2nd coup de Bol !
Comme hier, préparation des tables, préparation culinaire (chaque soir, l’équipe des cuisiniers diffère, et le menu avec), préparation musicale et des textes à lire/dire. Nous en avons beaucoup, et suivant le déroulement de la soirée, rythme des convives et des plats à dresser, nous nous adapterons tous.
Nous sommes prévenus : le vendredi soir au restaurant, les gens prennent beaucoup plus leur temps, boivent des coups et sont aussi là pour se détendre. Alors, détendons-nous quand c’est possible! – Et après la ronde des bols, l’entrée en musique et un peu de lecture, voilà la soupe du soir.
– Suivie d’extraits de La Seiche de Marilyne Desbiolles, entrecoupés d’Hispano fébrile, et du Mambo riche et célèbre qui accompagne Jean Meckert, pendant le dressage du plat n°1.
– Place au plat plat!
suivi de musiques, lectures, lecture et musique… (en regardant les assiettes des 40 convives, ça nous donne faim!)
– Et ce soir pour le raplapla, des assiettes à lécher, préparées par Gaëlle!
En 3 couleurs, pour passer de l’un peu amer jusqu’au sucré…
Lécher son assiette dans un restaurant, en compagnie d’inconnu(e)s, voilà un programme décoiffant !
(de toute façon, y’a pas de couvert, c’est la langue ou les doigts!)
– Et pendant ce temps-là, une petite madeleine proustienne, avec Charlène qui fait chanter les verres.
– Et puis le temps des assiettes vides.
– Et un peu de lectures, Alice et le pudding à qui elle a été présentée, La figue de parole de Ponge, à 4 voix, …
– Un beau moment de blanc en neige, le rythme du fouet d’Arthur accompagné par Charlène, qui chante telle la cousine éloignée de Donatienne Michel Dansac
– Suivi du dessert concocté ce soir par Laurent, différentes choses, dont un cube de gelée (agar-agar) à la rose, avec des pétales de rose, qui n’a pas été du goût de tout le monde, mais dont je me suis délectée quand ça a été notre tour de manger!!
– Et bien sûr, le grand final de cassage d’assiettes, toujours aussi réjouissant!
Dont l’une d’elle, lancée dans la poubelle métallique avec force, a rebondi (enfin, un bout cassé et coupant qui ne voulait pas disparaître!) tel un saumon remontant le courant et comme Marc l’a rattrapé au vol, nous avons pu vérifier que l’usage des gants n’était pas qu’une coquetterie!
et comme nous le dit la pendule, il est bientôt l’heure que les carrosses finissent en citrouille…
(mais à Toulouse le w-e, le métro roule jusqu’à 3h du matin, ça tombe bien, nous rentrerons à plus de 2h, après avoir tout rangé, mangé (Miammiam Shakespeare, comme l’indique une étiquette grandiose trouvée par Marc) avec toute l’équipe, et fini de tout nettoyer..!)