pendant ce temps là -2
aller aussi un bref moment à Tulle profiter d’une place au soleil tant qu’y en a
profiter des voyages en train pour lire, Berezina, de Sylvain Tesson, par exemple
& ce livre d’Annie Lebrun, à mettre entre toutes les mains
Surtout quand au retour une vache se suicide
“Je tiens également à vous apporter des précisions sur les circonstances qui ont conduit à ces conditions difficiles. Votre train a été retenu suite à un heurt du train en pleine voie avec une vache vers Argenton-sur-Creuse qui a fortement endommagé la locomotive et a nécessité le rapatriement des voyageurs sur un autre train Paris – Limoges – Toulouse. Malgré la mobilisation de nos équipes, leur prise en charge a été réalisée dans des délais très longs.”
(Trees at Night, Art Young, 1927)
& puis cette publication du P.E.R.O.U, où la prise en charge des migrants sera t’elle réalisée dans des délais très longs ??
“Depuis 2012, le PEROU – Pôle d’Exploration des Ressources Urbaines – œuvre dans bidonvilles, jungles, squats, refuges, et autres situations habitées par des personnes ayant officiellement vocation à être placées et déplacées. Partant de l’hospitalité qui s’affirme ici et maintenant malgré tout, s’efforçant d’en faire retentir la puissance et d’en augmenter la portée, ses gestes artistiques et architecturaux visent à créer d’autres formes de mobilisation. D’action et de recherche, les projets du PEROU visent à rénover le répertoire des savoirs sur ce qui fait lieu et sur ce qui pourrait avoir lieu. Ils tracent ainsi les perspectives d’un agir renouvelé visant à cultiver ce qui nous rapproche, en riposte aux politiques d’éloignement qui gouvernent encore.
(Publications : Considérant qu’il est plausible que de tels événements puissent à nouveau survenir. Sur l’art municipal de détruire un bidonville, Post-éditions, 2013 ; Des Actes. À Calais et tout autour, Post-éditions, 2018.)”
“En septembre 2018, le MAC VAL accueille le PEROU à l’occasion des journées européennes du Patrimoine pour une lecture performance de « Tout autour. Une œuvre commune », inventaire des actes d’hospitalité ayant lieu aujourd’hui en France. S’ouvre alors une réflexion sur la valeur de ces actes et sur les modalités de reconnaissance et de transmission de cette valeur. Les mois qui suivent consistent à travailler sur l’hypothèse d’une procédure auprès de l’Unesco visant à faire inscrire l’acte d’hospitalité au Patrimoine culturel immatériel, et sur le rôle qu’un musée d’art contemporain tel que le MAC VAL peut avoir dans une telle démarche que le PEROU engage effectivement en établissant une résidence à la Villa Médicis.
Le compagnonnage qui s’invente ainsi entre MAC VAL et PEROU porte sur l’hospitalité ayant lieu dans le quartier de la Chapelle à Paris en tant que « œuvre commune », et sur les techniques de reconnaissance, d’inventaire, de transmission, de valorisation de cette œuvre. Se dessinent alors les contours d’une collection potentielle, immatérielle et hors les murs.
Le compagnonnage entre le musée et l’association doit permettre de définir les modalités de sa désignation, de son « exposition », et les techniques de sa transmission, de sa « médiation ». En septembre 2019, lors des journées européennes du Patrimoine, une première présentation d’un fragment de cette collection potentielle des « actes d’hospitalités de la Chapelle à Paris » est proposée au MAC VAL.”
LA 36001e COMMUNE DE FRANCE
“Faire retentir les gestes, actes, formes d’hospitalité qui s’affirment aujourd’hui.
Constitution d’une archive inaliénable, imprescriptible, ineffaçable de l’hospitalité contemporaine, et invention de formes démultipliées de diffusion de cette archive dans lieux et espaces publics.
Partenaires : Les Turbulences – FRAC Centre, Nuit Blanche Paris, Centre Pompidou.
En collaboration avec : Théâtre Ouvert. ”
Du bleu pour mettre tout ça à plat
repenser en voyant le ciel s’exprimer à des projets en verre…
De quoi se redonner de l’énergie au moral
comme recevoir du courrier (merci!!!) qui pousse à reprendre le blog (mais je bosse dur sur autre chose!!), et qui fait des liens (c’est toujours formidable de voir comment les choses se relient!), avec ce cadeau du livre La vision par le plomb, dont Marie m’a parlé à Tulle !
& pendant ce temps-là, l’expo à Saint Pardoux continue en septembre !
& faire une petite présentation pour le journal de PEC de septembre, de l’atelier qui reprend bientôt :
Pendant un an déjà, nous avons mené un atelier d’écriture avec + ou – 5 participants réguliers, pratiquant déjà l’écriture personnellement, ou novices.
A chaque séance hebdomadaire de 2h, un thème, à partir d’un extrait d’un ou plusieurs livres (souvent de la poésie), avec différentes consignes stylistiques demandées.
Entre chaque exercice, une lecture-partage nous permet d’entendre ce que chacun.e a écrit et de réfléchir sur ce que l’on a écrit.
Personnellement, je n’étais pas là à toutes les séances, mais donnais les consignes et suivais les ateliers à distance, et en rendais compte régulièrement sur le blog de la résidence.
Chaque atelier était indépendant mais l’ensemble conçu comme une suite.
Cette année, nous nous retrouverons tous les mardis soirs, de 18h30 à 20h30, avec un même fonctionnement.
Il est souhaitable d’être disponible régulièrement, afin qu’un vrai groupe se constitue, ce qui rend le travail plus agréable et cohérent pour tou.te.s., puisqu’il s’agit d’écrire ensemble au Lien/Lieu.