et ça

Date : 29 mai 2022

ça fait longtemps que j’ai pas partagé mes trouvailles ..!

Tufting… va falloir que je m’y mette, décidément!

Dans le genre plus noble, découvert ces incroyables tapis beiges colorées des Nymphéas (manufacture de la Savonnerie – 1911-1913), d’après Monet, lors de l’exposition Le décor impressionniste à l’Orangerie (initialement inclus dans des boiseries)



Toujours Monet, et ses Dindons (1877), et ses coups de pinceaux allègres dans la lumière du soir

les gros dindons de Rostand mis en musique par Chabrier en 1890 :

et des fleurs plein cadre, fallait oser le Massif de chrysanthèmes (81,7 cm X 100,5) — je n’avais jamais vu cette peinture, qui est à Bâle

Celle-ci aussi, un grand choc à cette découverte, le Parterre de marguerites, de Caillebotte
Malgré l’histoire de sa restauration, c’est justement celle-ci qui a mes yeux rendcette peinture incroyable : les manques, avec des endroits à peine peints ou pas du tout, qui lui donnent cette niaque et ce modernisme incroyable

Toujours à l’Orangerie, émotion aussi devant l’installation vidéo d’Ange Leccia (dont la travail habituellement ne me soulève pas d’enthousiasme) en lien avec les Nymphéas

& ensuite monter à l’étage, enfin, le RdC de l’Orangerie, retrouver les pièces ovales où le calme est demandé pour mieux s’immerger dans la peinture. C’est , et il y a même la visite virtuelle, qui permet de raviver les impressions fortes emagasinées (& ô joie, sans personne à se prendre en photo devant les peintures comme devant un papier peint…)

J’ai trouvé quel serait un de mes grand souhait, d’autant que je venais de lire le très beau Marcher jusqu’au soir, de Lydie Salvayre, qui bataille une nuit avec Giacometti au musée Picasso : j’aimerais être une nuit (ou plutôt un jour de fermeture du musée, à cause de la lumière du jour) seule avec les Nymphéas, une de mes plus forte émotion de peinture, avec aussi les peintures de Joan Mitchell… & je ne sais pas comment je “survivrais” et pourrais transmettre une expérience si puissante… Mais hélas, je ne pense pas que cette proposition soit jamais soumise à des auteur.e.s non illustres et reconnu.e.s médiatiquement..!
& grande joie de retrouver une scène cousine vivante, le long de la Vézère quelques jours plus tard, en causant Cosmos pour un nouveau projet avec Jean-Pierre Larroche (après avoir revu ensemble les vitraux de Chagall au Saillant)..!

Cosmos aussi au musée du folklore à Tournai (où j’étais pour 2 jours formidables avec le festival Poésie Moteur). Grande nouvelle, Bob Morane, avec Le satellite de l’ombre jaune, a fait un séjour dans l’ISS, avec le cosmonaute canadien David Saint Jacques !


Le livre est accompagné de son certificat d’authenticité, “a volé”..! La preuve, Bob Morane en impesanteur !

• et avant Tournai, j’en ai profité pour (enfin) aller au LAM

voir les Sputnik d’André Robillard, retrouver aussi les dessins de Ni Tanjung, qui prennent un aspect fort muséal loin de sa cabane balinaise….

Des cailloux gravés aussi, de Jean Pous

et à La Piscine à Roubaix (où je ne crois pas que l’eau, qui ne sert à rien, soit indispensable pour évoquer le bassin de la piscine, vu le lieu qui ne le fait jamais oublier, et où je me passerai également des cris d’enfants à la piscine diffusés tous les 1/4 d’heures…)

Vu ce magnifique gros vase-sculpture d’Hanneke Fokkelman, en grès et verre (1990)

revoir les Picasso toujours avec plaisir

les couleurs et gaieté d’Ettore Sottsass (avec de la poussière en prime, c’est un peu gênant…)

en cherchant sur le net, je viens de voir ces pièces, qui me rendent bien plus esbaudie que quand c’est “nickel design en série” avec de “jolies” attaches..!!

& puis aussi, ce magnifique texte sur les “céramiques des ténèbres

Le “castor toxique”, de l’expo Bestiarium de Johan Creten

(qui était dans l’expo avec des collectioneurs-critiques d’art, ils sont tous repartis dans une grosse voiture noire avec chauffeur juste comme je sortais du musée direction métro avant de retrouver ma valise à la consigne de la gare de Lille-Europe pour ensuite prendre le train de banlieue à Lille-Flandres, c’est assez étrange comme décalage….)

et un nuage de Haguiko

A côté du métro à Roubaix, joie de voir les affiches du Grand soulagement en vitrine

avant de voir cette édition chez Camille, à Tournai

et ça aussi, qui m’a arrêté, en piochant dans sa grande bibliothèque

Alors, retour vers des assiettes vues à l’Orangerie, mais qui proviennent du musée Adrien Dubouché de Limoges, décidément faut que j’aille y faire un tour!

Voilà pour cette 1ère session de chose vues au printemps !


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