La vitrine d’actualités du Lieu/lien, à Tulle, en ce mois de décembre, avec une dérogation faite au départ pour le programme des 3 mois à venir de la Cave Poésie, à Toulouse, avant les dernières nouvelles du couvre feu sans culture…
& puis celle-ci, résultat du dernier atelier d’écriture…
• ça c’était en venant en train (avec 45 m de retard…) le 22 octobre…• en passant par Toulouse et la librairie Terra Nova, où j’ai trouvé des trésors, dont cette carte de la méditerranée :
pour en savoir plus, allez là
• je leur ai déposé un jeu d’affiches, et un jeu pour Tulle, où ça peut toujours servir, la preuve…
• le vendredi, direction l’imprimerie Maugein chercher notre livre avec les photos des ateliers Transat
avant d’aller en porter un paquet à l’institut Don Bosco l’après-midi ; beau locaux, mais loin entre la préfecture et la prison, tout un programme pour les jeunes migrants..!!
& vendredi aussi, réunion pour mettre au point nos cours de français, et une bibliothèque a construire….
• à Tulle, le lundi 26 octobre, c’était le “finissage” de l’expo, fort sympathique et chaleureux
j’ai essayé de faire d’autres photos du rideau de verre impossible à photographier… • après, dès le mardi, décrochage, le plus dur était de défaire ce qui avait été très bien fait, retrouver les vis sous l’enduit et la peinture du grand panneau lumineux…
fini, tout remballé le jeudi midi, j’ai fini par le trou de pluie!
On avait oublié la grande bâche à la place de la croix!!
• mercredi après-midi, vitrine du Lieu/lien, avec Jean-Pierre et Raphaëlle, et Gilles qui est passé nous voir
• jeudi soir, atelier d’écriture avant confinement
• rentrée lundi avec la voiture pleine à ras bord, convoi exceptionnel de céramique et verre! maintenant, il va falloir ranger mon atelier où on peut plus mettre un pied devant l’autre! les expos, c’est pas que l’expo, c’est tout préparer et emballer et transporter avant, et après, pareil à l’inverse, aplanir le chaos..! • & un (bout de) mail qui me fait dire que l’atelier d’écriture est suivi par… ? bien d’autres gens…! (super!)
• & puis, une discussion avec Jean-Pierre entre positif et négatif….
& prévenir (entre autre..!) Christine qu’elle ne va pas me voir à l’Encre Rouge…
ça me fait penser que j’ai fait une tarte tatin aux endives, une tuerie!!
tandis que Sylvie m’envoie un message trouvé dans la rue sur le bord d’une fenêtre
• une idée en recevant la newsletter de l’espace de l’Art Concret, à Mouans-Sartoux, et en voyant le sourire de Régine :
& si on faisait pareil à Pec avec les œuvres de l’artothèque ?
• & une (2) affiche à faire pour envoyer lundi à l’impression, pour la Cave Poésie, dans les sucettes toulousaines pour la fin-début de l’année! Mais j’ai ramé..!!! Mettons ça sur le dos du Covid..!
sauf que cette dernière est en rvb et pas en cmjn, à l’impression ça sera bleu plus foncé, impossible (pour moi) d’avoir un outremer lumineux en convertissant la photo en cmjn (pas gênant pour cette fois encore), va falloir que je mène l’enquête!! • mener l’enquête aussi après avoir vu ça dans un dossier pour le printemps des poètes de l’année dernière (parce que faut faire celui pour l’année prochaine…)
Voilà une chose qui nous intéresse pour les cours de français à inventer avec des migrants… Elle a eu lieu et on peut connaître ce qui s’est dit lors de cette table ronde ?
• & puis un mail de Christine T., qui me fait comprendre que les 3 trucs bien essaiment toujours, et ça c’est top!
allez écoutez, peut-être que ça fera aussi un truc vraiment bien dans votre journée!
—Voilà des affiches à Toulouse, où des groupes, avec entre autre des artistes, sont organisés contre la pub depuis pas mal de temps, & où la Cave-Poésie, une fois par an, met la poésie en sucettes !!!
La pub Decaux est confinée aussi depuis plusieurs semaines, mais voilà une chose vue/reçue ce matin qui me fait vraiment très plaisir, depuis qu’on est prisonniers (in)volontaires…
& puis, ça résonne aussi ce soir avec un mail reçu d’un “inconnu”, et qui m’aide aussi à retrouver la niaque de ce jour avec coup de mou!
Merci à vous, les toulousains !!!
—Au 1er mai, ya aussi eu “affichage”, à défaut de manifester à distance “de sécurité” (sic)
J’avais mis de côté quelques images, mais décidément, je préfère les affiches de Toulouse sans les slogans de “d’habitude” même s’ils sont version coronavirée
Joli jeu de mot en contre-écho au présidentiel « premiers mai joyeux, chamailleurs parfois, qui font notre nation. »
Une nouvelles définition pour chamaillerie :
va falloir y ajouter les tirs de LBD, les jets de lacrymos, les interpellations abusives et/ou violentes…
—& autre chamaillerie en cours qui me plait bien :
—A Limoges, on n’arrête pas le progrès..! Faut croire que la confession en ligne, ça n’existe pas…
Pourtant
— & puis, un autre mail qui fait du bien en ce jour :
Alors, vous ne pourrez pas cliquer sur les liens du mail, mais avec le nom de Marion Renauld, vous pourrez facilement découvrir son travail et son site.
Pour vous donner envie, quelques images de boulot que j’y ai glanées :
— & puis j’ai appelé super Jean-Pierre parce que j’avais envie de causer avec lui, lui dire que j’arrivais pas à bosser ni pour moi ni pour lui, mais bon…
Il m’a envoyé des liens pour aller voir ses dernières créations, lampiste entre autre.
Et cette photo-portrait en arrivant sur son site, c’est juste formidable et je ne m’en lasse pas!!
Il a mis ces semaines à profit pour “une aile”à sa maison-atelier, ça fait plaisir, vive les constructeurs!!
& cette photo me réjouit d’autant plus que je sais qu’elle a été prise depuis sa chambre-cabane dans un arbre…
& puis, il m’a parlé de Albert Marcœur, que je ne connaissais pas du tout, avec ce refrain :
et ça qui m’enchante, et qui est parfait pour terminer à fond une journée avec coup de mou :
Quitter Marseille again, direction Tulle via Toulouse
& cette fois en train, le seul qui circule de la journée, mais pour ça, dormir à l’hôtel à Marseille (!) pour pouvoir attraper le train un jour de grève des transports en commun… Retrouver Yann à la gare Matabiau au parvis refait, et garer sa lourde valise à l’hotel, again, avant d’aller “en ville”. Commencer la tournée par la Cave Poésie, et tomber au milieu d’une réunion-galette des rois avec Yann couronné et la belle Gisèle hélas trop floue !
Puis un petit tour à Terra Nova, où Fabrice me montre que la librairie ne m’oublie pas, à côté du nouveau résident Eric Arlix
J’en profite pour lorgner le rayon poésie, toujours bien rempli, et repartir avec des trouvailles.
Dont ce livre :
A vous signaler aussi le dernier livre de Nathalie Quintane (POL) — que j’ai acheté à Tulle en décembre, (je ne vais plus dans les librairies à Marseille!!)
& puis, puisque je suis à Toulouse pour un stage le lendemain “écriture et mise en voix, jeu de poésie dans la classe” organisé par le rectorat et la Cave poésie, je rencontre Luke Tinson, qui intervient avec moi, pour discuter de ce que nous allons faire ; et de LSF…
et je ne me rappelle plus à propos de quoi Luke sort ce livre de son sac pour me le montrer (je l’ai photographié pour me souvenir de le lire!)
avant de voir JLG/JLG, autoportrait de décembre (1995) à la cinémathèque, juste après un coup de téléphone de Manée qui m’invite à participer la semaine prchaine à un rdv-interview de Dominique à PEC, avant qu’il parte à la retraite…
Vendredi, autre ambiance et décor. Le stage a lieu à l’hôtel d’Assézat, puisque nous sommes là avec les jeux floraux pour prétexte…
Rdv salle Clémence Isaure pour une présentation du lieu par monsieur le secrétaire perpétuel (!) :
Les fleurs offertes sont aussi perpétuelles que celles des cimetières…
Un concours de poésie en 2020, faut pas croire, et depuis 1324, grâce aux mainteneurs (quel titre!)… On se prend à rêver que déboule dans la cérémonie huilée un nouveau Alfred Jarry..!!
& puis au boulot en demi groupes à l’étage !
Sous le regard couronné de Louis XV et sa traine d’hermine, pour que les profs perpétuent et transmettent la tradition poétique toulousaine…
& puis, vu dans une rue à la pause déjeuner, un vase royal dans son genre:
& le soir, blablacar particulier pour Tulle, où je retrouve la fulgurite devant mon bureau, faut mériter le voyage !
— C’est un peu moins la course, j’ai été beaucoup occupée par la maquette de ma contribution à “12 millions de romans possibles…”, où j’ai mis à profit pas mal d’heures de voyage en trains-par-jours-de-grève…
— Avant ça, des photos du rdv pique-nique au forum de L’Empreinte, le 17 octobre :
— Et puis le soir à la médiathèque pour la projection de Toto et ses sœurs
(Aysé avant son “discours” sur la pauvreté qui touche de plus en plus les enfants)
— Pendant ce temps-là, des nouvelles de Venise où était Manée avec l’ENSA, pour la biennale :
? — Ça ferait des belles cartes postales, la nouvelle vitrine du Lieu/lien! (exit Chirac!)
Avec des extraits de textes de l’atelier d’écriture, pour donner envie à de futur participant.e.s ?
Ça a marché, puisque Annie est venue après avoir vu l’annonce sur la vitrine!
et que mes espions sur place m’ont envoyé une photo de jeunes lectrices by night…
— & puis, 1er RDV à L’Empreinte avec Bruno Geslin, après une 1ère séance de travail de 3 jours pour préparer le futur spectacle.
Assister à ce rendu du travail comme une petite souris ! Générosité de nous faire participer à cette création à un stade très “fragile”…
Cela nous a donné envie, après avoir vu Chroma l’année dernière, d’organiser au moins une projection d’un film de Derek Jarman, qui a aussi fait une adaptation d’Edouard II
— Puis bref passage à Paris entre Tulle et Marseille, l’occasion de lire chez Corinne un Fabcaro..!
de manger des mochis glacés, pour m’encourager à finaliser cette maquette de 15 jours d’observations à Franprix cet été…
et d’aller voir une expo à la Halle saint Pierre, + café, après une visite à la librairie L’Attrape-Cœurs, qui va s’agrandir, chic!
C’est pas l’ambiance de la biennale..!
— Back home, avant que le ciel ne nous tombe sur la tête;
toujours la maquette qui prend des plombes, pendant que Manée s’active aux fourneaux de l’automne!
Là un nouveau livre commandé à la librairie Préférences; Ici, des “nouvelles feuilles” au rosier…
Là et Ici, le déluge, heureusement ignoré à l’atelier l’Encre Rouge, pour imprimer des phrases de La fille de Rappaccini…
Affiche imprimée en 2 fois (pas assez de lettres dans la casse pour l’imprimer en une fois!), ce qui fait que la 2ème partie nous enchante sur du papier fluo ! Elle sera bien au Lieu/lien!!
Départ Tulle-Brive , arrêt à Toulouse avant Marseille. • Je ne le savais pas quand j’ai décidé de venir, mais ce we, c’est “les allées céramique“, 50 potiers qui présentent leur travail allées François Verdier, dont mon amie Violaine Ulmer qui présente ses bijoux en céramique. Je ne rate pas cette occasion de passer à l’improviste!!
Parmi les nouvelles pièces, un collier-sautoir en macaroni porcelaine-argent, très élégant, de quoi tordre le cou à tous les colliers de nouilles de fête des mères..
• & puis ce we, c’est “le Bazar littéraire -Chez René“.
L’occasion de retourner à la Cave po, retrouver avec grand plaisir Yann, revoir Lilian, la belle Gisèle…
& puis, Un thé chez les fous avec la super présentation-lectures de la revue 19, la jaune, à 19h :
“19 cette année, voit le jour sous le signe de L’IDIOT-E — ce qui devrait parler à nombtre d’entre n(v)nous.
Des auteur.es, des lectrices et lecteurs, viendront vous faire entendre des textes et autres borborygmes. Et rentreront peut-être en résonnance avec votre idiot.e intérieure.e…”
Ils avaient fière allure, enlunettés, avec Iggy Pop comme parrain avant lectures…
Puis, Carole et Benjamin, de N’a qu’1 œil, pour la sortie du BLABLABLABLA#4 made in Toulouse, avec présentation de Yann, sur la photo, avant le jeu-spectacle musical et participatif à l’ambiance sérieuse et loufoque qu’ils savent cultiver
Carole me fait découvrir le travail de François Burland, dont ils ont édité 2 ouvrages salutaires (et pas chers, investissez pour un avenir meilleur !!!) :
et puis cette carte :
• & puis, avec Aurelio (le Grand Os et ses supers éditions) je rencontre Katia (qui a travaillé avec Violaine il y a longtemps, et qui a une phrase en porcelaine sur ses murs – enfin en carton de déménagement pour l’instant), qui me présente Laurent Albarracin, de Tulle (à côté), qui est venu avec ses éditions du Cadran Ligné. Comme quoi il faut venir à Toulouse pour faire connaissance…!
C’était bien cette soirée, et ça file la pêche!
& le travail de François Burland, une vraie belle découverte, merci N’a qu’1 œil (le bon!!) !
• Retour le lendemain tôt, 4 h de train qui sont l’occasion de lire ce très beau livre (léger d’intelligence, malgré le sujet) de Ahmet Altan, journaliste et romancier turc emprisonné depuis 3 ans
Emmanuelle Laborit, dans ” A voix nue” (!) sur France-culture, écoutez-la là ou regardez-la!
Entre autre qui exprime cette belle chose à propos de RIEN !
A propos du spectacle Pour un oui pour un non, de Nathalie Sarraute, où il y a beaucoup de non-dit.
“Quand vous dites RIEN, ce mot une fois sorti, il a disparu.
Le signe, je peux le garder dans l’espace. D’un seul coup, ce Rien devient un objet. & on va en parler. Vraiment, ça devient un personnage ; voilà, comme une marionnette. C’est génial!
C’est une langue (la LSF) qui peut être nourrie par la langue française, mais la LSF peut nourrir le français aussi. J’adore! “
Les grandes oreilles ont écouté les créations des détenus, destinées à être diffusées à l’intérieur (bibliothèque) et l’extérieur de la prison (bibliothèques, cave poésie suivant différents dispositifs..)
& l’autorité judiciaire a déclaré 2 phrases invalides parmi les 7 “morceaux” sonores.
VALIDER : Rendre ou déclarer valide, valable. VALABLE : Qui remplit les conditions requises pour être accepté par une autorité. Qui remplit les conditions pour pouvoir être accepté, être pris en considération par une autorité judiciaire.
Qui a un fondement accepté et reconnu, qui est vraisemblable. Qui a un effet, une valeur dans certains cas, pour certaines personnes.
Qui a des qualités, qui est digne d’être apprécié, estimé.
Le valable n’est pas le même pour tous… ( & la censure n’est pas forcément là où nous l’attendions ; « tous sans exception veulent se faire la belle » dans Chronique d’un griot (le texte qui parle le + de la détention) n’a pas gêné les grandes oreilles, mais pas possible de parler fumette ou corde (au cou), entre autre…)
Comment faire pour que ces morceaux puissent être diffusés, (car si ils passent aux oubliettes la censure est encore plus importante) ? mettre des bip à la place (en admettant que ça soit accepté…)? couper un seul mot dans les phrases qui défrisent les grandes oreilles pour que ça passe sans changer fondamentalement le sens de l’idée? Trouver d’autres mots presque semblables dans le stock d’enregistrements? ou des bruits de clés de surveillants?
Ludo et Manu, des Obliques, s’y attellent ou s’y attèlent…
• Un petit bilan de nos ateliers à Seysses, avant que de pouvoir partager ce que les détenus ont réalisé (faut attendre la “validation” de l’autorité pénitentiaire…)
• et pendant ce temps-là… :
• et un “retour” qui résume bien la chose et le boulot à poursuivre (reste à trouver comment…) :
“Bonsoir Fabienne,
Je t’avais promis un retour de notre part….suite à ce beau spectacle que tu nous as offert à Toulouse. Je n’avais pas oublié mais un peu accaparée par des tas de choses à faire en cette fin d’année scolaire.
Voilà les différents retours des unes et des autres:
On a aimé le dispositif, les textes lus ou à lire en regard avec la gestuelle. L’originalité du propos et les idées défendues.
La traductrice est géniale, on a toutes été subjuguées par sa gestuelle et sa présence physique.
Nos remarques: – il faudrait moduler davantage ta voix. – trop d’informations et parfois trop de chiffres (vers la fin) – les informations scientifiques et les recherches faites sur le sujet sont tellement denses que l’on est frustré de ne retenir que quelques bribes. On a été impressionnées de toutes les recherches que tu as du faire. – on aurait aimé comprendre davantage le principe de la traduction en langue des signes, peut-on tout traduire? Comment la palette des émotions est- elle traduite? – on a pas le temps parfois de lire le texte du milieu; ce n’est certes pas facile de donner autant de place aux « 3 tableaux ». Jouer davanatge avec les éclairages? – on aimerait que tu accentues le côté surréaliste, décalé, humoristique et poétique.
Il semble que tu en fais un acte militant et revendicatif vers la fin, il faudrait marquer une rupture ou un changemen si c’est le cas. – pourquoi ne pas faire participer le public? A la fin ou pendant la spectacle? Sous quelle forme?
(Ce ne sont que des réactions qui n’appartiennent qu’à nous).
Je te souhaite une belle suite dans toutes tes démarches créatives et je n’hésiterai pas à aller faire un tour de temps à autre sur ton site qui est très chouette!
Des bises, Anne”
• et du courrier de St Orens, avec un peu de brosse à reluire, ça fait pas de mal de temps en temps
• et un petit travail en cours (1ère étape) pour se faire une nouvelle police-à-affiche-numérique, avec le Modulographe acheté dans une chouette librairie d’Angers, du temps de la résidence chez Gracq…
Ce Modulographe, c’est une idée extra, et y’en a un autre qui vient de sortir, aux éditions PPAF.
(Ils étaient au marché de la poésie, c’est con que notre candidature soit passée aux oubliettes, c’était l’occase de se rencontrer!)
• et à Emmaüs, un bricolage improbable (…le genre de truc qui me navre!!) (un imprimeur alcoolique à la retraite?)
Bon, ça m’a pris beaucoup de temps pour tout démonter proprement, et maintenant, il va falloir remettre tous ces caractères en état de service, si possible…)
Si vous êtes à Paris, une soirée à la maison de la poésie…
Synchro avec le marché de la poésie, place St Sulpice, du mercredi 6 au dimanche 10 juin, où on devait avoir un stand avec N’a qu’1 œil, et puis, ils nous ont oubliées parce qu’on ne les avait pas harcelés… bon ben tant pis…
(ou tant mieux, vu que rentrer le dimanche soir pour repartir le mercredi à l’aube, y’en a marre de ce genre de sport !)
Du coup, on s’était speedé pour faire un nouveau tourniquet pour ce début juin… vous le verrez tout bientôt!
Samedi 2 juin, atelier à la médiathèque de St Orens.
Ce matin, nous étions 7 pour faire connaissance, chercher des mots dans l’emploi du temps de nos vies, nos têtes, des livres ouverts au hasard dans tous les rayons de la bibliothèque.
Puis, chercher les formules à mettre à sac, pour aller les photographier dans l’après-midi non loin de la médiathèque.
Résultats immédiats, et à suivre…
Depuis que je viens à Toulouse, je n’ai jamais été à la fondation Bemberg à Hôtel d’Assézat. C’était l’occasion cet après-midi.
La découverte de quelques merveilles. Venus et Cupidon (1531) de Cranach l’ancien
& puis des peintures impressionnistes et fauves
La liberté de Berthe Morisot, avec ses Femmes au jardin de 1882
Et puis, et puis, une salle entière de Bonnard… dont des peintures jamais vues, comme cette petite (21 X 22,7 cm) La femme au restaurant
retrouver avec joie ses cadrages et mises en plans
avec lui qui nous regarde en se lorgnant
et bientôt retrouver la mer, possible et impossible carte postale, avec toujours cette question : comment capturer l’espace
Auparavant dans mon séjour, mercredi, seul jour “de vacances” dans ces 15 jours ici, petit tour au musée du verre de Carmaux
Avec ces verres gallo-romains
des belles reconstitutions à partir de tessons
dans de minuscules vitrines comme de petits aquariums temporels
& chez Violaine, à Albi, dans la revue de la céramique et du verre, la découverte de Suzanne Alberg (en attendant la formation de verre filé que j’espère faire en septembre!)
et les carreaux de Claudie pour sa maison dans les bois
avec un collier en nouilles de porcelaine qui dansent, que maintenant j’ai autour du cou, faut bien ça..!!
& ce mail de Geoffrey, du Tripode, trouvé hier soir en rentrant de St Orens, (après une rencontre vraiment sympathique et encourageante, animée par Brice Torrecillas) :
Bonjour Fabienne,
Une pensée en citation (interview d’Arthur Cahn pour Diacritik) :
« Enfin dernièrement, j’ai eu un coup de cœur pour un livre, Papa part, Maman ment, Mémé meurt de Fabienne Yvert. Un livre incantatoire. J’aime cette langue des fous, des sorcières, des enivrés de l’écriture qui malaxent les mots comme une matière. »
Travaillons la matière, mots, terre, verre, espace, peinture, temps, vie…
Comme Christine Petit, toute récente lauréate du prix Kavli, décerné par L’Académie des sciences et des lettres de Norvège, qui a fait avancer la compréhension des mécanismes moléculaires et neuronaux de l’audition
(depuis FAIS-MOI SIGNE.., ces explications ne sont plus du chinois!) :
« les trois lauréats ont utilisé des approches complémentaires pour éclairer les mécanismes par lesquels les cellules ciliées dans l’oreille interne transforment le son en signaux électriques pouvant être déchiffrés par le cerveau ». Ils ont également « révélé les mécanismes génétiques et moléculaires expliquant la perte de l’audition ».
Où cela va conduire?