une gomme à frontières
Lundi dernier, à Uzerche, un autre atelier d’écriture avec les migrants et bénévoles de “Vents d’ailleurs“.
L’occasion en avance de faire des vœux, et de préparer d’autres sacs qui seront affichés lors de la fête ce samedi 24.
Bon, là encore, j’ai pas assuré côté photos, car l’affichage était en nombre dans la salle des fêtes ; partout les sacs avec les paroles, des recettes de cuisine (avant de les déguster!) dont certaines à emporter — en voici une que je voudrais essayer (c’est extra bon!) :
, 2 panneaux avec les photos des migrants, seuls ou en famille, les flèches d’où ils viennent sur la carte du monde et leur histoire depuis qu’ils sont arrivés à Uzerche (les 1er avec l’évacuation de la “jungle” de Calais): l’obtention des papiers et du boulot, des histoires écrites par les enfants…
Certains, partis ailleurs pour vivre et bosser, sont revenus pour la fête, retrouvailles avec des sourires jusqu’aux oreilles, le français utilisé pour se comprendre entre syrien et érythréen…
Et la photo est mauvaise, c’est dommage, car c’était vraiment un moment formidable : un monsieur syrien (qui a appris le français en un temps record) qui a mis au point un système ingénieux et impressionnant pour danser une danse folklorique avec 2 marionnettes grandes comme lui, vu qu’il est seul pour l’exécuter loin de son pays.
Les enfants couraient partout, certains en smoking, glissaient sur le parquet après le concert de flûte qu’ils ont donné, et toutes les bonnes choses dégustées, et avant l’heure du bal pop. au pays de la bourrée limousine.
Les mamans étaient super chics, qui avaient préparé avec tous les bénévoles le buffet pantagruelique international…
dont Retsvanna qui exposait quelques unes de ses grandes broderies :
Un heureux moment d’humanité, qui fait du bien, puis rentrer à Tulle dans la nuit sous la grande lumière de la pleine lune, qui éclaire notre planète terre…