si c’est ça le destin

28 janvier 2023

Il y a quelque temps, avec Peuple et Culture, j’ai vu un film comme on en voit peu, une merveille, un film rare. Je n’ai pas vu d’autres films de cette cinéaste, mais ça donne envie. Chapeau bas!



Ce résumé ne me semble pas représenter tout le film, déjà dont la forme est exceptionnelle.

La cinéaste dit : “Les rapports de violence au sein de la famille sont l’expression d’une pression existentielle, d’une capacité d’amour empêchée, où une mère n’a que des devoirs de femme au foyer à remplir, où d’autres besoins passent à la trappe, où elle doit fonctionner à plein régime – le courage de s’y confronter et la tentative de sortir de cette détresse quotidienne, voilà ce que montre Irene Rakowitz.”

Trouvé ça sur le site de Beaubourg, où il a été projeté :
Le film a pris plusieurs années à se faire “ensemble”.
C’est la 1ère fois que je vois un film construit comme une cure analytique, qui avance en spirale, en repassant par des mêmes questions mais à chaque fois déplacées plus loin, qui creuse le propos avec la principale protagoniste jusqu’à l’os, avec son entourage, sans jamais aucune complaisance. Dont une scène renversante vers le milieu du film, où la douleur de dire est extrême, presque jusqu’à l’hystérie, et la distance de la cinéaste tellement respectueuse et en même temps d’une grande présence. Qui s’apaise finalement, avec même une transmission et un regard possibles.

& d’ailleurs, cette magnifique formule qui accompagne Helga Ridemeister :

Si vous parlez allemand petit.e.s veinard.e.s, vous pouvez voir le film


sur terre vers les étoiles

19 janvier 2023

Jean-Pierre m’a téléphoné pour me parler du monument aux étoiles disparues du cimetière d’Ivry. Enquête sur le net immédiate !

Il existe une manifestation qui s’appelle “Le printemps des cimetières” (c’est après le printemps des poètes…!)
C’est une commande à l’artiste C215 (un street artiste dont le travail n’a rien à voir) :
J’en ai référé immédiatement à mes collègues de l’ex laboratoire d’écriture de l’Espace :
& puis, en discutant avec Jean-Pierre qui se plaignait d’être dans la bouillasse avec le temps de merde, une réflexion m’est venue, immédiatement dessinée et interprétée par Jean-Pierre (c’est beau le bouillace accordé à espace!) :
& pour couronner le tout, une vue ensoleillé du lendemain, avec ma dernière acquisition sur le boncoin, que Jean-Pierre a obligeamment été chercher dans une cave de banlieue en vue de notre futur expo en 2024, une trentaine de soleils ou d’étoiles, qui ne serviront plus aux machines permettant aux avions de s’envoler ou atterrir sans cailloux devant les pneus :


nouvelles impressions de marseille

2 janvier 2023

Le changement d’année, c’est l’occasion d’imprimer des vœux.
Les vœux, ça sert à rien, juste à se faire plaisir et à faire plaisir à quelques un.e.s.
À expérimenter aussi.
À garder un message pour l’année.

C’est en faisant ce dessin que l’idée de l’année (!) m’est venue :

& alors que je bricolais une sculpture-lampe en Meccano, je me suis souvenue que c’était bien d’imprimer du Meccano! Comme cette belle pièce encore jamais utilisée…

& puis, en cherchant sur quel papier imprimer et alors que je rangeais mon bordel, ce grand livre de menuiserie appartenant à mon père et qui prenait de la place depuis des années, avec des superbes planches de construction et un beau papier fin, cela ferait magnifiquement mon affaire..!!
D’autant qu’en imprimant, chaque “résultat” me semblait étonnant et réjouisant :

etc…
Pour une année qui chauffe, d’autant plus en ce temps de réchauffement climatique où rien ne change et surtout pas le profit…

& puis, en rangeant mes agendas des multiples années précédentes, je suis retombée sur cette phrase qui m’avait marquée, prononcée par une ouvrière de Sochaux ou Besançon, dans un des films du groupe Medvedkine. Ça vaut une affiche à faire circuler.

& ça vaudrait le coup qu’elle soit dans toutes les salles de mairie où sont prononcés les mariages..!! mais au-delà, et c’est ce qui fait sa force !