10 jours tullistes

Date : 22 septembre 2019

Il faisait beau. La campagne manque d’eau. Il n’a pas plu depuis que j’ai offert à Manée un imperméable fleuri, dit-elle. Ce n’était pourtant pas une conjuration du “trou de pluie” !
Manée frime avec ses tomates, dont les tomates ananas ; les petites pêches font une tarte soleil.
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Ça m’a donné envie d’en faire une bigarrée, avec les fruits trop murs ou pas assez, “à la maison”; une tarte moitié mirabelles, 1/4 figues-citron, 1/4 pêches, avec des pattes vertes..!

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J’ai essayé aussi le pot “de collection” en vase à fleurs, avec les dahlias d’une mémé du marché

 

 

& quelques bains dans l’étang de Manée, à “marée basse” à cause de la sécheresse…

 

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En compagnie des grenouilles
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Mais faut pas croire pour autant que c’était les vacances..!
Mise en place de quelques projets à venir, dont du tricot avec les dames âgées de la résidence de Nacre, en plein centre ville… Pour la prochaine rencontre, il a été convenu que je viendrai avec un “exemple” à montrer… va falloir s’y mettre rapidement!!
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& puis, il va falloir constituer des équipes pour les projets-radio ;
en sortant du rdv à Bram FM avec Manée, on a repris sa voiture au parking à proximité, au 3ème étage, ce qui m’a permis d’apprécier les portes du 1er et du 2ème…
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Voilà, c’était juste quelques images de presque 2 semaines avec les antennes de sortie, et pas de résultat à voir encore…
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atelier d’écriture- 1

Date : 19 septembre 2019

20190917_184209L’atelier d’écriture se poursuit.

Cette année, nous nous retrouv(er)ons
tous les mardis soirs
de 18h30 à 20h30
.

1er atelier, ce mardi 17 septembre.
8 participant.e.s,
5 nouvelles têtes,
3 têtes que j’ai plaisir à retrouver,
+ Hélène qui n’a pas pu venir ce soir.

 

Pour faire connaissance, parlons MOTS, avec Leslie Kaplan et des extraits de TOUTE MA VIE j’AI ÉTÉ UNE FEMME (POL).
Nous commençons avec le texte au titre Foucaldien Les mots et les choses :
(que j’ai remis en page pour faire des photocop pour l’atelier, lire par colonnes, il en manque un bout sur la page 2, où je n’ai gardé que la fin, j’espère que cela vous donnera envie de découvrir le texte en entier!)
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& vous, quel est votre rapport avec les mots ?
écrivez-le comme un dialogue intérieur
(je n’ai pas encore tous les fichiers audio ou textes à mettre en ligne, mais voilà déjà un début avec ceux que j’ai…)
Revenez plus tard voir ou entendre les textes manquants, ça vaut le coup!!

Agnès :

 

 

Raphaëlle :

 

 

Marion :

 

 

David :

 

 

Les mots ça résiste
Ça me résiste
Maudits soient les mots mal dits
Mal écrits c’est pire
Dans un livre bien choisi
Ça va je te supporte
Et tu m’emportes
Souvent
Mot tu m’agaces
Motus et bouche cousue
Mot tu fais rire
Parfois
Et c’est bon
Tu ferais rire un moribond
Avec toi le mot je suis à l’aise pas à l’aise
Le pire c’est le mot qui rentre dans la bouche au lieu d’en sortir
Des mots à s’étouffer
Ça fait des touffes de mots
Incompréhensibles
Le mot

Dominique :

 

 

Manée :

 

 

Sylviane :

 

 

Un mot qui vous occupe ou préoccupe. Décortiquez-le, jouez avec, “emmenez-le ailleurs”…
— Agnès : égalité

 

 

— Raphaëlle : climat

 

 

— Marion : surdoué(e)

 

 

— Sylviane : pesticide

 

 

— Manée : jouer

 

 

— Dominique : concerner

 

 

— David : embrouilles

 

Mots avec lesquels on a des embrouilles :
Résister
Honnêteté
Fonctionner
Servir
Utile
Honnête est un mot curieux tiens, il veut tout et rien dire à la fois, Ouais ton vin il est honnête, le pire truc que l’on puisse dire au sujet d’un vin. Et puis c’est super gênant, suis quelqu’un d’honnête, j’essaye surement mais Sur les bords, dans les coins peut être pas tant que ça. Les autres sont ils honnêtes autour de moi, surement mais je suis assez naïf.
Tiens naïf ça aussi je pourrais le mettre dans ma liste.
Dans un monde utopique, l’honnêteté serait notre carburant mais dans notre monde ça ne marche pas.
Finalement ce mot est souvent inutilisable.

 Puis des extraits de Je prends des éléments :
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Choisissez des éléments pour construire un récit (il ne s’agit pas de construire ce récit mais de sélectionner des éléments pour une construction, en rendant compte de cette construction possible, pourquoi, comment…)

David, puis Dominique :

 

Paysages   Rochers   Nature   Marcher
Dégringoler des dalles rocheuses en vélo.
La nature comme terrain de jeu. Activité inutile.
Mon corps fait le contraire de ce que je pense.
Ecrire sur les contradictions des humains, écrire un énorme livre de 1200 pages sur la déforestation et faire un tirage à plusieurs millions d’exemplaires.
Les contradictions ça fait toujours de bons récits.
Une fille et son père.
La nature et ceux qui la protègent, ceux qui l’exploitent, parfois ce sont les mêmes.
Sport, société du loisir, pâte à papier, paysage écorché, coups de fusil.
Voila ce qui manquait à mon récit, quelques coups de fusil.

Marion :

 

 

Raphaëlle :

 

 

Agnès :

 

 

Sylviane :

 

 

Manée :

 

 

Prenez des éléments choisis par les autres, et agencez-les

Agnès :

 

 

David :

 

Un crime
En Bretagne, paysage plombé, ravagé par les embruns ; en contrebas, des rochers noirs balayés à intervalle régulier par la lumière du phare.
Ça c’est produit l’été, ha ben non puisque le ciel est plombé, les embruns, rochers noirs, tout ça.
Des gens qui avaient plaisir à être ensemble, avaient réussi à tisser des liens de façon remarquables.
Qu’est-ce qui a bien pu se passer pour que cela arrive.
Jalousie? Non ça serait vraiment ringard, bien blaireau comme récit.
Ringard roman de gare.
Et les trains dans tout ça…

Dominique :

 

 

Marion :

 

 

Sylviane :

 

 

 et puis, hier soir, j’ai repensé à la question de Raphaëlle après les 2 heures passées à écrire à l’atelier :
— & après ?
après rien
après une autre fois
          un groupe
          ensemble
ça avance en nous
l’écriture
ensemble
cette expérience
comme de la gymnastique ou du yoga,
un moment de respiration particulier(e)…

A la semaine prochaine pour l’atelier n°2 !!


Septembre, ça repart !!

Date : 12 septembre 2019

Hier, ciel bleu, retrouvailles avec Tulle et P.E.C.
• Manée revenait de Paris, au Jeu de Paume, où, le 10 septembre
Pia VIEWING et Marc PATAUT
vous invitent à une «séance d’éducation populaire»
avec Manée Teyssandier, association Peuple et Culture Corrèze
Dominique Grador, première adjointe au maire de Tulle, chargée des affaires scolaires et membre du collectif de Peuple et Culture.
à 19 h 30 lecture de Christian Prigent, écrivain.
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Manée Teyssandier : « Plus qu’une exposition, c’est une mise en forme d’activités issues des acquis de l’éducation populaire, du documentaire et de l’art contemporain. Les lieux d’art contemporain produisent de l’étrangeté, mais une étrangeté produite ailleurs. Nous voulons la produire sur place, avec des gens capables de capter des éléments de la réalité locale et de la transformer. Ce sont là des éléments de survie. »

Marc Pataut : « l’idée est à la fois de parler très concrètement du pays de Tulle, des gens qui y vivent et y mènent des aventures, qui ont une valeur d’exemple, locale, et de poser une question plus générale : en quoi un travail local, intime, peut atteindre une valeur générale, donc une valeur politique ? “ – Si on veut réinventer à la fois, vous PEC l’éducation populaire, moi ma pratique artistique, et ensemble un rapport au politique, il faut que l’on soit capable de réinventer entres nous des liens, des intérêts, un environnement poétique et politique”

Dialogue au sujet de l’exposition “ Sortir la tête. Pays, paroles, images ”, à Chanteix, Gumont et Sérilhac en 2000.
Aujourd’hui, 20 ans plus tard qu’en est-il de ces éléments de survie?
son récit de la soirée donnait envie d’y être!!

• hier soir, pour se souvenir du 11 septembre 73 (et maintenant), projection de films sur le Chili
dont un très beau film d’animation, regardez :

Une dame a aussi évoqué un très beau livre d’Antoine Choplin, édité à La Fosse aux ours, auteur que je ne connais pas, mais ça donne envie de le lire !

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EXTRAIT (trouvé sur le net)

Quand vous parliez d’embrasser Valparaiso, c’était ça que vous vouliez dire, n’est-ce pas, a dit Ema.
C’était ça, j’ai dit.
On a regardé encore.
Vous aimez bien voir loin, hein Ernesto.
J’ai haussé les épaules.
Forcément, c’est votre métier qui veut ça, a continué Ema.
Elle s’était tourné vers moi et m’avait attrapé doucement l’avant-bras avec ses deux mains.
Dans les télescopes, c’est pas le même lointain, j’ai dit. On embrasse pas, dans les télescopes. Ce qu’on observe, c’est des objets qui s’éloignent. Et en plus, on les voit comme ils étaient il y a pas mal de temps. Alors pour les embrasser, c’est raté.
Je me souviens qu’on m’avait expliqué ça, elle a dit. Le soleil qu’on voit est le soleil tel qu’il était huit minutes plus tôt.
Ben oui, j’ai dit.
Alors vous aimez regarder les choses comme elles étaient avant, c’est ça ?
Des fois oui, j’ai dit. Des fois je préfère les voir comme elles sont dans le présent. Souvent je veux les deux en même temps. C’est comme ça. C’est parce que pour ce qui est de mes yeux, vous pouvez me croire, Ema, je suis ni plus ni moins qu’un ogre.
L’ogre, ça l’a fait rire un peu.
Pour un ogre, vous ne m’avez pas tellement dévorée des yeux, il me semble. Vous regardez toujours ailleurs.
Quand même, j’ai marmonné sans cesser de scruter l’horizon.
Le gris du ciel se désagrégeait, la lumière prenait le dessus.
Embrasser, c’est exactement ça, j’ai poursuivi. C’est tenir en même temps ce qui est proche et ce qui est lointain. C’est ça embrasser.
Elle m’a lâché le bras. Elle a fait quelques pas. Je l’ai rattrapée.
Bientôt, je pourrai vous montrer la Tarentule dans le grand Nuage de Magellan. C’est un spectacle.
Vous n’avez pas autre chose qu’une araignée ?
Rien que j’aime autant que la Tarentule, j’ai dit. Faut voir ça, c’est une vraie pépinière à étoiles.”

Partiellement nuageux, Antoine Choplin, page 71-72 (La fosse aux ours)

Il y a publié 9 livres, dont ceux-là, pour aller voir notre libraire… :
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• & puis, à noter dans l’agenda, la Cave Poésie, à Toulouse, pour le bazar littéraire, si vous êtes dans le coin :
(et c’est sur le chemin de Tulle à Marseille..!!)
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Samedi 21 et dimanche 22 septembre // de 11 h à 18 h
CHEZ RENÉ – BAZAR LITTÉRAIRE —Un salon des éditeurs pas comme les autres…
Éditeurs indépendants d’Occitanie et d’ailleurs
/ BAZAR LITTÉRAIRE
/ POÈMES AU DÉTAIL
/ SPECTACLES EN VRAC
/ LECTURES EN STOCK

Lectures, concerts, performances, ateliers, crêpes, barbes à papa et surtout livres : des livres à foison, faits main, à peu d’exemplaires, par de petits éditeurs, ou savamment imprimés par des éditeurs plus reconnus…
Les dernières publications d’Anacharsis, CMDE, Les Fondeurs de briques, N&B, et bien d’autres encore… Un focus sur les revues avec l’équipe de La Coudée, Papier Machine, Un thé chez les fous… et un temps fort « textes et images » avec les éditions F de Phosphène et Marie Frécon.
& des auteur·es… De jeunes auteur·es à découvrir comme la poète syrienne Maïss Alrim Karfoul, le poète Arthur Thimonier ou le dramaturge Romain Nicolas.
& des auteurs confi rmés avec Éric Arlix qui sera en résidence toute la saison à la Cave Po’, Zéno Bianu, Éric Pessan, Claude Guerre… Last but not least, le retour des éditions N’A QU’1 OEIL pour la sortie inédite de leur BLABLABLABLA #04, made in Toulouse.
Bienvenue pour le programme!

• & puis, pour le plaisir d’avoir des ânes avec nous, ceux de Manée voient le maréchal ferrant ce matin, il fallait les rentrer dans leur cabane, avec des pêches de vignes en guise de carottes, un jeu d’enfant…
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le maréchal ferrant est, & donne la patte!

• & puis, pour passer du coq à l’âne, et de l’âne au Lieu/lien,
MARDI 17 on se retrouve à 18h30 pour l’atelier d’écriture qui reprend
alors venez!!
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fulgurer

Date : 7 septembre 2019

Alors qu’on parlait du musée de Minéralogie de l’école des Mines et de Jussieu, que j’ai visité cet été,

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Jeanne a évoqué les FULGURITES (quel nom!)

captures d’internet :
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Si on veut jouer à l’apprenti sorcier, on peut s’en fabriquer sans attendre l’orage dans le désert….


rdv le 11 septembre, et…

Date : 7 septembre 2019

des petits rdv à noter…
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& puis une piqûre de rappel envoyée par Jean-Pierre Larroche
piqure de rappel LPCA


pendant ce temps là -3

Date : 6 septembre 2019

A peine la rentrée et mon calendrier tulliste pas encore fait, déjà des décomptes zones improbables..!
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encore un peu un fond de vacances, comme cette page de l’Echo
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Mais faut que je range mon atelier, encore et toujours, c’est pas une mince affaire….
Capture d’écran 2019-09-01 à 16.04.06Le nouvel atelier-agrandi de Christine cet été me fait un exemple de vide et d’efficacité
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et son site,
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sous l’œil de la sirène Bichardienne…


pendant ce temps là -2

Date : 6 septembre 2019

aller aussi un bref moment à Tulle profiter d’une place au soleil tant qu’y en a
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profiter des voyages en train pour lire, Berezina, de Sylvain Tesson, par exemple
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& ce livre d’Annie Lebrun, à mettre entre toutes les mains
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Surtout quand au retour une vache se suicide
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“Je tiens également à vous apporter des précisions sur les circonstances qui ont conduit à ces conditions difficiles. Votre train a été retenu suite à un heurt du train en pleine voie avec une vache vers Argenton-sur-Creuse qui a fortement endommagé la locomotive et a nécessité le rapatriement des voyageurs sur un autre train Paris – Limoges – Toulouse. Malgré la mobilisation de nos équipes, leur prise en charge a été réalisée dans des délais très longs.”
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(Trees at Night, Art Young, 1927)

& puis cette publication du P.E.R.O.U, où la prise en charge des migrants sera t’elle réalisée dans des délais très longs ??
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“Depuis 2012, le PEROU – Pôle d’Exploration des Ressources Urbaines – œuvre dans bidonvilles, jungles, squats, refuges, et autres situations habitées par des personnes ayant officiellement vocation à être placées et déplacées. Partant de l’hospitalité qui s’affirme ici et maintenant malgré tout, s’efforçant d’en faire retentir la puissance et d’en augmenter la portée, ses gestes artistiques et architecturaux visent à créer d’autres formes de mobilisation. D’action  et de recherche, les projets du PEROU visent à rénover le répertoire des savoirs sur ce qui fait lieu et sur ce qui pourrait avoir lieu. Ils tracent ainsi les perspectives d’un agir renouvelé visant à cultiver ce qui nous rapproche, en riposte aux politiques d’éloignement qui gouvernent encore.
(Publications : Considérant qu’il est plausible que de tels événements puissent à nouveau survenir. Sur l’art municipal de détruire un bidonville, Post-éditions, 2013 ; Des Actes. À Calais et tout autour, Post-éditions, 2018.)”
“En septembre 2018, le MAC VAL accueille le PEROU à l’occasion des journées européennes du Patrimoine pour une lecture performance de « Tout autour. Une œuvre commune », inventaire des actes d’hospitalité ayant lieu aujourd’hui en France. S’ouvre alors une réflexion sur la valeur de ces actes et sur les modalités de reconnaissance et de transmission de cette valeur. Les mois qui suivent consistent à travailler sur l’hypothèse d’une procédure auprès de l’Unesco visant à faire inscrire l’acte d’hospitalité au Patrimoine culturel immatériel, et sur le rôle qu’un musée d’art contemporain tel que le MAC VAL peut avoir dans une telle démarche que le PEROU engage effectivement en établissant une résidence à la Villa Médicis.
Le compagnonnage qui s’invente ainsi entre MAC VAL et PEROU porte sur l’hospitalité ayant lieu dans le quartier de la Chapelle à Paris en tant que « œuvre commune », et sur les techniques de reconnaissance, d’inventaire, de transmission, de valorisation de cette œuvre. Se dessinent alors les contours d’une collection potentielle, immatérielle et hors les murs.
Le compagnonnage entre le musée et l’association doit permettre de définir les modalités de sa désignation, de son « exposition », et les techniques de sa transmission, de sa « médiation ». En septembre 2019, lors des journées européennes du Patrimoine, une première présentation d’un fragment de cette collection potentielle des « actes d’hospitalités de la Chapelle à Paris » est proposée au MAC VAL.”
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“Faire retentir les gestes, actes, formes d’hospitalité qui s’affirment aujourd’hui.
Constitution d’une archive inaliénable, imprescriptible, ineffaçable de l’hospitalité contemporaine, et invention de formes démultipliées de diffusion de cette archive dans lieux et espaces publics.
Partenaires : Les Turbulences – FRAC Centre, Nuit Blanche Paris, Centre Pompidou.
En collaboration avec : Théâtre Ouvert. ”
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Du bleu pour mettre tout ça à plat
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repenser en voyant le ciel s’exprimer à des projets en verre…
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De quoi se redonner de l’énergie au moral
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comme recevoir du courrier (merci!!!) qui pousse à reprendre le blog (mais je bosse dur sur autre chose!!), et qui fait des liens (c’est toujours formidable de voir comment les choses se relient!), avec ce cadeau du livre La vision par le plomb, dont Marie m’a parlé à Tulle !
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& pendant ce temps-là, l’expo à Saint Pardoux continue en septembre !
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& faire une petite présentation pour le journal de PEC de septembre, de l’atelier qui reprend bientôt  :
Pendant un an déjà, nous avons mené un atelier d’écriture avec + ou – 5 participants réguliers, pratiquant déjà l’écriture personnellement, ou novices.
A chaque séance hebdomadaire de 2h, un thème, à partir d’un extrait d’un ou plusieurs livres (souvent de la poésie), avec différentes consignes stylistiques demandées.
Entre chaque exercice, une lecture-partage nous permet d’entendre ce que chacun.e a écrit et de réfléchir sur ce que l’on a écrit.
Personnellement, je n’étais pas là à toutes les séances, mais donnais les consignes et suivais les ateliers à distance, et en rendais compte régulièrement sur le blog de la résidence.
Chaque atelier était indépendant mais l’ensemble conçu comme une suite.

Cette année, nous nous retrouverons tous les mardis soirs, de 18h30 à 20h30, avec un même fonctionnement.
Il est souhaitable d’être disponible régulièrement, afin qu’un vrai groupe se constitue, ce qui rend le travail plus agréable et cohérent pour tou.te.s., puisqu’il s’agit d’écrire ensemble au Lien/Lieu.


pendant ce temps là -1

Date : 6 septembre 2019

Pendant tout ce temps-là, les vaches paissent… ; le verbe paître n’a pas de temps composé, mais si on l’invente, elles ont pu..!
& elles ont pu paître…
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& moi j’ai passé plusieurs semaines parisiennes pour une petite commande de texte…
Tout noter, observer-photographier en mots + photos pour une immersion dans 62 magasins parisiens dans tous les arrondissements
A côté de la porte de livraison, des femmes et des hommes fouillent dans la poubelle, il y a plein de plastiques par terre.
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avec de belles choses vues sur mon passage, et puis un accueil parisien et amical royal par temps caniculaire
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des rencontres, des mochis glacés délicieux, des visites, suivant les quartiers, d’expos et de musées
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dont celle de Marc Pataut au Fort d’Aubervilliers, Les images sont des mots
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Une visite au musée Guimet, qui rend les choses plus sereines
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des scènes cocasses, comme des selfies à la lamborghini
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le ciel du soir qui repose des choses vues la journée
20190723_18091520190723_165044La mode de dos, au musée Bourdelle
(jusqu’à voir à un arrêt de bus peu de temps après une grosse petite femme en robe moulante vert printemps avec plein de bosses sur le corps, mais celles-ci “naturelles”, dans des endroits inhabituels, comme une sculpture vivante, Comme des garçons sans apprêt
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une cagoule de protection, pour les 1ères voitures
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le musée de minéralogie de l’école des Mines, où un petit garçon a étreint un météore avec ravissement (on a le droit de toucher ce qui n’est pas en vitrine)
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les merveilles de la terre
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l’avenir du prolétariat gravé dans la pierre, bon emplacement pour une banque…
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entre les magasins et les musées, Art moderne-Palais de Tokyo/ Quai Branly, de l’eau, il fait très chaud…
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tenue de chamane, le meilleur usage des cravates, ou un collier en vertèbres de serpent
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par ordre de taille, la grosse poubelle, la petite poubelle de rue, et un sdf…
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la super expo Préhistoire, une énigme moderne, à Beaubourg
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Au 6ème étage, impression de marcher dans un tunnel de cuisson
— Ces chaussures me serrent ; dans le bout, c’est tout petit tout petit, dit-elle
— Oui, c’est élégant, répond-il gentiment
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s’en mettre plein les yeux avant de porter les yeux sur d’autres scènes
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Berthe Morisot à Orsay, la belle sœur de Manet20190728_13092920190728_130429
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et Monet dans les parages au-dessus
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une petite sculpture érotique en passant au milieu d’autres choses, et Degas, et Vuillard…
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visites en parallèles
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C’est la vie qui passe, avec des foulards des T-shirts des shorts des sandales des baskets
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le musée de l’Orangerie, où il faut une grande concentration pour éliminer de sa vue les touristes qui font des selfies devant/dans les 2 pièces circulaires des nymphéas de Monet
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au sous-sol, un Joan Mitchell en bas des escaliers comme une suite -cadeau, sauf que les gens stationnent devant comme si c’était un papier peint et préfèrent regarder leurs téléphones…
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rentrer aussi dans des églises sur mon passage, un peu de frais et parfois des choses à voir20190731_112143
ne pas confondre la gamelle pour chien et la petite boite d’un mendiant
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Des migrants sont rassemblés porte de la Chapelle, l’un d’eux porte un T-shirt rouge avec écrit gros « Illusion » en blanc dans le dos

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un dessert prunes roties + glace qu’il faudra réessayer chez soi, au MacVal
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retrouver aussi Antoinette Ohanession
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avec ces oreilles étiquetées à la vache…
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le grand Richard Baquié,  et Barthélémy Toguo, the new world’ climax
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Claire Fontaine (! collectif)
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et puis, quelques images de banlieue
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avant de retrouver Paris, et la rue St Maur, à la recherche de PEC sur les indications de Manée
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des livres aussi, qui font écho au sujet travaillé…20190801_13530420190801_184348 20190802_100405
et apprécier les oiseaux sur le balcon
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les livres en décor de chiottes, des restes de manif
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C’est la rentrée annoncée : LES CAHIERS EN FACE DE LA BOUCHERIE
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Une employée débarde une palette énergiquement
En face, sur le cours de Vincennes, un SDF allongé par terre fait des abdos en fumant
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Un graffiti dans la rue
MÊME LES CHATS PARTENT EN VACANCES
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et puis rentrer, le travail n’est pas fini pour autant
les ami.e.s partagent leur coin de paradis avec marée, ici la mer tout le temps, le temps passe sur l’horizon
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& retrouver Marseille, ouf
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décolorer les idées noires

Date : 17 juillet 2019

Ce matin au réveil parisien, les articles de l’Echo et de la Montagne concernant Bobo

Capture d’écran 2019-07-17 à 09.59.14 Capture d’écran 2019-07-17 à 09.59.26 Capture d’écran 2019-07-17 à 10.01.20 Capture d’écran 2019-07-17 à 10.01.43Au petit déj, Bruno nous change l’ambiance en entendant les mots “idées noires”, avec la bande son d’1 de ses films cultes “Filles perdues, cheveux gras“…
“Tout changer
Quand cet air que l’on respire pèse des tonnes
Quand l’amour n’a plus le visage de personne
Il faut tout changer, prendre un nouveau départ
D’abord bien décolorer les idées noires”

& puis hier, dans le train, “La grande ballade” de d’Hélène Bessette, avec un super pique-nique préparé par Iris..!
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& pour revenir dans l’ambiance merdique et communicante qui nous poursuit partout
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15 juillet déjà

Date : 15 juillet 2019

Chez Manée, l’Echo est sur la table, avec un superbe article de Karène, qui j’espère donnera envie aux lecteurs d’aller y faire un tour :
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C’est l’été, les hortensias sont bleus et superbes, et vont bien dans le vase-pot griffonné tout terrain !
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Dehors, le linge et le chien sont étalés au soleil…20190715_113805
On le voit dans les lunettes d’Iris !
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& comme je suis en face d’elle, Iris prend une photo rayures/petits carreaux, pendant la glace, et avant le grand bain dans l’étang bordé d’arbres…
(Mon collier en verre que je vois “extérieurement”, ça me fait penser à une trouvaille de Jean-Pierre qui nous a bien fait rire, pour une qui redoute la campagne : je me suis mise au verre..! ou au vert, preuve en est…
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Mais nous parlons aussi boulot, faut pas croire, avec des idées nouvelles d’ateliers pour attaquer la rentrée au Lieu/lien.
Affaire(s) à suivre…


lendemain de fête

Date : 15 juillet 2019

20190715_082623Réveil à l’envers, remettre le monde à l’endroit.

Il fait toujours beau, et aujourd’hui nous allons à Lachaud.

Je pense au 15 juillet l’année dernière, à Marseille.
La musique s’arrêtait pas à 1h du mat, et c’était de la techno toute la nuit, avec au matin, en allant nager, les restes de la fête éparpillés.
Comme tout au long de l’été. Descendre se baigner avec un sac poubelle, pour ensuite le remonter plein de canettes et bouteilles, et plastoc divers et restes éventuels.
Ce texte, jamais fini.
& cette situation qui me rendait furax et m’avait fait réécrire,
comme à partir de demain mon nouveau “contrat” (je lis un polar en ce moment..!)

Alors tiens, le voilà, tel qu’il est, (avec un petit ton Rebotier-esque de Contre les bêtes?):

Poubelle. La plus belle des poubelles.

Après la fête, le 14 juillet, pétards, musique, hurlements, feux d’artifice publique et personnels, chacun dans son coin y va de sa fusée, oh la belle rouge, verte, jaune, toujours plus beau, qui monte haut après un miaulement-grondement au décollage, vraaouuum.

Ça décolle vite et bien, vive les Chinois, allumer l’espace, nous faire lever la tête au moins une fois par an, plaisir d’orbite.

On sort même une carabine pour tirer sur les canettes, faut en profiter, c’est la chasse à l’aventure, on s’éclate et on éclate ce qu’on a sous la main, le bruit passe inaperçu comme un gros pétard.

D’ailleurs on en fume, le 14 juillet on a le droit aux pétards, aucun risque de brûlure, c’est la fête, là où y’a de la gêne, et puis on est au bord de la mer, y’a qu’à sauter dedans pour éviter l’incendie, c’est beau les fusées se reflètent dans l’eau et le son réverbe.

Des cartouches sur la digue, des carcasses de cartouche et des canettes éclatées, salopes de canettes, pan, en plein dans la gueule, y’avait pas de goélands qui passaient par là.

Un con de goéland qui nage, un grisard, un jeune beige-marron pas encore blanc et gris, ça lui prend 4 ans pour devenir argenté, putain d’omnivore opportuniste à tendance carnivore, j’t’en foutrais, ce con de gabian qui agite ses pattes pour avancer sur l’eau, avec son gros bec marron pas encore jaune, pan dans les plumes, tu vas dégriser, tu vas pas flotter longtemps à te la couler douce, faut pas nous narguer.

Ce cri aigu, on entend les sternes, ce matin elles m’ont réveillée ces putains d’oiseaux.

Les sternes, pas besoin de les tirer, elles, elles tombent automatiquement comme des pierres dans l’eau, elles se laissent tomber bec en avant direction poisson, trop rapide.

C’est impressionnant cet art de la chûte, mais c’est naturel, c’est pour bouffer, l’œil de lynx qui fond sur sa proie, place j’arrive, préparez la cible aux petits oignons, le coup du rapace minuscule comme un missile air-mer.

Qu’est-ce qu’on f’rait pas pour chasser.

Taïaut, sortez illico votre carapace les poissons, c’est votre seule chance, vos nageoires de Ferrari, trop tard ; hurlements de poissons.

D’ailleurs pan, prends ça goéland, ça t’apprendra à voler alors qu’on reste coincés à terre, voilà t’atterri, t’amerri, flop, un peu de temps avant de couler.

Qu’est-ce que t’as l’air con quand t’es pas en l’air, posé sur la mer comme un étron dans une cuvette.

Y’a plein d’asticots autour de la poubelle : c’est les pelures de melon et de saucisson, les reste de bidoche autour des os, les bouts de merguez tombés dans la cendre, ça fermente en plein cagnard dans le plastique noir éventré, avec la bière au fond des canettes et le coca renversé qui fait comme un petit lac avec des essuie-tout en guise d’îles submergées.

La poésie de la poubelle ; c’est mort et c’est vivant, ça change tout au long de la journée avec la lumière et l’ambiance générale, un vrai sujet d’observation et d’évasion. L’imagination est dans le sac, ou à côté ; faut savoir viser ; changer de focale, habile du dedans et du dehors. Pan, dans le mille, pan, à côté.

Dance with the poubelle, ça ferait un méga tube de l’été, un slow version techno, ou mets ta jambe entre la poubelle et la plus belle, le tango porno d’après une bonne biture, au moins il se passerait quelque chose d’un peu créatif-culturel.

Faudrait du nouveau, c’est vrai ça, inventer un concept, un concert, or dur in garbage, un beau slogan trash qui fait rêver.

Un titre de film tiens, poubelle in the sunset, ou l’ordure 1, ça ferait un opéra allemand, avec une super fille blonde-blonde à gros nichons et un mec tatoué polynésien de cité Malabar, la fille aussi pourrait être tatouée, pas de jaloux, une tête de rottweiler sur la fesse droite et Titi ou Gros minet sur la fesse gauche, amour-haine, ça remplit facilement les 24h du spectacle : acte 1 à l’aube, le mystère des origines ; acte 2 en plein soleil ou sous la flotte, les épreuves du destin ; acte 3 au soleil couchant, la société fout le camp ; dernier acte, midnight, les dieux sont contents, cou-couche panier, chacun rentre chez soi avec son pochon après avoir allumé son briquet de contentement pour la finale. Le truc fumant. Reste les filtres.

Vous êtes sûr qu’on a arrêté de fumer ? Parce que vive les filtres, on pourrait en faire une grande réserve, c’est pas lourd à ramasser, ça se recycle pas vous êtes sûr ? En collier, pour la fête des mères, en sautoir ?

Dommage, y’a qu’à se baisser, on dit que la terre est basse mais y’a qu’à plier les genoux, y’en a bien qui cherche du pognon avec une poêle à frire, monnaie, montre, bague, clef du coffre, aiguille de seringue, par ici l’oseille, il est à nos pieds faut juste le faire pousser, sortir de terre, dans le sable du terrain vague, au fond de l’eau pour les carcasses d’avion ; St Exupéry ça rapporte un max jusque sous la mer, le crash légendaire. Les grands groupes fumigènes, vous voulez pas payer une portion de centime pour un mégot ? Au poids ? L’état, augmenter le prix des clopes contre les cancers, vous pourriez en redistribuer un petit peu pour le ramassage, en plus ça ferait du sport ça fait du bien, un petit effort pour la planète, pour le joli paysage touristique, clic, regarde comme c’est propre, c’est tout blanc-blanc.

Revenons à nos moutons, ou plutôt là ça défrise, où ça frise mes petits agneaux.

Le petit prince des poubelles est un jeune rom’ qui pousse sa carriole sous les réverbères, de poubelle en poubelle, vous le voyez ? Quand y’a du vent, ça s’envole un peu, beaucoup, passionnément, c’est normal, le plastique ça vole, le papier aussi, le recyclage, ça se fait pas comme ça hop on claque dans ses doigts.

Faut compter sur le bon vent qui t’amène, et le mauvais vent qui te chasse.

Et au bord de la mer y’a du vent. C’est la tempête : stop aux migrants et stop aux déchets sinon on fonce dans le mur. Ah bon, y’a pas de lien ? L’Amoco Cadiz, l’Aquarius, l’Erika, le Lifeline, c’est bien la marée noire, non ?

Mais qu’est-ce qui s’est passé, là, hier soir ? Une grande fête, un concert, une réunion familiale entre copains, c’est quoi toutes ces ordures, vous avez beaucoup bu, quand même…

Y’a des cadavres en pagaille.

Ah ben non, nan nan, c’est pas à vous ?

Mais alors qu’est-ce que vous faites-là de bon matin, une poubelle à la main, aux 2 mains, avec votre short et vos gants roses, ma p’tite dame ? & puis vous transpirez, à charrier toutes ces poubelles, combien de voyages ? Faut monter l’escalier et aller là-haut sur l’avenue, ça fait une trotte ; ça va vous allonger les bras, vous gratter les genoux, pourquoi vous faites ça si vous êtes pas obligée ?

Faire le ménage, et se dégager la vue des ordures et de la connerie, c’est un puits sans fond.

Merci de le faire, quand même c’est sympa, c’est vrai c’est chouette, j’suis trop fatigué je peux pas vous aider, c’est vrai ça, j’suis désolé.

Mais c’est drôlement bien que certains se dévouent, certains certaines, la dévotion, le dévouement, ça vous arrive de confondre parfois dévouer et devoir, vous, moi ?

Je vais appeler mon mari pour vous aider, moi je promène les chiens avec un sac à crottes, j’peux pas être partout. Ça fait plaisir de voir les gens concernés. J’vous regarde et je suis content.

Ça faisait un peu sale, d’accord, on détournait le regard comme une pudeur, cachez ce sein que je ne saurais voir, comme les mateurs bien installés au balcon, faut lorgner mais pas trop insister à y regarder, y mettre de la subtilité, y’a des trucs qui font mal, quand même, même si on a le nez bouché ça sent mauvais pour les yeux.

Ça vous est venu comme ça ? Un matin vous vous levez et puis vous vous dites c’est plus possible, c’est pas possible, pas encore, là maintenant y s’rait temps ; après, ça va être les remugles, après après, les rats, après après après, la peste et le choléra.

Et en plus, plus y’a d’ordures plus y’a d’ordures ; ça c’est sur, ça fait comme un aimant pour les flemmards de la vie, les négligés de la poubelle.

Oui, ça s’attire, et au bout de peu de temps ça sature.

Parce que la vie est une grande poubelle, faut bien le dire. Les pierres tombales, les caveaux de la famille, c’est merdique comme recyclage. L’humain peut pas disparaître sans son mausolée.

Cachez-montrez les cadavres. Enfouissez bien profond les déchets nucléaires, refilez-les aux voisins, jetez ce qui vous embarrasse dans le terrain-vague. La décomposition est pas toujours bien programmée mais c’est le progrès. Faites le tri dans vos poubelles, l’industrie le fera pas à votre place. Le péril du terril.

C’est vrai ça, c’est fatiguant à force, et puis faut y penser, et puis on sait pas où, et des fois on oublie, à emmener ses ordures après la fête.

On arrive avec des fleurs et on repart avec la poubelle. On arrive avec des bières et on rentre avec des canettes vides, comme les couilles vides, on n’a pas envie d’en faire un exposé, de se les trainer comme une punition. C’est plus direct d’en faire un explosé.

On arrive avec les munitions et on laisse des cadavres. A la guerre comme à la guerre. On n’est pas des tapettes, on fait pas le ménage.

On rote et on hurle, la techno nous chauffe le cœur, vous allez pas nous emmerder avec des restes. De toute façon on passe, on reste pas, justement.

Alors pour les restes on reste pas, on se casse, on casse du verre ça porte bonheur.

& puis, pensez aux gamins qui cherchent des petits cailloux en verre coloré sur la plage.

En verre vert, y’en a plein. Merci Kronembourg et Heinekein pour les trésors futurs de fond d’aquarium et dans les vide poches, puisque maintenant les cendriers, ça va devenir obsolète.

Faut bien les remplir de que’que chose.

Coquillages et crustacés, y’en a de moins en moins, c’est comme les étoiles de mer, si j’en vois une par an c’est bien le bout du monde, c’est dommage que les bouteilles en plastique soient pas si décoratives.

Ben oui, c’est l’été les gens ont soif, c’est normal la bouteille d’eau, y’a des gosses.

Mais bon, on pense pas toujours à la ramener, et puis elle est à moitié vide et l’eau est chaude, alors merde on est chargé. S’étaler des heures en plein soleil, après on est ramolli, c’est les vacances, on en fait moins, farniente, ça veut bien dire ça. Laisser tomber les contraintes, se faire plus plaisir, penser à soi et à ceux qu’on aime pour partager un bon moment.

Allô c’est toi ? J’suis là, c’est pas très propre mais c’est plus sale plus loin, ça baigne, j’ai trouvé un coin, tu viens, on se baigne, y’a les gosses qui jouent, ils ont trouvé des trucs.

C’est pas l’été tout le temps, on n’a pas beaucoup de poche quand on est en maillot de bain.

& puis le pique nique le soir, après y fait nuit, on voit rien, faut allumer son téléphone voir si on n’a pas paumé ses clés, faire la check-liste comme avant le décollage.

Mais quand la fusée s’en va, la base d’allumage reste au sol, hein.

Qu’est-ce que tu veux faire du carton de bière ? J’ai que 2 mains et faut monter les escaliers qui sont aussi raides que moi. Oh hisse, en plus ça tourne, ça monte dur et ça tourne sec, faut se concentrer, c’est pas c’qu’on a inventé de plus pratique.

Demain envahi par les asticots, tu veux rire ?! En tout cas, ça fera pas comme ces saloperies de moustiques qui nous font tous chier, sauf les chauve-souris.

Si demain tous les migrants passent les frontières comme ces putains de tigre qui nous ont envahi en quelques années, on s’adapte cinq sur cinq, héhé. Ça fera plus de monde à piquer. Donc proportionnellement peut-être qu’on le sera moins.

La chasse au tigre, ils s’y connaissent en Afrique et en Asie, quand y’en avait encore. Chasser le paludisme, c’est plus difficile. Ou ça rapporte moins. Un truc de sauvage.

Une dent de tigre en collier, ça rassure un homme sur sa valeur, c’est pas Rahan qui dira le contraire. J’ai pensé que ça te ferait plaisir comme cadeau viril.

Oui mais l’emballage, il nous emmerde.

C’est comme les capotes, l’emballage ça rassure question hygiène et maladie, mais quand t’as tiré ton coup dans la nuit sauvage près des rochers ou de la bagnole, dans la forêt ou sur la plage en dehors de l’ère éclairée des réverbères, là où les yeux des chiens brillent, si en plus faut ramener sa pelure mouillée avec soi, c’est pas très romantique et ça fait des taches.

Ça fait même carrément tache, non ? La clope dans une main la capote de l’autre, t’imagines ?

Pareil pour les canettes, surtout qu’y’en n’a pas qu’une. Enfiler les condoms usés sur les canettes qu’on s’est enfilées, on s’y retrouve, c’est un début de rangement. Mais y’a encore la question de l’emballage. De l’emballage de l’emballage. Un puits sans fond, on en sort pas, comme la vache qui rit.

C’est compliqué la vie. On peut pas être partout, au four et au moulin. Penser à la galère juste après le plaisir. Je refuse.

C’est fini l’esclavage.

C’est pas une poubelle qui va me dicter sa loi ! A la poubelle !

C’est quand je veux quand j’ai envie.

Faire disparaître les traces comme si on n’était jamais venus, c’est pas très humain, ça.

J’suis venu et j’en suis fier, j’ai mis mon nom, j’me suis éclaté. Y’a même une bombe de peinture, vide, ben ouais. J’l’ai lancée dans le feu mais ça a rien fait, le feu était déjà à moitié éteint. On se serait marré.

Les poissons, j’m’en fous des poissons. Ils sont trop petits. Y’a même pas de loup. Faudrait réintroduire des loups, ça se serait chouette.

On pêche plus pour dire.

Passer du temps le cul sur un rocher, faut être motivé. Filer de temps en temps un poisson au chat, un muge ou un sar taille sardine.

Au fond, y’a plus grand chose.

Sur le sable, y’a des soles, ces connes elles se camouflent quand t’arrives, camouflage type grains de sable ou rocher suivant où elles sont, elles sont habiles mais obligées de fermer les yeux pour qu’on les voit pas. Comme si quand tu vois pas tu crois qu’on te voit pas, elles sont connes.

Avec un masque et un fusil tu vois tout. Ça fait de la bouffe gratos, et t’as le plaisir de ramener une proie. Sauf qu’à la maison personne n’aime le poisson, alors bon, c’est juste pour dire. Pour le plaisir. & puis faut de l’entrainement.

Les loups ça c’est noble, ramener un loup à la maison, c’est classe.

Sinon avec les petits, tu fais de la soupe, tu te fais chier 2h et faut laver tous les récipients, mais une fois par an c’est bon. C’est comme la soupe au pistou, tu tues les haricots, à moins que tu les aies achetés tout frais morts sur le marché, personne ne trouve rien à redire.

Si y’a des poissons, faut bien des pêcheurs.

C’est comme les oursins. T’as vu, ils se cachent en se mettant quelques bouts de cailloux et de coquillages entre les épines. On dit que c’est les femelles, un truc de fille, la coquetterie. Ou elles se croient planquées, ces connes. De toute façon, ça n’a pas de cervelle un oursin.

On se demande pas si les châtaignes ont des états d’âme…

En été faut pas les pêcher à cause de la reproduction, mais tu te baignes pas en hiver, toi..! & puis c’est juste pour nous. C’est gratuit et c’est bon, ils bougent encore quand tu les ouvres, ils marchent un peu sur la digue du bout de leurs épines, c’est rigolo. C’est puissant la vie.

En hiver, j’ai déjà vu, y’a des mecs qui viennent les chercher avec des bouteilles sur le dos. Ils remontent un panier plein sur le zodiac qui les attend, et hop, ils replongent. Oursins zéro chance. Ça vaut du fric.

& une épine dans le pied, tu la sens passer. Donc vaut mieux virer ceux qui sont sur le bord, pour les enfants ; c’est le comité de salut public.

Alors bon aussi, des fois je les remets à l’eau quand je les ai mangés, mais sinon, ça vaut mieux pas. Tombés posés au fond de l’eau, comme un vide poche balancé là, qui revient à sa provenance, ouverts bien proprement comme une boîte de conserve vide, c’est toujours bizarre le naturel pas naturel du tout, tu vois encore plus la sauvagerie, le côté dégueulasse, comme la boîte crânienne décalottée d’un singe qui n’a rien demandé et qui vivait tranquillo dans sa jungle avant la dégustation mortelle, il manque presque l’étiquette collée dessus comme la bouffe du supermarché.

& dans une poubelle, remarque bien, c’est la merde un oursin, avec les piquants qui traversent tout. Abandonnés mangés sur la jetée, ben les coquilles se décomposent. Les fourmis vont les blanchir, bien les nettoyer, c’est des ménagères top-top les fourmis. Ils vont devenir tout propre, des oursins de collections !

Faut bien à bouffer pour tout le monde. C’est la nature à double sens, du gros au petit et du petit au gros.

Tu collectionnes aussi les étoiles de mer, mais ça se bouffe pas, c’est juste pour le plaisir des yeux, de se dire que y’a ça sous la mer, qu’il existe au monde de sacrées belles bêtes. Même si on n’en voit plus. Et puis après, c’est vrai, quand ça a vraiment pris la poussière et que c’est tout décoloré, ben on les fout à la poubelle pour plus les voir sur le buffet. C’est plus magique, c’est poussiéreux. Chez toi, tu te débarrasses des choses à la poubelle ; ou sur le Bon coin, quand ça peut encore rapporter quelque chose, c’est cool, la poubelle qui rapporte, tu sens que c’est pas inutile. Ça suit son cours.

Bande d’ordure ! Fumier ! Tas d’ordure ! Ploubelle des ploubelles !

Tu rigoles et tu balances ta canette derrière toi.

A la grecque, ça dégomme la vaisselle dans les belles occasions.

On trinque, et après faut bien faire quelque chose, place nette, c’est la joie, on les aura, ça va dépoter dans les chaumières, c’est moi qui vous l’dis. A bas les tensions et les appréhensions, on chasse la colère, éliminées les idées noires, qu’elles retournent au noir, à la non existence, en avant les débris, grosse poussière. No problème et no futur.

A la russe, na zdrovie, quand la bouteille est vide on la pose par terre. Comme un soldat avant la grande bataille, glou-glou, on pète son verre, ça porte chance. C’est fini, crac-boum, on verra plus tard.

La baie de l’Oussouri, près de Vladivostok, c’est devenu un morceau de choix, la beauté du recyclage par l’usure, les touristes veulent voir ça. Le plus grand dépotoir de bouteilles, qui, roulées par la mer, devient une superbe plage de verre. Curiosité, garanti photos réussies, avec les rayons du soleil. C’est magique quand la merde devient belle, mais ça ne marche pas avec les bouteilles en plastique, dommage.

Combien de tonnes chaque matin on ramasse sur les plages, promenades, avant que les touristes n’arrivent, tout beau tout propre, immaculé, y’a qu’à recommencer le cycle, le cirque.

Les restes, c’est à l’heure des autochtones qui viennent nager avant d’aller bosser, ils sont pas là pour la carte postale, et puis c’est leurs impôts qui paient les bonhommes avec le gilet fluo et les gants en plastique, plus la pince pour éviter de se baisser ; on se moque, mais la lombalgie ça coûte à la sécu plus que les pinces !

C’est un raisonnement, mais c’est comme pour les balayeurs : si y’avait plus rien à balayer, il seraient au chômage. Faut du boulot non qualifié. En bordure. Si tu balances ton paquet de clopes vide, et ben, ça permet à un mec d’avoir du boulot. Même si c’est du ramassage de restes. La plupart du temps, les mecs, souvent des Africains, ils sont zen, ça rend philosophe, ça permet de méditer.

Y’a des jeunes qui font leur service civique, qui nettoient les plages tous les matins, ils en apprennent un max sur le civisme pendant les 2 mois d’été à charrier des tonnes d’ordures. Après, quand ils mangeront une pizza dans la nature, tu peux être sur qu’ils penseront au carton. Ils sont plus illusionnés sur le monde. Ils savent que le genre humain pense à soi et pas tellement plus loin, qu’on peut pas tout policer lisser.

Faire de la pub internationales pour vendre des paquets de chips et en même temps dire que les paquets qui trainent sont dégueulasses. Manger des chips sur le 6ème continent, au milieu de tous les déchets plastiques, y’a bon Banania.

Quand tu vois en Afrique, dans les camps de réfugiés, les Roms sous le pont de l’autoroute, dans la jungle Calaisienne, les cabanes en forêt de Vincennes, sacs plastiques et merdes diverses laissés aux éléments naturels. C’est dur de considérer les déchets quand on te considère comme une merde. Allez hop, les migrants, dans un grand sac plastique, on veut plus vous voir, stop à la pollution de la misère humaine, ça dégrade le paysage et le confort mental.

C’est pas notre faute si l’industrie se gave de plastoc, c’est so moderne et si pratique, vois comme j’t’emballe, garanti 100%, ça évite la choure comme pour les cartouches d’imprimantes et ça permet d’augmenter le prix avec le volume du paquet, ça fait plus sérieux, sinon c’est comme se rouler des clopes soi-même, on n’en finit pas, vive les cousues.

On ne donne plus de sacs plastiques pour que ça cesse un peu, mais on les vend quelques centimes, c’est hypocrite et ça ne change pas grand chose, maintenant ça fait partie du paysage. Faut être un peu fêlé pour avoir son filet. Et ça retient pas le jus.

Le matin y’a le service de nettoyage, c’est pas la peine de ramasser le soir, autant laisser sa poubelle sur place. Et puis, ça peut intéresser un gabian ou un pauvre, un rat pourquoi pas, la nuit tous les chats sont gris.

Quand tu te lèves tôt, peut-être que tu vois les choses autrement.

Les restes de la fête, c’est pas la fête pour tout le monde.

L’homme est un prédateur, c’est sûr, un surprédateur. Petit joueur à côté d’un lion. Mais fait des gros dégâts. Et les prédateurs, hein, ils ne font pas le ménage, ils bouffent ce qu’ils bouffent, et ils laissent la carcasse sur place, à finir par les vautours ou par un chien errant. Ils mettent pas les restes de la proie à la poubelle. Des fois ils enterrent les os, pour mieux s’en faire un garde manger en cas de malheur. Mais quand tu pique-niques, y’a pas de malheur, tu laisses tout sur place et tu te barres repu, en attendant de remettre ça ailleurs.

Les prédateurs jouent un rôle prépondérant dans le maintien des équilibres écologiques ; sauf l’animal à 2 pattes avec des souliers et un compte en banque, qui tient en équilibre tout seul, il semblerait.

Tu roules en bagnole, ta bagnole elle est nickel, astiquée propre, dernier modèle qui brille, un tigre dans le moteur, t’ouvres la fenêtre en appuyant sur un bouton, bientôt juste par transmission de pensée, et hop, tu balances ton mégot ou ta bouteille ; dans la bagnole c’est pas propre et ça traine ou ça pue. Tu te déplaces pas avec tes poubelles, tu les laisses quelque part. C’est pas grand chose un petit déchet, c’est tout petit dans la grande nature.

Tu ne penses pas aux autres milliers qui font la même chose, on est tous un peu seuls au monde, perdus sur cette putain de planète dans l’univers en expansion, maman au s’cours, on meurt bientôt.

Au niveau de l’univers, déjà qu’on est rien, alors un filtre à mégot, on va pas en chier une pendule…
Et puis, le poisson et la viande fumés, c’est bon, non?
Une petite explosion et on n’en parle plus!

 


14 juillet sainte fête nat

Date : 15 juillet 2019

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Réveil frais,
avec le soleil en face,
dans les escaliers de secours, remettre le monde à l’endroit.

Aujourd’hui, visite à Raphaëlle, au domaine du Mons.

Délicieux déjeuner à l’ombre, salade verte et fleurs oranges d’hémérocalle, de l’agneau made in Mons, une tarte à la groseille dans des petites assiettes offertes par Jeanne et Manée avec des chromos qui tuent (— ça me fait penser qu’il est recommandé d’avoir des assiettes unies pour les malades d’Alzheimer.)..
pendant que Serge, le frère de Jeanne, recherche l’ancêtre ayant construit la maison en 1621…
Plus près de nous, le mur-cercle de 10m de diamètre, érigé par son grand-père pour fêter la naissance de son petit-fils, en 1961, comme un parc-monde miniature — enfin, miniature, les enfants des villes dans leur parc en bois de d’1m50 X 1m50 ne seraient pas de cet avis, dans un autre genre de parc…
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La petite clôture de bois et le portillon ont disparu, maintenant les vaches y viennent, ça doit être beau, le vieux bœuf corné qui tient conseil sous les chênes centenaires…
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Justement, nous allons voir les bêtes, dans un pré plus loin.
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Uncle Meat, le vieux beau bœuf impressionnant de 18 ans, et un petit nouveau qui s’appelle Pasprévu
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Avec des robes de belles et différentes couleurs (je ne sais pas si les vaches ont des robes, ou si c’est réservé aux chevaux..!)DSC03279DSC03283
Raphaëlle éteint le courant des clôtures le temps que nous passions, et nous rattrape
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Au retour, elle prononce une phrase qui nous fait tilt en même temps avec Jean-Pierre :
EN AGRICULTURE, LE MAUVAIS TEMPS EST LE TEMPS QUI DURE
qui pourrait certainement s’appliquer à bien d’autres sujets que la météo..!
Manée nous attendait dans un transat sous la glycine
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En rentrant “en ville”, je passe au Lieu/lien refaire un bout de vitrine avec l’affiche de Jean-Pierre, d’autant que ce soir, du monde risque de passer dans la rue pour les festivités du 14 juillet!
Justement Dragan, qui s’occupe des pages culturelles dans La Montagne, passe devant le Lieu/lien, et m’apprend qu’à la rentrée il ne sera plus à Tulle mais à Brive…
Il connait par cœur la phrase de Victor Hugo réalisée en verre pour Jean-Pierre à Saint Pardoux : Le soupir sortant des choses..!DSC03296
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Dans l’après-midi Manée a reçu un mail d’RESF : il semblerait que Bobo vient d’être réexpédié au Congo sans ses affaires ni papiers, d’une façon plutôt énergique car il doit passer une radio… Vive la fête nationale!
Pour ce soir, je n’arrive pas à trouver une phrase bien à mettre dans la vitrine de droite, justement…
Pour une autre occasion, je pourrais agrandir certains passages de livres :
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Alors, à 23h, j’interromps ma lecture pour le feu d’artifice!
J’ai un gîte bien placé spécial 14 juillet (!!) et je viens de regarder comment prendre des photos en mode “feu d’artifice”..!
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Comme si vous y étiez, mais manque le bruit (ah oui, en plus avec de la musique merdique…), DSC03304
vraiment beaucoup de bruit (je pense à tous ceux qui ont dû enfermer leurs animaux domestiques pour pas qu’ils se barrent fous de terreur!)
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Y’a la lune en prime, qui sera pleine mardi DSC03313
Ça résonne dans la cuvette!!
A certains moments, les camions de pompiers vont se poster sous les immeubles en face, ça rajoute une lumière bleue clignotante
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C’est un tel excès que plus jamais on ne peut dire : “oh la belle rouge!” mais plutôt “tout ce rouge!!” DSC03323DSC03325
la succession de “tableaux” doit être pensée, mais ça m’échappe un peu!
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& après du vert
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la gerbe..
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grand embrasement
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Pendant la guerre, y’a des bruits comme ça ?DSC03340
Un jeu de lumières sur la tour administrative… (j’ai raté le bleu-blanc-rouge!)DSC03338
& encore avant la fin, un peu d’apothéose
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C’est fini (y’a l’organisateur qui le dit au cas où on en attendrait encore)
(& comme quoi des projections doivent coûter plusieurs bras de moins et être efficaces!!)
& maintenant, de la musique pour danser (qui change toutes les 45 secondes environ)

On est loin des vaches de Raphaëlle qui paissent dans le calme de la campagne…
Alors après ce feu d’artifice, un autre genre de réjouissance :
écouter Raphaëlle expliquer comment elle vit et travaille

& puis fort tard, Dominique m’envoie un sms :
voir Les artistes à l’œuvre
(Jean-Pierre nous avait un peu raconté la chose ce midi, en se disant qu’il faudrait refaire des lettres en ciment… oh, mais en tout cas pour la langue, sinon ça n’aurait plus de sens!
Une vache pèse près de 600 kgs, je ne crois pas qu’on ait bien pris la mesure de leur force!)

En attendant, c’est toujours la fête.


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