Hier, c’était le lundi au soleil. J’ai compris qu’ici, il fallait vite en profiter pour une longue virée en vélo au bord de la Loire; la preuve: ce mardi matin la neige fondue nous retombe sur la tête! Mais les petites pousses vert tendre sur les arbres et le chant des oiseaux le matin ne trompent pas : bientôt le printemps, ouf ! (déjà plus visible à Toulouse et à Marseille?)
D’ailleurs le soir, un message de Julie (dont je me souviens parfaitement!!), liant les 2 villes :
“Bonjour Fabienne,
Je suis Julie, on s’est rencontrées à Toulouse l’an dernier, j’étais dans le Master de Création Littéraire, j’habite Berlin. Je peux te donner d’autres mots-clés si ça ne fait toujours pas tilt : j’ai participé à ton interview au bol rouge et tu m’as dédicacé tous mes livres 🙂
Je suis actuellement en résidence au collège des traducteurs de Arles et j’adorerais pouvoir te revoir, à Marseille comme tu me l’avais proposé ou peut-être à Arles si tu passes dans les parages? Par ailleurs, j’ai fait découvrir ton travail à une amie traductrice Suisse et ce serait vraiment chouette de pouvoir te la présenter.”
Après la Loire, en mars aller voir le Rhône et la Garonne…
l’occasion pas loin d’ici d’allier la mer à la campagne, et de continuer à écrire sur l’eau..!!
Après-midi :
atelier d’écriture avec une classe de 1ère littéraire ; 2ème rencontre. Leur donner des outils qui puisse les aider à écrire, libérés des contraintes scolaires (sauf qu’on est à l’école…), des fragments comme des briques pour s’amuser à construire, faire des expériences, chercher la curiosité et redonner du corps à la platitude…
La Loire descend un peu, profiter d’un bout de ciel bleu pour une minuscule promenade jusqu’à ce que le chemin qui a réapparu soit vite coupé (et je n’ai pas de bottes en caoutchouc…)
La photo du jour, qui rend bien compte de l’ambiance, avant de retrouver le “ailleurs” qu’ici pour les projets en cours ou à élaborer : ça bouge, des idées à cent à ‘heure, un arc-en-ciel…
d’autres pistes ou supports d’écriture ?
un livre de tristesse silencieuse (ou de rhume)…
pour un carnet de travail ?
On fabrique toujours (?!) des mouchoirs à Cholet, mais plus ceux-là, appelés Mouchoirs de travail, du XXè siècle…
Des gitans qui coupent des bûches de Noël à la tronçonneuse (mains glacées le temps des photos..!) et un black en tenue de cycliste fluo, seule humanité croisée en bord de Loire à l’heure de la dinde…
Avant ce dernier court séjour à Toulouse, et la semaine qui l’a précédé à Marseille, pour préparer l’exposition à l’Autoportrait, j’étais à Florent le Vieil, à la Maison Julien Gracq.
Et justement m’y revoilà.
Entre le voyage en avion, et le départ en train vers St Florent, j’ai mis à profit les plusieurs heures d’attente pour finir un (pas très bon) roman acheté à Toulouse, qui parle de surdité et d’hyperacousie :
& comme l’attente fut longue, un San Antonio a pris le relais, dont voici un hommage au subjonctif :
Qui me fait penser à la conjugaison (partie hein ?) de ce coquin d’OUÏR, qu’il ne faut pas laisser tomber aux oubliettes :
Ce matin, silence, brouillard et gelée blanche par les 2 fenêtres de “mon” bureau, qui me donnent envie de poursuivre mes explorations d’écriture dans le paysage…
Se promener tout au bord de la Loire, pour retrouver la mer à marée basse?
A St Florent, un pont en travaux à l’air pixellisé, qui fait signe dans le paysage.
Choisir son écriture posée dans le paysage, pour quelle dynamique?
Ou la dynamique du bateau qui passe, du vague ou de la vague dans les idées…
Après Toulouse et sa Garonne, petit tour à Saint Florent le Vieil (entre Nantes et Angers), au bord de la Loire, à la maison Julien Gracq.
Je n’arrive pas à faire un 2nd blog, donc tout ira dans le même…! D’autant que même si je travaille ici sur un projet spécifique, il faut faire avancer tous les chantiers en cours!
Mais tous les fleuves se jettent à la mer, non?