si c’est ça le destin
Il y a quelque temps, avec Peuple et Culture, j’ai vu un film comme on en voit peu, une merveille, un film rare. Je n’ai pas vu d’autres films de cette cinéaste, mais ça donne envie. Chapeau bas!
Ce résumé ne me semble pas représenter tout le film, déjà dont la forme est exceptionnelle.
La cinéaste dit : “Les rapports de violence au sein de la famille sont l’expression d’une pression existentielle, d’une capacité d’amour empêchée, où une mère n’a que des devoirs de femme au foyer à remplir, où d’autres besoins passent à la trappe, où elle doit fonctionner à plein régime – le courage de s’y confronter et la tentative de sortir de cette détresse quotidienne, voilà ce que montre Irene Rakowitz.”
Trouvé ça sur le site de Beaubourg, où il a été projeté :
Le film a pris plusieurs années à se faire “ensemble”.
C’est la 1ère fois que je vois un film construit comme une cure analytique, qui avance en spirale, en repassant par des mêmes questions mais à chaque fois déplacées plus loin, qui creuse le propos avec la principale protagoniste jusqu’à l’os, avec son entourage, sans jamais aucune complaisance. Dont une scène renversante vers le milieu du film, où la douleur de dire est extrême, presque jusqu’à l’hystérie, et la distance de la cinéaste tellement respectueuse et en même temps d’une grande présence. Qui s’apaise finalement, avec même une transmission et un regard possibles.
& d’ailleurs, cette magnifique formule qui accompagne Helga Ridemeister :
Si vous parlez allemand petit.e.s veinard.e.s, vous pouvez voir le film là