en commençant juillet
Il fait archi beau et chaud ; c’est pas la canicule, ça s’appelle l’été. Le câprier est content.
Une autre image de l’été, la citronnade Sissi, (pour Jeanne!)
Si vous voulez en faire, il y a dedans aussi le blanc du citron, et un peu de vanille…
Ça me fait penser que l’autre jour en poireautant à la guinguette, j’ai demandé au monsieur
—Un PEC à l’eau, SVP Monsieur !
— Vous êtes sûre?
— Heu, un PAC à l’eau!!
— Ça mousse moins, mais c’est meilleur!
(mais ce n’est pas le produit vaisselle qui m’a fait fourché la langue!)
Si ça ne vous dit rien, voilà tout sur le PAC A L’EAU (pakalo) :
“Le Pac citron, sirop de citron légèrement acide, est connu dans tout le Sud de la France. Boisson exclusivement sudiste, le Pac citron est une création de la distillerie Blachère, qui serait « la plus ancienne distillerie de Provence ».
Produit vauclusien, et même avignonnais, le Pac est créé en 1962, quand, après quelques années de fortes chaleurs, le directeur de la distillerie de l’époque cherche une recette pour un produit désaltérant « jaune mais qui ne tournerait pas la tête ».
La formule de ce sirop de citron, composée du jus des citrons, de leurs zestes, d’acide citrique et de sucre, est aujourd’hui inchangée ; sa célèbre acidité est due à l’absence de pasteurisation, rare concernant les sirops, et impose de le conserver au frais.
L’étiquette est inchangée depuis les années 70, ou presque ; pour le nom, Louis Guiot, le directeur de la distillerie, utilisera l’initiale du prénom de ses enfants.”
Si au lieu de se prénommer Alain (?) ou Aline, ç’eut été Eliane ou Eric, on pourrait donc demander du Pec à l’eau….!
& en boire le we qui vient, à Saint Pardoux ! (mais c’est lourd dans une valise..!!)
En attendant, je rouvre pour Christine quelques petits (vieux) livres de Sophie Dutertre, avec toujours autant de plaisir :
& puis je retrouve le chemin de l’atelier pour une affiche universelle :
slogan que j’applique illico, après impression sans tablier:
(fait trop chaud)
du vert dans le bleu…
(un peu de campagne à la mer?)
…comme il y a un peu de rose
dans celui , magnifique, et exceptionnellement couvert de ce soir :
(& demain, enfin du petit mistral annoncé, ouf, une semaine que la mer est comme de la soupe!)
Auparavant, j’ai exploré un nouveau bricolage : me faire des palmes sur mesure, pour pouvoir aussi nager la brasse (un peu plus longues que celles qui existent…)! Une scie à métaux, un cutter (et un méchant coup de cutter dans le doigt..!), et différents essais sur (dans) le terrain (liquide), et c’est parfait!!
Dans l’ambiance des vacances, aussi, ce beau tissu d’un imperméable anglais, pour Manée (et le trou de pluie…), qui aime les cerises :
Comme elle m’envoie cette photo de Raphaëlle bien enveloppée (ça caille ou/et y’a des moustiques?), je me dis que ce bel imper “Tin cloth” pour jouer au Magicien d’Oz, ça doit être pas mal pour ce genre de soirée et avoir tranquillement chaud, même si y’a pas le vent testé “on cornish clifftops”..!
C’était une soirée cinéma, un concert ? (y’avait pas le mode d’emploi avec l’image!)
Si, la voilà ! :
“Alors la légende:
projection par PEC en plein air dans une magnifique clairière à St Pardoux la Croisille, d’un film sur Hervé Dirosa le fondateur du Musée des arts modestes de Sète ( c’est dans la voiture, au retour d’un passage de Manée et Jeanne au MIAM que Jeanne a eu cette idée d’un Musée dans une petite commune au fond de la campagne et que bien sûr on a pensé à St Pardoux dont Dominique est Maire et en même temps avec Marie des militants de PEC depuis des lunes.) L’enveloppement de Raphaëlle c’est parce qu’il fait délicieusement frais en Corrèze le soir !”
Pendant ce temps, à Paris sous le soleil, (et avec une petite laine pour les musées climatisés?) Corinne m’envoie des photos de sa visite au Jeu de Paume, où elle allait voir Sally Mann…
& découvir Marc Pataut!
qui se promène ou joue aux boules devant le musée..?!
& puis,
depuis que Christine me tanne de refaire des cartes de visite pour l’atelier,
la commande est parti ce soir à l’impression,
avec la vitrine du Lieu/lien, tant qu’à faire !
Pour finir, voilà plusieurs jours et bouts de nuits que je passe dans l’Oregon en compagnie de bûcherons, avec “Et quelquefois j’ai comme une grande idée” de Ken Kesey (monsieur Toussaint Louverture)
(Ken Kesey a aussi écrit Vol au-dessus d’un nid de coucou).
Si jamais ça peut vous donner envie….