14 juillet sainte fête nat
Réveil frais,
avec le soleil en face,
dans les escaliers de secours, remettre le monde à l’endroit.
Aujourd’hui, visite à Raphaëlle, au domaine du Mons.
Délicieux déjeuner à l’ombre, salade verte et fleurs oranges d’hémérocalle, de l’agneau made in Mons, une tarte à la groseille dans des petites assiettes offertes par Jeanne et Manée avec des chromos qui tuent (— ça me fait penser qu’il est recommandé d’avoir des assiettes unies pour les malades d’Alzheimer.)..
pendant que Serge, le frère de Jeanne, recherche l’ancêtre ayant construit la maison en 1621…
Plus près de nous, le mur-cercle de 10m de diamètre, érigé par son grand-père pour fêter la naissance de son petit-fils, en 1961, comme un parc-monde miniature — enfin, miniature, les enfants des villes dans leur parc en bois de d’1m50 X 1m50 ne seraient pas de cet avis, dans un autre genre de parc…
La petite clôture de bois et le portillon ont disparu, maintenant les vaches y viennent, ça doit être beau, le vieux bœuf corné qui tient conseil sous les chênes centenaires…
Justement, nous allons voir les bêtes, dans un pré plus loin.
Uncle Meat, le vieux beau bœuf impressionnant de 18 ans, et un petit nouveau qui s’appelle Pasprévu
Avec des robes de belles et différentes couleurs (je ne sais pas si les vaches ont des robes, ou si c’est réservé aux chevaux..!)
Raphaëlle éteint le courant des clôtures le temps que nous passions, et nous rattrape
Au retour, elle prononce une phrase qui nous fait tilt en même temps avec Jean-Pierre :
EN AGRICULTURE, LE MAUVAIS TEMPS EST LE TEMPS QUI DURE
qui pourrait certainement s’appliquer à bien d’autres sujets que la météo..!
Manée nous attendait dans un transat sous la glycine
En rentrant “en ville”, je passe au Lieu/lien refaire un bout de vitrine avec l’affiche de Jean-Pierre, d’autant que ce soir, du monde risque de passer dans la rue pour les festivités du 14 juillet!
Justement Dragan, qui s’occupe des pages culturelles dans La Montagne, passe devant le Lieu/lien, et m’apprend qu’à la rentrée il ne sera plus à Tulle mais à Brive…
Il connait par cœur la phrase de Victor Hugo réalisée en verre pour Jean-Pierre à Saint Pardoux : Le soupir sortant des choses..!
Dans l’après-midi Manée a reçu un mail d’RESF : il semblerait que Bobo vient d’être réexpédié au Congo sans ses affaires ni papiers, d’une façon plutôt énergique car il doit passer une radio… Vive la fête nationale!
Pour ce soir, je n’arrive pas à trouver une phrase bien à mettre dans la vitrine de droite, justement…
Pour une autre occasion, je pourrais agrandir certains passages de livres :
Alors, à 23h, j’interromps ma lecture pour le feu d’artifice!
J’ai un gîte bien placé spécial 14 juillet (!!) et je viens de regarder comment prendre des photos en mode “feu d’artifice”..!
Comme si vous y étiez, mais manque le bruit (ah oui, en plus avec de la musique merdique…),
vraiment beaucoup de bruit (je pense à tous ceux qui ont dû enfermer leurs animaux domestiques pour pas qu’ils se barrent fous de terreur!)
Y’a la lune en prime, qui sera pleine mardi
Ça résonne dans la cuvette!!
A certains moments, les camions de pompiers vont se poster sous les immeubles en face, ça rajoute une lumière bleue clignotante
C’est un tel excès que plus jamais on ne peut dire : “oh la belle rouge!” mais plutôt “tout ce rouge!!”
la succession de “tableaux” doit être pensée, mais ça m’échappe un peu!
& après du vert
la gerbe..
grand embrasement
Pendant la guerre, y’a des bruits comme ça ?
Un jeu de lumières sur la tour administrative… (j’ai raté le bleu-blanc-rouge!)
& encore avant la fin, un peu d’apothéose
C’est fini (y’a l’organisateur qui le dit au cas où on en attendrait encore)
(& comme quoi des projections doivent coûter plusieurs bras de moins et être efficaces!!)
& maintenant, de la musique pour danser (qui change toutes les 45 secondes environ)
On est loin des vaches de Raphaëlle qui paissent dans le calme de la campagne…
Alors après ce feu d’artifice, un autre genre de réjouissance :
écouter Raphaëlle expliquer comment elle vit et travaille
& puis fort tard, Dominique m’envoie un sms :
voir Les artistes à l’œuvre
(Jean-Pierre nous avait un peu raconté la chose ce midi, en se disant qu’il faudrait refaire des lettres en ciment… oh, mais en tout cas pour la langue, sinon ça n’aurait plus de sens!
Une vache pèse près de 600 kgs, je ne crois pas qu’on ait bien pris la mesure de leur force!)
En attendant, c’est toujours la fête.