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10 mots pour écrire ensemble

Date : 1 avril 2017

Atelier d’écriture toute la journée de jeudi, auprès de personnes adultes qui apprennent le français, avec Parole Expression, dans le cadre de La caravane des 10 mots, pour leur projet Brins de parole (entre autre l’écriture d’un journal en donnant la parole à des gens qui ne l’ont pas souvent, en compagnie d’une journaliste, + mon intervention, + une bâche imprimée qui sera exposée à la bibliothèque des Minimes).
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Je me perds un peu en sortant du métro, avant d’arriver dans la maison de Parole Expression :
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Et pour l’occasion, cette idée : nous allons nous faire des badges, à épingler sur nos vêtements, pour parler aux inconnus à travers nos badges, engager un dialogue possible.
La badgeuse, les badges, les photocop et les post-it, Ariane et son ordi pour en imprimer certains (puisque chacun(e) pourra en faire plusieurs), les posters affichés dans la salle et le couloir, nous sommes prêt(e)s!
Le matin, nous sommes 18, un tour de table pour se présenter, avec des beaux accents de toutes les couleurs.
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La liste des mots n’est pas évidente, et au début de chaque atelier, un grand silence, une petite angoisse palpable : quoi faire avec ça?!! Leur dire que pour quelqu’un parlant parfaitement le français, la difficulté ne serait pas moindre rassure un peu… (& télésnober par exemple, j’ai jamais entendu ni vu ce mot là auparavant!)
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Déjà, choisir le(s) mot(s) qui nous inspire(nt) le plus pour commencer, et ne pas rester coincé(e)s sur la définition d’un univers virtuel…
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Et vite, dès que les 1ers badges sont épinglés, nous nous amusons (et mes photos sont floues!)
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Comme le temps passe vite, il est déjà midi, et après avoir mangé ensemble plein de (bons) nems faits par le jeune homme dont “les images occupent 80% du nuage” , tout le monde se sépare très joyeusement avec les badges accrochés aux vêtements, et récupérera plus tard ceux imprimés (pour ceux qui ne les ont pas encore).
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Avant cette séparation du midi, j’ai droit à un questionnaire pour leur journal, par 2 apprentis journalistes, 10 questions pour un portrait chinois. (J’ai regardé un peu les leurs, de portraits chinois, c’était bien! Il va vous falloir attendre la sortie du journal..!)
— Et si vous étiez un mot, lequel?
— Mot. Le mot mot.
Grand silence… avant explications et rires.!
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Pause, et déjeuner sur la terrasse de la maison. Quand l’association est arrivée dans cette maison, il y avait encore plein d’affaires de la précédente locataire. Une peinture sur le frigo atteste de ce passé, dans cette maison des passages…
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Après la pause, atelier l’après-midi, avec cette fois une douzaine de participant(e)s, qui ont un peu plus de mal en français. Même inquiétude, avant de trouver par quel bout attraper ce jeu de définition personnelle.
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Photos de badges et photos de groupe, sous le soleil de l’après-midi.
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Et voilà, c’est fini.
Nathalie et Ariane ont aussi leurs badges, à l’issue de la journée.
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rattrapage

Date : 1 avril 2017

c’était en mars, mardi dernier, le train, et en descendant du train, direction l’expo pour un rdv!
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Est-ce les personnes qui font le ménage qui se sont amusées à redisposer les lettres en porcelaine exposées dans la vitrine (sans verre), de façon à rendre leur boulot plus créatif ? (j’espère, d’autant que je leur avais dit!)
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Et comme nous ouvrons les vitrines pour pouvoir feuilleter les livres en broderie, c’est l’occasion ensuite de changer de pages, avant d’ enfermer de nouveau les livres dans leurs aquariums
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Et puis, Rdv à la gare, avec Yann et Arthur. Une date est arrêtée pour remplacer celle (de mormalement prévue) aujourd’hui : vendredi 15 septembre.
Et si nous sommes itinérants, possibilité d’être sur le quai 1A ou 1B :
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les quais un peu à l’écart, où on ne prend pas le souterrain.
En ce moment, il y a des travaux, c’est l’occasion d’admirer la pub ancienne version, avant que ça s’appelle la communication tout (sou)terrain :
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participation

Date : 24 mars 2017

Claire vient de m’envoyer ce message, intitulé :

Vie de l’expo /// Trouvé à côté du sac Imposteur n’a pas de féminin

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Posé par terre… ce papier… !image002

 

 


les ateliers se suivent et ne se ressemblent pas

Date : 19 mars 2017

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Samedi matin, atelier d’écriture “petit livre” de 3h, à la médiathèque Cabanis.
16 participants ; heureusement que j’avais prévu le coup, avec mes 16 petits cahiers verts de 52 pages, préparés avec plein de feuilles de différents papiers et formats.

On débute par un petit carnet de 16 pages, 2 feuilles A4 pliées en 4, puis on se les échange : partir de l’histoire de quelqu’un d’autre, base de création pour le cahier vert.

Pas le temps de chômer…

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50 minutes pour déjeuner et prendre l’air, comme certains participants qui reviennent aussi cet aprem.
Avant de réattaquer, petite pause dans un fauteuil dans la salle d’expo, près du dispositif sonore, où j’entends faiblement la voix de Marie-Pierre qui sort des écouteurs. Douce impression d’être un peu chez moi !
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14h, atelier jeu de cartes, 18 participants, dont 2 + Claire qui étaient aussi avec nous ce matin; des gens de tous âges.
Nous allons nous inspirer des Stratégies obliques de Brian Eno pour faire chacun un jeu de 60 cartes R/V, pour nous aider à réaiguiller nos idées ailleurs, provoquer une étincelle quand on tourne en rond.

• Au recto, des phrases et idées qui pourront nous aider à vivre, à garder l’esprit éveillé, à nous sortir de situations qui nous bloquent. 20170318_144041
Un peu du mal à aller au bout des 60 cartes. Puis nous faisons plusieurs tours de table en lisant chacun une de ces formules.
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• Ensuite, le verso, 60 choses à ne pas-plus faire.
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Et donner un titre à l’ensemble.
• Après une seconde lecture en plusieurs tours de table, les paquets de cartes circulent : chacun prend 3 cartes de chaque paquet, + 9 cartes qui restent à soi = 60 cartes (en principe, mais les comptes ne sont pas toujours juste..!)
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Un dernier exercice pour la 1/2 heure qui reste : tirer 20 cartes au hasard, choisir le recto ou le verso, et faire une histoire de 20 lignes à partir de ces 20 cartes. 20170318_163713
La lecture des 18 textes nous mène un peu plus loin que les 3h imparties, mais tout le monde est content, et à part une exception, personne ne râle de repartir avec un jeu de cartes où toutes les propositions ne sont pas siennes, pour aider l’esprit à changer d’angles de réflexions…
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Le soir, en rentrant, je trouve un mail de Claire Feasson, qui fait partie du comité de rédaction de la revue Jef Klak, où j’aurai une participation oblique (maquettée superbe!!) avec 18 cartes, dans le numéro 4  Ch’val de course qui sortira tout bientôt..!

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à votre place

Date : 19 mars 2017

“La prochaine fois, vous voudrez bien vous mettre à votre place” m’a dit la contrôleuse, qui accompagnait une mamie montée à Narbonne, alors que je laissais sa place à sa cliente et allait voir ailleurs.
Le ton n’était pas aimable, mais la formule m’a beaucoup plu.
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Retour à Toulouse, pour une flopée de rencontres, lecture, ateliers d’écriture, découvertes…

La toile d’araignée, à la fenêtre de chez marc, est toujours à sa place.

Il fait un avant goût de printemps.

 

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Quelques heures plus tard, lecture à la médiathèque Cabanis, dans la salle d’expo, avec une belle lumière qui joue sur les murs (et pour la lecture, on allume les pièces électriques interdites d’électricité, ce qui ravit certains visiteurs — et moi)DSC00498
Une majorité de femmes, 3 hommes dont un petit qui braille et qui préfèrerait être dehors à rouler en poussette au soleil du soir, ou à tenter de marcher là où il veut et comme il peut. Le micro pallie facilement à cet accompagnement sonore. DSC00496 20170315_182801
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Et j’ai droit à un cadeau, imprimé en sérigraphie par Anne Isambert (qui a pris la photo ci-dessus de la lecture de Sampler), avec une phrase inspirée-détournée :

Rester connecté(e) c’est pas une question de wifi

 

& du coup, 6 personnes se sont inscrites pour les ateliers d’écriture du samedi, puisqu’il restait de la place!
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20170318_094412Vendredi matin tôt, pas bien réveillée, j’apprécie en passant la plate bande devant la médiathèque.
Visite de l’expo avec les lycéens de la classe de Nathalie Montels, prof de français, accompagnée du prof d’arts plastiques, tous 2 arrivés en vélo, qui avec une robe rose, qui un blouson jaune d’or, voilà bientôt le printemps On attend une dernière lycéenne en retard, qui habite tout à côté de la médiathèque!
Tout le monde repart content, avec la pêche et des idées, et peut-être des projets pour l’année prochaine..?!

Dans l’après-midi, visite de l’expo avec des mal-voyants (et des aveugles comme on ne dit plus), et des voyants qui se joignent à nous (pas de voyantes…). Une bonne ambiance, des blagues. Décrire plus ou moins précisément les œuvres (et traduire leur “esprit”), et leur emplacement dans l’espace. Un petit atelier où on touche différents matériaux.
Un monsieur me suggère un livre en porcelaine en braille, pourquoi pas !

En sortant, une expo à l’espace écureuil-fondation pour l’art contemporain, qui met en valeur les métiers d’art (enfin, c’est pas le sujet officiel). A la cave, une œuvre poétique et discrète de Nelly Saunier (plumassière) :
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Le soir, petit tour au festival de poésie les bruissonnantes.
Table de libraire tenue par Céline et Gilles, avant que leur librairie Oh les beaux jours ferme ses portes tout bientôt.
L’occasion pour moi (pour vous) de rendre hommage à Sébastien Lespinasse, vraiment formidable, lui et son boulot, d’une grande subtilité, puissance et précision, ainsi qu’un passeur généreux. Tout ça à la fois, ça court pas les rues! (merci monsieur)
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Et puis, samedi soir, Jardin d’incendie, à la Cave poésie, qui mêle 3 textes d’un grand poète portugais du XXème siècle que je ne connaissais pas, Al Berto (1948 – 1997), édité en français par les éditions de l’Escampette.
Capture d’écran 2017-03-19 à 19.33.46Extrait d’une critique parue dans le Matricule des Anges :
“L’inventaire qu’il dresse, images fulgurantes ou instantanés pris sur le vif des souvenirs, ressemble à un sablier qui s’égraine. Chaque chose vécue –“les villes sans nom l’accident l’autoroute/ le message laissé au café la bière renversée/ la frayeur de la nuit la fuite”– finalement, n’est qu’un grain de sable, de ce sable dont on fait les villes. Le sentiment de déréliction du recueil tranche sur la vivacité des images aux accents parfois surréalistes comme s’il y avait encore un éclat à saisir dans la disparition, dans le “crépuscule/ duquel s’échappent les abeilles incompréhensibles/ de la mémoire”. Les poèmes sont-ils la voie d’une dernière fuite, le solde de tout compte, une façon de plier bagages pour celui qui voyage sans rien? Le recueil se clôt donc sur La Mort de Rimbaud, dans une fusion de destins qui conclut : “je n’ai plus rien à dire. les poèmes sont morts./ fuir est devenu une obsession, ou alors c’est la meilleure façon de mettre en scène le désespoir.” Mais finalement, les lumières éteintes, longtemps après que le rideau est tombé, on entend encore cette voix. Et elle chante.”
Ça donne envie de le lire, non?!


de là à A

Date : 14 mars 2017

Aujourd’hui, je suis encore là (et contente d’y être, vous voyez pourquoi, même si je suis bien à Toulouse!) 20170313_131724
La vue, chez Marc, n’est pas vraiment la même, d’autant que le propriétaire a fait mettre des survitrages sans nettoyer les vitres auparavant..!)20141024_103948
Au passage, je vous recommande les freesias “sauvages” (les petites fleurs à gauche de la succulente) qui sentent plus que bon (et résistent au sel) (sauf qu’après, on ne peut plus acheter de freesias chez le fleuriste, c’est comme si on achetait un bouquet de fleurs en plastique)

Ici, c’est pas toujours la fête, quand il y a la tempête par exemple, comme le we d’avant, où vous avez entendu parler du quartier aux infos, quand 2 petites filles se sont noyées emportées par une vague, alors qu’il y avait une super tempête avec une très forte houle.
Dimanche dernier, une bouée était à la dérive, et même si la mer était extra plate, on pensait à la tempête et au drame passés.20170314_105350
(Dominique Dureau, d’après Un rude hiver, de Raymond Queneau, 1992 –
la fente ne fait pas partie de l’œuvre, c’est chez moi…)

Claire vient de m’envoyer un mail embêté : dans le rideau de lettres de l’exposition à la médiathèque Cabanis, il manque un A, il est en morceaux, celui de pAsser…20170125_165130
Je ne sais pas si j’ai un A en réserve (dans la réserve de la bibli, justement) alors penser à mettre la super colle de Jean-Pierre Larroche dans ma valise comme solution d’urgence en attendant mieux…
(et des livres pour la lecture de demain, et du “matériel tactile” pour la rencontre avec les mal-voyants, et tous les petits cahiers préparés pour un des ateliers d’écriture, et la boîte des Stratégies obliques de Brian Eno pour l’autre atelier d’écriture, et…, et…, et de l’HE de Gaulthérie quand la valise est trop lourde..!)
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Quant à mon billet de train pour demain matin, envoyé depuis Toulouse par Isabelle et la SNCF,  je commençais à m’inquiéter de ne pas le recevoir (et devoir baratiner le contrôleur avec le programme de la Cave poésie pour témoin, je l’ai fait une fois, c’est un grand moment épique), mais la factrice vient juste de me l’apporter (elle passe après midi…) Tout colle au dernier moment…
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Pour finir joyeusement, quand même, un petit dessin récupéré sur un blog cheminot, qui me fait beaucoup rigoler :ob_89dc72_vecu-cheminot-1


depuis février et en mars

Date : 11 mars 2017

• Dans le dernier numéro de mars du magazine Flash, un article de Cécile Brochard :
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(après une interview-discussion d’1/2 h par téléphone un samedi soir 18 février…
Il y a certains propos rapportés qui me semblent des raccourcis un peu abrupts, exercice oblige!)
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Bon, ben, Garamot est reporté, voir le post précédent…

• Et puis, sur le blog du Grand M, j’avais oublié de vous en parler :

http://mediathequegrandm.tumblr.com/post/157683421480/fabienne-yvert-partage

• Notre atelier y figure aussi :

http://mediathequegrandm.tumblr.com/post/157566369469/les-sacs-%C3%A0-mots-avec-fabienne-yvert

• Et la semaine prochaine, c’est reparti, à vos agendas :

— le mercredi 15 mars à 18h, une lecture dans la salle d’expo
— le vendredi 17 mars, le matin, une visite de l’expo avec la classe du Lycée St Sernin que j’avais vue pour un atelier d’écriture
— le vendredi après-midi, une visite de l’expo pour les mal-voyants
— le samedi 18 mars, le matin, un atelier d’écriture à la médiathèque Cabanis, où on écrira un petit “livre”
— le samedi après-midi, un atelier d’écriture à partir des Stratégies obliques de Brian Eno
— le dimanche après-midi, on installera les travaux réalisés lors des ateliers à la médiathèque

 

 

 


GARAMOTUS

Date : 9 mars 2017

Capture d’écran 2017-03-09 à 22.10.50Un train peut en cacher un autre

Le 1er avril dans la matinée, on avait le Rdv GARAMOTS dans le hall de la gare Matabiau pour un départ en vacances pas comme les autres : Simone Héraut (madame la voix de la SNCF) en personne allait nous lire des annonces écrites sur mesure, après observations et enquêtes préalables et diverses à la gare…
Ceci est à l’imparfait.

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Nous qui nous amusions de cette date favorable aux poissons et bonnes mauvaises blagues, nous voilà servis : le Train de la présidentielle nous remplace..!!
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Cette manifestation est initiée par France Télévisions, Radio France, France Médias Monde, l’INA, le Groupe Randstad France et la SNCF, avec le soutien de l’AFP et de la Documentation française.
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Le train entame un tour de France, du 5 mars au 13 avril, pour présenter dans 31 villes étapes de 12 régions l’histoire de l’élection présidentielle sous la Ve République à travers le couple politique et médias. Il va parcourir 6000 kilomètres.
Le 1er avril donc, il sera à Toulouse.
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Et comme vous pouvez le voir, il ne va pas à Lourdes.
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Un train expo qui mesure plus de 300 mètres de long et est composé de 12 voitures d’un ancien train Mistral (super inox, il brille, il est nettoyé tous les jours, c’est pas un banal train de voyageurs):
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4 voitures expo de 25 m de long chacune
— 3 voitures sont agrémentées d’images historiques, présentant les coulisses des élections des différents présidents de la Vème république (de De Gaulle à nos jours) : comment ont-ils préparé leurs campagnes, convaincus, débattus, etc., au regard des grands enjeux sociétaux, jusqu’aux résultats ? Conçue par le journaliste Hervé Brusini, responsable du site France TV Info, cette exposition itinérante présente un parcours pédagogique et interactif. Des master classes seront organisées pour le grand public et les scolaires dans la plupart des étapes. Les visiteurs pourront, via une box interactive, poser des questions aux candidats. (N’est-ce pas formidable?!)
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Des textes, des vidéos, des documentaires, des jeux interactifs permettent de se replonger dans l’histoire de la présidentielle. On y retrouve les grands débats qui ont marqué les élections jusqu’au rôle aujourd’hui des réseaux sociaux qui influencent fortement l’élection. Le train met l’accent sur l’aspect ludique: on peut par exemple prendre un selfie dans le bureau reconstitué du Président. (Trop bien!)
— 1 voiture où le groupe Randstad (boîte d’intérim, “n°2 mondial des services en ressources humaines. Société néerlandaise cotée à la bourse d’Amsterdam, le groupe est présent dans 39 pays”) propose une exposition sur l’évolution de l’emploi et ses innovations technologiques, de 58 à nos jours. Quelques centaines d’annonces sont disponibles à bord du wagon 4, où des conseillers en recrutement seront également présents pour orienter les demandeurs d’emploi. (Est-ce qu’il y a des emplois à France Télévisions, Radio France, France Médias Monde, l’INA, la SNCF,  l’AFP et la Documentation française ?)
1 voiture dédiée aux rencontres avec les scolaires, conférences et projections, organisées en voiture 5 entre 10 h et 11 h et entre 13 h et 19 h.
• 1 voiture réception bar
• 3 voitures hôtellerie (c’est important pour les élections)
• 2 fourgons générateurs et de stockage
billet
Il a fait l’objet d’un lancement officiel en gare de Lyon à Paris en direct du journal télévisé de 20H de France2 ainsi que sur l’antenne radio de franceinfo, en présence notamment des présidents de la SNCF et de l’AFP, Guillaume Pepy et Emmanuel Hoog.
«  Saviez-vous que le général de Gaulle avait dû prendre des cours à la Comédie française car son premier discours avait été catastrophique ?, interroge Michel Fremden, président de la SNCF Event. C’est ce que nous voulions apporter au public, un regard non politique et croisé avec les médias pour montrer les coulisses.  »
(le grand jeu électoral, qui nous donnera envie d’aller voter…)
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Dans chaque ville le train est inauguré par des élus.
A Amiens, il y a eu 776 visiteurs.Capture d’écran 2017-03-08 à 10.13.38
« Ce train est une façon de réaffirmer l’importance que l’on attache à aller au contact de l’ensemble des concitoyens, à faire émerger la parole citoyenne », a souligné dimanche 5 mars Delphine Ernotte, la présidente de France Télévisions, lors de l’inauguration du train. De son côté, Marie-Christine Saragosse, présidente de France Médias Monde, estime que cette opération permettra « d’aller à la rencontre de nos concitoyens » et de mesurer « ce que pensent les Français, comment ils vivent cette élection, ce qu’ils en attendent ».
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Sur le site de Randstad, on peut lire :
« La voiture personnalisée Randstad avec sa signature “ressources technologiques pour ressources humaines”, fera la part belle à l’innovation et valorisera son positionnement pionnier avec sa stratégie Tech&Touch. En appui avec ses services digitaux et l’expertise de ses consultants, Randstad aidera ainsi les personnes à la recherche d’un travail à décrocher l’un des quelque 10 000 emplois actuellement proposés sur le site Randstad.»
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Vu sur un blog lié aux cheminots :
• Au régime où en est rendu ce rendez-vous électoral, il suffirait simplement d’une voiture bar, avec un joli comptoir….
• Si DSK eut été de la course,on aurait pu forcer la compo avec une voiture lit de luxe….
•  Avec aussi un stand du Canard Enchaîné…

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“Merci pour l info.
J’invite tous les usagers à venir au moment de la conférence des élus pour leur faire part de nos conditions de transport !!!! C’est la super opportunité !!!”
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et lors de mes recherches sur internet :
Réduire le train de vie de l’État … est-ce possible ?
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Contrairement à ce qui a été affiché, GARAMOTS en provenance de la Cave poésie ne rentrera pas en gare le 1er avril.
Le départ poétique initialement prévu le 1er avril partira avec un retard d’environ plusieurs mois. merci de votre compréhension.

Restez informés en temps voulu sur notre trajet.

 

 

 

 

 


ici et là

Date : 24 février 2017

Avant de partir de Toulouse, et au cours d’une de nos discussions, Yann me montre un numéro de Recto-Verso, de Yoel Jimenez.
Formidable!
pliure tractUn grand format sur papier kraft (30 X 40 cm à peu près quand c’est plié), sur un des principes de pliage pour faire des “petits livres” en photocop (généralement en A4 ou A3), et qui sent fort l’encre !
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Capture d’écran 2017-02-24 à 12.50.17& donc m’envoie voir l’expo (qui finit samedi, soit-dit en passant, dépêchez-vous) au café d’Ombres Blanches (“Présentation des premiers 7 numéros de la revue Recto Verso, revue xylographiée artistique et graphique sur des sujets allant de la séduction aux actualités politiques…”)

Du coup, pour Yann qui ne connait pas Jean Vodaine, et sa revue Dire, en voilà une page (“juste” en typo, & pas bien photographiée, je sais …)
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A la gare, l’horloge remarche!! plus de 18h à la gare du midi…
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Une annonce de la chef de train, après le départ de Carcassonne, qui m’a bien plue (l’annonce) :
“Mesdames, messieurs, un petit rappel s’il vous plait : un coup de sifflet annonce le départ du train. Les personnes descendues pour fumer sont priées de se rapprocher des portes. Merci.”

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A Marseille, un gros colis m’attend, avec les choses fragiles emballées dans la Dépêche du midi du 22 novembre 58.
Un encart pour alors contribuer à l’essort de la SNCF :
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DSC00379Retour au bord de la mer..!
(& un dessin de Roger Bichard)Capture d’écran 2017-02-24 à 21.21.50
Nous fêtons ça avec Christine Thepenier, passée par ici, avant d’aller présenter son film Les cahiers de lavis dans une galerie parisienne.

Capture d’écran 2017-02-24 à 21.07.29.

 

 

Christine était venue montrer son film précédent, Disparaissez les ouvriers, au grand M, pendant le festival de cinéma documentaire.
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Ce serait bien aussi de montrer celui-ci à Toulouse, il va falloir chercher où..!


de ci de là

Date : 22 février 2017

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Photo du matin
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Un monsieur pas très jeune en survet’ baskets lunettes chante slam proclame danse dans le hall d’attente n°1 de la gare Toulouse Matabiau. C’est un peu drôle, il y met une énergie folle. Les gens le regardent et sourient, parfois un peu gênés. Personne n’ose s’asseoir juste à côté de lui. Un agent de la sécurité vient lui demander de se calmer. Il le prend à la légère et recommence un peu plus loin. Nouvelle intervention de la sécurité. Il prend l’agent par les épaules et lui fait voir la pendule en lui racontant je ne sais quoi. Il continue plus mollement puis va parler longuement aux jeunes installés/accoudés sur la haute table wifi.

Un monsieur âgé vouté qui parle tout seul petite casquette grosses lunettes visage rouge vieux sac de voyage et gobelet de café (qu’il touille) en plastique blanc à la main cherche une place. Elles sont toutes occupées. Je lui laisse ma place :
— Merci, charmante! Je fais le retour, mais mieux vaut être ici que en pèlerinage à Lourdes, quand même.
On attend le train, & puis voilà.

Personne ne se lève pour quelqu’un d’autre, ne prend un enfant sur ses genoux pour laisser une place.

Un petit homme avec une énorme contrebasse dans une housse bordeaux attend dans le hall, la tête levée vers le panneau d’affichage. Tous les trains sont à l’heure. La voie 5 s’affiche pour l’intercité 4657 de 11h49 à destination de Marseille-St Charles ; il prend immédiatement l’escalier mécanique. Est-ce qu’il faut un billet pour un instrument de musique “très encombrant” ? Il faut que je me renseigne.

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Quelqu’un au piano, qui joue bien Debussy.
Une femme en anorak noir ouvert attend debout dans le hall, avec une jupe longue imprimée panthère, un haut assorti plutôt lynx, et une valise à roulettes grise avec des motifs noirs façon léopard géant.
l’homme finit son morceau de musique, des voyageurs en attente assis sur les banquette applaudissent un peu, 2,3 claps discrets.

Un agent de la propreté rencontre un ami près du baby-foot, et lui parle brièvement en s’accrochant aux poignées.

“Pour votre sécurité, il est interdit de pratiquer toute activité sportive dans l’enceinte du métro ; merci.”
Je pense aux jeunes qui s’exercent au Hip hop à l’entrée de la gare en sous-sol, tout près du métro.
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Sur la route, au rond-point du 21 septembre (il faut être toulousain, pour reconnaître immédiatement cette date, explosion de l’usine AZF, en 2001)
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Je vais à Bagatelle retrouver l’association Partage (maison de chômeurs), pour déjeuner ensemble puis pour un atelier d’écriture.

Dialogue de sourd avec une stagiaire, qui change de place :
— le DAL
— Ah oui, c’est un plat
— Non, c’est le Droit Au Logement
— Ah oui, moi aussi je suis mal logé

Une dame âgée de 89 ans, très chic et parfaitement maquillée, qui déballe ses maux et sa solitude, qui ne se fait plus tellement de cuisine, alors qui vient là déjeuner et rencontrer d’autres gens. Elle ne veut pas trop manger de chocolat pour ne pas grossir ; elle semble bien maigre, mais dit qu’elle a un petit ventre, en le pinçant. Son petit fils, qui lui a installé internet, se demandait bien à quoi ça pouvait lui servir à son âge, dit-elle dédaigneusement. Nous dit qu’elle pleure quand quelqu’un lui envoie sur fb des vidéos d’animaux qui souffrent.

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Atelier d’écriture à la Faourette
En attendant les participants, Jean-Claude, qui anime habituellement l’atelier, me raconte qu’il était chercheur de mots en freelance à Paris pendant 20 ans, pour la pub. Chercher des noms à un produit, imaginer des produits qui n’existent pas encore. Dans les années 70-80, ils (une dizaine de chercheurs de mots) se retrouvaient régulièrement en “séminaire-brainstorming” au Moulin d’Andé !

A partir d’un concept, du cahier des charges du produit, trouver des milliers de mots ; puis n’en garder qu’une centaine, puis une dizaine ; le dernier choix étant effectué par l’entreprise. (& quand ils trouvaient une idée vraiment géniale, qui sortait du lot, jamais elle n’avait été choisie !) Il ne se souvient que d’un nom de parfum pour Caron, “le 3ème homme”, et ne se souvient plus de noms de yaourts provenant de ces sessions..!
Puis en parlant d’écriture, me dit :
— Les seuls mots que j’écris, c’est sur le frigo.
Il faudra que je lui amène A feu doux, de Gérard Arseguel.
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et un mail de Cécile, de l’Atelier des arpètes :
“voici 2 de vos affiches trouvées sur mon parcours quotidien
plus exactement sur le boulevard des Récollets au niveau
de l’église Sainte-Marie des Anges ! ou cité Daste…
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avec une bonne surprise « sauvage » sur le verso des panneaux Decaux (cf photo ci-jointe)
c’est un grand plaisir de découvrir votre travail
merci !”
Merci doublement!!
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à la chasse, suite

Date : 20 février 2017

Ce matin, des mails amicaux, chouette!
“Coucou Fabienne,
j’ai suivi tes aventures avec joie (à part l’extinction des feux)
et les photos des photos et des sacs à la médiathèque ce matin : extra !
PS : lu en buvant mon café ce poème de Brautigan :
3 novembre
Me voilà assis dans un café
en train de boire un coca.
Une mouche s’est endormie
sur la serviette en papier.
Il faut que je la réveille
pour essuyer mes lunettes.
Il y a une fille
que j’ai envie de regarder.”
panneaux signalisation (3)
et puis, une photo de Shanghai, envoyée par Marc, chez qui je loge, avant que je parte en expédition.
Bon, ici moi je comprends les panneaux, mais je ne sais pas non plus où c’est !
Dans les 2 cas, on connait la distance…
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L’après-midi commence par un rdv avec un jeune homme qui fait une école de journalisme, une interview de 5mn au sujet des affiches, dans le couloir de la cave poésie!
Puis, je repars à la chasse aux affiches, pour en chercher à des endroits encore inconnus, ou refaire des photos de jour quand on en a des photos de nuit.
Comme un colleur d’affiche avec sa camionette Decaux change des affiches de pub, je vais lui causer. Mais il ne peut pas m’aider pour savoir où elles sont, sauf me donner un numéro de téléphone où personne ne répond ce lundi. Et de me montrer sur son téléphone la photo de son “ennemi”, un “gauchiste chevelu écolo qui serait mieux au Larzac”, suivant ses dires,  qui, à la tête d’une petite bande, s’attaque à la pub régulièrement , et qui le nargue quand il le rencontre.
Pas la peine de lui dire qu’il y a aussi des gauchistes non chevelus, ou inversement …
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Si voilà 3 “L’habitude…” à des endroits différents, par contre un seul “Souvent j’oublie d’être libre”… Où sont les autres?! Il y a 4 exemplaires d’une même affiche quelque part dans la ville, normalement!
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Céline m’avait dit voir plusieurs affiches sur la route du boulot. Je reprends la piste, de Barrière de Paris jusqu’aux Minimes (+ celle bd de Strasbourg):
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De loin, on repère plus vite les affiches rouges que les affiches bleues! Celle-ci, Yann m’en avait envoyé une photo nocturne. Où sont les autres?!
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En plus de celle à côté de la parapharmacie Lafayette, j’en trouve une autre vers la Patte d’Oie (enfin, pas tout près, j’ai pas mal marché…)
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Et “Le diable…”, pareil, où sont-elles à part celle-ci?!
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Et puis, nous n’en avons vu aucune ( c’est la seule, totalement invisible encore ce soir!) de “L’horizon est sans perspective”… Damned!

En rentrant, je trouve un mail de Valérie, qui a participé à l’atelier “sacs à mots”, avec de nouvelles photos (youpi!) des affiches repérées hier :
“Bonjour Fabienne,
En partant travailler ce matin à vélo et sur le chemin du rectorat : une première affiche à l’angle de l’avenue Crampel et de la rue Georges Clémenceau (Faire passer la lumière à contre courant). La journée commençait plutôt bien !
Puis, 50 m plus loin, toujours sur l’avenue Crampel au niveau de la place Henri Russell une deuxième (Déplacer le point de vue).
J’espère qu’elles contribueront à la progression de l’inventaire.
Très bonne soirée,
Valérie (moumoute blanche, la vie a l’air simple)”
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