Ce we, à l’occasion du festival Les filles sages vont au paradis, les autres vont où elles veulent, à Tulle (avec PEC, Autour du 1er mai, et le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir), des belles découvertes
• réjouissantes, dont voilà des extraits des films de-sur-avec Delphine Seyrig et Carole Roussopoulos
et là l’image est brouillée, mais l’extrait est plus long, et sa parole est formidable!!
et pour en savoir plus sur le film de Callisto Mc Nulty, Delphine et Carole insoumuses, ici
• & puis, ce film du Bangladesh :
60% des vêtements vendus en Europe proviennent du Bangladesh, avec 4 millions d’ouvrières textiles, le prix de 2ou 3 T.shirt vendus presque rien ici équivaut à leur mois de salaire, elles ont font 1275 par jour…
des critiques sur le net :
• L’occasion de repenser aussi au travail Violaine Schwartz, qui a écrit COMMENT ON FREINE à partir de ces “faits divers” d’incendie et d’éboulement d’usines à Dacca
Écoutez ici, aussi, une émission sur France-Q
& aussi si vous ne connaissez pas son dernier livre
(à acheter avec celui de Nathalie Quintane, Les enfants vont bien..!)
& qui m’ont tapé dans l’œil (je suis en retard, je me suis fait des vacances de blog..!) :
• A Beaubourg, dans l’exposition Global(e) Resistance (jusqu’au 4 janv. 2021)
• à la Monnaie de Paris, l’expo Akan, valeurs d’échanges
Des cuillers, pour la poudre d’or, et des poids-sculptures
Ça me fait bien sûr penser à l’expression “valoir son pesant de cacahuètes”… ou “peanuts”…
J’ai trouvé ça sur un blog (qui nous ramène aussi aux artistes latino-américains) :
“L’étude étonnante que nous vous livrons modestement ici montre combien l’arachide a jouxté toute sa vie celle de l’élément chimique numéro atomique 79. Il est des destins parallèles et étranges.
Originaire d’Amérique du sud, l’arachide est découverte (pour l’occident) par les conquistadors ravageurs partis à la recherche de l’Eldorado. Pour les civilisations précolombiennes elle est aussi précieuse que l’or puisqu’elle est déposée dans les tombes, aux côtés des masques, des bijoux, des statues façonnées du métal soleil.
Eh oui, valoir son pesant de cacahuètes est aussi important que valoir son pesant d’or pour les Olmèques, les Toltèques, les Zapotèques, les Mixtèques, les Aztèques et les Mayas, pour les Incas, les Moches, les Chibchas, les Cañaris. Mais pas pour Hernán Cortés, Francisco Pizarro, Francisco de Montejo et tous leurs homologues pour qui compte seulement ce qui brille.”
& des bijoux sculpturaux, autres beaux objets Akan qui brillent :
• Au musée du quai Branly
— La collection de la photographe Françoise Huguier, avec des manteaux ramenés de Sibérie
Une combinaison de pilote de chasse et un tapis (alors que j’étais en train de lire La fin de l’homme rouge de Svetlana Alexievich…)
& puis, chaque fois que je vais dans ce musée, je reste longtemps en arrêt devant cet “imperméable” en intestin de phoque, de la haute couture indispensable de la banquise, une merveille…
& puis, un collier en griffe d’ours
• & puis, au musée de la céramique de Sèvres, un écho avec ces vases en pattes d’ours
& les collections “d’ailleurs”
Les épis de faitage normands
& puis, bien sûr, la céramique contemporaine
Les 4 saisons de Jean Girel
& les avant-bras-vase de Pascal Convert
& puis aussi du verre, ancien
et contemporain (impossible à photographier dans les vitrines..!)
• & mon périple passait aussi par le Palais de Tokyo, où c’était les derniers jours de Notre monde brûle :
& ici en photo, le travail de Francis Alÿs
• & puis, vu aussi à la monnaie de Paris, un “catalogue” de numismate, qui m’a fait pensé à certains dessins d’art brut, ou aux planches de Roger Bichard, par exemple…
et puis, sur le pont de Sèvres en travaux, Eluard est toujours vivant
Cette affiche-là, je ne l’avais pas encore repérée en ville, pourtant en centre ville..!
des dessins, de la céramique, du verre, de la lumière, des livres en porcelaine, des livres d’artiste et d’éditeurs… et un accrochage et installation d’exposition qui vous permet de vous installer et de prendre le temps dans ce bel espace !
Vu derrière le rideau de porcelaine
et derrière le rideau de verre
et revenons à l’autel
pour aller dans la pièce derrière
Un accrochage d’expo dans une église, c’est pas de la tarte !
Outre les insomnies auparavant en se demandant comment faire pour “habiter” ce lieu, grande dépense d’énergie pour tout accrocher et installer..!
Tout est long à accrocher..!! à commencer par les dessins… En plus, la concurrence des projections lumineuses divines (heureusement fugaces, matin et soir) fait flipper, concurrence déloyale!
Pour finir le mur bleu, il me manque 2 dessins… Choisir les couleurs dans le dégradé, et dessiner “sur le motif” (sur une suggestion de David!)…
& heureusement que David était là, pour penser à un super système me permettant d’accrocher les 2 “rideaux” de verre et de porcelaine, et le panneau “à trous”
Avec l’aide des petites mains de PEC
& heureusement que mon chalumeau faisait partie du voyage, pour désangoisser l’accrochage et réparer la casse!!
Les transporteurs ont livré les meubles à temps, dont le meuble construit par Jean-Pierre Larroche, arrivé en 3 morceaux
On l’a un poil modifié (avec l’autorisation de son créateur), poncé, et peint (finition à la lampe de poche à 21h30 pour voir les manque de peinture, c’est super long à peindre cette bête-là..!) pour qu’il rentre dans le cadre…
Puis aussi, découper la peau de l’ours que j’ai pas tué…
& puis, dans la pièce noire derrière, les néons flexibles ramenés d’Arromanches…
Jeudi en fin d’aprem, ça commençait à prendre tournure, et Dominique regardait les dessins dans une pose d’odalisque…
Angoisse aussi de recevoir des photos expédiées par Xavier Pinon (réalisées ensemble à Arromanches cette année) à temps — vendredi matin pour le vernissage vendredi soir…, avec les retards cause covid…
& finir par mettre le titre sur la moquette d’autel…
Encore quelques ajustements, imprimer des étiquettes d'”attention fragile” et de “réalisé avec…”, Jeanne arrive avec plusieurs paires de gants blancs pour pouvoir tourner les pages des livres sans les abimer ni salir, et c’est prêt pour le vernissage dans une heure, on est tous KO…!!!
et pour finir, un accord de bleu avec une belle jeune fille masquée !
Le plafond du Lieu/Lien a été repeint vite fait (après le dégât des eaux…) pour l’occasion, et l’accrochage par jour de pluie s’est terminé par un pot d’inauguration sans nuages…
Pas de jeunes migrants sur les photos de l’inauguration de l’expo, ils se tiennent entre eux un peu à l’écart de la vitrine, en se demandant quel est l’intérêt d’une telle exposition, jusqu’à ce que nous en discutions et expliquions l’intérêt à ce que tout le monde puisse voir les photos…
(nous en avions parlé dès le début du projet, mais c’était une chose abstraite pour qui n’est pas initié…)
Quelques phrases affichées en plus, dites pendant mes ateliers et celui de Marie-Pierre
& puis, bonne nouvelle, nous allons faire un livre-livret avec toutes ces photos !!! Youpi, qu’elles circulent plus et que chacun puisse les avoir !
A suivre…!
L’atelier s’est déroulé il y a presque 2 semaines, mais j’ai été bien trop accaparée….
Alors, voilà ce que nous avons fait, avec un peu de retard, mais le plaisir de voir ces photos est toujours au rendez-vous..!
Cette fois, juste 2 participants, mais nous n’en avons que plus travaillé..! & été dans des endroits de la ville non encore désigné par les participants des ateliers 1& 2.
On a commencé notre “tour” de la ville par cet immeuble, que “tout le monde” trouve abominable, et que je trouve “beau” dans son genre, juste en face des locaux de PEC..! Avec un message en doré !
Puis, direction la gare
Ensuite, en face du commissariat, à côté de la banque (ou il y a un petit couloir abrité où les jeunes se retrouvent, mais on a écarté les photos faisant pub pour la banque populaire)…!!
..!)
Puis, dans les jardins de la mairie
& puis, devant la cathédrale
Au début, Adama s’est trompé de pancarte, et nous ne nous en sommes pas rendu compte tout de suite… (c’est dire que ça convenait aussi..!!!)
la bonne pancarte…
& puis au final, direction piscine..! Nous n’étions pas sûrs de pouvoir entrer et avions commencé les photos à l’extérieur, mais l’accueil a été formidable, et avec les surchaussures, il a fallu finalement cadrer sans pieds…