des petites mains qui disent ce qui est important
rési-dence |
Programme de la journée d’hier :
mairie, rencontre de scrabble, école de musique,cours de dessin,
des mains de tous âges et tailles, disponibles pour jouer avec nous quelques instants…
Et j’ai beaucoup apprécié le nivellement général, sur le bâtiment municipal lombezien à côté de la cathédrale, c’est la 1ère fois que je voyais l’un de ces repères altimétriques qui sont disséminés sur le territoire français :
Et puis, le rugby des petits à Samatan, avec les mains des entraineurs et des parents (et des frères ou sœurs qui attendent), pendant que les enfants s’entrainent ; c’est une affaire sérieuse :
Et à Lombez, le soir, l’entrainement des filles :
Et finir la journée dans une belle ferme à la campagne vallonnée, avec un oisillon-pie suspendu à la poutre dans son nid-maison, qui montre
sa tête et ouvre le bec pour manger (une bouillie de viande hachée et fruits mélangés) quand on lui parle.
Aujourd’hui aussi était plein de surprise.
Retrouvé une photo d’un collage de P.P. (Patrick Pinon) réalisé avec des jeunes du quartier, dans une petite rue à côté du théâtre le Local, à Paris. C’est bien pour commencer la journée !
Et puis, contre le mal de dos, le nouveau livre d’Hélène Bessette, 20 minutes de silence, qui vient de sortir au Nouvel Attila.
Lu sur la route (en bateau et en train), entre Marseille et Lombez, de la Pointe Rouge, en passant par la Pointe Courte, à Sète, avec le ciel de moins en moins bleu, jusqu’à ce qu’il nous tombe sur la tête arrivé à Toulouse.
Hier, des lignes dans les mains et sous la pluie (qui se faisait attendre), à la Poste,
au salon de soins et esthétiques, en face de la Maison des écritures,
et avec les participants du Rdv de Sophrologie.
Ce qu’on appelle une journée positive !
Les photos du we envoyées par les ami(e)s, de la Bretagne avec la fameuse librairie de bord de mer Le Caplan,
en passant par Lombez en revenant des pyrénées…
Et allez, une image d’archive, après ce we pour moi plus à l’est !
A Paris ou à la Cave poésie, l’école maternelle est à côté du théâtre..! & ici, le we, on peut même patienter dans le petit jardin sous le cerisier en attendant l’heure H… une fois que tout est prêt
& maintenant, on a tous l’impression d’avoir fait POURQUOI L’HORIZON NE SUIT PAS LA BARRE TORDUE DU BALCON toujours à 4 avec Arthur!
Ça n’était pas facile de jouer ces jours-ci avec le dos coincé, d’ailleurs l’ostéopathe intervenu en urgence m’a dit qu’il fallait me poser, et arrêter de faire trop de choses, stop, repos… pas possible tout de suite, dis-je en regardant mon agenda… (& je suis toujours coincée avec l’assurance, qui expertise le vol de mon atelier le 7 juin!)
Et puis, on pense déjà à rajouter des scènes, dont celle des fourmis, + à faire des dossiers pour pouvoir repousser plus loin cet horizon l’année prochaine…
… à suivre!
Encore quelques photos de Lombez, avec l’atelier QUELQUES LIGNES DANS LA MAIN installé dans la rue.
Quand un pompier écrit dans sa main, juste avant d’être appelé pour une intervention, et qu’une minute plus tard, son fils le regarde passer à toute vitesse dans son camion rouge.
En ville, attestation de crue sur brique cuite :
Puis direction Paris. L’avantage des “longs” voyages, c’est de pouvoir lire dans le train (avec ou sans Elvis!)
Et de retrouver ses ami(e)s parisiens..!!
Puis hier matin, on s’installait au théâtre Le Local, rue de l’Orillon, pour reprendre POURQUOI L’HORIZON NE SUIT PAS LA BARRE TORDUE DU BALCON.
1ère opération, mettre et tendre le rideau :
Puis s’amuser un peu pour les réglages…
Présence de P.P. (nom d’artiste de Patrick Pinon) dans les WC du Local (ça me change de l’affichage de Souvent j’oublie d’être libre!) & notre affiche au bar du coin en regardant tomber le déluge.
Avant de rentrer faire des courses pour la représentation de vendredi, et préparer 2 tartes salées et une tarte au citron meringuée, pour les affamés gourmands!
A ce soir, donc, on va et vous allez vous régaler..!
Un panneau sur une vieille porte de grange, à Lombez.
Et par terre, des pochoirs qui racontent l’ancienne ville :
& un panneau pour les chiens qui savent lire et ont oublié leurs lunettes, pauvre Jean Moulin….
Tout cela aperçu lors d’un tour de la ville, en discutant d’un projet pour l’anniversaire des 10 ans de la Maison des écritures de Lombez (ce sera le même week-end que Chez René, à la Cave poésie !), qui entre autre, accueille des écrivains en résidence, (avec terrasse ensoleillée le matin pour mieux se réveiller).
Les poteaux sous la Halle, support facile d’exposition
et accueil royal :
Dans le bureau, des anciennes belles cartes de géographie récupérées à l’école avant qu’elles ne partent à la poubelle
Nous mettons au point le dispositif pour notre projet : QUELQUES LIGNES DANS LA MAIN
Nous sommes les 1ers cobayes :
Et le soir, un petit tour jusqu’à la chapelle qui surplombe la ville pour voir le monde (et la campagne) d’un peu plus haut
En hommage à la grand-mère de Bruno, qui avait mis en garde les voleurs par ces quelques mots dans son placard, une nouvelle affiche à placarder dans toutes les maisons et ateliers pendant qu’on s’absente…
J’ai pas réussi à choisir, entre celle qui insiste sur le piège ou celle qui insiste sur l’effet produit….!
Sur la porte verte de l’atelier, ça aurait de la gueule..!!
Direction Lombez, et sa Maison des écritures,
& puis Paris, pour POURQUOI L’HORIZON NE SUIT PAS LA BARRE TORDUE DU BALCON. Prévenez vos ami(e)s!
Et alors… (où est Zorro?) En se disant aussi, que même sans l’atelier typo, il y a toujours moyen d’utiliser les pochoirs + crayon…
Une semaine de bricolage à l’Encre rouge, pour les travaux d’aménagement qui avancent à l‘allure d’escargot avec son équipe de bras cassés ; c’est tout indiqué pour quelqu’un qui n’a plus d’outils chez soi..!
Et puis, des allers-retours en bateau Pointe rouge/Vieux port, avec du vent d’est cette semaine. 35 minutes pour rêvasser, ou observer la crête des vagues en pensant aux gravures japonaises.
Aména-rangement autour et sous les 3 tables de travail, au centre de la pièce, avec le bois et bouts disparates dont on dispose. (Aujourd’hui, j’ai mal aux mains, mais je suis devenue la reine de la scie circulaire, dont j’avais auparavant la trouille !)
Il faut que cet atelier devienne opérationnel avant la St Glinglin (d’autant que je dois y imprimer un livre de remerciements..!!)
& la visite de Marie-Christine, qui m’a apporté un cadeau : sa “vieille” visseuse et des bouts de Meccano, youpi! Je vais pouvoir compléter le tableau de jean-Pierre !
avec aussi un bel étau rouge, et une surjetteuse, c’est quasi le Noël du rééquipement..!
Avec la Cave poésie qui suit plus que moi l’évolution des cagnottes.
A chaque fois que Yann me téléphone pour me tenir au courant, je suis au magasin de bricolage ! Cette fois, pour m’annoncer un don de 500 euros en provenance du Sénégal !!?? Il s’en passe des trucs insoupçonnables…
Et puis, un première liste de gens : mille mercis à vous tous, ce(lle)ux que je connais et ceux que je connais moins ou pas…
Grâce à vous et cette solidarité, j’évite une vraie grande panade ! (ça serait bien comme titre de livre, ça fait série noire..! à développer…)
Et pour la peine, une récompense :
On en revient toujours à Télescopages..!
Un we en ville à l’Encre rouge, pour aménager l’atelier d’imprimerie…
On a déménagé de l’ancien local qui prenait l’eau fin octobre, puis des gros travaux qui s’éternisent jusqu’en février dans le nouveau local plus petit, puis des empêchements pour l’un, un père mort et 19,7 de tension pour l’autre, et trop de boulot pour le 3ème, et moi tout le temps ailleurs… bref, ça n’avance pas vite, on a dit en rigolant que ce sera opérationnel pour le 1er avril, puis le 1er mai, puis maintenant le 1er juin…
Mais comme je suis ici, profitons-en, d’autant qu’aller y travailler en bateau, ça me motive; qu’il pleuve comme samedi, avec la lumière qui joue avec les volumes de la tour CGM, ou qu’il y ait beaucoup de vent comme aujourd’hui, gare aux paquets de mer pour ne pas arriver trempée..!
Et à l’Encre rouge, il y a des outils, même si la perceuse de Laurent pèse 15 kgs et que ses mèches sont fatiguées…
Tout ranger, remonter la claie de séchage qui s’encastre juste dans une ancienne ouverture de porte,
et construire des étagères tout le long du mur, avec une haute table roulante qui s’encastrera dans l’une d’elle, derrière le massicot…
Et hier matin, en préparant dans mon atelier d’ici des bouts de bois à emmener à l’Encre rouge, j’ai réalisé qu’on m’avait piqué aussi mon tabouret à vis ! damned, ce “vol en retard” m’a refait un choc que j’avais précédemment digéré..!
et cette nuit dans mon lit, après un rêve de cambriolage justement (le 1er!!), j’ai « vu » aussi que mon petit étau avait disparu, avec d’autres petits matos que je projetais d’utiliser..! ça m’a rendu furax et j’ai mal dormi!! c’est donc pas encore fini cette connerie!
Heureusement, toute cette contrariété envolée ce matin, avec un mail d’hier soir de Marianne (la ville brûle) : “On est désolés de ton cambriolage, c’est vraiment hallucinant et aberrant ce truc !!!!
Bref, on voudrait contribuer à ton rééquipement” .
Quelle chance que vous m’accompagniez dans ces aventures d’ateliers..!
Il fait beau dans la tempête.
C’est comme une liste de mariage ! Jean-Pierre Larroche m’a envoyé
“une caisse à outils virtuelle et participative. il manque des cases, c’est le début (en fait, une caisse à outils c’est infini !)”
Remplissons des cases :
• Marie-Christine me donne sa “vieille” visseuse, et en profite pour s’en racheter une avec 2 batteries, plus pratique quand elle travaille avec des enfants.
• Véronique me donne sa meuleuse, qui lui fout la trouille.
• Peut-être que Jeanne ne se sert plus de sa Dremel.
• Et que la sœur de Marianne ne voudra pas garder la machine à coudre de sa maman.
Vous remarquerez qu’ici, les outils sont au féminin..!
• & les dessins de Jean-Pierre me donnent envie de faire un petit livre avec lui, car il faut un frère au Kit de survie qui est épuisé…
& puis, j’ai des arguments pour l’inviter cet été à venir bosser : aller travailler en bateau, c’est un peu la fête! En tout cas, moi ça me motive en ce moment pour aller à l’Encre Rouge continuer les travaux d’aménagement du nouvel atelier d’imprimerie en ville..!
D’autant que mener quelqu’un en bateau, c’est en lien avec les outils :
& en sortant du bateau l’autre jour, je suis passée devant la Maison de l’Artisanat et des Métiers d’Art, où il y a une exposition sur l’indigo. Qui donnait envie de coudre..!!
Et toujours ce paradoxe : les tissus rapiécés des archi-pauvres qui deviennent des objets chers de collection.
Mais si cela pouvait redonner sa noblesse au rapiéçage, en dehors de l’art…
Et puis, quand tissu et papier font ménage commun :
Bon alors hier, je me suis offert une caisse à outils, qui remplace presque exactement la disparue, en tout cas, elle rentre juste dans la place impartie!
Truffée comme un chocolat de qualité moyenne de quelques outils de base, faut bien un début.
Le rouge et le noir… (pour une caisse à outils littéraire(s)..?!)
& Véronique m’a appris ça ce matin, après avoir causé outils et couture : un “nouveau” livre d’Hélène Bessette sort tout bientôt au Nouvel Attila (qui vient de rééditer la Topographie anecdotée du hasard, de Spoerri), qui va rééditer ses œuvres complètes, disparues de la circulation..!! Merci Benoît Virot!
Les jours se suivent, et se ressemblent plus ou moins..!
Selon la loi des séries (courtes, j’espère!), après le vol, c’est le ventilateur, toujours un problème d’air!
Le voyant rouge STOP de ma vieille voiture s’est allumé et ne veut plus s’éteindre…
direction le petit garagiste qui n’est pas trop loin (et qui a un autre boulot à mi-temps), pour un ventilateur d’occasion.
Je n’avais jamais remarqué son adresse ; elle donne juste envie d’avoir un marqueur dans la poche ! A défaut, un marqueur informatique…
& puis, en passant à Emmaüs (qui est à côté), il n’y a pas d’outils (cela fait partie des objets de 1ère nécessité, je suis bien d’accord), mais je traine au rayon Livres, dont j’aime bien le vendeur avec qui on cause littérature, et reviens avec une pile conséquente, dont un gros dictionnaire, Les dépossédés de Robert McLiam/Donovan Wylie, et l’Encyclopédie capricieuse du tout et du rien de Charles Dantzig, que je n’ai jamais lu (Charles). Et puis, un vieux San-Antonio, dont l’exergue m’enchante (et j’espère qu’elle m’enchantera encore plus dimanche soir) :
Le soir en voulant envoyer un petit mot à Gilles et Céline, de feu la librairie Oh les beaux jours, je vois sur leur site une magnifique photo ; quels libraires ne rêveraient pas d’en avoir une aussi belle..?!
& puis parlons assurance :
— Vous n’avez pas de facture, mais vous n’avez pas de photo ? ça coûte cher une perceuse à colonne !
— Vous prenez votre perceuse en photo, vous ?!
Bon ben, il faudrait photographier toute sa maison et son atelier soigneusement, à ce compte là. Poser fièrement à côté de ses outils…
(Et après, pas se faire chourer son ordi + le disque dur de sauvegarde, où il y a toutes les photos..! Mettre les photos et les factures en lieu plus sûr que les objets, donc…!!)