pour l’yvert
De retour à Toulouse, grande rigolade en voyant la vitrine de Noël concoctée par les libraires de Terra Nova (Merci!!)
rési-dence |
De retour à Toulouse, grande rigolade en voyant la vitrine de Noël concoctée par les libraires de Terra Nova (Merci!!)
Ça commence en déballant, à la librairie, un gros carton rempli de livres commandés exprès. Ils y sont presque tous, youpi. (Quand même des regrets pour les absents, dont Hélène Bessette, …) Puis, Lucas m’offre les beaux bandeaux jaunes que voilà, et nous installons un joli coin rayé de jaune, plus des livres disséminés dans les rayons.
Et vite, voilà quelqu’un en peine de trouver un livre, qui rentre pour la première fois à Terra Nova, nous discutons, et hop, cette dame repart avec le sourire et Ces choses là, de Marianne Alphant. Et vite, (avant la photo!) Yodock de Peter Bichsel (ed. Harpo &) s’en va aussi chez quelqu’un. Plus tard Georges Mishuga retourne en Suisse avec José Parrondo dans son sac, belle rencontre!
Voilà une expérience formidable : défendre les livres qu’on aime dans une librairie (libraire, ça s’appelle aussi!), et persuader les gens-lecteurs de vous faire confiance, de choisir ces livres comme un butin à emmener chez soi.
Quand on arrive à faire passer son enthousiasme et son amour pour tel ou tel livre, en fonction du désir du lecteur, et qu’il repart avec, quelle immense joie de voir le livre quitter la librairie pour aller prendre une bonne place dans une bibliothèque (et dans une tête avec un cœur!!)
Et rendre désinconnu Arno Schmidt, Hyvernaud, Pinget, Maurice Roche, Wolfson, Chaissac, …, on ne se sent pas inutile!!
Et puis, ça m’a marqué comme expérience, la preuve : je me réveille le lendemain en regrettant de n’avoir pas pensé à proposer Terra Ignis, sur le travail de Barcelo, qui était rangé au rayon beaux-arts, à une quelqu’une, que je connais bien, qui est passée me voir à la librairie !
On ne voit pas toujours bien le titre des livres sur les photos, et il en manque !
Alors voilà ma liste de commande, vraiment non exhaustive et en vrac :
Georges Hyvernaud Le wagon à vaches- La peau et les os
Jean Meckert Les coups
Ian Monk Plouk town
Frank Smith Katrina – Guantanamo
Jeanne Sautière Fragmentation d’un lieu commun
Lydie Salvayre BW
Marianne Alphant Ces choses-là – Petite nuit
Leslie Kaplan L’excès-l’usine
Léon Werth La maison blanche
Sigolène Prébois Version live
Frédéric Boyer Phèdre les oiseaux
Jacques Rebotier 22, placards – Le dos de la langue – Contre les bêtes
Arno Schmidt Scènes de la vie d’un faune – Brand’s Haide – Miroirs noirs – et tout
Anne-James Chaton Elle regarde passer les gens
Charles Pennequin Comprendre la vie
Emmanuel Adely Je paie
Pierre Tilman Les statues n’ont pas de poil – Tout comme unique
David Antin au moins les 2 livres chez Héros-limite
Abbas Kiarostami Un loup aux aguets
Henri Cueco 120 paysages que je dois peindre – Dialogue avec mon jardinier
Robert Pinget Mr Songe – Charrue – Théo – L’inquisitoire
Emine Sevgi Ozdamar La vie est un caravanserail – Le pont de la corne d’or –
Carol Dunlop – Julio Cortazar Les autonautes de la cosmoroute
François Maspero Les passagers du Roissy-Express
Considérant qu’il est plausible... (970-10-92616-02-6)
Hélène Bessette Suite suisse
Pascal Quignard Les tablettes de buis d’Apronenia Avitia
Sei Shonagon Notes de chevet (ou Notes de l’oreiller suivant les éditions)
Sabine Macher le lit très bas – carnet d’A
Maurice Roche Un petit rien-du-tout tout neuf plié dans une feuille de persil (déjà, moi on m’a chourré le mien, y m’en faut un!) – et puis tout
Charles Bukowski Les jours s’en vont comme des chevaux sauvages…- L’amour est un chien de l’enfer – Le postier – Women
Amos Tutuola Ma vie dans la brousse des fantômes
Gilbert Sorrentino Red le démon (chez Bourgois de préférence si il est encore dispo, sinon 100 pages mais il est dur à lire avec leur maquette) – Petit casino
Laurence Sterne Vie et opinions de Tristram Shandy
Victor Chlovski Zoo, lettres qui ne parlent pas d’amour ou la Troisième Héloïse
Richard Brautigan La pêche à la truite et tout !
Annie Dillard Pelerinage à Tinker creek – Apprendre à parler à une pierre
William Kotzwinkle L’ours est un écrivain comme les autres
Peter Bichsel Le laitier – Les saisons – Yodock
Alexandre Vialatte Chroniques des grands micmacs – Almanch des 4 saisons
Jules Renard Poil de carotte – Journal (je sais pas si il existe en dehors de la Pleiade, mais c’est top)
Pierre Albert-Birot Les mémoires d’Adam et les pages d’Eve – Remy Floche, employé –
Queneau – Perec – Ponge je suppose que vous en avez plein, sinon…
Gaston Chaissac le plus possible, dont celui au Daily Bull
Louis Wolfson Le schizo et les langues
Marcel Durand Grain de sable sous le capot
J.M. Rouillan Je regrette, et tout, dont ceux d’Al dante
Raul Hilberg L’extermination des juifs d’Europe
Victor Klemperer LTI
Eugénie Lemoine Luccini La robe
Edmund Mach Triomphe d’un choqué
Xavier de Maistre Voyage autour de ma chambre
Les 1001 nuits (pas une édition en corps 9 où faut une loupe…) dans la “vieille” et superbe traduction de Mardrus
Cami Voyage inouï de Mr Rikiki
Raymond Marshall Miss Shumway jette un sort
Ned Crabb La bouffe est chouette à FatchaKulla
J.L. Godard Histoires du cinéma
Paul Cox Mon amour – Coxcodex
Ingri Egeberg Pas facile l’amitié
José Parrondo C’est-comme-ça et-pas-autrement si il est pas dispo, autre chose!
Nadja Comment ça se fait – l’amour c’est fou – Chaperon rouge
Clément de Ganlejac P.C.R. capppucetto rosso
Marjolaine Leray Un petit chaperon rouge
Marion Fayolle La tendresse des pierres
Anne Herbauts Cardiogramme – Par delà les nuages
Paul Gauguin Oviri, écrits d’un sauvage – Noa noa
Fernand Léger Une correspondance de guerre
Daniel Spoerri Topographie anecdotée du hasard (ça doit ressortir tout bientôt)
William Wegman Une journée à la ferme – Cinderella – My town
Charles Freger Wilder man , et l’autre de cet été
Miguel Barcelo Terra ignis
Katsumi Komagata Petit arbre , il est un peu cher et difficile à trouver, mais c’est un magnifique cadeau de Noël, & c’est un livre vraiment exceptionnel, n’hésitez pas!!!!
On était peu nombreux à la librairie, c’est un peu dommage, tant pis pour vous..!
Nous avons eu droit à un grand déballage, des cartes, des avis, des conseils, des affiches édifiantes, un petit concert de manivelles, des livres, bien sûr, de poésie et de typographie, & de poésie de la typographie, et puis, nous avons tous choisi notre carte Vissa Fissa, de la banque Kroot ; nous sommes sortis de cette rencontre le sourire aux lèvres et le cervelle en ébullition. Ça fait du bien.
Né en 1969, l’auteur connu sous le nom de Georges Mishuga est un artiste genevois polyvalent formé à l’Esav. Sa pratique va du dessin à la typographie, en passant par la vidéo et la musique, la fabrication de livres ou d’objets, toujours signés sous différents pseudonymes, lesquels incarnent à chaque fois une facette de ce travail polymorphe qui est aussi un art de vivre.
Georges Mishuga – le pseudonyme – naît en 2006. On doit à Georges Mishuga, outre 11 livres publiés aux éditions Héros-Limite, le dessin de plusieurs maquettes intérieures et la plupart des impressions en typographie des couvertures des éditions – notamment la très belle et très originale collection « Feuilles d’herbe ».
L’oeuvre littéraire de Georges Mishuga est diffusée de la main à la main par les éditions Soulmento – structure alternative créée en 2007.
Georges Mishuga est également l’auteur d’une imposante réflexion sur la typographie à visée encyclopédique, dont nous présentons aujourd’hui deux volumes : Le Caractère des caractères et Un Caractère en couples.
Le Caractère des caractères est une grammatologie comparée de l’alphabet latin. Sous-titré « Quelques fontes offertes à votre regard », l’empilement systématique des lettres de l’alphabet distinguant capitales et bas de casses, découvre pour chaque police ici inventoriée sa physionomie, ou son « caractère » au sens physiologique du terme.
Un Caractère en couples : l’ITC New Baskerville prolonge la méditation et démonstration du Caractère des caractères. Superposant systématiquement deux à deux les lettres de cette police, compte tenu de la variable que constituent les capitales, bas de casses, et petites capitales, le volume offre un nouveau regard systématique sur cette fonte – agrémenté qu’il est en son centre par Les Caractères de ce caractère (cahier de 24 pages encartées, imprimé sur un papier de couleur rose, complétant le chapitre consacré au Baskerville dans Le Caractère des caractères)
Début de la déco de Noël à Terra Nova : ça nous éclaire… & des méduses, et encore des guirlandes de méduses (merci à Christine Carte, de Maad design!), et de la lumière ; belle ambiance !
pour des livres et un café, accompagné d’un crumble (ils cuisaient pensant l’installation!) , en levant la tête vers la lumière
Aujourd’hui, seconde et dernière fournée d’assiettes peintes,
avec Marc Maffiolo et Arthur Daygue, qui seront de l’aventure au Bol rouge !
Ce soir, nous avons nos 50 assiettes…
& voilà le travail :
Si l’une d’elles (ou de celles précédentes) vous tape dans l’œil, choisissez-là avant le 15 décembre!
Vendredi soir, à terra Nova, ne ratez surtout pas ça!
& samedi, l’occasion de voir des livres peu présents en librairie :Et puis, samedi aussi, belle coïncidence du calendrier, pour le mois du film documentaire, présentation au grand M de DISPARAISSEZ LES OUVRIERS de mon amie Christine Thépenier & JF Priester, avec cette affiche, au titre tamponné, dont nous sommes fières (allez, ce soir le féminin pluriel l’emporte sur le masculin..!)
Plus de renseignements sur le film sur ce site : http://www.disparaissezlesouvriers.fr/lefilm/entretien
Nouveau séjour, qui commence le vendredi par un cours à la fac, pour le master de création littéraire. J’arrive avec une charrette de marché (c’est lourd, les livres!!) pleine de livres, les miens, et d’autres que je trouve remarquables et qui vont appuyer mes propos.
Penser au support papier, à sa matérialité, qui peut nous aider à écrire, en se fixant des règles du jeu : nouveau programme pour les étudiants, pro de l’ordi!
Et puis, le soir, vu un spectacle iranien vraiment formidable, Count to one par la cie Yase Tamam, avec des “marionnettes” en argile. 3 “soldats” et 1 musicien virtuose, et de l’argile sans parole. C’est pas le but de ce blog que de parler de ça, mais on va pas se gêner pour faire partager du formidable! (comme j’ai capturé les photos sur internet, on a droit aux flèches…)
Et puis, le lendemain soir, Sec à la Cave Poésie, pour le cycle Yes! I am un immense provocateur, en hommage à Leo Ferré. A 8 sur la scène, ça dépote! L’occasion d’entendre Ferré avec de nouvelles bouches et oreilles.
(et d’apprécier Louise Labé!)
Et puis dimanche, il fait beau, en profiter pour la lessive dans mon super gîte toulousain ou/et la Révolution; des nouvelles rencontres à Gaillac, à l’atelier typo Les écrits 9. Bonne pioche!
Le soir en rentrant, devant l’ordinateur, en levant le nez, il y a ce beau panier en osier (?), avec un brin d’osier pris dans la porte du placard, comme si le reste de la nature où l’osier a poussé y était caché.
La première fournée d’assiettes pour le banquet littéraire au Bol rouge, en décembre. On a décidé qu’elles seront à vendre (pas cher!) après les 3 soirs de spectacle-performance-restauration — (on peut commencer à imaginer ce qu’il y aura dedans…)
ces 2 là sont déjà réservées!
10 jours à Toulouse, 4 jours à Marseille, 10 jours à Toulouse, 10 jours à Marseille, 10 jours à Toulouse…
En novembre et décembre, ça rigole pas avec l’emploi du temps..!
Pensées à l’arrêt de bus, pour aller prendre le train tôt hier matin : avec une vue pareille, c’est pas gênant d’attendre le bus
manque le bol : les wc (ici, du train) comme lieu d’expression
Mercredi 9, 1ère journée de “décoration” d’assiettes en prévision du banquet littéraire au Bol rouge en décembre.
Taïga nous accueillait dans sa cuisine, et Marc est venu travailler avec nous, avant de participer en tant que musicien aux 3 soirée du Bol !
50 assiettes où écrire, avec de la peinture et des feutres qui cuisent au four à 160°. Nous avons réussi à faire 3 fournée de 10 assiettes!
Taïga a fait grève de peinture, le temps de prendre une assiette pour manger son dessert
Dans le train Marseille-Toulouse du 5 novembre, impression d’automne
Et puis, 2 double pages dans Le Brigadier #22 de novembre-décembre, après avoir rencontré Bénédicte Soula !
Maintenant à Toulouse, nul ne peut ignorer cette résidence et le programme à venir!!
avec un texte détaché à accrocher, ou pour y noter quelque chose au dos?