en Limousin d’un éditeur consacré exclusivement à la littérature galicienne et hongroise!), mes petites affaires lui faisait penser à une chose vue à Poitiers, où habite sa fille : sa description m’a fait reconnaître les 8 phrases de radio-Londres, écrites monumentales, dues au plasticien suisse Christian Robert-Tissot, qui m’avaient tapé dans l’œil quand je les avais découvertes par hasard (de fil en aiguille) sur le net.
& ça m’a bien fait plaisir!
Celle-ci, je la connais par cœur!
(je trouve ça vraiment extra, sauf qu’au bout d’un moment, on doit quand même en avoir ras-le-bol de toujours voir ça sur les murs, comme le canapé au milieu du salon!!)
Au Lien/Lieu, chaque jour un ou plusieurs petits livres se rajoutent à la “bibliothèque” de travail.
Manée a ramené toute la collection du Cadran Ligné pour me faire découvrir ce travail d’édition, à partir d’une feuille A4 pliée dans une couverture rempliée, imprimé sur du papier vergé. (Il faudra que je ramène un petit livre de Contrat maint pour aussi nous servir d’exemple.)
Et puis du papier qui vient directement de Chine, avec la complicité de Jeanne Gailhoustet, dont celui-ci, pour faire des éventails. Même s’il est très beau sans rien d’autre que la forme dorée, ça donne envie de s’en servir!
Traditionnellement les sinogrammes s’écrivaient de haut en bas, ce qui est encore plus adapté à l’éventail me semble-t’il.
j’ai intitulé (pour moi) le projet initial de résidence “des mots qui nous tiennent chaud“; peut-être faudrait-il dire plutôt “des mots qui nous donnent de l’air,” une fois posés sur du papier, vu le souhait des gens rencontrés.
Le papier chinois me fait penser au film vu la semaine dernière, dont j’ai oublié de parler, car PEC s’occupe beaucoup de montrer du cinéma documentaire.
Nous avons profité de la venue en France de Cheng Yang, ancien étudiant de l’ENSA de Limoges, photographe et vidéaste, enseignant à l’Université d’art de X’ian, en contact direct avec les grands documentaristes chinois, qui a donné une conférence et montré son travail à l’ENSA, et qui est venu le lendemain à Tulle présenter le dernier film de la cinéaste chinoise Zhang Mengqi : Zi Hua Xiang: 47 Gong Li Si Fen Ke Si (sélectionné dans la compétition internationale du festival Jean Rouch qui se déroulait à Paris et sous titré en français pour cette projection exceptionnelle.)
Ce film fait partie du projet Folk Memory Project, initié par le réalisateur Wu wenguang (considéré comme le père du cinéma documentaire chinois) qui s’est donné pour objectif de produire des enregistrements visuels et textuels de l’expérience historique des populations rurales pendant la famine du « grand bon en avant ».
Zhang Mengqi écrit : « C’est le septième film de ma série 47 km. Le plan d’ouverture montre un mur sur lequel est écrit un slogan politique, en partie effacé, qui est devenu un énoncé à compléter : « Seul le …isme peut sauver la Chine ». La femme qui habite cette maison répond à l’énigme en racontant l’histoire de son fils décédé. Dans le même village, Fang Hong, 14 ans, peint ses rêves sur le mur de sa maison. Les deux murs deviennent le paysage du village. Posent-ils une question ? Offrent-ils une réponse ? C’est comme l’énigme du Sphinx. »
Zhang Mengqi est née en 1987. Elle est diplômée de l’académie de danse de l’université pour les minorités ethniques de Minzu en Chine. Cinéaste et chorégraphe, elle est depuis 2009 artiste résidente à Caochangdi Workstation. Elle a créé deux œuvres chorégraphiques Self-Portrait and Dialogue with my Mother (2009), Self-Portrait and Sexual Self-Education (2010) puis réalisé plusieurs documentaires dans le village natal de son père, dans le cadre du Folk Memory Project.
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Revenons à nos moutons ;
je pensais aller aux restos du cœur pour voir les gens, c’est le 1er jour de la campagne d’hiver, mais l’heure et les horaires de bus m’en ont dissuadé. Le bus qui y conduit fait l’aller-retour dans la ville toutes les heures, et l’entrepôt des restos est très éloigné, quasi au bout de la ligne… (Les pauvres manquent d’argent mais ne manquent pas de temps ?)
Mardi dernier, quand j’en suis revenue, le petit bus était archi plein avec les familles et les caddies et sacs de nourriture, on ne pouvait plus mettre un pied devant l’autre. Ça m’a fait penser à Marseille, à certaines heures, quand les familles qui reviennent de la distribution dans le quartier prennent le bus 19. Les pauvres prennent de la place visible dans le bus…
Ce sera pour la prochaine fois, avec un projet plus clair, d’autant qu’aujourd’hui encore, il y a les inscriptions pour la saison d’hiver, et beaucoup de monde partout qui attend ; les pauvres ne manquent pas…
On pourrait commencer ainsi un texte :
Les pauvres manquent d’argent
Les pauvres ne manquent pas de temps
Les pauvres ne manquent pas
Le temps c’est de l’argent
Les pauvres font la file
Le temps file
Les pauvres sont à la merci du temps
Le temps n’est pas clément
Mercy
…
Du coup, en attendant le rdv journalistique du soir, je profite du papier chinois spécial calligraphie (avec des cases carrées) pour en découper une feuille et en faire un leporello : j’ai le nombre de cases idéales pour tamponner cette phrase et l’accrocher pour le mois de décembre qui vient!
Il fait nuit, 2 femmes passent devant la vitrine, s’arrêtent, regardent, se parlent, commencent à s’en aller en se demandant ce que c’est (comme c’est super mal isolé, j’entends leurs paroles), je leur souris, et puis elles se décident à pousser la porte pour en savoir plus!
Et contrairement à ce que je pensais, en fait elles ne se connaissent pas, passaient juste au même moment devant le Lieu/Lien qui les a attirées toutes les deux.
Comme d’hab’, je leur explique mon projet; et elles s’y intéressent; ont toutes les deux des choses à dire/écrire.
L’une d’elle est arrivée du Portugal à 8 ans. Excellente élève, comme son frère, ses parents n’ont pas voulu qu’ils fassent d’études. Petit, son frère s’est fait entailler le crâne par un coup de règle de l’instit, sa mère a été le trouver bien que ne parlant pas français, et il n’a plus recommencé. Elle avait un peu honte que sa mère parle mal français. On a un peu oublié le racisme anti-portugais; dans sa classe, en primaire, la fille devant elle se retournait régulièrement et lui pinçait le bras très fort, elle n’osait rien dire. Quand elle la croise maintenant, elles se disent bonjour et discutent, mais elle n’a jamais osé en reparler avec elle.
& des histoires familiales un peu douloureuses..: “avec le dialogue, on arrive à tout..!”
Nous convenons de nous retrouver en février !
Puis vint Serge, de l’Echo, que j’ai croisé à Uzerche samedi. Il prend des notes hyper rapidement d’une grosse écriture qui ressemble à du fil de fer tordu, graphiquement, c’est très beau! A la faveur de quelques digressions dans la conversation, lui aussi aurait des choses à dire/écrire un jour qu’il ne court pas après le temps (ce que je lui souhaite, il est 20h et sa journée de boulot n’est pas terminée).
Il me prend en photo, c’est plus compliqué, je le préviens que je me sens con devant un appareil photo, je ferme les yeux et je ne sais pas poser avec un franc sourire comme il faudrait, et comme des tas de gens savent parfaitement faire (y’a des cours?! en formation professionnelle?!)
Ça me fait penser à une phrase qu’on a dit à Dominique qui postulait pour un boulot : “On ne prend pas quelqu’un qui a des états d’âme.”
Peu importe si j’ai l’air tarte, j’espère que ce futur article donnera envie à encore plus de gens de passer la porte, avec leurs états d’âme!
Je venais d’accrocher ça, une enveloppe en papier cristal sur laquelle j’avais imprimé pour essayer une composition d’Elisabeth à L’Encre Rouge, je lisais/regardais le gros livre rétrospectif de Sophie Calle…
Quand D. et A. sont passés main dans la main devant le Lieu/Lien rue Jean Jaurès, ont regardé la vitrine; on s’est souri, ils sont partis, quelques pas, puis revenus ; ils sont rentrés, se sont assis à la table où j’étais, car A. est enceinte et fatiguée.
& on a commencé à parler.
J’ai présenté le Lieu/Lien, pourquoi j’étais là, avec qui je travaillais, ce qui m’intéressais d’y faire, entre autre chercher des formes pour rendre visible des paroles peu présentes dans l’espace public…
A. a parlé des gilets jaunes, être ensemble pour (se) parler, faire que le monde soit meilleur. Elle dit “nous, le peuple…”
D. voulait écrire mais n’osait pas, ne savait comment.
Que ça puisse l’aider à se débarrasser d’un gros poids avant que le bébé n’arrive au printemps tout innocent, et aider d’autres qui traversent les même problèmes.
Sa vie trop difficile jusqu’à peu de temps, jusqu’à rencontrer A.; camé, alcoolique, “jusqu’à se chier dessus, pardon de vous dire ça”, mari battu “quand vous êtes forcé à coucher sous le lit”, enfant abusé par son frère : “je le revois toujours, cette image, ma mère est arrivé, a retiré le manche à balai, et a dit “bon, en n’en parle plus”, plus pouvoir s’assoir pendant une semaine, “et arrête de te plaindre”. “Elle a toujours eu le cœur sec”. Son frère qui ne l’a jamais laissé prendre ses enfants dans les bras, “comme si j’allais leur faire mal et me venger!”
Il a même arrêté de fumer du jour au lendemain “pour le bébé”, et il ne veut pas que sa femme qu’il porte aux nues ait honte de lui. Ils se connaissaient depuis longtemps, elle lui plait depuis toujours mais elle le “paralysait” ; et elle n’avait rien vu.
Ils sont beau dans leur humanité, leur simplicité à dire, en confiance, leur amour ; ils m’émeuvent fort.
Nous prenons rdv pour ma prochaine session à Tulle.
Oui, je peux l’aider à écrire, l’aider à ordonner son histoire, l’aider à prendre le recul de l’écriture, “mais ce projet, ça pourra peut-être remuer des trucs douloureux, hein..” Il sait, mais sa femme est là pour l’aider, leur amour lui “rend la vie magnifique”, et c’est important de tout raconter, “pour l’enfant, un jour”, jusqu’à ce bonheur possible.
Si notre local peut provoquer des rencontres comme celle-ci, et bien tant mieux.
En que ce récit voit le jour, parle à d’autres et pour d’autres.
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Les sacs que vous voyez ici et plus haut proviennent d’un petit atelier jeudi dernier avec des apprenants français, avec les resto du cœur.
Cette semaine, j’ai rencontré Aysé, qui dirige le Secours Populaire à Tulle, avec Christiane, qui elle est à Brive. Elle irradie le feu qui l’anime.
Avec cette devise : Tout ce qui est humain est nôtre. Et quand elle dit “au Secours (pop)…”, c’est la 1ère fois que j’entends “au secours!”
Aysé parle de “raz de marée” de la misère ; en 1 an, + de 20% de personnes qui demandent de l’aide.
Pouvoir agir sur tous les fronts, aider sans que tout soit compartimenté en petites cases, mettre à disposition du mobilier, des vêtements, l’accès aux loisir-culture-vacances, l’aide au “déménagement social”, des cours de français (3 niveaux) pour les primo-arrivants, pouvoir loger, aider à payer le coût de l’obtention des papiers, etc…
Et bientôt un nouveau local beaucoup plus grand, derrière la gare, pour regrouper toutes les activités éparpillées sur divers sites.
Manée m’avait déjà parlé d’une action qui avait eu lieu le 17 octobre, “jour officiel de la misère” (sgloup!), réunion publique avec des panneaux autour du cou, avec des paroles “célèbres” :
et envoyé le lien d’un article signé Robin Bouctot paru dans La Montagne:
Les associations font front contre la misère
Nous sommes contentes de projeter pour 2019 un (des) atelier d’écriture régulier, à Tulle et à Brive, là encore, avec derrière la tête l’idée de rendre publique des paroles peu ou jamais entendues, et de préparer une belle chose pour le 17 octobre prochain..!
La MISÈRE, un mot qu’on entend peu, remplacé pudiquement par Pauvreté, plus “propre”, même quand elle est “grande pauvreté”, cache-misère de Misère, un mot qui réapparaît comme la tuberculose…
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& pour finir, une page de publicité qui date un peu :
Lundi dernier, à Uzerche, un autre atelier d’écriture avec les migrants et bénévoles de “Vents d’ailleurs“.
L’occasion en avance de faire des vœux, et de préparer d’autres sacs qui seront affichés lors de la fête ce samedi 24.
Bon, là encore, j’ai pas assuré côté photos, car l’affichage était en nombre dans la salle des fêtes ; partout les sacs avec les paroles, des recettes de cuisine (avant de les déguster!) dont certaines à emporter — en voici une que je voudrais essayer (c’est extra bon!) :
, 2 panneaux avec les photos des migrants, seuls ou en famille, les flèches d’où ils viennent sur la carte du monde et leur histoire depuis qu’ils sont arrivés à Uzerche (les 1er avec l’évacuation de la “jungle” de Calais): l’obtention des papiers et du boulot, des histoires écrites par les enfants…
Certains, partis ailleurs pour vivre et bosser, sont revenus pour la fête, retrouvailles avec des sourires jusqu’aux oreilles, le français utilisé pour se comprendre entre syrien et érythréen…
Et la photo est mauvaise, c’est dommage, car c’était vraiment un moment formidable : un monsieur syrien (qui a appris le français en un temps record) qui a mis au point un système ingénieux et impressionnant pour danser une danse folklorique avec 2 marionnettes grandes comme lui, vu qu’il est seul pour l’exécuter loin de son pays.
Les enfants couraient partout, certains en smoking, glissaient sur le parquet après le concert de flûte qu’ils ont donné, et toutes les bonnes choses dégustées, et avant l’heure du bal pop. au pays de la bourrée limousine.
Les mamans étaient super chics, qui avaient préparé avec tous les bénévoles le buffet pantagruelique international…
dont Retsvanna qui exposait quelques unes de ses grandes broderies :
Un heureux moment d’humanité, qui fait du bien, puis rentrer à Tulle dans la nuit sous la grande lumière de la pleine lune, qui éclaire notre planète terre…
Voilà presque une semaine que notre local, 17 rue Jean Jaurès à Tulle est ouvert.
Mercredi 21 novembre, soir : à 18h refermer à clef la porte du nouveau local, tout blanc tout propre avec un nouveau lino, des chiottes nickel, une grande table & tréteaux, des tabourets, des étagères design, avec déjà un peu de matériel pour travailler ensemble, et entendre les clés tinter dans sa poche.
Avec déjà un affichage, qui ne laisse pas les gens qui passent devant indifférents (j’ai pas encore pris de photos, trop occupée à autre chose!)
& un sac-à-mot qui distingue notre vitrine des magasins en ville et du “black friday” …
& puis, profiter d’une vente de livres ce we au profit d’Amnesty international pour se constituer une petite bibliothèque d’aide au travail Lien/ Lieu, une lampe halogène pour être bien visible quand le jour tombe, un radiateur à bain d’huile pour ne pas être congelés et que les idées coulissent, une bouilloire puis une théière pour partager un bon thé… ça roule…
Nadège, lundi dernier après notre atelier d’écriture avec “Vents d’ailleurs“, revenant de Paris où elle avait vu l’expo de Sophie Calle, m’avait montré son dernier livre, Parce que, qui n’attendait que moi hier à la librairie Préférences. Un dispositif d’expo où les gens s’attendaient pour “dévoiler” la photo après en avoir lu chacun à son rythme le parce que. Qui pouvait être un bel outil pour un atelier d’écriture.
“Dans l’obscurité, Denis Roche racontait les instants qui précédaient sa décision de prendre une photo, puis il montrait l’image le temps d’un déclic”. C’est par ce récit, Déclic, le déclic de l’appareil photo aussi bien que celui du cerveau dans lequel l’idée surgit, que Sophie Calle ouvre Parce que. Elle y raconte la raison, ou du moins une raison, qui l’a poussée à appuyer sur le déclencheur. Puis la photographie se découvre ensuite dissimulée dans l’interstice de la reliure à la japonaise inversant ainsi le rapport de primauté naturel entre une image et les mots qui l’accompagnent.”
Voir (par) les mots avant de voir (ou pas) la photo dont il est question…
Dominique, un Tulliste depuis 9 ans qui est déjà venu 2 fois au Lien/Lieu, qui n’avait jamais entendu parler du travail de Sophie Calle, avait du mal hier à “plonger” dans le livre sans réticences : qu’avait-elle à se justifier ? Expliquer que là s’ouvre un espace “poétique”…
• l’avantage du ciel qui nous tombe sur la tête depuis 2 semaines, c’est que parfois, dès le réveil, les nuages ont des formes enthousiasmantes, inspiration pour des sortes de flotteurs en verre…
• Après 36 heures sans électricité, du nouveau scotch (vive le bleu blanc rouge…) enrobe le poteau cause de la panne (le scotch enserrant une bâche pour l’étanchéité…). & pendant ce temps là, on “propose” ailleurs l’installation de compteurs linky… Une histoire de zombies…
• & comme le terrain vague au bord de la mer est détrempé, c’est facile d’y déterrer de nombreuses pierres précieuses, scories de l’ancienne verrerie, pour de futures pièces mêlant grès ou porcelaine et verre…
• & profitant d’un rayon de soleil, Marie-Christine est passée m’apporter un cadeau précieux de la part de Monique : une boîte à couture de grand-mère pour remplacer celle qu’on m’a volée en avril 2017 ! Cela me touche particulièrement. Une remise à zéro+, au moment où je reprends le travail arrêté alors faute de four.
avec des instruments à la pointe du progrès comme ce crochet pour remailler les bas, belle pièce!
• & pas encore eu le temps d’imprimer l’affiche prévue pour Tulle, composée le 25 octobre ! Un bricolage en attendant dont voilà la trame…
ou un lien à “broder” ensemble…