une bouteille à la mer – suite du lundi
La 3ème consigne de l’atelier du lundi n°2 n’a pas pu se faire au Lien/Lieu, faute de temps ; mais ça n’empêche pas de le faire chez soi !
3 — Une bouteille à la mer
Vous êtes au bord de la Corrèze, et avez l’opportunité d’envoyer un message dans une bouteille, que quelqu’un trouvera quelque part, plus ou très en aval, dans un temps non déterminé…
- Ecrivez ce message, comme si vous vous adressiez à un quelqu’un qui peut vous comprendre
- à quelqu’un qui vous considèrera (et réciproquement) sans doute comme un martien
Agnès :
a – Comme je ne savais pas quel messager choisir, j’ai décidé de faire confiance au hasard. A toi qui lis ces mots, je confis donc ce travail. Le temps et l’eau qui courent ont peut-être mis de la distance. Il te faudra alors parcourir les routes et suivre les cours d’eau pour retrouver la source. Ce sera là ton travail. Voilà : il est une ville près d’une rivière qui enfle et qui s’assèche au cours des saisons où tu devras te rendre. Ni petite, ni grande. Juste couchée dans son vallon au creux de 7 collines. Là où caracolent des mains expertes sur des touches en nacre pour faire chanter les habitants, là où jadis raisonnait le bruit des armes, là où flottent dans l’air les grelots minuscules et roses des bruyères qui l’entourent. Une cité calme et discrète, posée au creux d’un écrin de verdure. Dans cette ville, il te faudra trouver le « lieu-lien ». En son cœur, dans une rue large et tranquille, au pied d’une tour construite comme une flèche tendue vers le ciel au fond de la vallée. Quand tu l’auras trouvé, le « lieu-lien », tu devras entrer et te présenter. Tu rencontreras là Fabienne. Elle a l’habitude de recevoir des messages. Tu lui donneras celui-là. Elle t’attend.
b – Jeter des mots à la rivière, ça ne s’invente pas. D’autres jettent bien des bouteilles à la mer. Et tous ces maux, qui les lira ? Bonjour à toi destinataire inattendu. Lecteur inespéré. J’ai tant voulu t’imaginer. Mais que m’importe qui tu es. Pour moi, tu es l’important. Le découvreur. L’élu. Le Messager. L’accoucheur. Te voilà ! Tu te reconnais ? Forcément. Curieux as-tu été, te voilà maintenant porteur d’une dépêche. Prends en soin. Ne la froisse pas. Ne la crie pas aux quatre vents sans t’en donner de peine. Dorlote-là avant de la laisser partir. Accompagne-là un moment. Ne la laisse pas trop vite s’envoler seule. Murmure-là d’abord, comme on chantonne une comptine à un enfant qui doit dormir. Laisse-là enfler dans ta gorge. Fais-là s’arrondir, s’imposer peu à peu, prendre de la hauteur… Alors chante-là ce jour à tue-tête ! Va ! Tu peux commencer maintenant. Bonne route, bon vent !
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Je comptais le faire aussi avec vous, mais j’ai finalement lancé une autre sorte de bouteille à la mer, alors qu’OVH (l’hébergeur du site et blog) a fait “une migration”…
Un peu comme le terrible nuage dans “L’Homme qui rétrécit”..!
Mon site était devenu une immense page blanche. Ça m’a fait pensé au cambriolage de mon atelier il y a 2 ans…
Un grand flip qui a mangé pas mal d’heures, mais grâce à Andreas, tout est revenu dans l’ordre..!!
Ce qui m’a fait réfléchir…
Depuis août 2014, ce site représente pas mal d’heures de boulot et d’accumulation de documents ; un outil de travail dont je n’avais pas envisagé la disparition.
J’ai ressorti mon Kit de survie…
A suivre..!