s’aider, et ne pas céder

Date : 25 novembre 2018

Cette semaine, j’ai rencontré Aysé, qui dirige le Secours Populaire à Tulle, avec Christiane, qui elle est à  Brive. Elle irradie le feu qui l’anime.
Avec cette devise : Tout ce qui est humain est nôtre. Et quand elle dit “au Secours (pop)…”, c’est la 1ère fois que j’entends “au secours!”
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Aysé parle de “raz de marée” de la misère ; en 1 an, + de 20% de personnes qui demandent de l’aide.
Pouvoir agir sur tous les fronts, aider sans que tout soit compartimenté en petites cases, mettre à disposition du mobilier, des vêtements, l’accès aux loisir-culture-vacances, l’aide au “déménagement social”, des cours de français (3 niveaux) pour les primo-arrivants, pouvoir loger, aider à payer le coût de l’obtention des papiers, etc…
Et bientôt un nouveau local beaucoup plus grand, derrière la gare, pour regrouper toutes les activités éparpillées sur divers sites.

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Manée m’avait déjà parlé d’une action qui avait eu lieu le 17 octobre, “jour officiel de la misère” (sgloup!), réunion publique avec des panneaux autour du cou, avec des paroles “célèbres” :
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et envoyé le lien d’un article signé Robin Bouctot paru dans La Montagne:
Les associations font front contre la misère
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Nous sommes contentes de projeter pour 2019 un (des) atelier d’écriture régulier, à Tulle et à Brive, là encore, avec derrière la tête l’idée de rendre publique des paroles peu ou jamais entendues, et de préparer une belle chose pour le 17 octobre prochain..!

La MISÈRE, un mot qu’on entend peu, remplacé pudiquement par Pauvreté, plus “propre”, même quand elle est “grande pauvreté”, cache-misère de Misère, un mot qui réapparaît comme la tuberculose…

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& pour finir, une page de publicité qui date un peu :
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une gomme à frontières

Date : 25 novembre 2018

Lundi dernier, à Uzerche, un autre atelier d’écriture avec les migrants et bénévoles de “Vents d’ailleurs“.
L’occasion en avance de faire des vœux, et de préparer d’autres sacs qui seront affichés lors de la fête ce samedi 24.
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Bon, là encore, j’ai pas assuré côté photos, car l’affichage était en nombre dans la salle des fêtes ; partout les sacs avec les paroles, des recettes de cuisine (avant de les déguster!) dont certaines à emporter — en voici une que je voudrais essayer (c’est extra bon!) :
20181125_17154420181125_171534, 2 panneaux avec les photos des migrants, seuls ou en famille, les flèches d’où ils viennent sur la carte du monde et leur histoire depuis qu’ils sont arrivés à Uzerche (les 1er avec l’évacuation de la “jungle” de Calais): l’obtention des papiers et du boulot, des histoires écrites par les enfants…
Certains, partis ailleurs pour vivre et bosser, sont revenus pour la fête, retrouvailles avec des sourires jusqu’aux oreilles, le français utilisé pour se comprendre entre syrien et érythréen…
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Et la photo est mauvaise, c’est dommage, car c’était vraiment un moment formidable : un monsieur syrien (qui a appris le français en un temps record) qui a mis au point un système ingénieux et impressionnant pour danser une danse folklorique avec 2 marionnettes grandes comme lui, vu qu’il est seul pour l’exécuter loin de son pays.
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Les enfants couraient partout, certains en smoking, glissaient sur le parquet après le concert de flûte qu’ils ont donné, et toutes les bonnes choses dégustées, et avant l’heure du bal pop. au pays de la bourrée limousine.

Les mamans étaient super chics, qui avaient préparé avec tous les bénévoles le buffet pantagruelique international…
dont Retsvanna qui exposait quelques unes de ses grandes broderies :
20181124_181152Un heureux moment d’humanité, qui fait du bien, puis rentrer à Tulle dans la nuit sous la grande lumière de la pleine lune, qui éclaire notre planète terre…

 


un lieu/un lien

Date : 25 novembre 2018

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Voilà presque une semaine que notre local, 17 rue Jean Jaurès à Tulle est ouvert.
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Mercredi 21 novembre, soir : à 18h refermer à clef la porte du nouveau local, tout blanc tout propre avec un nouveau lino, des chiottes nickel, une grande table & tréteaux, des tabourets, des étagères design, avec déjà un peu de matériel pour travailler ensemble, et entendre les clés tinter dans sa poche.
Avec déjà un affichage, qui ne laisse pas les gens qui passent devant indifférents (j’ai pas encore pris de photos, trop occupée à autre chose!)
& un sac-à-mot qui distingue notre vitrine des magasins en ville et du “black friday” …
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& puis, profiter d’une vente de livres ce we au profit d’Amnesty international pour se constituer une petite bibliothèque d’aide au travail Lien/ Lieu, une lampe halogène pour être bien visible quand le jour tombe, un radiateur à bain d’huile pour ne pas être congelés et que les idées coulissent, une bouilloire puis une théière pour partager un bon thé… ça roule…
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Nadège, lundi dernier après notre atelier d’écriture avec “Vents d’ailleurs“, revenant de Paris où elle avait vu l’expo de Sophie Calle, m’avait montré son dernier livre, Parce que, qui n’attendait que moi hier à la librairie Préférences. Un dispositif d’expo où les gens s’attendaient pour “dévoiler” la photo après en avoir lu chacun à son rythme le parce que. Qui pouvait être un bel outil pour un atelier d’écriture.
“Dans l’obscurité, Denis Roche racontait les instants qui précédaient sa décision de prendre une photo, puis il montrait l’image le temps d’un déclic”. C’est par ce récit, Déclic, le déclic de l’appareil photo aussi bien que celui du cerveau dans lequel l’idée surgit, que Sophie Calle ouvre Parce que. Elle y raconte la raison, ou du moins une raison, qui l’a poussée à appuyer sur le déclencheur. Puis la photographie se découvre ensuite dissimulée dans l’interstice de la reliure à la japonaise inversant ainsi le rapport de primauté naturel entre une image et les mots qui l’accompagnent.”
Voir (par) les mots avant de voir (ou pas) la photo dont il est question…
Dominique, un Tulliste depuis 9 ans qui est déjà venu 2 fois au Lien/Lieu, qui n’avait jamais entendu parler du travail de Sophie Calle, avait du mal hier à “plonger” dans le livre sans réticences : qu’avait-elle à se justifier ? Expliquer que là s’ouvre un espace “poétique”…
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un monde flottant

Date : 4 novembre 2018

• l’avantage du ciel qui nous tombe sur la tête depuis 2 semaines, c’est que parfois, dès le réveil, les nuages ont des formes enthousiasmantes, inspiration pour des sortes de flotteurs en verre…

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• Après 36 heures sans électricité, du nouveau scotch (vive le bleu blanc rouge…) enrobe le poteau cause de la panne (le scotch enserrant une bâche pour l’étanchéité…). & pendant ce temps là, on “propose” ailleurs l’installation de compteurs linky… Une histoire de zombies…

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• & comme le terrain vague au bord de la mer est détrempé, c’est facile d’y déterrer de nombreuses pierres précieuses, scories de l’ancienne verrerie, pour de futures pièces mêlant grès ou porcelaine et verre…
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• & profitant d’un rayon de soleil, Marie-Christine est passée m’apporter un cadeau précieux de la part de Monique : une boîte à couture de grand-mère pour remplacer celle qu’on m’a volée en avril 2017 ! Cela me touche particulièrement. Une remise à zéro+, au moment où je reprends le travail arrêté alors faute de four.
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avec des instruments à la pointe du progrès comme ce crochet pour remailler les bas, belle pièce!
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• & pas encore eu le temps d’imprimer l’affiche prévue pour Tulle, composée le 25 octobre ! Un bricolage en attendant dont voilà la trame…
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ou un lien à “broder” ensemble…
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expositions

Date : 23 octobre 2018

• En passant par Paris entre 2 trains, le temps de voir l’exposition Freud, du regard à l’écoute au MAHJ.
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En pensant à notre travail de recherches en cours avec Jean-Pierre Larroche, sur les sons, je regarde de près l‘analyseur de timbres des sons à flammes manométriques inventé en 1872 par Rudolph Koenig, un des 1er appareils permettant d’analyser la parole et de visualiser le spectre d’un son, utilisé plus spécialement en phonétique expérimentale pour caractériser les voyelles.
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La résonance acoustique dans les cylindres fait varier la hauteur des flammes des becs de gaz, observables dans le système de miroir tournant…
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& un petit dessin de Charcot de l’inconscient. Après avoir vu l’expo à son tour, Jean-Pierre m’envoie un mail :
“les idées autour de Moi me font penser aux obstacles anti char sur les plages du débarquement (on les appelle des hérissons tchèques)”
charcot inconscient
Et tous les objets “parlants” bien rangés sur le bureau de Freud
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• Et puis, ce séjour à Tulle par beau temps d’automne était l’occasion ou jamais d’aller à Vicq-sur-Breuil, au musée Sabourdy 20181019_151301
voir l’exposition des dessins de Roger Bichard, après en avoir vu des tas de reproductions dans des gros classeurs et le film documentaire réalisé avec obstination contre vents et marées par Christine Thepenier.
Affiche
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Magnifique exposition, où après avoir vu des “images” du travail de Roger Bichard pendant plusieurs années, je vois enfin de vraies dessins et peintures.
pétard, c’est bien de voir ces dessins en vrai!! rien à voir avec les images (!!) vues jusque là..!!

Je n’avais jamais vu cette étude de cailloux, qui doit rendre jaloux Viallat.
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Ça m’a fait bien plaisir qu’il y ait juste une présentation et pas de « fiche indicatrice » des problèmes bichardiens comme les fiches psychiatriques du musée de l’art brut à Lausanne qui m’énervent toujours.
On voit un vrai travail de dessin et de peinture, et on s’en fout alors de savoir s’il parlait mal ou non.
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Ça le sort de sa « case”. Ouf.
et puis ces dessins fragiles sont bien exposés,
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la reproduction de la Joconde avec son sourire a toute sa place malicieuse et énigmatique dans cette expo d’un musée, et son autoportrait est un autoportrait comme des tas d’autres peintres ont pu en faire.
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J’espère que ça ne va pas s’arrêter là, qu’il y aura d’autres expos ailleurs pour que plein de monde puisse le voir, réfléchir, admirer, s’émouvoir…
Le catalogue sortira bientôt.

et je crois que c’est cette double page de cahier qui résume bien les choses (et qui m’a fait rire)
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Les cartons qui spécifient…
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Et il y a 3000 dessins, dont nous ne voyons qu’un minuscule extrait. On se rend compte de cette profusion, de l’ampleur de l’œuvre, de cette double vie passée à ce travail d'”enregistrement”.
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Et puis, un dessin de calendrier (super mal photographié au téléphone…) qui me fait penser à Roger, qui passe tous les jours à l’Encre Rouge demander où sont les calendriers (de diverses années) qu’il nous a donné, ce qu’on en fait, ce qu’on en fera, et réclamer un gâteau ou un café… Il faudra que je lui demande s’il sait dessiner..?
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octobre à Tulle

Date : 23 octobre 2018

• J’avais déjà regardé sur internet, et vu un local à louer qui semblait bien et pas cher (même pour Tulle!). Nous arpentons la ville en complément, téléphonons à la recherche d’un local idéal : de grandes vitrines, un loyer tout petit, pas de frais d’agence, une rue passante, travaux d’installation minimum, bail jusqu’à juin. Car pour cette résidence, un QG est ce qu’il faut, qui serve de lieu de travail, de rencontres, d’exposition, d’affichage.
& pour rencontrer les gens et se faire connaître, être là où les gens ne pourront nous ignorer..! Comme “la” rue piétonne, côté soleil tant qu’à faire…
Voilà les idées, marquées même sur la vieille enseigne!

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• Le mercredi 17 octobre, le soir, petit moment de rassemblement devant la plaque commémorative du massacre des algériens.
ici on noie
Le 5 octobre 1961, le préfet de police Papon décrète un couvre-feu de 20h30 à 5h30 pour les Algériens. La fédération française du FLN appelle à une manifestation pacifique dans les rues de Paris le 17 octobre, pour protester contre cette décision, qui rassemble 30 000 algériens. La répression sera terrible, plus de 11 000 personnes arrêtées dans la nuit, transférées dans 3 centres de tri, tout le monde fiché, 1 500 expulsions depuis Orly dans les 48h, bilan officiel 3 morts et 64 blessés…
Des livres pour soulever le silence, le roman policier de Didier Daeninckx [Meurtres pour mémoire, Gallimard, 1984], qui associe la recherche sur le passé de Maurice Papon sous l’Occupation à son rôle en 1961, ou des travaux d’historiens comme La Bataille de Paris, de Jean-luc Einaudi [1990, Seuil]. Le nombre de morts a fait dire à deux historiens britanniques [Jim House et Neil MacMaster, Les Algériens, la République et la terreur d’Etat, Tallandier, 2008] qu’il s’agit de la répression d’Etat la plus violente qu’ait jamais provoquée une manifestation de rue en Europe occidentale dans l’histoire contemporaine.
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En voyant le film documentaire “Ici on noie les Algériens” de Yasmina Adi en 2011, une phrase, digne d’une tragédie classique, m’a marquée définitivement, prononcée par une mère qui traverse le pont dans une voiture : Fais de moi une plongeuse que je retrouve ses os

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Des nouvelles lunettes pour mieux voir
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Un tag bien vu près de la gare…
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• A Peuple et Culture, Marc Pataut était là cette semaine, pour du montage video d’entretiens qu’il avait faits il y a longtemps avec sa résidence et “Sortir la tête“. Dans la bibliothèque de PEC, plusieurs éditions avec Ne pas plier, sur des projets avec photos de Marc. Ici, Aulnay-sous-quoi?

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• et quelques vues “courantes”

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dont une maison-type en porcelaine attrape limaces (peu probante sur le terrain il semblerait…), réalisée par une étudiante de l’ENSA Limoges
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des mots qui nous tiennent chaud

Date : 22 octobre 2018

Uzerche. Atelier avec des migrants et des bénévoles de l’association d’accueil. Des familles. Plusieurs nationalités, un niveau de français disparate, mais toujours quelqu’un pour entr’aider à la traduction.
Un repas ensemble avec des spécialités délicieuses d’autour du monde.

2 après-midi pour emmener les mots dehors, écrire ce qu’on a du mal à dire.
Des rires, de l’émotion, des discussions pour expliquer ou pour peaufiner une formule (ce ne sont pas les français les moins embarrassés et empêtrés), des belles heures passées ensemble.

3 exercices, tous ensemble autour des tables rassemblées.
– des mots qui nous tiennent chaud qu’on a envie de transporter, de garder avec soi. Les mots dans nos valises intimes.
– des moments qui nous émeuvent, des impressions fugages mais fortes, qui nous ont marqués (positives, si possible)
– un sac pour porter ses mots dans l’espace public, faire passer un message à ceux qui le voient.

Merci pour tous ces messages, avant de se retrouver en novembre !!

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P.E.C.

Date : 2 septembre 2018

& voilà, on est en septembre. Je reviens de Tulle (en Corrèze), ou comment passer 2 jours en train(s) (A/R) pour aller à/revenir de  “l’intérieur” du pays, une expédition…
C’est le début d’une résidence, rencontrer toute l’équipe de PEC (peuple & culture), parler du projet, l’envie d’emmener l’écriture dehors, y porter (avec les gens) les mots et paroles de ceux qui l’ont peu, de chercher ensemble comment procéder et s’amuser sérieusement, expérimenter et élaborer ensemble…
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L’occasion aussi de retrouver Jean-Pierre Larroche et Zoé Chantre, pour leur projet “Mystères et curiosités” à Saint Pardoux, puis aller boire un coup dans un autre village au café du Tilleul, avec Manée qui nous sert de guide.
Il y a dans l’arrière salle une expo mai 68, avec des photos des manifs à Tulle (où Manée reconnaît plein de monde), et des tas de journaux.

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Jusqu’au Charlie hebdo spécial élection de Coluche, dans la foulée, affiches de Siné, 1er avril 1981.
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Je n’ai pas résister à entièrement le photographier. (il n’y avait pas 22 affiches, mais ici il en manque 2 je crois)
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Et puis, une autre chose qui pique :
petite balade dans une chataigneraie ; les bogues tombées, comme des oursins de terre… Les chataignes ne sont pas encore formées, dit la dissection…
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& un instrument jusqu’alors inconnu (de moi) pour décalotter les œufs coque, ouvrir le couvercle sur du jaune d’or
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Et des beaux jours zigzagants, comme les routes dans la campagne
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