1 an à toute vitesse

Date : 8 février 2025

 

Toute la journée, il pleut, c’est l’occasion de ranger mon bureau, et le bureau de l’ordinateur, et enfin exhumer la grande liste de mise à jour du blog cachée sous des piles de documents…

 

En 2024, j’ai été plutôt occupée ailleurs, ou d’autres préoccupations que la mise à jour numérique… Rattrapage imagé et condensé d’une année !

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fin de la résidence à l’observatoire de l’espace du CNES, mais le travail d’écriture court toujours (plus vite que moi)
et toujours des livres et des expos qui documentent encore, et une nouvelle théière pour mieux écrire sur les non-humains machiniques
 
résidence art et entreprise au Domaine du Mons, avec un petit livre en perspective (en quête d’éditeur) et d’autres projets en bouse de vache, matériau formidable..!


merveille du travail avec de jeunes réfugiés, et l’édition d’EN JEU, un jeu de cartes avec leurs dessins

expo Rothko dans la pénombre, chez LVMH, avec JP

remplacer quelqu’un au pied levé pour une courte résidence à l’ENSFEA, où est-ce qu’on mange ?
voir les posts en octobre 24, sur les semaines passées là-bas en mars et mai 24
une nouvelle horloge avec Christine Carte avant la disparition de l’atelier typo l’Encre Rouge

toujours le tufting, suite de la grande série de tapis avec Jean-Pierre Larroche
 
voir la rubrique TAPIS VOLANTS dans le portfolio

en mai, retrouvé Christine et François à Arles, pour le salon du dessin



Daphné Corregan au printemps des potiers à Bandol, ça fait plus de 30 ans que son travail m’épate toujours
 
finissage de l’Encre Rouge, qui n’en finit  plus


L’Encre Rouge n’en finit pas de déménager. 
Christine et Laurent attendent une chape en ciment pour poser machines et matériel à Doizit, loin de Marseille. Thomas a repris ses affaires. Elisabeth est déjà dans un nouvel atelier avec d’autres projets. Fabienne a toujours un pied dans l’atelier, même si le second est dans son nouvel atelier-concentré de bord de mer…
Il nous reste donc des cartes, des carnets, des lunettes, des horloges, des affiches, des livres, des productions diverses… à L’ENCRE ROUGE, avant disparition programmée début 2025.
expo textile au Mucem, avec entre autres des tapisseries de Claude Como, des tapis en feutre…

un petit tour à Grenoble, expo, lecture-rencontre,ateliers, où j’ai fait l’affiche pour le printemps des poètes, avec la librairie Les Modernes et Katia Bouchoueva
 

 

petit tour au musée Debouché à Limoges

un super podcast de l’atelier d’écriture, la cabane des Chevaigné

un court stage de gravure pour ne pas oublier comment ça marche

une semaine formidable en été modelage et récit, avec de jeunes réfugiés


avec un petit livret final

nouvel atelier d’écriture, l’art en toile de fond
1- avec un tableau de Hopper

et la découverte d’un livre formidable

2- représentation dÉtretat, avec Delacroix, Monet, Matisse, Braque

Les grandes arcades d’Étretat, pareilles à deux jambes de la falaise marchant dans la mer, hautes à servir d’arche à des navires…
Guy de Maupassant, Une Vie – feuilleton 1883 ————————————————————————————————————
L’horizon s’empourprait de tous les feux du soleil disparu, et de longs nuages embrasés, immobiles dans le ciel, formaient des paysages magnifiques, des lagunes irréelles, des plaines en flamme, des forêts d’or, des lacs de sang, toute une fantasmagorie ardente et paisible.
Maurice Leblanc -L’aiguille creuse – 1909 —————————————————————————————————————
PAYSAGES de peintre. Toujours un plat d’épinards.
MER. N’a pas de fond. Image de l’infini. Donne de grandes pensées. Au bord de la mer il faut toujours avoir une longue vue. Quand on la contemple, toujours dire : « Que d’eau ! Que d’eau ! »
Flaubert – dictionnaire des idées reçues – 1911 —————————————————————————————————————
« Me voici depuis 2 semaines à Etretat, dans les falaises blanches et vertes, devant une mer bleu tendre et vert turquoise dont je vois sortir de superbes turbots bancs crémeux. «
Matisse – lettre à Jules Romains -1920

3- Klee, avec Anna Blume de Swchitters, entre autre

La volonté   —   Fantôme loqueteux   —   Figure du soir

[…] Klee souligne alors bien plus les dangers inhérents à l’attribution d’un titre, qui bien que suggéré par la « physionomie » propre du tableau, n’en est qu’un parmi tant d’autres possibles sous sa forme élaborée, mise en mots :
A mesure que l’ouvrage s’étoffe, il arrive facilement qu’une association d’idées s’y greffe, s’apprêtant à jouer les démons de l’interprétation figurative. Car, avec un peu d’imagination, tout agencement un peu poussé prête à une comparaison avec des réalités connues de la nature.

Une fois interprété et nommé, pareil ouvrage ne répond plus entièrement au vouloir de l’artiste (du moins pas au plus intense de ce vouloir), et ses propriétés associatives sont à l’origine de malentendus passionnés entre l’artiste et le public.
de la générosité et du matériel typo
  
toujours le grand chantier de tufting

quelques travaux marseillais tout au long de l’année et des nouvelles lunettes pour voir plus clair

une formation pop-up, kirigami, avec Arno Célérier et l’ARL, ça donne des idées


Myriam et Donalie, générosité pour un apprentissage linguistique ouvert, en continu


à Montpellier, un musée d’art brut digne de Lausanne, extraits :
   
quelques néons flexibles posés à la librairie de poésie l’Archa des Carmes, à Arles

revoir les céramiques de Marie-Christine Meyer, à la galerie Nendo, à Marseille

et à l’atelier

réentendre les textes de l’atelier fabrication d’un livre de A à Z lors de l’inauguration de la nouvelle bibliothèque du Chastang

toujours le tufting, il nous faut avancer pour l’expo de l’année prochaine, même si ça caille fin décembre dans l’atelier de J.-P., cette fois avec Galilée, Brecht, Giraudoux et les astéroïde troyens…

et quand l’idée du dégradé pour le fond du tapis vient de la vision déformée de la maquette sur l’écran ..!

& 2024, c’est  enfin fini !


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