un beau dimanche à la campagne
D’abord, j’ai vu ça :
& dans l’idée de travailler/s’intéresser/s’inspirer des préoccupations de Raphaëlle au domaine du Mons, ça m’a intrigué et bien plu!
& comme je lui en ai parlé, quelques mois plus tard Raphaëlle m’a apporté 4 belles « galettes » bien sèches (ça sent rien du tout, ou plutôt quelque chose de végétal). Posées par terre, elles attendent mon bon vouloir dans mon atelier…
Hier, en en parlant avec Jean-Pierre, toujours partant pour des expériences sur les matériaux, on se demandait comment sculpter ou travailler cette matière, beaucoup moins compacte que celle du masque. Alors on a essayé de la réhydrater, pour voir. Ça marche pas du tout (et toujours, ça sent l’herbe, hein…)
Alors, coup de téléphone à Raphaëlle : — « on vient essayer le matériau « frais » dans l’aprem !!! »
en préparant des formes à recouvrir, pour voir si on peut avoir une matière homogène !
Nous voilà dans un grand pré où il y avait les vaches quelques jours avant. On va de cible en cible. Il y a une « croûte » sèche, et dessous, c’est la matière qu’on cherche, d’un beau vert kaki herbe qui s’oxyde à l’air ! Armé.e.s de cuillère ou spatule, on recouvre nos formes, avec l’aide logistique de Raphaëlle et la participation active de Catherine (c’est pas dégoutant, c’est pas si loin de l’argile…!)
Jean-Pierre a plus de mal avec sa forme et y met les mains (bilan de l’affaire, c’est dur à enlever quand c’est sec sous l’eau, ça adhère comme s’il y avait un liant)
& on met le tout à sécher doucement à l’ombre de la grange (comme pour la terre, que ça ne sèche pas trop vite en surface pour éviter d’éventuelles craquelures — mais les fibres végétales doivent éviter les craquelures).
Pour en savoir plus, en Inde par exemple
et encore, comme là
à suivre…!!!