Antibes suite et fin
Le 4 mai, décrochage de l‘exposition Terrien sous la lune à la médiathèque d’Antibes, à 8h du mat ! Je me suis levée tôt pour partir à 6h (et j’espère que les radars ne m’ont pas radarisée…)
On commence par vider les “aquariums”.
Entre temps, ils ont repeint le parking sous la médiathèque, et le solvant très puissant est remonté par je ne sais quel conduit. L’eau déminéralisée est comme grasse, on ne va pas la récupérer. J’imagine les poumons des bibliothécaires…
Le remballage va toujours plus vite que l’accrochage, et je sais comment tout ranger dans la voiture pour que tout rentre et éviter la casse des pièces en verre et en porcelaine..!
C’est toujours un peu triste de remballer une expo, on est dans l’énergie de l’action, mais quand tout est dans la voiture pour rentrer à l’écurie, on (je) se sent très impuissant (ou c’est la fatigue…) Heureusement qu’il y avait Pierre-Jean et Jerôme pour déjeuner ensemble ! & les paroles rassurantes, en confidence, du bibliothécaire qui m’a ouvert la grille du parking, qui trouvait l’expo super et était d’autant plus content qu’il avait découvert un de mes livres tamponnés dans un atelier d’écriture auquel il participait il y a quelques années, et qui l’avait tellement aimé que la personne qui faisait l’atelier lui avait donné (chapeau!)
Du coup pour rentrer, je choisis un itinéraire plus joli que le plus direct, et quitte l’autoroute à la Ciotat pour serpenter dans les calanques (puisque tout est calé impec) et prendre la Gineste à Cassis. J’aime cette route et puis la descente sur Marseille est tellement belle ! & puis ensuite, vider la voiture et remplir l’atelier, un jour de chaos total avant l’effort du rangement, et se re-poser les questions : après pourquoi comment ..?
Quand même, j’en ai profité pour voir l’expo d’Aurore Lanteri dont m’avait parlé le conservateur du musée Picasso (d’Antibes), qui était en résidence au musée. Elle peint à la cire, et je n’avais jamais vu de peinture à la cire comme elle l’emploie .
Des faunes qui nous tirent la langue, des couleurs qui pètent, et des travaux réalisés dans les ateliers publiques à partir des collections du musée, entre autre en céramique, comme le petit bleu.
Au musée Picasso, l’expo de l’été, c’est des peintures du “vieux” Picasso, Picasso 1969 – 1972. La fin du début
Des peintures que je n’avais jamais vues, avec des couleurs vives dont ce beau vert qu’on retrouve, une liberté du pinceau et un petit côté paillard, une peinture bonne vivante! (ce qui est assez rare!!)
Une petite conférence pas emmerdante d’un spécialiste qui apprécie :