• Parmi les mails, un message de Pascale Evrard pour nous inviter à découvrir le “livre/journal” du compositeur Nicolas Frize, Les sources d’Elle s’écoule.
Pascale y a travaillé, depuis la mise en œuvre de la création musicale de Nicolas Frize avec des lycéens et collégiens de la Plaine Saint-Denis et des musiciens professionnels — (suivie en reportage dessiné — jusqu’à la mise en forme et en page de l’ouvrage. (Le livre est diffusé par les éditions de l’œil, 20 €.)
& comme chaque fois avec Nicolas Frize, c’est formidable, et avec les livres de Pascale Evrard, c’est calé aux petits oignons, bref, un livre précieux et vivant.
• Un message de Manée, qui fait la libraire itinérante et précautionneuse à une réunion PEC parisienne
• Un mail de Jean-Pierre Larroche pour la toujours expo de Saint-Pardoux, et qui prépare une édition sous la pression de “Jeanne la harceleuse”(!) qui a encore frappé juste!
• et de Dominique :
– Jean Pierre Larroche a présenté le musée de St Pardoux sur le site de sa compagnie théâtrale
– Le site de la mairie, bien sûr, en parle aussi
sur ces deux sites vous pouvez visionner les vidéos qui étaient dans l’église.
– et Fabienne Yvert qui était au vernissage l’a commenté sur son blog (retour là dans le temps)
– enfin une page est en préparation sur le site de Peuple et Culture et sera bientôt disponible
– Ainsi il sera possible de continuer la visite lorsque l’expo aura disparu mais en attendant on peut toujours la voir dans les rues de la commune jusqu’à la fin du mois d’octobre.
• Un message croisé montagne et mer, avec les derniers jours de la saison de la navette maritime :
• Un gâteau de Noël subliminal de Christine le 29 septembre, histoire de bousculer le temps, profiter des décorations, et rappeler l’abécédaire que nous avons entrepris :
la hache du billot en chocolat pour la lettre K (pour le cabillaud, & avant on avait mangé de la délicieuse morue à la portugaise!)
et le daim pour la lettre D (pour le dédain..!)
• Une carte de géographie qui se dessine sur le mur en s’effritant…
L’occasion de me rappeler ce beau film documentaire portugais réalisé par Pedro Pinho et Frederico Lobo & Luisa Homen, sorti en 2008 : Bab Sebta
“La porte de Ceuta est le dernier barrage vers où convergent les migrants qui, venus de tout le continent africain, traversent le désert du Sahara pour arriver en Europe. Depuis les faubourgs de Tanger, à Oudja à la frontière avec l’Algérie ou à Nouadhibou au Nord de la Mauritanie, hommes et femmes évoquent leurs rêves. Ils attendent, ils ont l’espoir mais aussi l’angoisse d’un échec presque assuré.”
• Un des plusieurs essais pour un petit travail à venir avec/pour Altiplano et Pascale Lefebvre, à partir de La fille de Rappaccini de Nathaniel Hawthorne
• Quand l’actualité (correzienne..!) me fait sortir une curiosité de ma bibli,
— un livre d’artiste de Nicolas Giraud (faut le savoir),
qui “développe une recherche artistique autour des mécanismes de construction de l’image” :
(reprise d’un article sur le net)
!! & une petite compil’ sur le travail de Haim Steinbach pour ceux qui l’ignore,
” figure incontournable de l’art d’aujourd’hui, qui questionne l’omniprésence des objets et leur place dans notre relation au monde. Que ce soit des objets manufacturés de la grande distribution et de l’industrie du luxe, ou encore ceux de collection, de brocante et de mémoire. Par les dispositifs de présentation auxquels il les soumet et nous les fait percevoir, par les correspondances qu’il établit, il génère un faisceau d’associations, de souvenirs et de projections mentales, sans fin, ni hiérarchie, où chaque spectateur se retrouve confronté à ses propres interrogations, à ses propres grilles de lecture et d’analyse.
Ainsi, son œuvre constitue sans aucun doute l’une des positions les plus radicales et les plus justes en regard de la place et du rôle central que notre société assigne aux objets, que ce soit à travers la culture consumériste et mercantile du monde et la séduction du néant que les objets nous imposent, mais aussi à travers les processus d’identité et de projection présents dans le processus de la collection et des souvenirs.
Chez Steinbach, l’objet devient un signifiant, témoignage d’une époque au même titre qu’un tesson archéologique, exprimant un mode de vie et de représentation.”
!! & quelques pages en + de ce livre improbable… :
• Enfin, parce que je ne m’en lasse pas, quand Fabcaro vise tellement juste
Xavier Pinon est un ami et complice.
Il est photographe. Il expose en ce moment à Issy-les-Moulineaux, tout à côté de Paris.
Chaque fois qu’il expose, tout le monde trouve ses photos bien, mais personne ne veut lui en acheter parce qu’on a pas envie de voir ça chez soi…
Les mairies, etc.. ne sont pas prêtes à l’aider ou à faire des acquisitions, vu que ça ne rend pas une image reluisante de ce qui se passe, qu’il n’a pas un discours intello comme il fau(drai)t et qu’il n’est pas branché-reconnaissance étatique (et c’est un cercle vicieux). Il n’est pas passé par une école d’art ou de photo.
Il anime régulièrement des ateliers photo dans des écoles de quartiers “défavorisés” comme on dit, a fait un atelier d’un an avec les patients d’un HP, mais qui n’a pas été reconduit par la Drac l’année suivante, ce qui a fortement désolé et les patients, et les soignants, et Xavier…
Il aime aussi trainer dans des endroits improbables, des bistrots où il rencontre des gens, boit de la bière et regarde du foot.
J’ai fait sa connaissance par Virginie Rochetti ; il nous a rejoint dans l’aventure de Pourquoi l’horizon ne suit pas la barre tordue du balcon.
Il est daltonien (ce qui n’est pas rare chez les photographes), ce qui donne parfois des scènes cocasses, comme lors de cette journée de travail avec Xavier et Virginie :
L’usage et usure du temps par l’homme vrillent les représentations traditionnelles du paysage.
Prélever le dérisoire & le quotidien dans le réel, représentatifs de nos vies et du monde comme il (ne) va (pas).
Juxtaposer les éléments, en plans, ensemble pour le meilleur et/ou pour le pire, antagonistes dans une perspective symbolique.
Travailler frontalement une prise de vue qui exacerbe ces éléments pour en faire un “paysage puissance 2”, c’est-à-dire imparable.
Pour en (sa)voir +, allez voir le site de Xavier (en train d’être refait, car son ancien site ne s’affichait pas sur les smartphones et tablettes, alors que maintenant…
On a rempli plein de dossiers pour faire des projets ensemble, on n’a été pris qu’une seule fois (mais vu qu’il n’y a pas de pognon, il devait y avoir moins de monde au portillon…! et puis moins de “normalisation” dans les choix de résidents), et ce sera cette année à Arromanches à la Villa La Brugère pour chercher ensemble comment “écrire” dans le paysage.
& on est bien contents!! Alors à suivre….
2 textes à lire :
— Texte d’Ahmet Altan, extrait de Textes de prison (actes sud, sept 19)
— Textes d’Atiq Rahimi extrait de Le retour imaginaire (un livre avec des photos, POL, 2005)
Avec cette introduction au livre :
« J’ai beau vouloir me fuir, je retrouve toujours cette prison de l’être.
Je suis comme la biche qui bondit en vain dans l’image « V. Quazvini
« Car la photographie, c’est l’avènement de moi-même comme autre : une dissociation retorse de la conscience d’identité. « R. Barthes
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Vous avez apporté 2 photos :
— Une de vous enfant, ado ou adulte
— Une d’un endroit que vous aimez
1 — Vous avez devant les yeux la photo de vous :
Qui et que voyez-vous ?
(Repensez aux textes joints dont les thèmes et styles complèterons vos réflexions)
Echangez votre photo avec celle de quelqu’un d’autre :
Qui et que voyez-vous ?
Agnès :
Dominique :
David :
Sur cette photo je dois avoir autour de 10 ans, c’est le début des années 70, peut être 72 ou 73, j’ai les traits fins et les cheveux longs comme une fillette, aujourd’hui je ressemble plus à une chauve souris. J’ai du mal à comprendre cette image de moi, ça fait comme un gouffre. Tout ce que j’ai perdu est dans ce gouffre. J’ai l’impression que ce petit garçon aurait pu être autre chose, avoir un cheminement différent. Son seul but était sûrement de manger la vie à pleines dents mais il a eu sa dose de poison.
En regardant cette image je me sens effectivement dissocié, j’ai du mal à me projeter dans cette image. Qu’est ce qui était dans ma tête à ce moment là, il ne pouvait imaginer que sa vie partirait en morceaux plusieurs fois. Heureusement j’ai pu recoller un peu tout ça, grâce à l’aide de certaines personnes, ma compagne en particulier. J’espère, je crois avoir gardé quelque chose, quelques fragments de l’enfant dont je vois l’image, qui était moi dans une autre vie.
Sylviane :
par David :
Sur cette photo je vois une petite fille âgée de deux ans peut-être, debout, une fleur à la main, avec un regard très intense, qui dénote d’un caractère bien trempé, genre je vais vous donner du fil à retordre. C’est une image d’un autre temps. Que semble s’exprimer derrière ce regard intense ? Dépêche-toi de prendre ta photo que je retourne à mes occupations.
Elle semble fixer la scène bien au-delà de l’objectif, la pièce, pas très grande, la table du salon, l’odeur des meubles, du repas, on aimerai voir tout ça dans le reflet de ces grands yeux qui font face, qui interrogent. Combien de personnes sont dans cette pièce ? Un autre lieu, un autre temps. On ne perce pas les mystères d’une image facilement.
Manée n’était pas là, mais en pensée, avec cette photo que je trouve si belle, alors un petit texte :
Une petite fille avec un bouquet de fleurs. Dans les fleurs. Des narcisses sauvages. Qui exulte et les mange presque. On dirait qu’elle en a dans les cheveux, pour tenir ses nattes, c’est une petite fille fleur. Une petite sauvage ; elle est descendue des hauts-plateaux, à la fois correzienne et petite indienne, les lèvres rouges de plaisir. Elle tient le bras de son frère comme des petits mariés et lui transmet sa présence intérieure si forte à la vie, ne gigote pas tant, regarde-la en face. Elle rayonne. Elle est Frida Kahlo heureuse et l’infatigable Gauguin, les pommettes hautes de Pont-Aven et le sauvage à Hiva Hoa : « D’où venons-nous ? Que sommes-nous ? Où allons-nous ? » avant la Maison du Jouir et les luttes pour la liberté.
2 — La photo d’un endroit que vous aimez :
Que s’y passe t’il pour vous, « extérieurement » et intérieurement.
(pensez aussi aux textes d’Atiq Rahimi)
La photo d’un endroit aimé de quelqu’un d’autre :
Que s’y passe t’il ou peut-il s’y passer, « extérieurement » et intérieurement.
Agnès :
Sylviane :
Dominique :
par David :
Cette Photo montre un bord de mer, sans doute l’océan, une belle photo panoramique, belle lumière, peut-être en fin d’après midi, par temps nuageux, quelques silhouettes éparses, une mer assez forte. Celui ou celle qui a pris cette photo a les pieds dans l’eau. C’est sans doute un de ces moments magnifiques où le vent, l’odeur de mer et de sable laissent une empreinte que l’on connaît depuis l’enfance, que l’on retrouve avec émotion. On dirait un coin de Bretagne, mais ça pourrait être n’importe où dans le monde, après tout.
Pour moi même, j’aurais choisi une photo de montagne d’abord, de mer ensuite. Aucun de ces deux genres d’endroits ne m’a laissé autant de traces physiques et mentales, et pour la mer c’est beaucoup lié à l’enfance. On ramasse peu de choses en montagne mais en bord de mer ce sont des collections que l’on constitue avec une patience infinie car on a tout notre temps, et la plage fait des kilomètres.
David :
Cette photo montre un endroit magnifique en montagne, dans les Pyrénées, au moment précis où, après avoir grimpé un bon moment sans horizon, une autre vision se dévoile au-devant de nous, un lac, une vallée sous les pics, les roches, les névés.
C’est un endroit auquel on accède qu’au prix d’un effort important, avec la promesse d’un repas au bord de l’eau, dans un lieu que l’on ressent comme primitif.
Aucun lieu au monde ne m’impressionne plus que ce genre de montagnes, entre l’éblouissement et l’effroi. Chaque élément y est plus intense, au point de lâcher prise de soi-même, de n’être plus qu’un modeste calque humain traversé par le paysage. On n’y croise peu de gens car c’est dur d’y aller, et généralement ce sont des gens un peu comme nous, ils viennent chercher un peu la même chose, comme dans une cathédrale, on ne crie pas, on se sent une toute petite chose, comme l’insecte que l’on évite d’écraser. Quand on quitte ces lieux on y laisse des lambeaux de soi-même, on est un peu changé. C’est ce que je vais chercher là-haut.
3 — Votre appareil photo, c’est votre mémoire et imagination, et votre stylo :
Révélez-vous (en) 2 photos
Lecture ensemble de l’une, puis de l’autre
Merci à vous,
et merci Agnès pour cette retransmission
(que j’ai finalement réussi à découper en tronçons, il est 00:22 !!)
LE SAMEDI 5 OCTOBRE à TULLE
& pour vous donner encore plus envie de voir le film, ou de regarder le DVD si vous habitez ailleurs, cet article prélevé dans Libé :
• Retour en images :
Quand un ami vous laisse un message à déchiffrer dans le frigo…
& des surprises au courrier, signées Marie-Pierre Aiello :
& très longue vie à l’édition dans de beaux draps..!
• & retour à l’Encre Rouge!
Découverte des éditions Le port a jauni, avec des beaux cahiers-livres bilingue arabe-français (traduit parfois d’autres langues) de la collection Poèmes :
Le soir, profiter (de la dernière semaine de la saison) de la navette maritime pour rentrer en bateau!!
accompagnée magnifiquement de remarquables nuages, & ciel plein de trajectoires…
Dans les Pyrénées, les montagnes aussi font la mer à l’horizon
• & puis aujourd’hui, préparer l’atelier d’écriture de ce soir, qui sera à Tulle sous la pluie tant attendue ?
avec cette légende de Manée : Je vais pouvoir mettre mes cerises
Une autre définition imperméable du temps des cerises !
Car j’étais accusée qu’il ne pleuve plus depuis que j’avais offert cet imper à Manée cet été….
Le sort en est levé!
SEULS ENSEMBLE
Sonia Zoran et Thomas Wüthrich
Documentaire – 2019 – Suisse – 76 min – Français, english/german subtl.
Départ Tulle-Brive , arrêt à Toulouse avant Marseille.
• Je ne le savais pas quand j’ai décidé de venir, mais ce we, c’est “les allées céramique“, 50 potiers qui présentent leur travail allées François Verdier, dont mon amie Violaine Ulmer qui présente ses bijoux en céramique. Je ne rate pas cette occasion de passer à l’improviste!!
Parmi les nouvelles pièces, un collier-sautoir en macaroni porcelaine-argent, très élégant, de quoi tordre le cou à tous les colliers de nouilles de fête des mères..
• & puis ce we, c’est “le Bazar littéraire -Chez René“.
L’occasion de retourner à la Cave po, retrouver avec grand plaisir Yann, revoir Lilian, la belle Gisèle…
& puis, Un thé chez les fous avec la super présentation-lectures de la revue 19, la jaune, à 19h :
“19 cette année, voit le jour sous le signe de L’IDIOT-E — ce qui devrait parler à nombtre d’entre n(v)nous.
Des auteur.es, des lectrices et lecteurs, viendront vous faire entendre des textes et autres borborygmes. Et rentreront peut-être en résonnance avec votre idiot.e intérieure.e…”
Ils avaient fière allure, enlunettés, avec Iggy Pop comme parrain avant lectures…
Puis, Carole et Benjamin, de N’a qu’1 œil, pour la sortie du BLABLABLABLA#4 made in Toulouse, avec présentation de Yann, sur la photo, avant le jeu-spectacle musical et participatif à l’ambiance sérieuse et loufoque qu’ils savent cultiver
Carole me fait découvrir le travail de François Burland, dont ils ont édité 2 ouvrages salutaires (et pas chers, investissez pour un avenir meilleur !!!) :
et puis cette carte :
• & puis, avec Aurelio (le Grand Os et ses supers éditions) je rencontre Katia (qui a travaillé avec Violaine il y a longtemps, et qui a une phrase en porcelaine sur ses murs – enfin en carton de déménagement pour l’instant), qui me présente Laurent Albarracin, de Tulle (à côté), qui est venu avec ses éditions du Cadran Ligné. Comme quoi il faut venir à Toulouse pour faire connaissance…!
C’était bien cette soirée, et ça file la pêche!
& le travail de François Burland, une vraie belle découverte, merci N’a qu’1 œil (le bon!!) !
• Retour le lendemain tôt, 4 h de train qui sont l’occasion de lire ce très beau livre (léger d’intelligence, malgré le sujet) de Ahmet Altan, journaliste et romancier turc emprisonné depuis 3 ans
Il faisait beau. La campagne manque d’eau. Il n’a pas plu depuis que j’ai offert à Manée un imperméable fleuri, dit-elle. Ce n’était pourtant pas une conjuration du “trou de pluie” !
Manée frime avec ses tomates, dont les tomates ananas ; les petites pêches font une tarte soleil.
Ça m’a donné envie d’en faire une bigarrée, avec les fruits trop murs ou pas assez, “à la maison”; une tarte moitié mirabelles, 1/4 figues-citron, 1/4 pêches, avec des pattes vertes..!
J’ai essayé aussi le pot “de collection” en vase à fleurs, avec les dahlias d’une mémé du marché
& quelques bains dans l’étang de Manée, à “marée basse” à cause de la sécheresse…
En compagnie des grenouilles
Mais faut pas croire pour autant que c’était les vacances..!
Mise en place de quelques projets à venir, dont du tricot avec les dames âgées de la résidence de Nacre, en plein centre ville… Pour la prochaine rencontre, il a été convenu que je viendrai avec un “exemple” à montrer… va falloir s’y mettre rapidement!!
& puis, il va falloir constituer des équipes pour les projets-radio ;
en sortant du rdv à Bram FM avec Manée, on a repris sa voiture au parking à proximité, au 3ème étage, ce qui m’a permis d’apprécier les portes du 1er et du 2ème…
Voilà, c’était juste quelques images de presque 2 semaines avec les antennes de sortie, et pas de résultat à voir encore…
L’atelier d’écriture se poursuit.
Cette année, nous nous retrouv(er)ons
tous les mardis soirs
de 18h30 à 20h30.
1er atelier, ce mardi 17 septembre.
8 participant.e.s,
5 nouvelles têtes,
3 têtes que j’ai plaisir à retrouver,
+ Hélène qui n’a pas pu venir ce soir.
Pour faire connaissance, parlons MOTS, avec Leslie Kaplan et des extraits de TOUTE MA VIE j’AI ÉTÉ UNE FEMME (POL).
— Nous commençons avec le texte au titre Foucaldien Les mots et les choses :
(que j’ai remis en page pour faire des photocop pour l’atelier, lire par colonnes, il en manque un bout sur la page 2, où je n’ai gardé que la fin, j’espère que cela vous donnera envie de découvrir le texte en entier!)
• & vous, quel est votre rapport avec les mots ?
écrivez-le comme un dialogue intérieur
(je n’ai pas encore tous les fichiers audio ou textes à mettre en ligne, mais voilà déjà un début avec ceux que j’ai…)
Revenez plus tard voir ou entendre les textes manquants, ça vaut le coup!!
Agnès :
Raphaëlle :
Marion :
David :
Les mots ça résiste
Ça me résiste
Maudits soient les mots mal dits
Mal écrits c’est pire
Dans un livre bien choisi
Ça va je te supporte
Et tu m’emportes
Souvent
Mot tu m’agaces
Motus et bouche cousue
Mot tu fais rire
Parfois
Et c’est bon
Tu ferais rire un moribond
Avec toi le mot je suis à l’aise pas à l’aise
Le pire c’est le mot qui rentre dans la bouche au lieu d’en sortir
Des mots à s’étouffer
Ça fait des touffes de mots
Incompréhensibles
Le mot
Dominique :
Manée :
Sylviane :
• Un mot qui vous occupe ou préoccupe. Décortiquez-le, jouez avec, “emmenez-le ailleurs”…
— Agnès : égalité
— Raphaëlle : climat
— Marion : surdoué(e)
— Sylviane : pesticide
— Manée : jouer
— Dominique : concerner
— David : embrouilles
Mots avec lesquels on a des embrouilles :
Résister
Honnêteté
Fonctionner
Servir
Utile
Honnête est un mot curieux tiens, il veut tout et rien dire à la fois, Ouais ton vin il est honnête, le pire truc que l’on puisse dire au sujet d’un vin. Et puis c’est super gênant, suis quelqu’un d’honnête, j’essaye surement mais Sur les bords, dans les coins peut être pas tant que ça. Les autres sont ils honnêtes autour de moi, surement mais je suis assez naïf.
Tiens naïf ça aussi je pourrais le mettre dans ma liste.
Dans un monde utopique, l’honnêteté serait notre carburant mais dans notre monde ça ne marche pas.
Finalement ce mot est souvent inutilisable.
— Puis des extraits de Je prends des éléments :
• Choisissez des éléments pour construire un récit (il ne s’agit pas de construire ce récit mais de sélectionner des éléments pour une construction, en rendant compte de cette construction possible, pourquoi, comment…)
David, puis Dominique :
Paysages Rochers Nature Marcher
Dégringoler des dalles rocheuses en vélo.
La nature comme terrain de jeu. Activité inutile.
Mon corps fait le contraire de ce que je pense.
Ecrire sur les contradictions des humains, écrire un énorme livre de 1200 pages sur la déforestation et faire un tirage à plusieurs millions d’exemplaires.
Les contradictions ça fait toujours de bons récits.
Une fille et son père.
La nature et ceux qui la protègent, ceux qui l’exploitent, parfois ce sont les mêmes.
Sport, société du loisir, pâte à papier, paysage écorché, coups de fusil.
Voila ce qui manquait à mon récit, quelques coups de fusil.
Marion :
Raphaëlle :
Agnès :
Sylviane :
Manée :
• Prenez des éléments choisis par les autres, et agencez-les
Agnès :
David :
Un crime
En Bretagne, paysage plombé, ravagé par les embruns ; en contrebas, des rochers noirs balayés à intervalle régulier par la lumière du phare.
Ça c’est produit l’été, ha ben non puisque le ciel est plombé, les embruns, rochers noirs, tout ça.
Des gens qui avaient plaisir à être ensemble, avaient réussi à tisser des liens de façon remarquables.
Qu’est-ce qui a bien pu se passer pour que cela arrive.
Jalousie? Non ça serait vraiment ringard, bien blaireau comme récit.
Ringard roman de gare.
Et les trains dans tout ça…
Dominique :
Marion :
Sylviane :
— et puis, hier soir, j’ai repensé à la question de Raphaëlle après les 2 heures passées à écrire à l’atelier :
— & après ?
après rien
après une autre fois
un groupe
ensemble
ça avance en nous
l’écriture
ensemble
cette expérience
comme de la gymnastique ou du yoga,
un moment de respiration particulier(e)…
A la semaine prochaine pour l’atelier n°2 !!
Hier, ciel bleu, retrouvailles avec Tulle et P.E.C.
• Manée revenait de Paris, au Jeu de Paume, où, le 10 septembre
Pia VIEWING et Marc PATAUT
vous invitent à une «séance d’éducation populaire»
avec Manée Teyssandier, association Peuple et Culture Corrèze
Dominique Grador, première adjointe au maire de Tulle, chargée des affaires scolaires et membre du collectif de Peuple et Culture.
à 19 h 30 lecture de Christian Prigent, écrivain.
Manée Teyssandier : « Plus qu’une exposition, c’est une mise en forme d’activités issues des acquis de l’éducation populaire, du documentaire et de l’art contemporain. Les lieux d’art contemporain produisent de l’étrangeté, mais une étrangeté produite ailleurs. Nous voulons la produire sur place, avec des gens capables de capter des éléments de la réalité locale et de la transformer. Ce sont là des éléments de survie. »
Marc Pataut : « l’idée est à la fois de parler très concrètement du pays de Tulle, des gens qui y vivent et y mènent des aventures, qui ont une valeur d’exemple, locale, et de poser une question plus générale : en quoi un travail local, intime, peut atteindre une valeur générale, donc une valeur politique ? “ – Si on veut réinventer à la fois, vous PEC l’éducation populaire, moi ma pratique artistique, et ensemble un rapport au politique, il faut que l’on soit capable de réinventer entres nous des liens, des intérêts, un environnement poétique et politique”
Dialogue au sujet de l’exposition “ Sortir la tête. Pays, paroles, images ”, à Chanteix, Gumont et Sérilhac en 2000.
Aujourd’hui, 20 ans plus tard qu’en est-il de ces éléments de survie?
son récit de la soirée donnait envie d’y être!!
• hier soir, pour se souvenir du 11 septembre 73 (et maintenant), projection de films sur le Chili
dont un très beau film d’animation, regardez :
Une dame a aussi évoqué un très beau livre d’Antoine Choplin, édité à La Fosse aux ours, auteur que je ne connais pas, mais ça donne envie de le lire !
EXTRAIT (trouvé sur le net)
Quand vous parliez d’embrasser Valparaiso, c’était ça que vous vouliez dire, n’est-ce pas, a dit Ema.
C’était ça, j’ai dit.
On a regardé encore.
Vous aimez bien voir loin, hein Ernesto.
J’ai haussé les épaules.
Forcément, c’est votre métier qui veut ça, a continué Ema.
Elle s’était tourné vers moi et m’avait attrapé doucement l’avant-bras avec ses deux mains.
Dans les télescopes, c’est pas le même lointain, j’ai dit. On embrasse pas, dans les télescopes. Ce qu’on observe, c’est des objets qui s’éloignent. Et en plus, on les voit comme ils étaient il y a pas mal de temps. Alors pour les embrasser, c’est raté.
Je me souviens qu’on m’avait expliqué ça, elle a dit. Le soleil qu’on voit est le soleil tel qu’il était huit minutes plus tôt.
Ben oui, j’ai dit.
Alors vous aimez regarder les choses comme elles étaient avant, c’est ça ?
Des fois oui, j’ai dit. Des fois je préfère les voir comme elles sont dans le présent. Souvent je veux les deux en même temps. C’est comme ça. C’est parce que pour ce qui est de mes yeux, vous pouvez me croire, Ema, je suis ni plus ni moins qu’un ogre.
L’ogre, ça l’a fait rire un peu.
Pour un ogre, vous ne m’avez pas tellement dévorée des yeux, il me semble. Vous regardez toujours ailleurs.
Quand même, j’ai marmonné sans cesser de scruter l’horizon.
Le gris du ciel se désagrégeait, la lumière prenait le dessus.
Embrasser, c’est exactement ça, j’ai poursuivi. C’est tenir en même temps ce qui est proche et ce qui est lointain. C’est ça embrasser.
Elle m’a lâché le bras. Elle a fait quelques pas. Je l’ai rattrapée.
Bientôt, je pourrai vous montrer la Tarentule dans le grand Nuage de Magellan. C’est un spectacle.
Vous n’avez pas autre chose qu’une araignée ?
Rien que j’aime autant que la Tarentule, j’ai dit. Faut voir ça, c’est une vraie pépinière à étoiles.”
Partiellement nuageux, Antoine Choplin, page 71-72 (La fosse aux ours)
Il y a publié 9 livres, dont ceux-là, pour aller voir notre libraire… :
• & puis, à noter dans l’agenda, la Cave Poésie, à Toulouse, pour le bazar littéraire, si vous êtes dans le coin :
(et c’est sur le chemin de Tulle à Marseille..!!)
Samedi 21 et dimanche 22 septembre // de 11 h à 18 h
CHEZ RENÉ – BAZAR LITTÉRAIRE —Un salon des éditeurs pas comme les autres…
Éditeurs indépendants d’Occitanie et d’ailleurs
/ BAZAR LITTÉRAIRE
/ POÈMES AU DÉTAIL
/ SPECTACLES EN VRAC
/ LECTURES EN STOCK
Lectures, concerts, performances, ateliers, crêpes, barbes à papa et surtout livres : des livres à foison, faits main, à peu d’exemplaires, par de petits éditeurs, ou savamment imprimés par des éditeurs plus reconnus…
Les dernières publications d’Anacharsis, CMDE, Les Fondeurs de briques, N&B, et bien d’autres encore… Un focus sur les revues avec l’équipe de La Coudée, Papier Machine, Un thé chez les fous… et un temps fort « textes et images » avec les éditions F de Phosphène et Marie Frécon.
& des auteur·es… De jeunes auteur·es à découvrir comme la poète syrienne Maïss Alrim Karfoul, le poète Arthur Thimonier ou le dramaturge Romain Nicolas.
& des auteurs confi rmés avec Éric Arlix qui sera en résidence toute la saison à la Cave Po’, Zéno Bianu, Éric Pessan, Claude Guerre… Last but not least, le retour des éditions N’A QU’1 OEIL pour la sortie inédite de leur BLABLABLABLA #04, made in Toulouse.
Bienvenue là pour le programme!
• & puis, pour le plaisir d’avoir des ânes avec nous, ceux de Manée voient le maréchal ferrant ce matin, il fallait les rentrer dans leur cabane, avec des pêches de vignes en guise de carottes, un jeu d’enfant…
le maréchal ferrant est là, & donne la patte!
• & puis, pour passer du coq à l’âne, et de l’âne au Lieu/lien,
MARDI 17 on se retrouve à 18h30 pour l’atelier d’écriture qui reprend
alors venez!!
Alors qu’on parlait du musée de Minéralogie de l’école des Mines et de Jussieu, que j’ai visité cet été,
Jeanne a évoqué les FULGURITES (quel nom!)
captures d’internet :
Si on veut jouer à l’apprenti sorcier, on peut s’en fabriquer sans attendre l’orage dans le désert….
des petits rdv à noter…
& puis une piqûre de rappel envoyée par Jean-Pierre Larroche
A peine la rentrée et mon calendrier tulliste pas encore fait, déjà des décomptes zones improbables..!
encore un peu un fond de vacances, comme cette page de l’Echo
Mais faut que je range mon atelier, encore et toujours, c’est pas une mince affaire….
Le nouvel atelier-agrandi de Christine cet été me fait un exemple de vide et d’efficacité
et son site, là
sous l’œil de la sirène Bichardienne…
aller aussi un bref moment à Tulle profiter d’une place au soleil tant qu’y en a
profiter des voyages en train pour lire, Berezina, de Sylvain Tesson, par exemple
& ce livre d’Annie Lebrun, à mettre entre toutes les mains
Surtout quand au retour une vache se suicide
“Je tiens également à vous apporter des précisions sur les circonstances qui ont conduit à ces conditions difficiles. Votre train a été retenu suite à un heurt du train en pleine voie avec une vache vers Argenton-sur-Creuse qui a fortement endommagé la locomotive et a nécessité le rapatriement des voyageurs sur un autre train Paris – Limoges – Toulouse. Malgré la mobilisation de nos équipes, leur prise en charge a été réalisée dans des délais très longs.”
(Trees at Night, Art Young, 1927)
& puis cette publication du P.E.R.O.U, où la prise en charge des migrants sera t’elle réalisée dans des délais très longs ??
“Depuis 2012, le PEROU – Pôle d’Exploration des Ressources Urbaines – œuvre dans bidonvilles, jungles, squats, refuges, et autres situations habitées par des personnes ayant officiellement vocation à être placées et déplacées. Partant de l’hospitalité qui s’affirme ici et maintenant malgré tout, s’efforçant d’en faire retentir la puissance et d’en augmenter la portée, ses gestes artistiques et architecturaux visent à créer d’autres formes de mobilisation. D’action et de recherche, les projets du PEROU visent à rénover le répertoire des savoirs sur ce qui fait lieu et sur ce qui pourrait avoir lieu. Ils tracent ainsi les perspectives d’un agir renouvelé visant à cultiver ce qui nous rapproche, en riposte aux politiques d’éloignement qui gouvernent encore.
(Publications : Considérant qu’il est plausible que de tels événements puissent à nouveau survenir. Sur l’art municipal de détruire un bidonville, Post-éditions, 2013 ; Des Actes. À Calais et tout autour, Post-éditions, 2018.)”
“En septembre 2018, le MAC VAL accueille le PEROU à l’occasion des journées européennes du Patrimoine pour une lecture performance de « Tout autour. Une œuvre commune », inventaire des actes d’hospitalité ayant lieu aujourd’hui en France. S’ouvre alors une réflexion sur la valeur de ces actes et sur les modalités de reconnaissance et de transmission de cette valeur. Les mois qui suivent consistent à travailler sur l’hypothèse d’une procédure auprès de l’Unesco visant à faire inscrire l’acte d’hospitalité au Patrimoine culturel immatériel, et sur le rôle qu’un musée d’art contemporain tel que le MAC VAL peut avoir dans une telle démarche que le PEROU engage effectivement en établissant une résidence à la Villa Médicis.
Le compagnonnage qui s’invente ainsi entre MAC VAL et PEROU porte sur l’hospitalité ayant lieu dans le quartier de la Chapelle à Paris en tant que « œuvre commune », et sur les techniques de reconnaissance, d’inventaire, de transmission, de valorisation de cette œuvre. Se dessinent alors les contours d’une collection potentielle, immatérielle et hors les murs.
Le compagnonnage entre le musée et l’association doit permettre de définir les modalités de sa désignation, de son « exposition », et les techniques de sa transmission, de sa « médiation ». En septembre 2019, lors des journées européennes du Patrimoine, une première présentation d’un fragment de cette collection potentielle des « actes d’hospitalités de la Chapelle à Paris » est proposée au MAC VAL.”
LA 36001e COMMUNE DE FRANCE
“Faire retentir les gestes, actes, formes d’hospitalité qui s’affirment aujourd’hui.
Constitution d’une archive inaliénable, imprescriptible, ineffaçable de l’hospitalité contemporaine, et invention de formes démultipliées de diffusion de cette archive dans lieux et espaces publics.
Partenaires : Les Turbulences – FRAC Centre, Nuit Blanche Paris, Centre Pompidou.
En collaboration avec : Théâtre Ouvert. ”
Du bleu pour mettre tout ça à plat
repenser en voyant le ciel s’exprimer à des projets en verre…
De quoi se redonner de l’énergie au moral
comme recevoir du courrier (merci!!!) qui pousse à reprendre le blog (mais je bosse dur sur autre chose!!), et qui fait des liens (c’est toujours formidable de voir comment les choses se relient!), avec ce cadeau du livre La vision par le plomb, dont Marie m’a parlé à Tulle !
& pendant ce temps-là, l’expo à Saint Pardoux continue en septembre !
& faire une petite présentation pour le journal de PEC de septembre, de l’atelier qui reprend bientôt :
Pendant un an déjà, nous avons mené un atelier d’écriture avec + ou – 5 participants réguliers, pratiquant déjà l’écriture personnellement, ou novices.
A chaque séance hebdomadaire de 2h, un thème, à partir d’un extrait d’un ou plusieurs livres (souvent de la poésie), avec différentes consignes stylistiques demandées.
Entre chaque exercice, une lecture-partage nous permet d’entendre ce que chacun.e a écrit et de réfléchir sur ce que l’on a écrit.
Personnellement, je n’étais pas là à toutes les séances, mais donnais les consignes et suivais les ateliers à distance, et en rendais compte régulièrement sur le blog de la résidence.
Chaque atelier était indépendant mais l’ensemble conçu comme une suite.
Cette année, nous nous retrouverons tous les mardis soirs, de 18h30 à 20h30, avec un même fonctionnement.
Il est souhaitable d’être disponible régulièrement, afin qu’un vrai groupe se constitue, ce qui rend le travail plus agréable et cohérent pour tou.te.s., puisqu’il s’agit d’écrire ensemble au Lien/Lieu.
Pendant tout ce temps-là, les vaches paissent… ; le verbe paître n’a pas de temps composé, mais si on l’invente, elles ont pu..!
& elles ont pu paître…
& moi j’ai passé plusieurs semaines parisiennes pour une petite commande de texte…
Tout noter, observer-photographier en mots + photos pour une immersion dans 62 magasins parisiens dans tous les arrondissements
A côté de la porte de livraison, des femmes et des hommes fouillent dans la poubelle, il y a plein de plastiques par terre.
avec de belles choses vues sur mon passage, et puis un accueil parisien et amical royal par temps caniculaire
des rencontres, des mochis glacés délicieux, des visites, suivant les quartiers, d’expos et de musées
dont celle de Marc Pataut au Fort d’Aubervilliers, Les images sont des mots
Une visite au musée Guimet, qui rend les choses plus sereines
des scènes cocasses, comme des selfies à la lamborghini
le ciel du soir qui repose des choses vues la journée
La mode de dos, au musée Bourdelle
(jusqu’à voir à un arrêt de bus peu de temps après une grosse petite femme en robe moulante vert printemps avec plein de bosses sur le corps, mais celles-ci “naturelles”, dans des endroits inhabituels, comme une sculpture vivante, Comme des garçons sans apprêt
une cagoule de protection, pour les 1ères voitures
le musée de minéralogie de l’école des Mines, où un petit garçon a étreint un météore avec ravissement (on a le droit de toucher ce qui n’est pas en vitrine)
les merveilles de la terre
l’avenir du prolétariat gravé dans la pierre, bon emplacement pour une banque…
entre les magasins et les musées, Art moderne-Palais de Tokyo/ Quai Branly, de l’eau, il fait très chaud…
tenue de chamane, le meilleur usage des cravates, ou un collier en vertèbres de serpent
par ordre de taille, la grosse poubelle, la petite poubelle de rue, et un sdf…
la super expo Préhistoire, une énigme moderne, à Beaubourg
Au 6ème étage, impression de marcher dans un tunnel de cuisson
— Ces chaussures me serrent ; dans le bout, c’est tout petit tout petit, dit-elle
— Oui, c’est élégant, répond-il gentiment
s’en mettre plein les yeux avant de porter les yeux sur d’autres scènes
Berthe Morisot à Orsay, la belle sœur de Manet
et Monet dans les parages au-dessus
une petite sculpture érotique en passant au milieu d’autres choses, et Degas, et Vuillard…
visites en parallèles
C’est la vie qui passe, avec des foulards des T-shirts des shorts des sandales des baskets
le musée de l’Orangerie, où il faut une grande concentration pour éliminer de sa vue les touristes qui font des selfies devant/dans les 2 pièces circulaires des nymphéas de Monet
au sous-sol, un Joan Mitchell en bas des escaliers comme une suite -cadeau, sauf que les gens stationnent devant comme si c’était un papier peint et préfèrent regarder leurs téléphones…
rentrer aussi dans des églises sur mon passage, un peu de frais et parfois des choses à voir
ne pas confondre la gamelle pour chien et la petite boite d’un mendiant
Des migrants sont rassemblés porte de la Chapelle, l’un d’eux porte un T-shirt rouge avec écrit gros « Illusion » en blanc dans le dos
un dessert prunes roties + glace qu’il faudra réessayer chez soi, au MacVal
retrouver aussi Antoinette Ohanession
avec ces oreilles étiquetées à la vache…
le grand Richard Baquié, et Barthélémy Toguo, the new world’ climax
Claire Fontaine (! collectif)
et puis, quelques images de banlieue
avant de retrouver Paris, et la rue St Maur, à la recherche de PEC sur les indications de Manée
des livres aussi, qui font écho au sujet travaillé…
et apprécier les oiseaux sur le balcon
les livres en décor de chiottes, des restes de manif
C’est la rentrée annoncée : LES CAHIERS EN FACE DE LA BOUCHERIE
Une employée débarde une palette énergiquement
En face, sur le cours de Vincennes, un SDF allongé par terre fait des abdos en fumant
Un graffiti dans la rue
MÊME LES CHATS PARTENT EN VACANCES
et puis rentrer, le travail n’est pas fini pour autant
les ami.e.s partagent leur coin de paradis avec marée, ici la mer tout le temps, le temps passe sur l’horizon
& retrouver Marseille, ouf