Speed writing- fast publishing à l’Imec

Date : 15 mars 2022

Un résumé de Joann Sfar le 26 février, vu sur instagram

Le 28 février à l’aube, direction la Normandie, rdv à l’Imec à Caen, avec les élèves de 4ème année du master design-éditions des B.A. de Caen/Cherbourg, pour un “Speed writing, fast publishing #6“, avec Thierry Weyd

• 1ère étape le lundi : voir l’exposition La rage d’écrire, qui vient juste de se terminer mais n’est pas encore démontée. En prenant des notes, évidemment !

La salle d’expo en parfait tombeau sans ouverture et la scéno sous cloche nous rappelle que nous sommes dans un endroit de conservation !
Mais c’est émouvant de  voir ces pages miniatures de Genet

Les notes sur papier peint d’Audiberti



je crois que c’est Peter Handke, qui rajoute des pages à ses carnets si besoin…


& puis, visite éclair des archives et de la bibliothèque, pour donner aux étudiants le goût d’y revenir travailler ! Une bibliothèque dans une église, tout un programme…

Georges Hyvernaud nous salue bien, même si je doute que les étudiants le connaissent

Avec Thierry nous réfléchissons à la forme des “objets” édités que la boîte pourrait contenir, en lien avec notre sujet : la prise de note, le carnet de travail, l’élaboration du travail en cours… afin de les proposer aux étudiant.e.s pour cette semaine fast-speed writing-publishing!

• Le lendemain mardi, à l’attaque, on débute par un petit atelier d’écriture, avec pour guide des extraits de La fabrique du pré de Ponge (dans l’édition de Skira avec ses notes et brouillons) et une description d’arbre dans L’homme qui dort de Perec,

1 — à partir des notes prises la veille

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

et Romane, depuis chez elle, qui nous parle à travers l’ordi d’Anissa

 

 

2 — après l’ex 1, 3 questions qui sont les vôtres :

 

 

 

3 — puis une tentative de réponse à l’une de ces questions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

4 — suivie de toutes les pistes de travail :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


En fin d’après-midi, avant de se quitter et pour que chacun.e puisse réfléchir à l’avancée de son projet, Vincent fait un topo sur l’emploi de la Riso

Thierry nous décrit sa 1ère riso, entre le moule à gaufre et la sérigraphie de poche (extra l’engin!!)

Il est tard quand nous arrivons à Bayeux chez Thierry et Astrid, qui nous attend pour dîner. Chez eux, d’autres formes d’archives avec ces vitrines de collectionneur (où je revois cette petite lampe… décidément, faudrait que j’en refasse…)

• mercredi.
Se réveiller avant que les ouvriers n’attaquent le décapage des murs d’enceinte. La pierre de Caen décapée reste blanche combien de temps ? Vu de dessus, le mur décapé auparavant pourrait être en plastique!

Ce matin, chacun.e expose ses débuts de projets :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



Puis avant le déjeuner, nous avons la visite de Agnès Rosenstiehl, l’auteure de Mimi Cracra (entre autre, ce qu’elle nous dit de son travail sur Rimbaud est passionnant) rencontrée ce matin au petit-déjeuner (! c’est pas le genre d’auteure qu’on s’attend à voir à l’Imec, nous lui avions cérémonieusement demandé si elle était chercheuse) et qui a très gentiment acceptée de venir parler de son travail et répondre aux questions des étudiant.e.s, avec une verve et une pêche remarquables. Thierry enregistre l’entretient, qui pourra donner lieu à une édition, à condition que ce soit sous format papier, demande-t’elle.

Dans l’après-midi, Vincent rappelle les conditions d’imposition de notre format dans une feuille A3, pour les livrets à la française (format vertical) ou à l’italienne (format horizontal) :

• jeudi, grande journée, dans l’absolu il faudrait que ce soir tout soit imprimé..
Récap générale, ajustements, on laisse les étudiant.e.s gérer leur temps, bien que le fignolage des projets avant impression traîne un peu…
Le matin, visite de Marie-Thérèse qui vient d’Arromanches (et la Villa La Brugère) et de Pascale Petit, Isabelle et Jean-Claude Mattrat l’après-midi, curieux de cette gageure d’édition.

On avait prévu une nocturne, mais pas jusqu’à 3h45 !!!
• vendredi matin sur le pont, après une nuit fort courte… Aujourd’hui, le café et le thé sont particulièrement bienvenus dans cet accueil royal qu’on nous fait ici.
Il faut qu’on s’occupe du colophon et du bandeau qui entoure la boîte avant que les étudiant.e.s arrivent pour la suite des impressions, avant que Vincent viennent tout chercher à 10h pour massicoter et encoller les livrets (après assemblage..). Ce devrait être fini en début d’aprem si tout va bien…

En attendant que le groupe qui est à l’école pour ce travail revienne, ici on a du boulot : couper à la cisaille de bureau les cartes postales de Fleur, le colophon et bandeau, plier les plans qui iront dans la boîte, commencer à remplir les 100 boîtes…

Attente, précipitation et retard prévu-prévenu ; quand tout le monde revient nous avons juste le temps d’assembler la moitié des boîtes et de faire un bilan express de notre aventure, car je dois partir à 18h tapante, direction la gare…
Avec une boîte dans ma valise et des envies de petits livres express (et de riso), bien contente de cette expérience, un grand merci à tou.te.s !!


avec le livret à la française et sa couverture en macule, contenant plutôt les notes, pistes de travail



le livret à l’italienne, avec sa couverture en kraft, le résultat de cette recherche

 
& les cartes et cartes…



le livret de Romane, qui a travaillé à distance du groupe, ce qui nous semblait compliqué et injuste au départ, mais l’expérience est enrichissante et le résultat top et vraiment complémentaire




J’espère que ces images vues de loin vous donneront envie de voir de près cette édition, pour cela contacter le département design/édition de l’école d’art de Caen (ou sur fb), ou rencontrer les étudiant.e.s qui participent à de nombreux salons du livre-petite édition !


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