résumé d’une semaine passée
• Dimanche dernier :
train + trouver en arrivant un magnifique bouquet de narcisses sauvages qui embaume le Lien/lieu
• lundi :
atelier d’écriture avec le secours populaire + atelier du lundi + rassemblement devant la préfecture
+ PEC flyer et préparation de l’atelier badges du lendemain + atelier d’écriture au foyer des jeunes travailleurs pour préparer leur fête du 13 juin
José Ribeiro était venu me voir la dernière fois pour qu’on mette ça au point, m’apportant le livre de l’année dernière, avec ce remarquable travail de portraits (et installation) du photographe Patrick Fabre, qui donne envie de passer et repasser devant ces bâtiments au bord de la route!!!
Tobie était là aussi lundi soir, par exemple…
Avec un tag que j’avais remarqué en passant un jour en bagnole avec Manée
• mardi :
Grande journée aux restos du cœur, avec badges, tout faits, à faire….
et notre flyer pour une rencontre à l’artothèque, qui a visiblement du mal à intéresser les gens, malgré les explications…
• mercredi :
Taper tous les textes, les mettre sur le blog, penser au prochain atelier de vendredi, qui revient vite…
Bien nettoyer les vitres du Lien/Lieu, pour que Jean-Pierre puisse dessiner facilement la nouvelle vitrine samedi…
Commencer un texte d’explication pour le projet de la forêt du souvenir…
• jeudi :
Virée à Limoges avec Manée, pour 2 rdv.,
projets initiés par Jeanne au LAC&S Lavitrine,
et par l’ENSA Limoges au Populaire du centre, à propos d’une linotype dont ils sont assez embarrassés…
Seule dans ce grand entrepôt en travaux comme un scarabée mort recouvert de poussière et un peu abimé…
Ça me fait très plaisir de revoir cette machine extraordinaire après mon passé fugace de linotypiste..!
Je suis sûre qu’il y a moyen de faire de très belles choses avec les étudiants !
Linotype et porcelaine…
Dans l'”idéal”, elle devrait quitter l’entrepôt et venir sous l’escalier , rappeler l’histoire du journal et des techniques,
avec notre projet en sus…
On verra ça… car la linotype n’est pas une potiche!
& Parmi les artistes exposé.e.s au LAC&S Lavitrine, je suis contente de revoir quelques pièces de Julie Legrand dans une plaquette d’expo de 2016, “Choses communes”, avec ce boulot qui m’avait donné envie de me mettre au verre…(avant de me mettre au vert…)
en voyant ça maintenant (et non recuit), je me dis que ça doit être absolument intransportable..!
• vendredi :
Atelier 4 avec le secours pop, Adama a pensé à un badge pour la semaine prochaine aux resto du cœur…
Sylvie vient déjeuner avec moi, Gilles passe un bon moment parler de ses problèmes, entre autre du psychiatre qui le suit à l’hôpital et qui semble être un grand fan de médicaments…
Il attend impatiemment de toucher sa retraite fin juin, et de partir 1 mois 1/2 en vacances à Bordeaux chez son ami handicapé…
• samedi :
Jean-Pierre Larroche, après une nouvelle session de travail à Saint Pardoux, vient dessiner la vitrine du Lien/lieu.
On est bien content de se revoir !
Il a pensé à un accordéon, et ouvre son cahier de croquis…
à moi de trouver le texte qui ira dans les touches, dit-il…
Après déjeuner, des bonnes pastillas achetées au marché sous la pluie et des cerises pour nous encourager, c’est plus dur de trouver le 2nd texte…
En tous cas, les gens ont l’air d’apprécier de reconnaître “leur” accordéon..!
L’occasion d’écouter Gainsbourg tout beau tout jeune… (et toujours aussi balaise côté paroles…!!) :
Après lundi dernier devant la préfecture pour les papiers du jeune somalien menacé de mort alors qu’il “doit” être reconduit dans son pays, et les ateliers avec les migrants qui rament fort même sans radeau, on va rester inspiré par le grand Serge, entre l’accordéon et les petits papiers : ACCORDEZ DONC LES PAPIERS
Puis avant que Jean-Pierre reparte, on doit encore bosser sur d’autres projets. Parmi les plus urgents :
— Pour Saint Pardoux, qu’ils aient pensé avec Zoé à L’ART C’EST PAS POUR NOUS pour les lettres en sel à lécher par les vaches me ravit.
D’autant plus que je n’aurais plus de phrase à trouver !
Pas du tout, il en faut maintenant une autre…
— & chercher une typo pour que cela soit facile de faire les moules et que les lettres soient solides. Envisager plutôt le principe “gruyère”, avec des trous, ou coins; faire un mix en s’inspirant de celles-ci..? :
— & pour leur vitrine d’objets transparents, alors que je lui fait part de cette très belle phrase de Victor Hugo sur les objets :
LE SOUPIR SORTANT DES CHOSES, Jean-Pierre me la commande en verre !
— & le projet ensemble sur le son…
à démarrer à l’automne prochain !
Jean-Pierre me montre des images de machines acoustiques, toutes vues quand on avait travaillé avec Arthur sur Faites-moi signe, on s’entend bien, sauf celle-ci :
un détecteur acoustique individuel qui rend aveugle..!
Parmi les autres images qu’il a dans son ordi, celle-ci me fait éclater de rire :
extra, faut oser, que ce soit au 1er ou 2nd degré, en ces temps de politiquement correct !
J’espère que ses chansons sont à l’avenant!
Dans un autre genre, ça me donne envie d’écouter Robert Mitchum, du calypso au Lieu/lien, avec la pluie dehors, d’autant “qu’on se croirait dimanche”, comme dit Jean-Pierre, avec au loin le bruit de la fête à neuneu !
Un peu d'”exotisme” avec d’autres codes et d’autres scandales…
Après le départ de Jean-Pierre pour de nouvelles aventures à Hérisson, la patrie de Roger Bichard,
en soirée le soleil revient faire des ombres :
Avant le concert/danse du soir de l’Empreinte, au Musée du Cloître :
Douce dame, partant de la chanson d’amour courtois de Guillaume de Machaut.
Avant que le spectacle commence, apprécier le vitrail de fête foraine, juste derrière !
Parmi les 4 interprètes qui dansent et chantent, un “vrai” chanteur, Vivien Simon, qui (me) rend la chose possible…
En cherchant sur le net, voilà une interprétation peu commune (fort éloignée du chanteur entouré de fesses de Saint Pardoux..!!!)
• dimanche :
A la suite d’un mail d’un site américain, je découvre une illustratrice, Britta Teckentrup :
Hier, j’ai fait découvrir Blexbolex à Jean-Pierre, Les saisons, livre que j’ai rapporté pour notre bibli du Lien/lieu;
bibli qui me sert entre autre pour les ateliers d’écriture, et il me faut penser à ceux de demain, allez, au revoir !