faits divers
vendredi 15:18. Mélanie m’envoie un SMS :
— Fabienne, j’viens de passer devant la gare. J’espère que tu n’es pas coincée à l’intérieur?!?!?
— Pourquoi qu’est-ce qu’il y a ?
— Tout le monde dehors. La gare est totalement fermée.
Une alerte ou un essai
— Merde j’ai raté ça!!
— Tu n’es pas dedans avec madame pipi?
Tu peux tjrs aller voir. C’est pas encore fini….
— J’suis chez Marc pour voir comment habiter chez lui quand il sera parti
— OK. pour info, je peux te filer mon appart quand je m’absente en mars. (j’habite derrière la médiathèque à côté de la gare..!!!)
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infos en direct, dites-moi tout :
« Suite à la découverte d’un colis abandonné au niveau de l’espace vente de la gare, un périmètre de sécurité a été rapidement établi et les personnes présentes ont été évacuées pour permettre l’intervention de secours.
Alors que l’heure est aux départs en vacances, la gare Matabiau de Toulouse a été évacuée en raison d’une alerte au colis suspect, vendredi 3 février 2017 aux alentours de 13 h 50, apprend-on auprès de la SNCF.
Par ailleurs, la circulation des trains a été interrompue le temps de l’intervention des secours, précise la SNCF. Les démineurs sont arrivés sur place vers 14 h 40, pour procéder à une intervention.
Le dispositif de sécurité a été levé et la circulation a repris aux alentours de 16 heures. »
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le soir, en cherchant plus d’explications sur internet, je suis tombée sur cette page d’un autre « fait divers », autrement plus intéressant : une histoire de train peut en cacher une autre

Jeudi, rdv à 11h à la gare.







on va pouvoir s’exercer aux joies du courrier postal, et investir dans des aimants pour les fixer sur les frigos et autres montants métalliques d’étagères !


les « visiteurs » sont les agents SNCF qui regardent à l’arrivée d’un train si personne n’a oublié quelque chose.





vert orange rouge, les couleurs de la communication (et du flicage), toulouse, paris, barcelone, londres, rotterdam, tel aviv, berlin, varsovie, et plus
Là où je suis hébergée, tout à côté, il y a un portail qui m’enchante chaque fois que je passe devant, alors que mes amis le regardent plutôt avec dédain. Les goûts et les couleurs… Un art de prolo…




Une école de formation audovisuelle avec 6 stagiaires qui réalisent un web-documentaire qui interroge la poésie au quotidien : on s’est donc retrouvé mardi matin à la médiathèque Cabanis, devant VOUS M’EN DIREZ DES NOUVELLES, avant de se retrouver mardi prochain à la Cave po.


une dame qui mange un gâteau au chocolat le petit doigt en l’air. elle n’a pas de mémoire heureusement ça vaut mieux. plusieurs éternuements à la suite. plusieurs romans policiers. une belle couverture en laine pour se protéger du froid. des collants fleuris. dégaines nonchalantes. un sac en cuir avec de la fourrure à l’intérieur. des échanges mystérieux. un groupe. tu veux un sandwich, quelque chose? un survêtement bleu électrique. des sacs à dos qui semblent lourds. des baskets ultra design pour la conquête de l’espace. il n’y en a pas ici ? de quoi ? il n’y en a pas ? tu sais pas j’ai des tremblements! tout est contrariété. attendre ses Rdv. un bébé qui dort. il faut aller jusqu’au bout. à quelle heure ? 10h1/2 là-bas. pourquoi tu reviens ? une dame avec son fils et 3 valises. on mange un morceau ensemble si je peux. je l’ai dans la main le billet. un monsieur photographie la vitrine de peluches. un poste d’observation. la sécurité ferme la porte coulissante qui donne directement sur le quai. appuyé sur la poignée de valise dans un geste de statue grecque. secouer les miettes après le sandwich. un pigeon qui traverse en prenant de la hauteur. des hommes en costume cravate qui viennent inspecter le travail des autres. avec un dossier sous le bras. ici on ferme à 21h. L’AIR écrit sur un sac qui traverse le hall au bout du bras de son propriétaire. quelqu’un qui nettoie et ramasse les papiers. pour ceux qui ont faim de liberté. sengager.fr. un monsieur qui fouille dans une poubelle. déplie les papiers à la recherche d’un reste à manger. sécurité sécurité sur une bande fluo. pas 2 places où s’asseoir à côté. si je me laissais aller je lui filerais. on en est réduit à peu d’altruisme. dialogue silencieux. y’a des gens sympas quand même. des sacs de soldes. qu’est-ce que tu veux? un café noir ? rappelle-moi ce que tu fais. & tu habites toujours au même endroit ? une couverture à carreaux pour les chiens. des sacs empilés les uns sur les autres. la police ferroviaire qui se gratte la tête. se colle à la vitre pour parler à un collègue dans l’aquarium. peu de gens élégants. stop thinking en gros et blanc sur un T.shirt noir. les têtes levées vers le panneau d’affichage. un petit garçon avec une mitraillette jouet qui crépite encore attachée à son carton. retrouvailles petits cris de joie et grandes étreintes. 15h maximum. mouvement social national. du mercredi 01 FEV à 19h00 au vendredi 03 FEV à 08h00. vous voilà prévenus. Gare Matabiau (dépose minute départ)


Panne de métro ce matin pour me rendre à la gare.
une pièce de 2 euros posée dans une main sèche et rouge, vite enfournée à peine merci, demi tour vif pour continuer la quête. ce Noël partagez encore! & encore… pour votre santé mangez au moins 5 fruits et légumes par jour. l’armée de terre recrute 15 000 postes. je veux être le nouveau souffle. ultra design ultra fin ultra léger. rueducommerce.com. j’ai soif d’aventure. s’engager.fr. votre volonté notre fierté. croyez-vous au coup de foudre. je veux aller de l’avant. pour ceux qui ont faim de liberté. retrait gratuit en 48h. je veux être le nouveau souffle. livraison à domicile en 48h. pour que la liberté ne recule jamais. rueducommerce.fr. s’engager.fr. des espaces de travail adaptés à chacun. qui mieux qu’un ange pour nous conduire en enfer. achat retrait échange de billets. après la tempête. l’armée de terre recrute. un gars en kaki court avec une mitraillette. un regard dans le vide. offrez-vous une pause gourmande. réveille ton soleil. un homme qui boxe. un regard dans le vide. sur la ligne bleue des Pyrénées. j’ai soif d’aventure. pour ceux qui ont faim de liberté. mesdames messieurs attention. le train intercité n°40663 en provenance de B et à destination de M va entrer en gare voie 6. attention SVP. voie … en raison de difficulté de préparation de train en gare, le train TER n°… à destination de .. partira avec un retard d’environ …m. merci de votre compréhension
Aujourd’hui, nous avons fait un essai d’affiche dans la rue, pour voir à l’avance ce que ça va donner, lors de l’affichage de février, et faire des photos. Du scotch double-face (il y a beaucoup de vent) et 2 affiches sous le bras, nous voilà partis avec Mélanie et Yann à l’abribus du coin.

Bon ben voilà, je saute de joie!! D’autant que Mélanie, qui a fait les photos, à réussi à capturer un beau moment, avec les bus qui s’arrêtent.




A gauche, le coin livres, éditions d’artiste et de librairie mélangées, dans des vitrines comme à l’ aquarium.



Plus loin sur la gauche, une série d’assiettes peintes pour le banquet au Bol rouge,






















Hop, passons au vernissage ! Il y avait plein de monde!






Oh, c’était et c’est bien !!



Avantage d’un dimanche gris à Toulouse :
& en sortant du cinéma, poursuivre sur cette belle lancée pour aller à Terra Nova chercher les livres que j’ai commandés (ben oui, maintenant, « ma » librairie est à Toulouse!) (réservés plutôt, car ils les avaient tous en magasin, ça c’est de la librairie!)
« Ces deux formidables puissances ont, comme j’allais vous dire, été engagées pendant trente-six lunes dans une guerre très opiniâtre, dont voici le sujet : tout le monde convient que la manière primitive de casser les œufs avant que nous les mangions est de les casser au gros bout; mais l’aïeul de Sa Majesté régnante, pendant qu’il était enfant, sur le point de manger un œuf, eut le malheur de se couper un des doigts; sur quoi l’empereur son père donna un arrêt pour ordonner à tous ses sujets, sous de graves peines, de casser leurs œufs par le petit bout. Le peuple fut si irrité de cette loi, que nos historiens racontent qu’il y eut, à cette occasion, six révoltes, dans lesquelles un empereur perdit la vie et un autre la couronne. […] On suppute que onze mille hommes ont, à différentes époques, aimé mieux souffrir la mort que de se soumettre à la loi de casser leurs œufs par le petit bout. Plusieurs centaines de gros volumes ont été écrits et publiés sur cette matière; mais les livres des gros-boutiens ont été défendus depuis longtemps, et tout leur parti a été déclaré, par les lois, incapable de posséder des charges. Pendant la suite continuelle de ces troubles, les empereurs de Blefuscu ont souvent fait des remontrances par leurs ambassadeurs, nous accusant de faire un crime en violant un précepte fondamental de notre grand prophète Lustrogg, dans le cinquante-quatrième chapitre du Blundecral (ce qui est leur Coran). Cependant cela a été jugé n’être qu’une interprétation du sens du texte, dont voici les mots : Que tous les fidèles casseront leurs œufs au bout le plus commode. On doit, à mon avis, laisser décider à la conscience de chacun quel est le bout le plus commode, ou, au moins, c’est à l’autorité du souverain magistrat d’en décider. Or, les gros-boutiens exilés ont trouvé tant de crédit dans la cour de l’empereur de Blefuscu, et tant de secours et d’appui dans notre pays même, qu’une guerre très sanglante a régné entre les deux empires pendant trente-six lunes à ce sujet, avec différents succès. »