avec le ciel

Date : 29 octobre 2019

Ces jours-ci, travail et repos, avec le ciel sur la tête..!
Toujours les affiches pour La fille de Rappaccini, avec Pascale Lefebvre venue à l’atelier pour faire les couleurs des 2 affiches imprimées samedi, avec une bouteille de jus de raisin (j’avais dit que le jaja pour le pique nique quand on a plein de boulot, c’est pas l’idéal…!) à l’étiquette formidable!
20191026_120706 20191025_161419 20191026_18003120191026_175958 20191026_194128
L’expérience Rappaccini… :
passer du temps à mettre toutes les lettres à la même hauteur, et s’y reprendre à plusieurs fois quand ce n’est pas possible d’imprimer en un seul passage…
20191026_193737

Ça me fait penser à ce livre, après un message de Federico :
Capture d’écran 2019-10-29 à 12.25.02
Alors je suis en train de le lire (j’ai pas fini), mais pour l’instant ce que je préfère, c’est cette “blague de typographe”en exergue, qui en fait est juste une histoire d’écriture..!!
20191029_12223620191029_122308
et qui me renvoie en écho à un vieux boulot fait avec des tampons (où il n’y a pas de ponctuations) sur des étiquettes, et donc de cette phrase (reprise imprimé dans un livre d’artiste ensuite), qui me fait toujours jubiler (c’est plus gai que la blague de typographe, ce serait une blague de tamponneuse!) :
20191029_124211
Il va falloir qu’on fasse un atelier d’écriture sur la ponctuation..!!

20191025_195250 Puis colmater la fuite d’après déluge qui  menaçait sérieusement la prise électrique…

De bas en haut, pour que ça se passe bien de haut en bas..!
Rouvrir pour réadapter le système D anti-fuite…
20191024_122705

La leçon à en tirer : écouter ses intuitions (lors des travaux anciens) plutôt que l’avis de personnes connaissant moins bien “le terrain”..!

20191028_184852 (1)

 

PPPQ 381 / lundi 28
— bureau et bricolage devant la mer, se creuser la tête pour trouver une façon simple de rebouchage esthétique du système anti-fuite, être bien contente du résultat en fin de journée, le vice caché personnifié, feng shui réussi !

C’est plus facile que les travaux SNCF suite aux intempéries, et pas de train sur la ligne Marseille-Toulouse pour aller à Tulle tout bientôt…
Capture d’écran 2019-10-29 à 12.04.13 Capture d’écran 2019-10-29 à 12.04.31
Pendant ce temps-là, c’était le “grand banquet” de Saint-Pardoux pour le finissage d’automne de l’exposition de Zoé Chantre et de Jean-Pierre Larroche, Mystères et curiosités de Saint-Pardoux
Resized_20191027_102306_675 Screenshot_20191027-114123_MessagesScreenshot_20191027-114250_Messages
& du Mons !

Pendant ce temps-là toujours, et depuis, pas de nouvelles de Pec à propos de la Touble night du samedi soir de Ô les chœurs…
Sauf Gaëlle qui a été déposer des flyers pour la rencontre du jeudi 28 novembre avec Olivier Steiner...
Capture d’écran 2019-10-29 à 14.16.22
Avec entre autre la participation de Jean-Louis Costes, découvert pour ma part à la Maison Rouge…
(Passez l’intro de 10 mn du commissaire d’expo, trop proliférique, comme il dit…)

Resized_20191026_232338_6377

En attendant ce dimanche, se faire quelques heures de vacances pour garder la niaque, et puis, parce que sinon, c’est du gâchis de ne pas profiter de ce don du ciel (et de l’eau à 19-20°) quand il est bien luné!
20191027_16460520191027_16464420191027_145121 20191027_145039 20191027_130815

et une photo du dimanche soir prise en passant au retour de la plage avec Thomas, avant que la nuit tombe trop tôt20191027_171258

Participer avec le Lieu/Lien au Printemps des poètes 2020, sur le thème du courage !

“Édition 2020, Le Courage (texte de présentation de Sophie Nauleau)

C’est un vers de Corneille. Un vieil alexandrin célèbre, à la toute fin du Cid, qui dit le cœur, l’espoir et le triomphe du temps quelque part à Séville :
Espère en ton courage, espère en ma promesse…
Et dans cet hémistiche toute la bravoure du monde roule à l’assaut des siècles, avec tant de constance. Tant de patience passée à la postérité, comme un secret légué, mantra plus efficient que les rudes lois du sang.
Et la vaillance d’outrepasser les règnes, les solitudes, les exils, les douleurs, les aurores et les disparitions. Nos horloges sonnent l’heure du courage, écrivait Anna Akhmatova à l’hiver 1942. Tandis que Prévert tordait le cou aux pensées toutes faites dans ses « Adonides » : La guerre déclarée / j’ai pris mon courage / à deux mains / et je l’ai étranglé. Car le mot, trop taillé pour la gloire, a parfois mauvaise presse. Pourtant le cran. Pourtant l’audace. Pourtant la virtus latine, qui fait dire à Virgile et Apollon d’une même voix : Déploie ton jeune courage, enfant, c’est ainsi que l’on s’élève jusqu’aux astres.
Cette force d’âme capable de tutoyer les étoiles en appelle aux mots de Desnos, dont Éluard affirmait, devant ses cendres revenues de Terezín, qu’il était la poésie du courage. Une poésie qui se joue la vie, l’amour, la liberté jusque dans la pire des morts. Avec ce qui me reste de courage, défoncer toute la Nuit, proposait Paul Valet, tout aussi prompt à mourir.
C’est coton, le courage, même sans être corps et âme en lambeaux.
La course plus que la rage. La lumière à foudroyer le noir. Comme s’il n’y avait qu’un poète pour dire cet éclat d’être sans orgueil. Cette témérité de la langue qui vous mène plus loin que la vue ne peut voir. Cette intrépidité de la parole qui nous fait défaut. Cette endurance à Raturer outre. Ce souci du poème. Je vais droit au jour turbulent, annonçait André du Bouchet. Que l’on se nomme Blaise Cendrars ou Benjamin Fondane, Charlotte Delbo ou Sylvie Brès, Juan Gelman ou Ludovic Janvier… Tous ont osé. Et la frappe, la vitalité de l’écriture, le prodige de l’énergie poétique de nous révéler encore et toujours.

Post-scriptum : ce n’est pas un hasard si l’anniversaire des 100 ans de Boris Vian, le 10 mars 2020, tombe en ouverture de cette édition dédiée au Courage. Car celui qui ne voulait pas crever Sans qu’on ait inventé / Les roses éternelles / La journée de deux heures / La mer à la montagne / La montagne à la mer / La fin de la douleur, celui qui savait que La vie, c’est comme une dent / D’abord on y a pas pensé / On s’est contenté de mâcher / Et puis ça se gâte soudain / Ça vous fait mal, et on y tient / Et on la soigne et les soucis / Et pour qu’on soit vraiment guéri / Il faut vous l’arracher, la vie. Celui-là qui écrivait comme quatre, chantait du soir au matin et jouait comme personne, l’enfant de Ville-d’Avray, le joyeux condamné de la Cité Véron, ce singulier et magnifique poète de 39 ans savait ce qu’il en était de vivre.”

DSC02560 (2)un petit dossier à concocter, mais les idées ne manquent pas, pour le courage, la poésie et le monde

Et puis, nous avons le “visuel” tout prêt…

@