Profiter d’un séjour chez Violaine à côté de Villefranche-de-Rouergue, pour aller faire un tour à Rodez, au magnifique musée Fenaille (qui vaut un grand détour!)
“Fondé en 1837 grâce au mécénat de l’industriel Maurice Fenaille, le musée d’archéologie et d’histoire du Rouergue est abrité dans le bel hôtel de Jouéry (14e-18e siècle). Il expose également de belles collections de l’époque Gallo-romaine à la Renaissance, + des expos temporaires.
Voir les statues-menhirs
Dont la “Dame de Saint-Sernin” découverte par :
& découvrir en 2005 une de ces merveilles en labourant son champ, l’histoire et le temps qui ressort de terre…
extrait d’un site sur l’Aveyron :
Voir une tête de Gaulois avec ses moustaches, ou une tête plus impressionnante encore
Madame Fenaille a été sculptée tête et buste par Rodin. Ici, je ne sais plus qui l’a perchée en haut de la colonne !
Impression de Soulages :
IDOLES, L’art des Cyclades et de l’Anatolie à l’Âge de bronze, c’est l’expo temporaire.
(Passez les 7 1ères min de blabla)
& puis ensuite, direction Le Fel pour aller au Don du Fel voir une expo de céramique
Dont les vases-sculptures qui m’enchantent (c’est con d’être trop pauvre pour pouvoir vivre avec l’un d’eux !) de Philippe Godderidge
(les vraies couleurs sont pimpantes!)
C’était juste impec de voir ça après le musée Fenaille…
un vase-sculpture de Johannes Nagel
& il se trouve grâce à Violaine qu’on a fait un tour dans les réserves… (sauf que je ne me rappelle plus de qui est cette pièce)
Retour par Conques en fin d’aprem, et l’abbatiale Sainte-Foy avec les vitraux de Soulages
“Un joyau de l’art roman (exceptionnel tympan du Jugement dernier), lieu des premières émotions artistiques de Soulages pour lequel il créa 104 vitraux en verre translucide en 1986.”
Pas la même émotion que lors de ma 1ère visite, mais quand même..!
Le covid est passé par le bénitier…
et ce système super ingénieux de pierre trouée qui avance pour fixer une balustrade à un mur du village
Chez Violaine à la Salvetat-Peyrales, on vit aussi avec de la belle céramique.
Ici des super tasses de ? Marina Le Gall ou Marianne Abergel ?
Vu dans une revue
les architectures de Daphné Corregan
& puis, vu sur Instagram, divers petites choses qui m’ont plu, de la peinture sur porcelaine numérique à la broderie qui m’a fait rire
à la peinture étonnante au berceau spatial…
Puis on s’éloigne de l’Aveyron direction l’espace originel, avec Lucy !
atelier d’écriture n°2 du mercredi 20 octobre Aujourd’hui, nous allons travailler à partir de poèmes d’e.e. cummings (grand poète américain mort en 1962) tirés du recueil 95 poèmes(flammarion)
Il a expérimenté de façon radicale la forme du poème (ponctuation, orthographe, syntaxe) inventant une nouvelle langue dans la langue : l’écriture dans sa matérialité même affecte la langue et le sens.
Pas d’affolement pour autant !
Comme en atteste la préface du traducteur (et poète) Jacques Demarcq
1 —Faites votre poème sur la Lune, en adoptant des formes de Cummings : renvoi à la ligne, mots coupés (pas n’importe comment…), déplacement de la syntaxe pour mettre en valeur certains éléments de la phrase, ….
Marie-Jo :
Rousse ronde l’une dan Se ( seule ) moi regarde ciel ver Tige longue caresse corps sur Beau c est bien triste à la fois On reconnaît personne enlacé dan Ce.
Clara :
Ici dans la nuit vag abonde la rêve&rit la (nuit ici)lumine les corps célestes abon(de Christ/Aline dans le désert d&serrance m’hypnotise cet œil(plan&te ré(confort cette mère dix vresse
Sylviane :
2 — Faites votre poème sur le thème parent(s)-enfant(s) en vous inspirant de l’écriture de Cummings :
renvoi à la ligne,
mots coupés (pas n’importe comment…),
syntaxe et phrase simplifiée,
mots mis en valeur au dépend (?) d’une construite classiquement,
ritournelle,…
Pensez au rythme et aux sons des mots
(ça ne veut pas dire que ça rime….)
Clara :
Toi petit très bûche& test an la lime ite)d& raisons de panser ta(bless sûre câlin tout doux fait pas ci(pas ça va pas la tête toi(chut dors main &tenant pas(face cil(vie(parent après(sent repos.
Sylviane :
Marie-Jo :
Enfant regarde mère occupée aux tâches ancillaires Air du fils intrigué ( mère occupée ) Chut aucun mur Mûre ( mère occupée ) Arrête le temps stop l’heure Regarde moi Seule isolée quand Suis occupée
3 — Une pensée développée sous une forme de poème,
où l’on voit le cheminement de l’esprit
toujours en vous inspirant de Cummings,
le but de l’exercice est de vous faire écrire “autrement” d’une façon moins policée que votre façon d’écrire habituelle
Clara :
mousse touchant trous farandoles guirlandes le tintement est derrière plus loin c’est doux
laine sucre de mariée comme on l’imagine les nuages s’épuisent à chercher leur saison
le sommeil dans la nuque au sol la terre isole cils nuée caresse dans les cendres dissolues.
Marie-Jo:
Rêve éveillé vérité ébréchée Sentiments écorchés Corps martyrisés ( mais heureux dans ce monde ) Criant à l’autre ( ou à moi ) Corps sans vie, amour sans idéal, vie bonheur absence .
Sylviane :
4 — Description d’un objet quotidien sous forme d’un poème, toujours en vous inspirant du style de Cummings et des exercices précédents
Marie-Jo :
Réceptacle de douceurs et de joies Brûlots sur âge jeunes vieux Tousse respiration saccadée dé Serres moi dans main fermée non ouverte Sur odeur chaude sucrée piquante Acide feuilles tombées fleurs écloses sur mouillé fondu 2 3 4 cui Hier aujourd’hui jour Naux regarde tasse Devant moi.
Clara :
Attrape le truc noir la chose dure pas si dur du sens&s’en servir on sait l’objet du bruit de silence à l’aube jet d(inerte ci cela par(ci ou(& parla cria tourne la(tête plas’ toc(qui vocifère rouge bleu vert bouton plas toc)dans l&cerveau ça vaut rien des fils filmiques on(zappe l’essence ciel la télécommande.
• Une exposition didactique à ne pas louper, pour tout le monde!!
Ici, juste quelques extraits capturés
• Sur la Corrèze, cette installation de Delphine Ciavaldini, “tissée” au “poinct de Tulle” géant, de la broderie contemporaine qui fait plaisir à voir
(et accessoirement enfin comprendre et voir sans loupe comment c’est fait!)
• & puis, l’exposition des Monuments de Saint-Pardoux était toujours en place après l’inauguration-événement en fanfare de cet été le 14 juillet.
Parcours d’octobre en fin de journée, en voici quelques photos de saison, au gré de mes enthousiasmes et batterie vide de mon téléphone…
— Le champs de champignon feutrés (c’est la saison!)
C’est l’occasion d’un moment de littérature (extraits) :
Alice, une minute durant, resta à regarder pensivement le champignon en essayant de déterminer quels en étaient les deux côtés ; et comme il était parfaitement rond, le problème lui parut difficile à résoudre. Néanmoins, elle finit par étendre les deux bras le plus loin possible autour de sa circonférence, et de chaque main elle détacha un morceau du bord du cryptogame. « Et maintenant, lequel des deux est le bon ? » se demanda-t-elle en grignotant, pour en essayer l’effet, un petit bout du morceau qu’elle tenait dans la main droite ; à l’instant suivant, elle ressentait, sous le menton, un choc violent : il venait de heurter son pied ! Passablement effrayée par ce changement subit, elle comprit qu’elle n’avait pas de temps à perdre car elle rapetissait rapidement ; elle se mit donc en devoir de manger un petit bout de l’autre morceau. Son menton était si étroitement pressé contre son pied qu’elle n’avait guère de place pour ouvrir la bouche ; mais elle finit par y réussir et parvint à avaler un fragment du morceau qu’elle tenait de la main gauche. « Allons, ma tête est enfin dégagée! » dit Alice en montrant tous les signes extérieurs d’une joie qui se changea en effroi, l’instant d’après, lorsqu’elle s’aperçut qu’elle ne retrouvait plus nulle part ses épaules […]
Lewis Carroll – Alice au pays des merveilles
Nous étions douze à table. Du jour au lendemain, un plat de champignons me laissa seul au monde. Seul, car j’avais volé huit sous dans le tiroir-caisse pour m’acheter des billes – et mon père en courroux s’était écrié : Puisque tu as volé, tu seras privé de champignons !
Sacha Guitry – Mémoires d’un tricheur
Dire que les champignons sont souvent difficiles sinon impossibles à déterminer, c’est avouer en tout cas qu’entre la description et la vision il y a un abîme […] Il est facile d’apercevoir un champignon. Mais lequel ? Il faut toujours une sorte de révélation. Une vision doit traverser les paroles et les imageries et nous transporter dans un monde où s’affirme enfin dans son impossible vérité le champignon vivant.
L’ennui c’est qu’ils ne ressemblent pas aux magnifiques illustrations des livres. Nous avons à faire à des sortes d’excroissances, souvent mal chapeautées. Ces champignons s’ingénient à ne pas ressembler à eux-mêmes, en se vouant à des attitudes grimacières. Une façon de s’enfler, de se dégonfler, de se tordre, de pâlir (ils sont hygrophanes, nous dira-t-on) ou de forcer sur une couleur. Comme si nous nous présentions à la frontière avec un air ahuri rien que pour plonger les douaniers dans un doute interminable. André Dhôtel – Rhétorique fabuleuse – Le vrai mystère des champignons
— Un de mes monuments préféré, celui célébrant le vers de terre — & puis, le monument aux sons et celui du point de vue.
Il faudrait un monument aux sons dans tous les villages,
on y est particulièrement bien et “protégé” du monde (et du frais ambiant en cette saison) dans la cabane oreille!
la voici lors de sa construction avec Jean-Pierre au fond de l’oreille
& puis, un monument du meilleur point de vue, ce serait bien partout aussi!
Ici, un livre avec le point de vue de chacun dans le petit tiroir protecteur,
on s’assoie tranquille pour le lire,
et puis, lever les yeux sur le paysage encadré…
— Le monument aux questions (interrogation penchée, avant de tirer la corde pour l’agiter)
Toute question se termine par un hameçon
Toutes les questions finissent par un hameçon
Un hameçon à réponses en forme de point d’interrogation
Une question pour aller à la pêche aux réponses
Pêcher une réponse avec un point d’interrogation
Pêcher une réponse à l’aide d’un point d’interrogation
— Il y avait aussi le monument aux bricoleurs du dimanche (ma visite à Saint-Paroux était le samedi, après un tour au Leroy-Merlin du coin..!) — Passe-moi le tournevis. — Lequel ? — Celui avec le manche orange. — J’en vois pas avec le manche orange. — Bon Dieu, tu l’as devant le nez ! — C’est pas un tournevis à manche orange, c’est un tournevis à manche rouge. — Bon, fais pas chier, envoie-le. — C’est pas la peine de t’énerver. Jean-Paul Dubois – Parfois je ris tout seul
— Le monument – ou ce qu’il en reste – aux anthropophages
C’est reparti pour l’atelier tous les 15 jours ! & pour cette 1ère session, peu de monde, mais un “nouveau”, et c’est top!!
Mercredi 6 octobre 21 1 — Voici un extrait de Cow-boy de Jean-Michel Espitallier (ed. Inculte)
[…]
Cet été ou il y a peu de temps, vous avez été quelque part “inconnu” (comme dans le texte de J.-M. E., l’inconnu peut commencer très près..!). En vous appuyant sur ce texte, racontez-moi cette expérience.
Dominique
Pierre
Sylvie
2 — Un autre extrait de Cow-boy :
Pour la suite de votre voyage, faites un texte avec une suite de verbes qui le décrit, pensez au rythme et à la succession des mots.
Sylviane
Sylvie
Pierre
Dominique
3 —
Vous avez rencontré une personne nouvelle que vous aimez bien (pas forcément une histoire d’amour…). En vous appuyant sur le texte de J.-M. E., décrivez comment cette rencontre s’est tissée.
Sylvie
Pierre
Dominique
Sylviane
4 —Voici un extrait du recueil de poésie de Katia BouchouevaÉquiper les anges et dormir, dormir (ed. La Passe-vent)
Avec vos textes précédents et les “personnages” qui vous sont apparus dans les textes lus par vos camarades, faites un poème avec celui de K. B. à l’appui.
Pierre
Dominique version 1 & 2
Syviane
Ballade comme une balade
C’est une balade comme une ballade D’ici ou là surgissent les personnages, Des lieux irréels/ peu réalistes La musique du temps.
L’eau coule sur mes grosses chaussures de marche S’il n’y a pas de feu ce soir, Ce n’est pas grave, elles seront sèches.
Sur cette montagne, peu d’arbres Les vents balaient Les gens passent.
Je veux, je vais descendre En bas une petite maison On ne m’attend pas Je sens que je suis bienvenue Je suis bien, là. Un couple, elle souriante, lui plus sévère Comme une soupe dans laquelle on rajoute de la crème.
Le lendemain, dans ce village, Un jour de fête, Le jour des crêpes. Un homme long et fin sur ses jambes Fait sauter les crêpes dans son jardin.
Devant leur maison, Sur un vieux banc de bois, Un couple offre le vin, Le vin de la treille Tiré du tonneau.
Toi mon amie Tu n’es pas là Je te porte dans mon cœur Comme à chaque fois pour aller vers le bonheur.
Dommage pour Qui n’a pas vu, Touché de près, Après être descendu Tout ce concret concert d’humains.
Sylvie
Dans saint Léonard sur le chemin de saint Léonard ses pieds lui font mal il est là – blouson de cuir rouge – écharpe jaune – Santorin – au petit matin trouver la mer – guérison
Sur la table des fruits frais le bleu pique calme et tranquille la porte s’ouvre sur le jardin Qui sont ceux qui m’enferment ? qu’ont-ils à me reprocher ? Faire le tour
Il est épatant remarquable les booms c’était notre truc Qu’ont-ils à dire ?
Maintenant je me repose la grange les bancs Autour de – bonheur
Il est prisonnier le saint a des liens des chaînes il me murmure à l’oreille Qu’est-ce qu’être libre ?
Garder ses distances se rapprocher s’attendre je suis le train, petite ligne chaotique nous regarder la musique de Led Zeppelin me revient
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Tisser des textes ensemble, comme en ce moment est installée à Tulle sur la Corrèze une œuvre de Delphine Ciavaldini, “tissée” au “poinct de Tulle” géant (enfin voir comment c’est fait!) sur la Corrèze…
Retour à l’atelier, et une belle photo de Thomas, qui passait la tête par la porte
ordi à l’atelier, encore un dossier à faire pour un projet… qui se terminera(it) par un livre, un pas comme d’hab !
(affiche-anagramme de Jean-Claude Mattrat devant mon bureau !)
& puis, le message d’un gâteau chinois au déjeuner
& utiliser les chûtes de papier des emboitages des Paysages textuels pour tailler des lunettes, d’ailleurs je sors de chez l’opticien..!
Le lendemain, au courrier, une lettre de Fabrique de signes, alias Tony Durand, après notre rencontre à Arromanches
C’est Noël !
Si The Hamartia Trilogy de Jaha Koo passe dans un théatre pas trop loin de chez vous, allez-y !!!
Des critiques sur le net:
portrait du FMI qui a mis la Corée sous pression…
Après Cuckoo, The history of Korean western theatre, avec la grand-mère de Jaha Koo, et le crapaud (pas) vu la nuit…
“Le gobelin est l’une des créatures fantastiques les plus courantes du folklore coréen, et peut-être même l’une des plus importantes de la culture coréenne. Cependant, il n’est point comparable au gobelin démoniaque occidental. En effet, son homologue coréen, appelé « dokkaebi » (도깨비), n’est pas considéré comme un monstre : il ne fait que posséder des pouvoirs surnaturels mais peut autant être positif que négatif. Généralement, c’est une créature farceuse au physique grotesque qui aime rendre les humains heureux mais est aussi connue pour être source de malheur. Dans quelques villages coréens reculés, les dokkaebi étaient tenus pour responsable des maladies contagieuses ou des incendies. Ils étaient alors vénérés pour les richesses qu’ils apportaient, ou exorcisés.
D’après le folklore coréen, les gobelins ne sont pas des humains à l’origine et ne possèdent pas une forme humaine. De base, ce sont des créatures qui proviennent d’objets inanimés possédés par les esprits, généralement des objets domestiques comme les balais, les corbeilles et autres choses tachées de sang humain.”
Les cuiseurs à riz par exemple….
La fin magnifique nous laisse en suspend, avec la mémoire revivifiée et dénouée…
— – — – — – — – — – — – —
Ça n’a rien à voir, mais il ne s’agirait pas d’oublier Alfred non plus…
Retrouver Arromanches, Brent à la gare et Marie-Thérèse en pleine préparation, et la chambre rouge de la villa La Brugère,
avec une marée basse à fort coefficient en fin d’aprem, extra!
Donc commencer par un petit (grand) tour sur la plage pour oublier le long temps en trains…
& aller jusqu’à Asnelles, avec un caisson à presque découvert
Penser à Xavier et à nos séjours, si on avait eu une telle marée basse…
Douceur du 449 dans la lumière rose du soir…
Rencontre fugace avec Perrine Le Querrec et Ronan Courty déjà arrivés pour préparer leur super lecture, Perrine fait surgir de son chapeau une amie commune très chère, le monde est petit !
Jeudi, petit tour à marée basse, préparation des boîtes qui seront accrochées dans la ville et posées chez des commerçants. Il fait super beau!
Puis direction la médiathèque les 7 lieux de Bayeux, pour installer une “expo éclair” avant la lecture-apéro. Une belle rencontre avec Victor, le jeune beau sympathique bibliothécaire !
Revoir Astrid, très élégante après sa journée de cours, un plaisir
& puis, la lecture, Marie-Thérèse m’a envoyé une belle photo
Vendredi, ballade à marée basse, avec petit crachin,
les méduses d’ici ne sont pas les mêmes
repérage avec Brent pour l’accrochage des boîtes, et quelles cartes mettre où ?
Avant l’arrivée de presque tous les participant.e.s de R.P. et du soleil, et la projection du film du soir.
Vous en saurez plus (et ça vaut le coup) sur le film d’Elitza GueorguievaNotre endroit silencieux, là
Samedi matin, remplir les 9 boîtes que Brent a accroché tôt, l’occasion encore d’une petite ballade
Marie-Thérèse a choisi cette carte pour la Villa, elle qui n’a pas une minute à elle avec toute l’organisation du festival (et l’assistance de super Soline!)
ça mord aussitôt, ça fait plaisir!
& l’office du tourisme et la boulangerie..!
Puis préparation en fin de matinée de notre lecture “Cabaret poétique” du début d’aprem, avec Olivier Mellano (qui n’aime pas tellement lire lui non plus) et Katia Bouchoueva (dont je découvre les textes et qui récite-slam presque avec son bel accent), avant que Jean-Michel Espitallier nous rejoigne après avoir été à Bayeux acheter des baguettes (pas de pain mais pour la batterie) qu’il a oubliées à Paris… On a tricoté une belle lecture à 4 voix très différentes, avec comme lien les énumérations de Jean-Michel, qui commencent et finissent avec Victor Hugo attesté poète..!
A la sortie, Thierry Weyd me présente Tony Durand et sa belle veste bleue, le fameux fabriquedesignes que j’admire sur instagram! Et nous offre une édition de la suite de Un Village.
Puis lecture-rencontre au jardin avec les questions de Marie-Thérèse, de Marie-Hélène Lafon, une sacrée bonne femme!!
Qui parle de l’écriture quasi comme le travail manuel d’une ouvrière
Suivie d’une présentation et lecture à l’école abandonnée de Perrine Le Querrec, La construction, et son plan géant avec multitude de textes (le journal de l’architecte) à lire comme on veut
Puis, c’est le concert du soir avé les vedettes (quasi la même scéno, la grande robe noire à décolleté dans le dos à la Mireille Darc et les talons vertigineux, le même salut…)
https://www.youtube.com/watch?v=8OeMd4Qf6Uo
Dimanche matin remettre des cartes postales dans les boîtes avant la plage…. (c’est pas partout marée basse, profitons-en)…
& en début d’aprem, lecture-rencontre de Jean-Michel Espitallier et son Cow-boy
& puis aussi (que je ne connaissais pas et que j’ai lu dans le train du retour)
Puis, une très émouvante lecture musicale de Perrine Le Querrec et Ronan Courty
Si vous croisez ses (ces) livres là, n’hésitez pas
Donc après, j’ai été me remettre de mes émotions à marée basse au lieu de suivre le programme…
Avant le concert du soir, avec Olivier Mellano à la guitare, Jean-Michel Espitallier à la batterie et Ronan Courty à la contrebasse, bel ensemble pour ce concert improvisé!!
Qui donne joie et énergie en cette fin de festival !
& puis, lundi matin, après un orage violent avec du vent latéral qui fait que la mer et la pluie sur le sable se confondent, le beau temps revenu, décrochage des boîtes effectivement étanches, et… petit tour à marée montante avant de repartir vers la mer toujours là..!
Cet été, préparation des 12 cartes postales (avec “anciens” et nouveaux dessins) pour Arromanches, et le plan au dos…
Avec le flyer, pour avoir le programme dans la poche…
Les cartes seront à disposition dans des boîtes en plexi (faut se protéger de la pluie et du vent…) accrochées dans 12 endroits de la ville, & ça marche bien, selon l’essai…
A suivre dès jeudi!
et aujourd’hui je prépare tous les livres à emporter…
pas pour tout le monde, j’ai pas arrêté de bosser !
Récapitulatif de l’été
• Juillet à travers des messages avec Jean-Pierre
• Août à travers des messages avec Iris, & surtout Christine, qui veille depuis l’Auvergne ou Marseille, et aussi Jean-Pierre again, Marie-Thérèse pour Arromanches, et Xavier….
& sur instagram…
• Septembre, texte pour le CNES rendu, retour à Tulle, préparation en urgence des portfolios avec Xavier pour Arromanches fin septembre, message de Yann pour la Cave Po…
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La joie est de courte durée, beaucoup de cartes imprimées en numérique avec un max d’encre sont collées entre elles à cause du film (qui passe dans un tunnel chauffant) qui les emballaient…
• & puis aussi, pour poursuivre le combat…
Des belles affiches vues de PP et de “Le cas échéant”
Lucifer contre la souris qui me nargue, avec un piège sculptural, les souris mangent du gâteau au chocolat?..
& cet été, vu (improbable) au Monop de St Germain-en-Laye avec ma maman, le livre avec mon texte-commande de l’été 2019…
& celui de cet été ?, la revue de l’observatoire de l’espace sortira à la fin de l’année normalement, et on la trouvera pas partout du tout, mais la preuve que les rencontres surviennent…
Cet été aussi, j’ai fait un court stage de formation professionnelle en “verre soufflé au chalumeau”. J’avais déjà fait quelques essais pour mes flotteurs des Pensées flottantes avec mon petit chalumeau, mais c’est là où je m’aperçois que mon équipement est limité, et le travail qui va avec… & puis, pour y arriver correctement, faut pratiquer ce sport assidûment, (comme Théo, notre jeune formateur qui vient de monter son atelier à Lyon), ce qui n’est pas mon cas, je peux pas être partout, hein, (et puis les choses trop techniques m’emmerdent je crois)…
Donc l’idéal, c’est de mieux s’équiper, et de faire faire les pièces qu’on est incapable de faire, et on revient au pognon, le nerf de la guerre, ou comment se donner les moyens…. (fatigue…)
Un exemple du travail-amusement de Théo :
no comment…
& là-bas, il y avait une bibliothèque où j’ai rêvé… extraits :
Un verre spatial
Du liseron art déco
Du bellement gribouillé (en verre!) contemporain
ou les plus massifs verres de Bohème, celui-ci 16ème s.
L’émouvance (sic) des 1ers verres, — dans les musées la beauté de ces rescapés m’émeut toujours
& puis, bien sûr, le préhistorique raffiné de Eric Dietman, quel bonheur!!! (et quel malheur qu’il soit mort, sans personne de cet acabit, générosité, raffinement et joie sauvage, à sa suite!)
& puis, en allant voir ma maman, petit tour au musée de Saint-Germain-en-Laye, où je me rappelais avoir vu (du temps de l’école..!) une collection inégalée de verre antique, et bien sûr, le musée est en travaux pour x années, et la collection rangée…
Mais ces bracelets sont la preuve que des bijoux en verre peuvent “traverser” le temps
Faudrait que je le dise aux gens qui hésitent devant un de mes colliers en verre (enfin, pas l’idée de sépulture…!) chez CirCa à Arles ou à la galerie Kara, rue St Louis en l’isle à Paris…
(pour que je puisse m’acheter un plus gros chalumeau!!)
Oui, des fois ça casse, mais ça se répare sans problème, et puis, tout le monde ne porte pas un collier en verre quotidiennement (c’est tellement léger, et agréable été comme hiver, on n’y pense plus, hormis le doux cling-cling de temps en temps — très différent du bling-bling..!!!) quelque soit ses activités, dont faire des gros travaux et aider un ami à déménager, par exemple…
& d’ailleurs, je suis tellement occupée que j’ai pas eu le temps de le réparer depuis le mois d’août!!
J’ai passé une grande partie de l’été devant mon ordinateur à travailler pour une “commande” de l’observatoire de l’espace, à faire un texte sur les “Non Humains Machiniques”… Tout un programme infini…
Voir le début des recherches fin mai sur le blog…
L’occasion aussi de voir sur instagram de belles images, dont ces boîtes d’allumettes soviétiques
Sinon, on peut aussi s’amuser à suivre tous les satellites actifs et morts toujours en orbite sur certains sites dédiés et dessiner de beaux gribouillis das l’espace avec ceux sélectionnés…
Je vous recommande celui-ci, (cliquez sur Launch Orbit Visualisation) c’est édifiant…
En attendant de voir plus loin…
des explosions fabuleuses, ou des solides…
Justement, à la gare de Dijon cet été, il y avait des illustrations de Fabio Viscogliosi
et au kiosque
Parmi mes découvertes (pas dans Pif), celle-ci, venue en reliant le bip-bip de Spoutnik au Bip-bip et Coyote… & donc, à propos du Bip-bip, c’est un grand géocoucou (quel nom d’oiseau merveilleux!) qui a la particularité d’avoir des pattes telles qu’en regardant ses empreintes, on ne sait pas dans quel sens il va..! (car il ne vole quasiment pas)
& comme tout se relie (relit aussi), des anciennes pétroglyphes aux incroyables poteries Maya, qui faisaient partie des recherches de Karin sur les Non Humains immatériels version esprits…
C’était l’occasion aussi de lire beaucoup de science-fiction, dont le très beau Baleinier de la nuitde Robert F. Young Ici des extraits pas forcément représentatifs de la poésie du livre…
& celui-ci tiré de je ne sais plus quel livre…
avec un dessin de Kitty Crowther, pour terminer avec une vision Hubble-esque..!
Quant à mon texte, à suivre…
publication prévue cet hiver
Mais ces mois de recherche m’ont décalé-terrienne
Comme cette broderie finie en 1876 de Hellen Harding Baker, vous en verrez plus là sur ce beau site!!
• Cet été, 10 affiches reprises de celles pour la Cave-Poésie, étaient dans les rues de Labarthe-sur-Lèze, à côté de Toulouse. Elise m’a envoyé ces photos il y a quelques jours.
La dernière photo aurait mérité mieux, photographiée à la Xavier Pinon…
• Comme j’essaie de communiquer – régulièrement, quel travail! – sur instagram, c’est aussi l’occasion d’y voir-découvrir des choses formidables!
Comme ces affiches de Quentin Faucompré – Le Grand Soulagement (on peut les acheter dans quelques bonnes librairies, et les photographier coller dans les rues d’ici où là…)
• & celle-ci géante de Pierre di Sciullo,
et si ça vous dit, c’est l’occasion de découvrir son livre L’Or de la fougue, où elle est format A4,avec plein d’autres affiches-poèmes-jeu-typo (après l’avoir vu sur des grands panneaux portatifs pour Route Panoramique à Arromanches en 2018).
• & puis, quelques-unes de nos photos avec Xavier Pinon étaient affichées en N&B au festival de Xiru au Pays-Basque, & ça me fait plaisir qu’André Minvieille (et tous les gens qui venaient assister à son concert) soit passé devant !