(Je ne sais pas qui a fait ces affiches, c’est une amie qui les as prises en photo à Toulon il y a quelques années, depuis je les garde précieusement dans mon ordi et dans ma tête!)
Ça m’a mis KO, cette affaire, et j’ai le dos à moitié coincé,
ce matin je voulais aller aux puces tôt pour trouver des outils de « 1ère nécessité » pas chers et qui ont vécu, ou lorgner les machines à coudre, mais je n’arrivais pas à m’arracher du lit.
Quant à y retrouver mon four comme certains l’ont suggéré – ou sur le Bon coin-, je n’y crois guère (ça ressemble trop à une “commande”).
A peine réveillée, y’a Florimond de Polyexpert (c’est pour l’assurance, c’est pas un nom à particule!) qui m’a appelé de la Rochelle, pour me proposer une téléexpertise (! c’est une expertise par téléphone, on découvre des mots tous les jours), j’ai choisi le plus tôt possible, mardi aprem, on va vite savoir ce que ça donne (! c’est le cas de dire, tout le monde répète que les assureurs sont des voleurs..!)… (encore une nouvelle expérience!)
Hier, je me suis pris la tête avec l’assureur dans son petit cabinet, qui parlait de l’état de la France, et qui disait qu’on n’avait ps les moyens d’aider les immigrés quand y’a des paysans qui vivent avec 350 euros par mois, les réfugiés syriens sont mieux traités, et que pourtant il est né au Sénégal, son père était consul et que ça le mettait hors de lui d’avoir le portrait de Mitterand derrière lui sur le mur… Déjà que c’est pénible d’aller chez l’assureur, ça aide pas à voir la vie en rose(!) et à pas devenir parano après toutes ces conneries!!
Aujourd’hui, finir de ranger l’atelier, ou juste une petite heure, allez, un peu de niaque, qu’il redevienne tout beau et que ça donne envie d’y aller, même pour ne rien faire (en tout cas, ni couture ni bricolage ni céramique..).
C’est aussi la fin des travaux de l’atelier L’encre Rouge, en ville, mais pas le courage de m’occuper d’un autre chantier, même si le service des navettes maritimes entre la Pointe rouge et le Vieux port reprend aujourd’hui pour toute la saison (aller bosser en bateau, c’est juste le pied!!).
Et puis, c’est chronophage cette affaire, impression de ne pas avoir levé la tête depuis mercredi, hier enfouie sous un monceau de papiers, avec en plus la déclaration d’Agessa à rendre dare-dare ; fallait faire avant la déclaration de revenus professionnels pour connaître le « bénéfice » de 2016, papiers et calculette. On arrive toujours ras les pâquerettes pour le bénéfice financier, le « vrai » bénéfice, celui du travail et du moral qui va avec, est incalculable et toujours en hausse, extra!
Et puis, les cagnottes solidaires…
Celle organisée par Virginie, et celle faite par la Cave poésie, relayée par Pierre le Pillouër sur Sitaudis… Ça m’a impressionnée, cette triple initiative (surtout après le speech de l’assureur!), ça m’a fort touchée, et fait réfléchir aussi, à vous tous qui soutenez mon travail, qui m’avez envoyé des mots, des messages, des coups de téléphone. Ça aide à pas flancher, à repartir la fleur au fusil, à travailler en pensant au partage, à comment ça peut résonner, faire mouche pour tous.