ici et là

Date : 24 février 2017

Avant de partir de Toulouse, et au cours d’une de nos discussions, Yann me montre un numéro de Recto-Verso, de Yoel Jimenez.
Formidable!
pliure tractUn grand format sur papier kraft (30 X 40 cm à peu près quand c’est plié), sur un des principes de pliage pour faire des “petits livres” en photocop (généralement en A4 ou A3), et qui sent fort l’encre !
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Capture d’écran 2017-02-24 à 12.50.17& donc m’envoie voir l’expo (qui finit samedi, soit-dit en passant, dépêchez-vous) au café d’Ombres Blanches (“Présentation des premiers 7 numéros de la revue Recto Verso, revue xylographiée artistique et graphique sur des sujets allant de la séduction aux actualités politiques…”)

Du coup, pour Yann qui ne connait pas Jean Vodaine, et sa revue Dire, en voilà une page (“juste” en typo, & pas bien photographiée, je sais …)
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A la gare, l’horloge remarche!! plus de 18h à la gare du midi…
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Une annonce de la chef de train, après le départ de Carcassonne, qui m’a bien plue (l’annonce) :
“Mesdames, messieurs, un petit rappel s’il vous plait : un coup de sifflet annonce le départ du train. Les personnes descendues pour fumer sont priées de se rapprocher des portes. Merci.”

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A Marseille, un gros colis m’attend, avec les choses fragiles emballées dans la Dépêche du midi du 22 novembre 58.
Un encart pour alors contribuer à l’essort de la SNCF :
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DSC00379Retour au bord de la mer..!
(& un dessin de Roger Bichard)Capture d’écran 2017-02-24 à 21.21.50
Nous fêtons ça avec Christine Thepenier, passée par ici, avant d’aller présenter son film Les cahiers de lavis dans une galerie parisienne.

Capture d’écran 2017-02-24 à 21.07.29.

 

 

Christine était venue montrer son film précédent, Disparaissez les ouvriers, au grand M, pendant le festival de cinéma documentaire.
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Ce serait bien aussi de montrer celui-ci à Toulouse, il va falloir chercher où..!


de ci de là

Date : 22 février 2017

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Photo du matin
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Un monsieur pas très jeune en survet’ baskets lunettes chante slam proclame danse dans le hall d’attente n°1 de la gare Toulouse Matabiau. C’est un peu drôle, il y met une énergie folle. Les gens le regardent et sourient, parfois un peu gênés. Personne n’ose s’asseoir juste à côté de lui. Un agent de la sécurité vient lui demander de se calmer. Il le prend à la légère et recommence un peu plus loin. Nouvelle intervention de la sécurité. Il prend l’agent par les épaules et lui fait voir la pendule en lui racontant je ne sais quoi. Il continue plus mollement puis va parler longuement aux jeunes installés/accoudés sur la haute table wifi.

Un monsieur âgé vouté qui parle tout seul petite casquette grosses lunettes visage rouge vieux sac de voyage et gobelet de café (qu’il touille) en plastique blanc à la main cherche une place. Elles sont toutes occupées. Je lui laisse ma place :
— Merci, charmante! Je fais le retour, mais mieux vaut être ici que en pèlerinage à Lourdes, quand même.
On attend le train, & puis voilà.

Personne ne se lève pour quelqu’un d’autre, ne prend un enfant sur ses genoux pour laisser une place.

Un petit homme avec une énorme contrebasse dans une housse bordeaux attend dans le hall, la tête levée vers le panneau d’affichage. Tous les trains sont à l’heure. La voie 5 s’affiche pour l’intercité 4657 de 11h49 à destination de Marseille-St Charles ; il prend immédiatement l’escalier mécanique. Est-ce qu’il faut un billet pour un instrument de musique “très encombrant” ? Il faut que je me renseigne.

Hall 2
Quelqu’un au piano, qui joue bien Debussy.
Une femme en anorak noir ouvert attend debout dans le hall, avec une jupe longue imprimée panthère, un haut assorti plutôt lynx, et une valise à roulettes grise avec des motifs noirs façon léopard géant.
l’homme finit son morceau de musique, des voyageurs en attente assis sur les banquette applaudissent un peu, 2,3 claps discrets.

Un agent de la propreté rencontre un ami près du baby-foot, et lui parle brièvement en s’accrochant aux poignées.

“Pour votre sécurité, il est interdit de pratiquer toute activité sportive dans l’enceinte du métro ; merci.”
Je pense aux jeunes qui s’exercent au Hip hop à l’entrée de la gare en sous-sol, tout près du métro.
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Sur la route, au rond-point du 21 septembre (il faut être toulousain, pour reconnaître immédiatement cette date, explosion de l’usine AZF, en 2001)
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Je vais à Bagatelle retrouver l’association Partage (maison de chômeurs), pour déjeuner ensemble puis pour un atelier d’écriture.

Dialogue de sourd avec une stagiaire, qui change de place :
— le DAL
— Ah oui, c’est un plat
— Non, c’est le Droit Au Logement
— Ah oui, moi aussi je suis mal logé

Une dame âgée de 89 ans, très chic et parfaitement maquillée, qui déballe ses maux et sa solitude, qui ne se fait plus tellement de cuisine, alors qui vient là déjeuner et rencontrer d’autres gens. Elle ne veut pas trop manger de chocolat pour ne pas grossir ; elle semble bien maigre, mais dit qu’elle a un petit ventre, en le pinçant. Son petit fils, qui lui a installé internet, se demandait bien à quoi ça pouvait lui servir à son âge, dit-elle dédaigneusement. Nous dit qu’elle pleure quand quelqu’un lui envoie sur fb des vidéos d’animaux qui souffrent.

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Atelier d’écriture à la Faourette
En attendant les participants, Jean-Claude, qui anime habituellement l’atelier, me raconte qu’il était chercheur de mots en freelance à Paris pendant 20 ans, pour la pub. Chercher des noms à un produit, imaginer des produits qui n’existent pas encore. Dans les années 70-80, ils (une dizaine de chercheurs de mots) se retrouvaient régulièrement en “séminaire-brainstorming” au Moulin d’Andé !

A partir d’un concept, du cahier des charges du produit, trouver des milliers de mots ; puis n’en garder qu’une centaine, puis une dizaine ; le dernier choix étant effectué par l’entreprise. (& quand ils trouvaient une idée vraiment géniale, qui sortait du lot, jamais elle n’avait été choisie !) Il ne se souvient que d’un nom de parfum pour Caron, “le 3ème homme”, et ne se souvient plus de noms de yaourts provenant de ces sessions..!
Puis en parlant d’écriture, me dit :
— Les seuls mots que j’écris, c’est sur le frigo.
Il faudra que je lui amène A feu doux, de Gérard Arseguel.
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et un mail de Cécile, de l’Atelier des arpètes :
“voici 2 de vos affiches trouvées sur mon parcours quotidien
plus exactement sur le boulevard des Récollets au niveau
de l’église Sainte-Marie des Anges ! ou cité Daste…
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avec une bonne surprise « sauvage » sur le verso des panneaux Decaux (cf photo ci-jointe)
c’est un grand plaisir de découvrir votre travail
merci !”
Merci doublement!!
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à la chasse, suite

Date : 20 février 2017

Ce matin, des mails amicaux, chouette!
“Coucou Fabienne,
j’ai suivi tes aventures avec joie (à part l’extinction des feux)
et les photos des photos et des sacs à la médiathèque ce matin : extra !
PS : lu en buvant mon café ce poème de Brautigan :
3 novembre
Me voilà assis dans un café
en train de boire un coca.
Une mouche s’est endormie
sur la serviette en papier.
Il faut que je la réveille
pour essuyer mes lunettes.
Il y a une fille
que j’ai envie de regarder.”
panneaux signalisation (3)
et puis, une photo de Shanghai, envoyée par Marc, chez qui je loge, avant que je parte en expédition.
Bon, ici moi je comprends les panneaux, mais je ne sais pas non plus où c’est !
Dans les 2 cas, on connait la distance…
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L’après-midi commence par un rdv avec un jeune homme qui fait une école de journalisme, une interview de 5mn au sujet des affiches, dans le couloir de la cave poésie!
Puis, je repars à la chasse aux affiches, pour en chercher à des endroits encore inconnus, ou refaire des photos de jour quand on en a des photos de nuit.
Comme un colleur d’affiche avec sa camionette Decaux change des affiches de pub, je vais lui causer. Mais il ne peut pas m’aider pour savoir où elles sont, sauf me donner un numéro de téléphone où personne ne répond ce lundi. Et de me montrer sur son téléphone la photo de son “ennemi”, un “gauchiste chevelu écolo qui serait mieux au Larzac”, suivant ses dires,  qui, à la tête d’une petite bande, s’attaque à la pub régulièrement , et qui le nargue quand il le rencontre.
Pas la peine de lui dire qu’il y a aussi des gauchistes non chevelus, ou inversement …
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Si voilà 3 “L’habitude…” à des endroits différents, par contre un seul “Souvent j’oublie d’être libre”… Où sont les autres?! Il y a 4 exemplaires d’une même affiche quelque part dans la ville, normalement!
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Céline m’avait dit voir plusieurs affiches sur la route du boulot. Je reprends la piste, de Barrière de Paris jusqu’aux Minimes (+ celle bd de Strasbourg):
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De loin, on repère plus vite les affiches rouges que les affiches bleues! Celle-ci, Yann m’en avait envoyé une photo nocturne. Où sont les autres?!
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En plus de celle à côté de la parapharmacie Lafayette, j’en trouve une autre vers la Patte d’Oie (enfin, pas tout près, j’ai pas mal marché…)
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Et “Le diable…”, pareil, où sont-elles à part celle-ci?!
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Et puis, nous n’en avons vu aucune ( c’est la seule, totalement invisible encore ce soir!) de “L’horizon est sans perspective”… Damned!

En rentrant, je trouve un mail de Valérie, qui a participé à l’atelier “sacs à mots”, avec de nouvelles photos (youpi!) des affiches repérées hier :
“Bonjour Fabienne,
En partant travailler ce matin à vélo et sur le chemin du rectorat : une première affiche à l’angle de l’avenue Crampel et de la rue Georges Clémenceau (Faire passer la lumière à contre courant). La journée commençait plutôt bien !
Puis, 50 m plus loin, toujours sur l’avenue Crampel au niveau de la place Henri Russell une deuxième (Déplacer le point de vue).
J’espère qu’elles contribueront à la progression de l’inventaire.
Très bonne soirée,
Valérie (moumoute blanche, la vie a l’air simple)”
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à la chasse aux affiches

Date : 19 février 2017

Dimanche, il fait beau, et j’ai vu hier nuit, en passant vite en voiture avec des amis, qu’il y avait des affiches au pont des Demoiselles, et avenue Crampel. L’occasion aussi d’aller au musée Georges-Labit, qui n’en est pas loin.
Hop, en métro jusqu’au Palais de Justice, remonter jusqu’au jardin des plantes; avant d’y entrer, regarder le stand de Guy, mon marchand de cuir préféré, qui est au bout du marché (et qui a toujours des merveilles).
Je retrouve mon chemin, même si je suis juste hors-plan de mon “plan du centre-ville”. Je repère les affiches de loin.
Et, ô joie, il y a là des affiches avec un texte pas encore vu ailleurs!!
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à Cabanis

Date : 19 février 2017

Samedi, nous installons les sacs et les photos à la médiathèque.
Sous l’escalier, les sacs, et l’occasion d’en revoir certains absents des photos.DSC00211 DSC00213 DSC00214 DSC00215

Vincent est venu nous rejoindre, avec sa fille, qui nous choisit les photos à encadrer sur fond noir ou sur fond blanc.
Puis nous allons les accrocher au 3ème et au second, sur la coursive du pôle musique et du pôle littérature. DSC00221
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Avec une légende, pour que tout le monde comprenne ce dont il s’agit :
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Puis mettre toutes les photos sur l’ordi de Claire, pour envoyer à tous les participant(e)s de l’atelier. DSC00236DSC00240DSC00239
L’occasion pour moi de voir Toulouse et la gare de haut ! (c’est préférable de ne pas avoir le vertige quand on travaille à la médiathèque!)
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sacs à mots

Date : 18 février 2017

Hier, un atelier “sacs à mots” au grand M, 10h-17h, avec une quinzaine de participant(e)s. On arrive en avance, ce qui nous donne le temps d’aller voir l’affiche, sur l’avenue en face de la médiathèque!DSC00068
Et c’est parti, atelier d’écriture le matin, pour préparer ce qu’on va écrire sur les sacs en kraft l’après-midi.
Un des exercices consiste à aller piocher des phrases qui nous marquent au hasard de l’ouverture de livres ou magazines, dans tous les rayons de la médiathèque. Un exemple saisissant :20170217_114957
Début d’après-midi, vite on écrit sur les sacs, 2 sacs chacun(e), 4 faces à mots !
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Et puis, avec 4 appareils photos, nous nous séparons en 4 petits groupes, 1h dans le quartier à mettre les sacs en situation, avec la bénédiction du ciel, et un avant-goût de printemps.
DSCN3536DSCN3533Au retour, nous regardons et trions ensemble la masse de photos, c’est parfois difficile, il nous en faut 40 pour imprimer et accrocher samedi à la médiathèque Cabanis.
Ici, la bonne aubaine, je peux en mettre plus ! Prenez le temps de les regarder, il y a des merveilles..!!

Des photos de groupe :
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Des sacs accompagnés :
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Des mains qui se tendent :
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Des solitaires :
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affiches toujours

Date : 18 février 2017

A Toulouse, il y a ce collectif qui s’attaque régulièrement et efficacement à la pub :
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Notre affaire, maintenant cette semaine : aller à la chasse aux 40 panneaux (sans tomber dedans)
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(photos : la Cave po, et celles que j’ai pu faire)
Aidez-nous vite à les répertorier (Decaux ne nous a pas donné leurs emplacements dans la ville, on en a vu qu’une dizaine sur les quarante, et elles ne seront affichées que jusqu’à mercredi prochain), photographiez-les, envoyez-nous les photos, ce serait extra!


nouveau séjour, la lumière change

Date : 18 février 2017

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De retour à Toulouse, avec au programme, comme un avant goût de printemps ! & les fameuses violettes de Toulouse dans le jardin de Violaine !

& le jeudi 16, une rencontre à la médiathèque Cabanis, autour de l’exposition VOUS M’EN DIREZ DES NOUVELLES.
20170216_163603 Du monde présent, tous les âges, une visite “guidée”, des explications et commentaires, des liens entre les différents boulots, entre les livres et ce qui est affiché. Une bonne ambiance, qui a donné envie à certains participants de nous rejoindre le lendemain, vendredi 17 toute la journée, au grand M pour un atelier “sacs à mots“.

En partant tard le soir et éteignant la salle d’expo, reste l’ombre des lettres en porcelaine :20170216_194449
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Et puis, hélas, une nouveauté…
Cécile m’avait prévenue d’être venue voir l’expo, et de sa déception que les lampes ne soient pas allumées :
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Car la commission de sécurité de la médiathèque a décidé que mes installations électriques étaient non conformes et donc dangereuses : imaginez un visiteur ayant une envie irrépressible de toucher une ampoule 220V brûlante, ou de dévisser la dite ampoule pour mettre doigts ou langue dans la douille…
Pas possible de courir un tel risque.
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Quant aux petites sculptures lumineuses, elles ne sont pas reliées à la terre, et n’ont (volontairement) pas les affreux gros cables indispensables…

 

 
Alors, on éteint tout, BLACK-OUT.

Sauf quand il y a une présentation ou une lecture, vu que là, c’est la fête (et que je refuse de causer sans mes lumières !)

Du coup, me voilà “obligée” de préparer le soir même des affichettes à épingler près des pièces où le courant ne passe plus.

Peut-être y remplacer la lumière par le son?

(enregistrement de Marie-Pierre Aïello et J.F. Priester)


brosse à reluire

Date : 12 février 2017

• Pas de nouvelles photos des affiches;
mais les jeunes en formation qui font un web-documentaire sur poésie et quotidien, que j’ai eu l’occasion de rencontrer plusieurs fois, sont partis à la chasse aux affiches, pour interviewer devant les gens dans la rue… à suivre !
• Et un amateur Suisse m’a demandé un jeu d’affiches ; le logo de la Cave poésie va-t-il donner envie aux suisses de venir à Toulouse après cette campagne d’affichage?! à suivre aussi pour les photos!
Bonjour,  en découvrant votre projet d’affiches toulousaines, j’aurais eu l’envie d’en faire profiter Neuchâtel en les réunissant toutes sur  ma vitrine ( env. 12 mtr2) le temps de votre expo à Toulouse: une manière de parler d’un travail qui me plaît dans une zone discrète et improbable: le pied du Jura (côté œil-de-perdrix plutôt que vin jaune). C’est bien sûr, une proposition d’achat. Envisageable?
Avec mes bonnes salutations, H. B.
Elles sont chez l’imprimeur, et seront à Neuchâtel en fin de semaine qui vient, avec aussi quelques dépliants de Cabanis.

• En attendant, plusieurs mails d’encouragements, dans tous les styles, ça fait pas de mal aussi, hein! (c’est pas moi qui me les suis écrits, genre courrier des lecteurs!)

Bonjour Fabienne,
Je travaille à la médiathèque José Cabanis et j’ai assisté à la présentation, par vous-même, de votre expo. Et je voulais juste vous dire qu’elle est géniale. Bravo !
Cordialement,
Isabelle
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Bonjour Fabienne,

je suis tombée sur votre affiche à Terra Nova. Grand coup au coeur. Et coup de coeur par ailleurs. Je pensais pouvoir l’acheter sur votre site mais je n’ai pu commander que le livre (ce qui me ravi il est superbe et me touche aussi). cependant je reste un peu chagrinée de ne pas avoir l’ensemble en affiche, est-ce envisageable d’en envoyer une par la poste, vous en reste t-il encore?
Merci pour votre réponse, et bravo pour votre travail. C’est simple mais tellement vvrrrr, là, présent au reste du monde.
Merci et à bientôt
Emmanuelle  (je lui ai envoyé des dépliants de la médiathèque avec l’affiche à l’intérieur!)
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Bonjour,

Je viens de visiter votre exposition à la Médiathèque José Cabanis et j’en sors enthousiasmé par l’étendue et la qualité de vos travaux ; poésie, onirisme, surréalisme, humour, sens de la mise en page, lettrages inspirés, vous touchez à tout avec une exquise sensibilité et votre créativité semble sans limite.
Je suis un… très ancien élève de l’école Estienne (promotion 51-55) marqué à vie par les Arts Appliqués et tout ce qui se rapporte à la lettre, à la typo, au graphisme me ravit au plus haut point et là c’est très fort.
Les Arts Appliqués ! C’est une magnifique école de rigueur permettant, lorsqu’on accepte les contraintes inhérentes à chaque discipline, de créer en toute liberté et vous la possédez au plus haut point cette liberté dans le respect de chaque technologie.
Voila, je tenais à vous écrire ces quelques mots de félicitations,
Bien cordialement à vous
Claude
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bonjour
effectivement
je me souviens
c’est drôle
j’ai vu tes livres via le site de libé
je n’es pas percuté tout de suite
so,
je suis un peu vintage comme gars
je vais t’envoyer un chèque par la poste
et guetter ma boite à lettres ensuite
bien cordialement
bruno
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OUAAAAAAOUUUUUUUUU
Beau boulot ! (beau lieu…)
L’expo est superbe
Et ta veste Fabienne… la grande classe !
La bise !
Kristel 
(c’est une veste que j’ai empruntée à Violaine!)

C’est vrai que ça donne envie cette expo !!!!!!!!!!!!
Bravo Fabienne !!!
Vivement que tu nous racontes tes aventures toulousaines….
des bises
Carine
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Oh, chouette alors !
En passant, j’aime beaucoup votre travail.
N’hésitez pas à me faire part de votre actualité.
Très bon week-end,
GL
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et contre les chevilles qui enflent, une photo que Violaine a prise aux entrepôts de la gare :
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des affiches en ville, 2ème jour par correspondance

Date : 9 février 2017

tel

 

1er message de Gilles, ce matin :

 

 

(j’ai eu du mal à scanner mon téléphone, la couleur a disparu…!!)

 

 

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et un MMS de Souad, quartier Croix-Daurade :

 

 

 

 
et un mail de Yann:
“reviens avec ton plus bel appareil!
y’a plein d’affiches partout…

devant la parapharmacie
à côté de Jeanne d’Arc…”

 

La suite by night, et me voilà super contente!!

Merci pour ce cadeau extra!
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Toulouse-Marseille

Date : 9 février 2017

20170208_121032Le 8 février, les affiches sont dans la rue (on ne sait pas où, il faut les chercher!) pluvieuse, et moi je suis dans le train du retour avec les vitres opaques de crasse (j’ai d’ailleurs appris qu’à Toulouse il y avait une station de lavage pour les trains, je ne sais pas si elle sert beaucoup….)

2 photos (reçues dans le train) d’affiches repérées par Yann :

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Partages

Date : 9 février 2017

20170207_142657Mardi midi, nous voilà partis avec Yann à l’association Partage, pour partager un repas et discuter, et penser à ce que pourra être un futur atelier d’écriture.

Au menu, couscous et tiramisu.
En mettant la table, il faut rajouter des cuillers :
— pour le couscous! avec une fourchette, faut courir après les grains! sinon, c’est comme si vous mangiez des spaghettis avec une cuillère!
2 euros de participation pour une énorme assiette. Le monsieur bulgare au bout de la table s’inquiète (après en avoir bu) de la composition du lait fermenté (de vache) car il est allergique au soja.

C’est la 1ère fois que j’entends parler de “bibliothèque humaine”, une expérience de l’association Parole Expression, avec qui j’ai rendez-vous en mars, pour la “caravane des 10 mots”.
Mon voisin de table est Jean-Claude, passé là par hasard alors qu’on avait rendez-vous (vive l’inconscient). C’est lui, le mardi (sauf pendant les vacances), qui anime les ateliers d’écriture. On s’est déjà vu au banquet littéraire du Bol rouge; et avec mes cheveux, mon pantalon et mon écharpe, je lui ai fait penser au Petit prince, il me demande si je l’ai fait exprès ; je tombe des nues..!!
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20170202_172523A 19h30, c’est le Rdv du mardi à la Cave poésie, avec les Rugissants.

Aujourd’hui, Emmeline Raymond au programme, avec L’Endiguement des renseignements.

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Yann a confié cette lecture à Agnès Buffet Dorembus et Isabelle Bedhet, qui sont passées me voir en décembre à Terra Nova.
J’escomptais en plus une traduction en langue des signes, ce qui n’a pas été possible, vu le texte et le temps. 1ère déception, mais qui est aussi forte d’enseignements, par rapport à la LSF.

Le public est au rendez-vous, la salle est archi-comble, on se tasse, et ça commence!

Se pose alors pour moi le problème de l‘interprétation d’un texte. Ce qui m’avait intéressé dans l’écriture d’Emmeline Raymond, ce style sans fioriture, ces phrases d’une grande économie et efficacité, lapidaires, redonnant toute leur puissances aux mots, qu’on peut lire avec une espèce de joie directe et sauvage, cette accumulation de propositions où l’esprit rebondit sans cesse de l’une à l’autre, tout ce qui donnait pour moi sa modernité et contemporanéité à la rubrique des Renseignements, tout cela est radicalement renversé.

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Pourquoi pas, après tout. Rappeler que c’est un vieux “journal de bonnes femmes”, qui s’adresse essentiellement à une petite bourgeoisie de province un peu coincée. Refigurer le cadre, l’Histoire, et les situations. En rire avec accessoires variés, plutôt que mettre à nu le mystère des mots… Faire une brèche dans la digue pour se laisser emporter par le jeu. Sortir le texte du livre pour lui faire une farce : le faire gesticuler comme une caricature plutôt que l’articuler finement comme un pantin.

On en revient à cette réponse d’Emmeline Raymond :

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ainsi, une vieille carcasse de parapluie et une ombrelle miniature style restaurant chinois ne sont qu’une variation de cette forme.
Et du moment qu’il ne pleut pas, juste une variation d’interprétation entre iconoclastes et iconodules?

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Ça me rappelle un épisode du livre : je souhaitais au départ qu’il eût une autre couverture (comme les pages de titres intérieures), ce que l’éditeur refusa en disant que cela faisait trop “essai”.


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