messages
• Parmi les mails, un message de Pascale Evrard pour nous inviter à découvrir le “livre/journal” du compositeur Nicolas Frize, Les sources d’Elle s’écoule.
Pascale y a travaillé, depuis la mise en œuvre de la création musicale de Nicolas Frize avec des lycéens et collégiens de la Plaine Saint-Denis et des musiciens professionnels — (suivie en reportage dessiné — jusqu’à la mise en forme et en page de l’ouvrage. (Le livre est diffusé par les éditions de l’œil, 20 €.)
& comme chaque fois avec Nicolas Frize, c’est formidable, et avec les livres de Pascale Evrard, c’est calé aux petits oignons, bref, un livre précieux et vivant.
• Un message de Manée, qui fait la libraire itinérante et précautionneuse à une réunion PEC parisienne
• Un mail de Jean-Pierre Larroche pour la toujours expo de Saint-Pardoux, et qui prépare une édition sous la pression de “Jeanne la harceleuse”(!) qui a encore frappé juste!
• et de Dominique :
– Jean Pierre Larroche a présenté le musée de St Pardoux sur le site de sa compagnie théâtrale
– Le site de la mairie, bien sûr, en parle aussi
sur ces deux sites vous pouvez visionner les vidéos qui étaient dans l’église.
– et Fabienne Yvert qui était au vernissage l’a commenté sur son blog (retour là dans le temps)
– enfin une page est en préparation sur le site de Peuple et Culture et sera bientôt disponible
– Ainsi il sera possible de continuer la visite lorsque l’expo aura disparu mais en attendant on peut toujours la voir dans les rues de la commune jusqu’à la fin du mois d’octobre.
• Un message croisé montagne et mer, avec les derniers jours de la saison de la navette maritime :
• Un gâteau de Noël subliminal de Christine le 29 septembre, histoire de bousculer le temps, profiter des décorations, et rappeler l’abécédaire que nous avons entrepris :
la hache du billot en chocolat pour la lettre K (pour le cabillaud, & avant on avait mangé de la délicieuse morue à la portugaise!)
et le daim pour la lettre D (pour le dédain..!)
• Une carte de géographie qui se dessine sur le mur en s’effritant…
L’occasion de me rappeler ce beau film documentaire portugais réalisé par Pedro Pinho et Frederico Lobo & Luisa Homen, sorti en 2008 : Bab Sebta
“La porte de Ceuta est le dernier barrage vers où convergent les migrants qui, venus de tout le continent africain, traversent le désert du Sahara pour arriver en Europe. Depuis les faubourgs de Tanger, à Oudja à la frontière avec l’Algérie ou à Nouadhibou au Nord de la Mauritanie, hommes et femmes évoquent leurs rêves. Ils attendent, ils ont l’espoir mais aussi l’angoisse d’un échec presque assuré.”
• Un des plusieurs essais pour un petit travail à venir avec/pour Altiplano et Pascale Lefebvre, à partir de La fille de Rappaccini de Nathaniel Hawthorne
• Quand l’actualité (correzienne..!) me fait sortir une curiosité de ma bibli,
— un livre d’artiste de Nicolas Giraud (faut le savoir),
qui “développe une recherche artistique autour des mécanismes de construction de l’image” :
(reprise d’un article sur le net)
!! & une petite compil’ sur le travail de Haim Steinbach pour ceux qui l’ignore,
” figure incontournable de l’art d’aujourd’hui, qui questionne l’omniprésence des objets et leur place dans notre relation au monde. Que ce soit des objets manufacturés de la grande distribution et de l’industrie du luxe, ou encore ceux de collection, de brocante et de mémoire. Par les dispositifs de présentation auxquels il les soumet et nous les fait percevoir, par les correspondances qu’il établit, il génère un faisceau d’associations, de souvenirs et de projections mentales, sans fin, ni hiérarchie, où chaque spectateur se retrouve confronté à ses propres interrogations, à ses propres grilles de lecture et d’analyse.
Ainsi, son œuvre constitue sans aucun doute l’une des positions les plus radicales et les plus justes en regard de la place et du rôle central que notre société assigne aux objets, que ce soit à travers la culture consumériste et mercantile du monde et la séduction du néant que les objets nous imposent, mais aussi à travers les processus d’identité et de projection présents dans le processus de la collection et des souvenirs.
Chez Steinbach, l’objet devient un signifiant, témoignage d’une époque au même titre qu’un tesson archéologique, exprimant un mode de vie et de représentation.”
!! & quelques pages en + de ce livre improbable… :
• Enfin, parce que je ne m’en lasse pas, quand Fabcaro vise tellement juste