un temps indéterminé

Date : 29 juin 2020

• La semaine dernière, Marseille-Tulle porte à porte en 12h… le temps d’aller à l’autre bout du monde.
Le contrôleur nous annonce un problème de traction peu après le départ. Panne électrique à Miramas, entre 2 voies. Ça va durer “un temps indéterminé” (on se dit houlà, il est midi moins le quart, on n’est pas sorti de l’auberge ! sauf que pas d’auberge, pas de vente ambulante dans le train depuis le covid, fallait de l’eau et un gros livre en prévision !). On va être dépanné par l'”intra”, quand c’est un problème matériel, dit-il. Remorqué le long d’un quai. A attendre une autre locomotive, qui vient de Marseille. Le personnel SNCF faisant partie des voyageurs est demandé en voiture 3. Rien que dans le wagon où je suis, 2 hommes se lèvent et vont au front. C’est la cas de mon voisin qui venait de s’engouffrer un gros sandwich, il a pris des forces. Quand nous sommes de nouveau à quai, les voyageurs qui veulent rentrer à Marseille peuvent prendre le train qui vient dans l’autre sens (c’est tentant!!)
13h35. Une fois la loco changée, on attend (le temps ne compte plus…) un “bulletin de freinage” (qui certifie que le train peut freiner normalement en toutes circonstances — on apprend des trucs !) pour pouvoir repartir…
Peu de temps après, jamais 1 sans 2 : il y a le feu (!!!). Entre Nîmes et Montpellier. Le train est dévié…
On arrive à Toulouse (eurêka) avec 235 minutes de retard…
Plus de correspondance pour Brive. Après négociation, une demi-heure de battement pour respirer sans masque et voir le ciel d’été avant un TER jusqu’à Cahors, puis deux taxi Mercedes noir format corbillard pour acheminer les désespérés vers Souillac ou Brive. On est 6 (avec re-masque) dans notre taxi. Un homme fait le voyage depuis Antibes pour aller chercher une bagnole d’occasion à Brive. Parait-il que depuis le confinement, les voitures d’occase partent comme des petits pains (quand on a à faire avec la sncf, on comprend pourquoi!!)

• Quelques soirées en liberté, et puis, un cageot d’anniversaire de survie !
 
et Raphaëlle dans son tracteur

et je n’avais pas mon téléphone-photo quand iris m’est apparue dans son jardin avec un immense bouquet composé de 2 grandes fleurs d’ail et de branches de fenouil, le tenant comme un sceptre avec un port de reine et un sourire éclatant avec sa robe verte à gros pois noir, c’est dommage !

• suite des dessins dégradés, le Lieu/lien transformé en atelier entre 2 rdv, avec des inspirations d’ailleurs (Arromanches, par ex…) et d’ici !

 

 

& particulièrement ce dernier dessin pour remercier Jean-Pierre et Violaine, qui se lèvent tous les 2 fort tôt, de leurs encouragements !
& Xavier, puisque la phrase vient de notre “stock” d’Arromanches (c’est une des phrases code du débarquement), qui nous faisait rire en imaginant des indiens sur les falaises, ou lors de notre recherche du “canyon” idéal :

• une autre sorte de dégradé marseillais, après les élections, nous revoilà lundi, une autre semaine commence !

• & pendant tout ce temps-là, Christine, à l’Encre Rouge, continue de bosser en découpe sur notre abécédaire commencé l’année dernière (!), et m’envoie des videos-d’atelier pour me montrer les superpositions et finir de tout mettre au point, et puis après le laser, il faudra réimprimer les “solutions” au plomb…

• et puis, ici, tout bientôt, le retour :

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