petit courrier du jour
Un autre type de vol, moins rapide et sans garantie, 26 avril- 21 juillet…
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Un autre type de vol, moins rapide et sans garantie, 26 avril- 21 juillet…
Bon, depuis le temps que j’attendais une réponse… Récapitulation :
• Mon contrat d’assurance date de 2006, je n’ai rien de valeur à part des livres, et les voleurs s’en foutent des livres, j’ai pas de sous, tout mon matériel est d’occasion, mon mobilier de bric et de (belle) broc, j’assure ma maison au minimum et je n’y pense plus
• août 2016, je m’achète un four pour la céramique que je mets dans mon petit atelier (qui est à côté de ma maison), c’est le plus gros investissement que j’ai jamais fait, avec l’aide de ma môman
• 26 avril 2017, quand je rentre de Toulouse, je retrouve mon atelier ouvert, on a volé absolument tout mon matériel, du four de céramique jusqu’au moindre tournevis et fils à coudre
• La Cave poésie, relayée par Sitaudis, et Virginie Rochetti lancent des appels au don sur 2 cagnottes internet. Cette idée de solidarité me met du baume au cœur et me permet de ne pas déprimer, en attendant de savoir ce qui va se passer avec l’assurance
• Des amies me donnent du matériel en rab, une perceuse, une visseuse, une machine à coudre… & chaque fois que Yann me téléphone, je suis au magasin de bricolage..!!
• De temps en temps, je cherche telle ou telle chose, et m’aperçois qu’elle a disparu, je veux m’assoir, et je m’aperçois qu’on m’a aussi piqué mon tabouret à vis!… Le vol n’en finit pas!
• L’expert de l’assurance vient le 7 juin pour éclaircir divers points (mon atelier est une “dépendance” de mon habitation, et on est censé ne rien avoir de valeur dans une dépendance), (et encore moins du matériel avec lequel on “travaille”, sauf assurance professionnelle spéciale, — heureusement, j’ai un atelier “officiel professionnel” collectif en ville), (et je ne suis pas officiellement propriétaire de mon atelier, qui est dans une situation administrative compliqué depuis plusieurs années), collecter les factures attestant du matériel volé (pour tout le “vieux” matériel sans facture, adieu) & signer divers papiers
• je rappelle l’assureur plusieurs fois, pas de nouvelles de mon dossier en cours, il faut attendre encore un peu, le vol dans cet atelier à la situation administrative trouble n’est pas banal… je me demande à quelle sauce je vais être mangée…
• le 13 juillet, mon assureur me téléphone la matin pour m'”annoncer une mauvaise nouvelle” : ils ont vu finalement que mon contrat qui date de 2006, ne comporte pas de garantie contre le vol..!
Je ne serai remboursée que pour la réparation et le changement des verrous de la porte, moins la franchise.
• Sgloup, depuis le temps que j’attendais une réponse pour clore cette sombre affaire, c’est dur à avaler, c’est la razzia finale! Sinistre !
Le midi, je retrouve Jeanne et Manée pour déjeuner (en les prévenant qu’elles vont devoir me faire rire) et parler de divers projets.
Jeanne m’apporte une petite mallette cadeau :
Moi qui suis ce soir tellement confondue, l’autre jour, j’ai relevé ça dans un livre :
D’autant que questions déboires, entre temps, j’ai aussi eu un paquet de fils coupés, mais on n’a pas réussi à me voler ma vieille bagnole (recherchée pour les pièces, y parait…) :
& depuis, j’ai acheté de quoi commencer à me raccommoder :
Jamais 2 sans 3, dit-on :
1. tout le matos à l’atelier
2. la vieille bagnole
3. l’assurance qu’assure pas…
La série est close ce soir, non?!
On va pas rajouter un de ces 4 prochain la disparition de mon atelier (ça fait plusieurs années que j’attends une réponse municipale..!)
Heureusement qu’il y a cette belle assurance des ami(e)s, pour aller plus facilement de l’avant :
Alors, M E R C I
Et alors… (où est Zorro?) En se disant aussi, que même sans l’atelier typo, il y a toujours moyen d’utiliser les pochoirs + crayon…
Une semaine de bricolage à l’Encre rouge, pour les travaux d’aménagement qui avancent à l‘allure d’escargot avec son équipe de bras cassés ; c’est tout indiqué pour quelqu’un qui n’a plus d’outils chez soi..!
Et puis, des allers-retours en bateau Pointe rouge/Vieux port, avec du vent d’est cette semaine. 35 minutes pour rêvasser, ou observer la crête des vagues en pensant aux gravures japonaises.
Aména-rangement autour et sous les 3 tables de travail, au centre de la pièce, avec le bois et bouts disparates dont on dispose. (Aujourd’hui, j’ai mal aux mains, mais je suis devenue la reine de la scie circulaire, dont j’avais auparavant la trouille !)
Il faut que cet atelier devienne opérationnel avant la St Glinglin (d’autant que je dois y imprimer un livre de remerciements..!!)
& la visite de Marie-Christine, qui m’a apporté un cadeau : sa “vieille” visseuse et des bouts de Meccano, youpi! Je vais pouvoir compléter le tableau de jean-Pierre !
avec aussi un bel étau rouge, et une surjetteuse, c’est quasi le Noël du rééquipement..!
Avec la Cave poésie qui suit plus que moi l’évolution des cagnottes.
A chaque fois que Yann me téléphone pour me tenir au courant, je suis au magasin de bricolage ! Cette fois, pour m’annoncer un don de 500 euros en provenance du Sénégal !!?? Il s’en passe des trucs insoupçonnables…
Et puis, un première liste de gens : mille mercis à vous tous, ce(lle)ux que je connais et ceux que je connais moins ou pas…
Grâce à vous et cette solidarité, j’évite une vraie grande panade ! (ça serait bien comme titre de livre, ça fait série noire..! à développer…)
Et pour la peine, une récompense :
On en revient toujours à Télescopages..!
Un we en ville à l’Encre rouge, pour aménager l’atelier d’imprimerie…
On a déménagé de l’ancien local qui prenait l’eau fin octobre, puis des gros travaux qui s’éternisent jusqu’en février dans le nouveau local plus petit, puis des empêchements pour l’un, un père mort et 19,7 de tension pour l’autre, et trop de boulot pour le 3ème, et moi tout le temps ailleurs… bref, ça n’avance pas vite, on a dit en rigolant que ce sera opérationnel pour le 1er avril, puis le 1er mai, puis maintenant le 1er juin…
Mais comme je suis ici, profitons-en, d’autant qu’aller y travailler en bateau, ça me motive; qu’il pleuve comme samedi, avec la lumière qui joue avec les volumes de la tour CGM, ou qu’il y ait beaucoup de vent comme aujourd’hui, gare aux paquets de mer pour ne pas arriver trempée..!
Et à l’Encre rouge, il y a des outils, même si la perceuse de Laurent pèse 15 kgs et que ses mèches sont fatiguées…
Tout ranger, remonter la claie de séchage qui s’encastre juste dans une ancienne ouverture de porte,
et construire des étagères tout le long du mur, avec une haute table roulante qui s’encastrera dans l’une d’elle, derrière le massicot…
Et hier matin, en préparant dans mon atelier d’ici des bouts de bois à emmener à l’Encre rouge, j’ai réalisé qu’on m’avait piqué aussi mon tabouret à vis ! damned, ce “vol en retard” m’a refait un choc que j’avais précédemment digéré..!
et cette nuit dans mon lit, après un rêve de cambriolage justement (le 1er!!), j’ai « vu » aussi que mon petit étau avait disparu, avec d’autres petits matos que je projetais d’utiliser..! ça m’a rendu furax et j’ai mal dormi!! c’est donc pas encore fini cette connerie!
Heureusement, toute cette contrariété envolée ce matin, avec un mail d’hier soir de Marianne (la ville brûle) : “On est désolés de ton cambriolage, c’est vraiment hallucinant et aberrant ce truc !!!!
Bref, on voudrait contribuer à ton rééquipement” .
Quelle chance que vous m’accompagniez dans ces aventures d’ateliers..!
Il fait beau dans la tempête.
C’est comme une liste de mariage ! Jean-Pierre Larroche m’a envoyé
“une caisse à outils virtuelle et participative. il manque des cases, c’est le début (en fait, une caisse à outils c’est infini !)”
Remplissons des cases :
• Marie-Christine me donne sa “vieille” visseuse, et en profite pour s’en racheter une avec 2 batteries, plus pratique quand elle travaille avec des enfants.
• Véronique me donne sa meuleuse, qui lui fout la trouille.
• Peut-être que Jeanne ne se sert plus de sa Dremel.
• Et que la sœur de Marianne ne voudra pas garder la machine à coudre de sa maman.
Vous remarquerez qu’ici, les outils sont au féminin..!
• & les dessins de Jean-Pierre me donnent envie de faire un petit livre avec lui, car il faut un frère au Kit de survie qui est épuisé…
& puis, j’ai des arguments pour l’inviter cet été à venir bosser : aller travailler en bateau, c’est un peu la fête! En tout cas, moi ça me motive en ce moment pour aller à l’Encre Rouge continuer les travaux d’aménagement du nouvel atelier d’imprimerie en ville..!
D’autant que mener quelqu’un en bateau, c’est en lien avec les outils :
& en sortant du bateau l’autre jour, je suis passée devant la Maison de l’Artisanat et des Métiers d’Art, où il y a une exposition sur l’indigo. Qui donnait envie de coudre..!!
Et toujours ce paradoxe : les tissus rapiécés des archi-pauvres qui deviennent des objets chers de collection.
Mais si cela pouvait redonner sa noblesse au rapiéçage, en dehors de l’art…
Et puis, quand tissu et papier font ménage commun :
Bon alors hier, je me suis offert une caisse à outils, qui remplace presque exactement la disparue, en tout cas, elle rentre juste dans la place impartie!
Truffée comme un chocolat de qualité moyenne de quelques outils de base, faut bien un début.
Le rouge et le noir… (pour une caisse à outils littéraire(s)..?!)
& Véronique m’a appris ça ce matin, après avoir causé outils et couture : un “nouveau” livre d’Hélène Bessette sort tout bientôt au Nouvel Attila (qui vient de rééditer la Topographie anecdotée du hasard, de Spoerri), qui va rééditer ses œuvres complètes, disparues de la circulation..!! Merci Benoît Virot!
Les jours se suivent, et se ressemblent plus ou moins..!
Selon la loi des séries (courtes, j’espère!), après le vol, c’est le ventilateur, toujours un problème d’air!
Le voyant rouge STOP de ma vieille voiture s’est allumé et ne veut plus s’éteindre…
direction le petit garagiste qui n’est pas trop loin (et qui a un autre boulot à mi-temps), pour un ventilateur d’occasion.
Je n’avais jamais remarqué son adresse ; elle donne juste envie d’avoir un marqueur dans la poche ! A défaut, un marqueur informatique…
& puis, en passant à Emmaüs (qui est à côté), il n’y a pas d’outils (cela fait partie des objets de 1ère nécessité, je suis bien d’accord), mais je traine au rayon Livres, dont j’aime bien le vendeur avec qui on cause littérature, et reviens avec une pile conséquente, dont un gros dictionnaire, Les dépossédés de Robert McLiam/Donovan Wylie, et l’Encyclopédie capricieuse du tout et du rien de Charles Dantzig, que je n’ai jamais lu (Charles). Et puis, un vieux San-Antonio, dont l’exergue m’enchante (et j’espère qu’elle m’enchantera encore plus dimanche soir) :
Le soir en voulant envoyer un petit mot à Gilles et Céline, de feu la librairie Oh les beaux jours, je vois sur leur site une magnifique photo ; quels libraires ne rêveraient pas d’en avoir une aussi belle..?!
& puis parlons assurance :
— Vous n’avez pas de facture, mais vous n’avez pas de photo ? ça coûte cher une perceuse à colonne !
— Vous prenez votre perceuse en photo, vous ?!
Bon ben, il faudrait photographier toute sa maison et son atelier soigneusement, à ce compte là. Poser fièrement à côté de ses outils…
(Et après, pas se faire chourer son ordi + le disque dur de sauvegarde, où il y a toutes les photos..! Mettre les photos et les factures en lieu plus sûr que les objets, donc…!!)
je me suis réveillée en pensant à ma grand-mère : chez elle, il y avait un “champ” de muguet, sous le pommier, qui surplombait la cour. Alors quand je vois juste 2 brins dans un petit pot malingre, comme hier en passant devant chez l’épicier, j’ai du mal.
Quand j’habitais Paris, ou Le Havre, je revenais de chez elle avec un énorme bouquet, et j’en mettais dans toutes les pièces de la maison. J’avais l’impression d’être dans sa cour.
Un jour dans l’autobus, une jeune femme sentait le muguet ; je l’aurais suivie au bout du monde! Il y avait donc un parfum de bouquet de muguet! C’est Diorissimo. Il ne tient pas longtemps, mais par moment, se mettre un petit coup de muguet dans le nez m’est salutaire..!
Elle avait aussi quelques pieds de muguet rose, un peu malingre, bien moins beau que le blanc, mais c’était une curiosité dont elle était fière. Je n’en ai vu ailleurs que dans le jardin de Véronique.
Chaque fois que je lis Sampler, ce passage fait rire les gens (faut dire que ça vient à la suite de pas mal d’horreurs!)
je ne sais pas s’il y a déjà eu des suicides au muguet..?
Dans ce monde en constante recherche de sécurité, c’est étonnant cette alliance porte-bonheur-poison!
Avec tout ça, j’avais oublié la revue Jef Klak, le numéro 4 – printemps-été 2017, CH’VAL DE COURSES, qui était dans ma boîte à lettres en rentrant de Toulouse.
Avec une contribution (en planches détachées) qui reprend les Stratégies obliques de Brian Eno, des petites cartes à découper, qu’on peut tirer au sort.
Laquelle conviendrait en ce moment??!
(excusez pour les photos moches!!)
(Je ne sais pas qui a fait ces affiches, c’est une amie qui les as prises en photo à Toulon il y a quelques années, depuis je les garde précieusement dans mon ordi et dans ma tête!)
Ça m’a mis KO, cette affaire, et j’ai le dos à moitié coincé,
ce matin je voulais aller aux puces tôt pour trouver des outils de « 1ère nécessité » pas chers et qui ont vécu, ou lorgner les machines à coudre, mais je n’arrivais pas à m’arracher du lit.
Quant à y retrouver mon four comme certains l’ont suggéré – ou sur le Bon coin-, je n’y crois guère (ça ressemble trop à une “commande”).
A peine réveillée, y’a Florimond de Polyexpert (c’est pour l’assurance, c’est pas un nom à particule!) qui m’a appelé de la Rochelle, pour me proposer une téléexpertise (! c’est une expertise par téléphone, on découvre des mots tous les jours), j’ai choisi le plus tôt possible, mardi aprem, on va vite savoir ce que ça donne (! c’est le cas de dire, tout le monde répète que les assureurs sont des voleurs..!)… (encore une nouvelle expérience!)
Hier, je me suis pris la tête avec l’assureur dans son petit cabinet, qui parlait de l’état de la France, et qui disait qu’on n’avait ps les moyens d’aider les immigrés quand y’a des paysans qui vivent avec 350 euros par mois, les réfugiés syriens sont mieux traités, et que pourtant il est né au Sénégal, son père était consul et que ça le mettait hors de lui d’avoir le portrait de Mitterand derrière lui sur le mur… Déjà que c’est pénible d’aller chez l’assureur, ça aide pas à voir la vie en rose(!) et à pas devenir parano après toutes ces conneries!!
Aujourd’hui, finir de ranger l’atelier, ou juste une petite heure, allez, un peu de niaque, qu’il redevienne tout beau et que ça donne envie d’y aller, même pour ne rien faire (en tout cas, ni couture ni bricolage ni céramique..).
C’est aussi la fin des travaux de l’atelier L’encre Rouge, en ville, mais pas le courage de m’occuper d’un autre chantier, même si le service des navettes maritimes entre la Pointe rouge et le Vieux port reprend aujourd’hui pour toute la saison (aller bosser en bateau, c’est juste le pied!!).
Et puis, c’est chronophage cette affaire, impression de ne pas avoir levé la tête depuis mercredi, hier enfouie sous un monceau de papiers, avec en plus la déclaration d’Agessa à rendre dare-dare ; fallait faire avant la déclaration de revenus professionnels pour connaître le « bénéfice » de 2016, papiers et calculette. On arrive toujours ras les pâquerettes pour le bénéfice financier, le « vrai » bénéfice, celui du travail et du moral qui va avec, est incalculable et toujours en hausse, extra!
Et puis, les cagnottes solidaires…
Celle organisée par Virginie, et celle faite par la Cave poésie, relayée par Pierre le Pillouër sur Sitaudis… Ça m’a impressionnée, cette triple initiative (surtout après le speech de l’assureur!), ça m’a fort touchée, et fait réfléchir aussi, à vous tous qui soutenez mon travail, qui m’avez envoyé des mots, des messages, des coups de téléphone. Ça aide à pas flancher, à repartir la fleur au fusil, à travailler en pensant au partage, à comment ça peut résonner, faire mouche pour tous.
Pour nous aider pendant l’horizon du balcon, on a tous eu une carotte-stylo. Portée dans la poche-poitrine de ma veste bleu(e) de travail , ça fait une belle décoration vive qui dépasse!
Pendant qu’Arthur écrit de la musique et m’envoie un mail :
— Je n’aurais jamais pensé écrire de la musique avec une carotte… tout arrive… Préparation d’un atelier chorale pour des gens d’Emmaus… ça va être super!!!
J’écris une énumération pas littéraire :
Mercredi en rentrant de Toulouse, une mauvaise surprise m’attendait :
vous voulez aller dans votre atelier, vous voyez la porte juste tirée
avec un grand trou à la place du verrou du milieu.
Argh. Vous rentrez avec appréhension :
Damned, incroyable : on vous a piqué votre four pour la céramique..! C’est pas une mince affaire : il ne passe pas par la porte, il a fallu le démonter pour l’enlever, le débrancher avant (il était branché en direct) et tout le bazar. C’est du lourd et de l’encombrant. Tout virer ce qui était derrière la porte pour pouvoir l’ouvrir en grand.
Pas trop de bordel, mais plein de places vides sur les étagères : les 2 machines à coudre ont disparu, la machine à puncher aussi, la mini chaine stéréo, et là, c’était quoi, déjà..? Du temps à réaliser : plus de boîte à couture ni tout le bazar à couture plutôt conséquent, adieu la boîte à couture de ma grand-mère.
Et là aussi : plus de caisse à outils (bien remplie), plus aucun outil, même pas un petit tournevis dans la boîte à conserve de l’autre côté du bureau ; adieu perceuse, visseuse, scie sauteuse, meuleuse, Dremel. Plus de perceuse à colonne non plus.
L’énorme boîte à tampons modèle « garage », qui a servi pour certaines affiches, a disparu elle aussi.
& les voleurs ne s’intéressait pas à la peinture ni au dessin, y’a tout le matos, un peu en vrac. (bon ben, vous savez comment orienter votre boulot dans les prochains jours…)
En tout cas votre boulot n’a pas été touché et l’ensemble a été respecté et laissé en paix…
(merci, & les choses fragiles en porcelaine ont été déplacées sans être cassées),
le super rangement facilitait les opérations, et puis ça vaut que dalle (ou c’est trop moche) et ça encombre.
Un seul avantage : ça a fait de la place pour mettre, le soir même, tous les boulots qui revenaient de l’expo de Toulouse..!
C’est pas la journée du travail manuel, hein…
Sauf à ranger, et emprunter du matos pour réparer la porte…
Et prendre un livre pour poireauter 1h1/2 chez les flics, pour l’assurance (hypothétique).
Et les ami(e)s au téléphone ou qui ont laissé des message réconfortants,
Merci! C’était écrit aussi pour les voleurs…
un peu de soleil orange pour commencer une journée pluvieuse version giboulées; avant de partir en goguette.
En se garant devant le 24 avenue Etienne Billières, nous découvrons (je suis avec une Toulousaine!) une librairie inconnue, L’autre rive, ouverte le dimanche matin, qui fait envie ;
hop, nous rentrons : et une fois à la caisse pour régler nos trouvailles du jour, la jolie libraire (qui s’appelle Louise) me dit qu’il faudrait qu’elle commande mes livres. Stupeur!
alors quelques images :
Et puis, en causant, elle nous dit qu’elle a interviewé Gilles (Oh les beaux jours) pendant 4 heures, pour une émission radiophonique d’une heure, quelle frustration!
C’est l’occasion de rappeler que la librairie Oh les beaux jours, rue Ste Ursule, après 10 ans de très bons et loyaux services, va fermer fin mars (un peu la même histoire que Le lièvre de mars, à Marseille).
Et donc, jusqu’à fin mars, il y a ce fond de théâtre, spécialité de la librairie, danse et cinéma, & poésie, et…, qui vous attend toujours.
L’autre jour, j’avais pris Gilles en photo, justement pour en parler :
et c’est aussi le moment de rappeler que c’est grâce à lui que Yann Valade a eu connaissance de mon travail, jusqu’à ce que germe cette idée de résidence à la Cave poésie.
(Merci les gars, et merci Cécile, d’avoir montré mes livres à Gilles!)
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Direction les Abattoirs, avec une nouvelle expo (et un musée du dimanche avec beaucoup de visiteurs) : Nouveau Réalisme, Daniel Spoerri, et les dadas des 2 Daniel, où Spoerri met sa collection en regard avec celle de Daniel Cordier, (dépôt permanent du centre Pompidou aux Abattoirs) ; un super cabinet de curiosités où les objets sont mêlés
L’expo est aussi pour moi l’occasion d’en apprendre plus sur le M.A.T.
Expo avec des “interventions contemporaines en écho”,
dont (heureusement pour l’écho)
Présence Panchounette, capable de faire revenir le soleil dans un dimanche pourri !
Et appréciez le(s) post-it des légendes
Et puisque j’évoquais des librairies, avoir Présence Panchounette chez soi pour s’allumer la cervelle, avec le super catalogue de 2011 du CAPC
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En parlant d’allumer, après,
je suis passée à la médiathèque pour emprunter des CD, et en passant prendre des nouvelles de Vous m’en direz des nouvelles, (in)justement, les lumières des boulots avec des ampoules étaient éteintes…
(Mais l’ampoule grillée que j’avais signalée la dernière fois remplacée par une ampoule flamme orange, faut bien ça !)
C’est bien comme titre!
Aujourd’hui, mon nouveau petit livre tamponné, FAIRE UN CARTON est/sera dans toutes les librairies (qui le veulent bien..!)
A Toulouse, on se dit que y’a pas de quoi en faire un plat, vu qu’il est disponible à Terra Nova depuis l’automne, un petit cadeau rapport à la résidence… Oui, mais à partir d’aujourd’hui, on pourra aussi le trouver (j’espère!) chez les frères Floury !