léger et grave
Être loin, mais déjà se rapprocher, avant de venir en fin de semaine…
• Dans la grande liste de choses à faire, la 2ème phrase qui sera en sel, pour Saint Pardoux:
• Regarder la meteo, en pensant à ma valise et à l’emploi du temps… Dieu du ciel, faut qu’il fasse beau le 13, le 14 et le 18 (et les autres jours aussi..!!)
• Ici, mon champ est bleu… se préparer au vert…
et puis, quand je vais revenir, le soleil sera dans le creux plus à droite du Frioul, apogée d’été, avant de vite déjà de repartir vers la gauche sur l’horizon, mesure du temps qui passe…
& puis aujourd’hui en nageant-barbotant, vu 2 étoiles de mer sur les rochers devant… Ça faisait 2 ans que j’en n’avais pas vu (et jamais plus que 2 par an!) est-ce que c’est bon signe?
•
Documents envoyés, David a été tout accrocher au Secours Populaire, pour l’inauguration des nouveaux locaux vendredi à 18h
• Penser à l’accrochage, et répondre aux questions de la journaliste de La Montagne, pour le projet à la forêt du souvenir :
( pour les non tullistes : le massacre de Tulle désigne les crimes commis à Tulle par la 2e division SS « Das Reich » le , trois jours après le débarquement en Normandie. Après une offensive des FTP, les et , au cours de laquelle les troupes allemandes assassinent dix-huit garde-voies, l’arrivée d’éléments de la « Das Reich » contraint les maquisards à évacuer la ville. Le , après avoir raflé les hommes de 16 à 60 ans, les SS et des membres du Sipo-SD vouent 120 habitants de Tulle à la pendaison, dont 99 sont effectivement suppliciés. Dans les jours qui suivent, 149 hommes sont déportés à Dachau, où 101 perdent la vie. Puis la division Das Reich se rend à Oradour-sur-Glane le 10 juin…)
Dominique et David ont isolés et imprimés tous les yeux des pendus et déportés du 9 juin 1944 à Tulle, et Gaëlle va plastifier tous ces regards à l’Ensa à Limoges vendredi, pour qu’ils résistent aux intempéries et nous regardent bien droit dans les yeux…
Voilà notre texte pour accompagner ce projet, avec un rdv le vendredi 14 juin:
9 Juin 44, la forêt du souvenir nous regarde
L’affiche de Ramon et le « livre blanc » réalisés à partir des photographies des pendus et des déportés recueillies par Peuple et Culture ont redonné visage, regard, vie et dignité à ces hommes.
50 après les crimes, des arbres ont été plantés, devenus aujourd’hui une forêt du souvenir, ils reverdissent chaque année, poussent, étendent leurs racines et s’élèvent vers la lumière.
Aujourd’hui, alors que Jean Viacroze, le denier survivant revenu de déportation vient de mourir et regardait avec inquiétude le renouveau du fascisme, Fabienne Yvert, artiste en résidence à Peuple et Culture, propose une installation dans les arbres : que les yeux de ces hommes nous regardent et nous prennent à témoin dans cette forêt.
Des yeux pour nous rappeler leur histoire, notre histoire, et celle de l’humanité.
En 2019 des crimes de guerre existent chaque jour, des femmes et des hommes et leurs enfants meurent toujours à cause de leur nationalité, de leurs idées, de leurs opinions politiques ou leurs croyances religieuses, d’être simplement au mauvais endroit au mauvais moment, d’une stratégie locale ou mondiale à visée souvent économique.
La planète Terre est menacée, des migrants fuient leur pays pour pouvoir survivre et leur destin est suspendu aux décisions administratives.
Rendre tout cela « vif » au bout de leurs yeux, que leurs regards nous accompagnent avec leur humanité, nous sondent et nous aident à penser, à refuser l’inacceptable et à être ensemble.
à ce propos, si jamais :
• & puis José m’a téléphoné aussi pour la fête du Foyer des jeunes travailleurs : le sérigraphe-fou (je ne me rappelle plus son nom!) va adapter à sa sauce une des affiche-outils (on se sait pas laquelle..!) que tout le monde pourra se sérigraphier, chouette, ça va circuler !!!
• Enfin, ce matin, coup de téléphone de Manée :
— Est-ce que tu écoutes France-Culture? Il y a une émission sur la typographie où on parle de linotype..!
Non, je n’écoutais pas, mais j’ai écouté (ce qui me donne des idées pour le travail sur la linotype du Populaire du centre, à Limoges, je suis en retard pour ce projet..!), et vous aussi, écoutez! : là
(Où il y a aussi de belles chansons!!)
D’ailleurs, je suis en train de ranger ma maison pour la prêter à une petite famille délogée suite aux effondrements d’immeubles de la rue d’Aubagne, et en rangeant, il y a cette boîte que j’ai gardée (les espaces-bandes, qui coulissent pour régler les blancs dans la ligne, ça va bien avec Robert Pinget!):