atelier d’écriture du mardi – 6

Date : 23 octobre 2019

Atelier 6 – mardi 22 oct.19

20191022_074515lumière d’éclair

1- Ce matin, je voulais me lever tôt pour préparer l’atelier d’écriture.
J’ai été réveillée par l’orage, juste sur la mer, devant la maison, éclairs, tonnerre et déluge.
Puis il y avait un scorpion dans l’évier. Pourtant le signe du scorpion ne débute que demain. Que faire ?
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Alors faites un texte qui explique la situation et les diverses solutions que vous proposez :

Annie (chic, une nouvelle participante!) :

 

 

Leslie (chic, encore au Mons!) :

 

 

David :

 

 

Raphaëlle :

 

 

Manée :

 

 

Dominique :

 

 

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2- Nâzım HikmetLa plus étrange des créatures

Comme le scorpion, mon frère, Tu es comme le scorpion
Dans une nuit d’épouvante.
Comme le moineau, mon frère,
Tu es comme le moineau,
Dans ses menues inquiétudes.
Comme la moule, mon frère,
Tu es comme la moule
Enfermée et tranquille.
Tu es terrifiant, mon frère,
Comme la bouche d’un volcan éteint.
Et tu n’es pas un, hélas,
Tu n’es pas cinq,
Tu es des millions.
Tu es comme le mouton, mon frère,
Quand le bourreau habillé de ta peau
Quand l’équarisseur lève son bâton
Tu te hâtes de rentrer dans le troupeau
Et tu vas à l’abattoir en courant, presque fier.
Tu es la plus étrange des créatures, en somme,
Plus drôle que le poisson
Qui vit dans la mer sans savoir la mer.
Et s’il y a tant de misère sur terre
C’est grâce à toi, mon frère,
Si nous sommes affamés, épuisés,
Si nous sommes écorchés jusqu’au sang,
Pressés comme la grappe pour donner notre vin,
Irai-je jusqu’à dire que c’est de ta faute, non,
Mais tu y es pour beaucoup, mon frère.

Faites un texte (inspiré par la forme du poème de Nâzım Hikmet) à partir des éléments proposés dans l’exercice 1 :

Annie :

 

 

Dominique :

 

 

Leslie :

 

 

David :

 

 

Raphaëlle :

 

 

& un beau texte sérieux de Manée :

 

 

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3 – A l’arrêt de bus, qui tarde à venir, une grand-mère qui rentre du marché avec son Caddie demande à 2 jeunes hommes de l’aider à le monter chez elle. Elle habite à côté. Ils prennent le Caddie et rentrent ensemble dans l’immeuble.
Une dame qui a envie de bavarder me fait remarquer :
— Elle n’a pas peur ! Elle a confiance ! C’est pas prudent ! Après faudra pas qu’elle dise…
— Heureusement que ça existe encore la confiance ! De toute façon, elle a besoin d’aide. Vous auriez pu aussi lui proposer de l’aider !
— Il fait pas froid, hein !
Plus tard, elle me tape sur le bras pour m’apostropher :
— C’est quoi, ÇA ??
Je lève la tête, j’étais en train d’envoyer un SMS, je me dis qu’il y a un insecte sur mon imper (c’est l’effet scorpion…)? Où, quoi ?
— Là, ÇA !!
De dos, une femme ou un homme en nuisette courte parme et violette à fines bretelles, le haut du dos un peu vouté, les belles jambes nues et les mollets musclés qui marche à grandes enjambées avec de hauts escarpins en peau violets, un petit sac de courses en plastique à la main.
— Ça, c’est juste une femme ou un homme qui marche dans la rue.. !
— Il ou elle n’a pas froid ! (sous entendu aux yeux ou aux fesses ?)

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A partir de cette scène, faites un dialogue.
Pour la lecture, chacun lira une phrase à la suite les uns des autres, pour faire un « dialogue géant » autour de la table.

(Raphaëlle lit pour Annie qui a du partir, puis pour elle)

 

 

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Merci, vous m’avez bien fait rire quand je vous ai écouté à l’atelier, après avoir imprimé (sur du fluo pour le plaisir et sur papier blanc pour l’expo!) une affiche pour la future exposition début décembre chez Altiplano des monotypes de Pascale Lefebvre inspirés de La fille de Rappaccini (de Nathaniel Hawthorne), pour Laterna magica (Fotokino)

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