s’aider, et ne pas céder
Cette semaine, j’ai rencontré Aysé, qui dirige le Secours Populaire à Tulle, avec Christiane, qui elle est à Brive. Elle irradie le feu qui l’anime.
Avec cette devise : Tout ce qui est humain est nôtre. Et quand elle dit “au Secours (pop)…”, c’est la 1ère fois que j’entends “au secours!”
Aysé parle de “raz de marée” de la misère ; en 1 an, + de 20% de personnes qui demandent de l’aide.
Pouvoir agir sur tous les fronts, aider sans que tout soit compartimenté en petites cases, mettre à disposition du mobilier, des vêtements, l’accès aux loisir-culture-vacances, l’aide au “déménagement social”, des cours de français (3 niveaux) pour les primo-arrivants, pouvoir loger, aider à payer le coût de l’obtention des papiers, etc…
Et bientôt un nouveau local beaucoup plus grand, derrière la gare, pour regrouper toutes les activités éparpillées sur divers sites.
Manée m’avait déjà parlé d’une action qui avait eu lieu le 17 octobre, “jour officiel de la misère” (sgloup!), réunion publique avec des panneaux autour du cou, avec des paroles “célèbres” :
et envoyé le lien d’un article signé Robin Bouctot paru dans La Montagne:
Les associations font front contre la misère
Nous sommes contentes de projeter pour 2019 un (des) atelier d’écriture régulier, à Tulle et à Brive, là encore, avec derrière la tête l’idée de rendre publique des paroles peu ou jamais entendues, et de préparer une belle chose pour le 17 octobre prochain..!
La MISÈRE, un mot qu’on entend peu, remplacé pudiquement par Pauvreté, plus “propre”, même quand elle est “grande pauvreté”, cache-misère de Misère, un mot qui réapparaît comme la tuberculose…
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& pour finir, une page de publicité qui date un peu :