épaisseur du temps
La preuve de l’épaisseur du temps et des archives;
une année passée et une année à venir, toute plate et neuve pour l’instant :
moi qui hésitais toujours à savoir si on était en 2018 ou 19, cette fois y’aura plus d’hésitation ! J’ai préparé le changement d’agenda; toujours le même modèle depuis belle lurette. Un outil indispensable, un peu comme un tournevis dans une trousse à outil ; l’outil du temps, carnet de notes, avec textes, images, codes couleurs, qui me permet de retrouver des moments précis et pointus longtemps après ; outil du travail et de la mémoire.
Pour 2019, Tulle m’accompagne en frontispice, avec le mot d’ordre de l’année :
et puis, après avoir passé une matinée à ranger et regarder des images “motrices” pour penser l’année et le boulot, voici le résultat en quelques pages d’ouvertures :
Bacquié, + un bout de l’affiche de vœux.
2019, le Lien/lieu 19 rue Jean Jaurès, en Corrèze ; la grande année 19…
à courir après le temps ou à en saisir chaque moment fugace
avec déjà un bout de calendrier rempli et quelques post-it d’échéances reportées de l’année dernière…!
Et puis 6 doubles pages, avant cette semaine de début d’année, qui me sont des pages de mémento ;
sur le rapport au texte à brandir (dont certaines — ou leurs cousines— figuraient dans mon “intention” de travail avec PEC, sans projet extrêmement plus précis que cette envie, ce dont je les remercie encore : pouvoir accorder cette confiance, cette possibilité d’aventure ensemble sans que tout soit fixé à l’avance comme des papillons morts
des œuvres artistiques pour (s’)inspirer, creuser dans cette possible direction en céramique, verre et danse (Arnaud Vasseux, Le Groumellec, je ne sais plus qui..)
en dessin (Morandi, Antoinette Ohanessian)
& pour finir 2018, la dernière page de mon carnet de cette année, avec ce qui m’occupe toute la (les) journée en ce moment — et la nuit aussi tellement ça me prend la tête—
Voilà déjà les 4 petits nouveaux “terminés”
et 2 autres en devenir — à poursuivre ou pas — qui m’arrachent encore les cheveux, avec le temps..
L’occasion de finir cette année avec l’affiche de Thomas, au son des pétards et feux d’artifices dans la nuit du temps qui passe au calendrier, après 365 jours et quelques heures de révolution (mais que fait la police interstellaire ?!)