AGENDA
Avant cette semaine à Tulle, il y a eu un peu de préparation :
AGENDA
• Les ateliers d’écriture prévus avec le secours pop ne pourront pas démarrer cette semaine, lundi et vendredi matin, ils sont encore trop désorganisés après leur déménagement et la fin des travaux du nouveau local. Tant pis, pas la peine de tous se stresser en plus, nous rattraperons le temps par la suite !
• D’autant que l’atelier d’écriture du lundi est à midi. Penser à cette session n° 4, et comment nous organiser pour lire des textes le samedi 23 pour le printemps des poètes.
• Organiser un rdv avec David-artothèque et Sylviane-resto du cœur pour un projet qui pourrait s’intituler « l’art c’est pas pour nous » : se rencontrer devant-autour de quelques œuvres de l’artothèque pour une présentation-visite guidée-explications-commentaires-impressions partagées et même un petit atelier, pourquoi pas…?
• Samedi 23, fêtons le printemps des poètes :
– penser à l’avance à la commande de livres de bibi pour la librairie, et la nôtre avec des TQ auprès de la ville brûle
– faire imprimer 2 affiches pour l’occasion, 4 cartes postales en 200 ex avec 1 autocollant à 500 ex offert
– penser à prendre mes livres gribouillés avec les lectures préparées
• Demander à Manée de commander aussi des livres pour le Lien/lieu et les ateliers d’écriture
dont le gros Brautigan, dont je lui avais parlé l’année dernière, elle l’a acheté (comme ça fait plaisir la curiosité et le partage !) et nous le prête ; je voudrais m’en servir cette semaine pour rencontrer les élèves du lycée agricole
• S’occuper de trouver un éditeur pour rééditer Quand on naît dans les choux, que ce livre continue d’exister.
Le Tripode avec son appli à développer est surbooké, c’est le cas de dire, alors qui ?
Penser à Gilles et Céline, par qui toute mon aventure Toulousaine a débuté. Poursuivre à la mode criquette avec un (vrai) petit éditeur, Un thé chez les fous. Croire à la circulation parallèle, s’entre-aimer et s’entre-aider. Penser au projet « politique » du départ des petits livres tamponnés, et abrités chez un éditeur avec connivence. Garder la simplicité et rapidité de production. Retrouver cette énergie de base.
• Rdv à prendre avec Dominique pour aller voir la forêt du souvenir, pour penser à la prochaine et nouvelle commémoration du 9 juin 44, 75 ans après, alors que le dernier survivant de la tuerie et revenant de déportation, Jean Viacroze, vient de mourir à 104 ans, inquiet du “renouveau” du fascisme…
L’année dernière est le départ d’un souvenir “vivant” :
“Cette forêt composée de soixante-quinze chênes américains a été plantée près des jardins ouvriers de Bourbacoup. Elle en comportait à l’origine 99 en souvenir des 99 pendus de Tulle. « Cette forêt était un peu oubliée alors qu’elle est symbolique. Même les membres actuels de l’association ne connaissaient pas ce lieu. Il a été redécouvert un peu par hasard. Nous avons voulu, cette année, organiser une cérémonie, faire revivre ce lieu », a expliqué Dominique Albaret de l’association Peuple et culture. Le vendredi 8 juin 2018, des photographies des pendus et déportés ont été collées sur les troncs des arbres pour que les enfants des écoles mais aussi les familles puissent mettre un visage sur un nom, se souvenir des martyrs. Alors que les invités allaient d’arbre en arbre, dans un cheminement mémoriel poignant, un musicien, Jean-Yves Depecker, a interprété, avec sa guitare, la partition musicale créée en 2014 pour le 60e anniversaire de la tragédie de juin 1944.”
VALISE, météo de la semaine prochaine, pas de pluie, les lunettes de soleil…bon timing de présence !!
en vrai, le lundi, c’est moins bien…
Mais Manée a pensé à tout….
“Je t’ai laissé un peu de soleil au lieu/ lien au cas où il viendrait à manquer, ce qui serait étonnant mais on ne sait jamais…”
VOYAGE, profiter du train pour lire, finir A la ligne, de Joseph Ponthus.
PARIS.
— Les courses :
• Au BHV, rayon électricité, où on trouve encore des ampoules à baïonnettes…et des belles, même en Led
• A Daumesnil, chez Mahlia Kent, l’adresse de Violaine pour des coupons de tissus extraordinaires, très petits bouts ou plus grands à 4€ le mètre, comme celui incroyable qu’elle m’a montré, en raphia rose digne d’une princesse polynésienne.
(et ensuite retrouver le temps et la joie de coudre et de se faire des habits-sur-mesure)
• en sortant, presque traverser la rue pour aller à la librairie de la Sirène, même si je m’étais jurée de pas aller chez Gibert pour rajouter des livres dans ma valise trop lourde et bibliothèque trop pleine…
Le libraire écoute sur internet un entretien avec un intellectuel algérien ; télescopage d’entendre parler arabe dans cette librairie très française.
Après Dotremont à Arles le we dernier, je ne résiste pas à un très beau livre de Karel Appel qui mêle dessins et poésie…
Les amours-intérets de jeunesse reviennent avec Cobra, on dirait…je prends l’excuse des ateliers d’écriture pour m’y re-interesser, mais je ne sais pas ce qui se mijote pour mon propre travail, avec d’autres sortes de livres et de boulot…
— les expos :
• aller à la MEP voir cette Coco Capitan
hyper branchée, qui mêle les textes à la photo…
Un mélange de Ben et de post moderniste avec carrière et communication bien gérées
• Retrouver Corinne et Bruno au musée du quai Branly, pour aller enfin voir (avant la fin) l’expo de vannerie japonaise, en pensant à Christine (je voulais lui offrir et envoyer le catalogue mais il coutait un prix scandaleux pour amateurs éclairés friqués de 60 €, pas très démocratique, je ne sais pas si on trouve plus tard les catalogues de Branly soldés… ?!!)
PPPQ 154 samedi 16 : Quai Branly passer d’un continent à l’autre avec ses ami.e.s, de la vannerie, des masques, des tissus, des ornements, des fétiches, des totems, des tambours, le siège en pierre d’un chaman, ethnologie-art-colonialisme mêlés, plein les mirettes avec les esprits,
Depuis mai 2018, deux étonnantes silhouettes surplombent la zone du Plateau des collections dédiée aux collections d’Afrique du nord et du Proche Orient. Deux robes d’une dimension inédite – trois mètres de hauteur et des manches de 2,5 mètres d’envergure, datant des années 1940 et provenant de la région d’As-Salt en Jordanie, y sont pour la première fois présentées.
Puis en sortant dans la nuit traverser direct le pont pour dîner dehors (avec chauffage) dans un routier chic derrière les musées d’art moderne et contemporain, de la bonne vieille cuisine française sur la nappe rouge et blanche à carreau comme si l’on était encore en voyage…
Pas le temps d’aller à Beaubourg voir l’expo La fabrique du vivant dont Manée m’a parlée et envoyé des photos de sculptures d’Erika Verzutti, artiste brésilienne :
TRAIN du dimanche midi, après une giboulée de mars (quel joli nom !)
— Sur mon billet, j’ai la place n°7, qui n’existe pas… Il faut regarder le tableau d’équivalence, à la porte du wagon…N° 7 = 25 …
et la personne qui a la place marquée 25 sur son billet doit aller à la place X…
La valse des places, où chaque numéro correspond à un autre !
Du coup, tout le monde se parle pour voyager ensemble.
Pas mal comme système!!
Toujours «étonnée par le paysage par la fenêtre, dont je ne suis pas du tout familière, même si j’en « reconnais » des bouts et des gares lorsque j’étais étudiante à Bourges, faits en train ou en bagnole (l’usine de sucre de betterave, les abords d’Orléans, traversées des forêt bien alignée)…
Un arc en ciel avant Brive, et profiter de poireauter une heure au bar de la gare pour avancer le blog…
— arrivée à Tulle, dans la boîte à clés du Rbnb, les affaires locatives fonctionnent à plein!!
Tulle, une destination prisée!