atelier d’écriture du lundi – N° 7
Pour un répertoire de sa vie
Aujourd’hui, nous travaillons à partir du catalogue monographique de Dector & Dupuy, édité en 2015 par Captures-éditions


Parmi le classement alphabétique, quelques développements choisis :







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On lit, et au boulot!
Aujourd’hui, l’atelier est décalé au mardi avec la bénédiction de tou.te.s, mais il n’y a qu’Agnès,
et Manée qui attend les consignes depuis les Pyrénées, sans qu’on puisse être ensemble à l’atelier avec Skype!
(nous n’y avions pas pensé avant!)
1 — Faites une liste de tout ce qui constitue votre vie, pour un répertoire
les choses, objets, idées, souvenirs, affects…. sans penser à un classement alphabétique
avec simplement des noms, des verbes, ou des phrases…
- Répertoire en vrac, Agnès :
– des photos en vrac, dans des boîtes
– des dessins d’enfants, de mes enfants
– des notes sur des bouts de papier
– des K7 VHF, sans lecteur
– du bazar, trop de bazar
– trop de choses inutiles
– pas assez de lumière
– un chat qui dort tout le temps
– des tas de plantes
– une étagère pleine de chaussures
– des collections de trucs trouvés dans la nature
– la plaque d’immatriculation de mon ancienne voiture
– les premières paires de chaussures de mes enfants
– quatre théières
– plus de filtre à café
– un tire-bouchon
– un frigo vide
– des olives vertes et noires aux épices
– de la tisane des fées
– pas assez de place pour faire un atelier
– une machine à coudre nulle
– des livres trop haut sur une étagère
– un balai
– Une vitre cassée
– des clefs qui ne vont dans aucune serrure
– des vieilles K7 audio
– des tas de projets pas réalisés
– des envies d’ailleurs
– un rêve de yourte au milieu des bois
– une envie d’élevage d’escargots
– des aiguilles à tricoter
– des pommes de terre qui ont germé
– une couette trop chaude
– une couverture trop petite
– un punching-ball
– des jouets d’enfants
– des idées un peu folles
– des choses gardées à l’intérieur
– des bâtons d’encens du japon
– un parasol troué
– un four qui crame
– un appareil photo argentique
– un rasoir à pull bouloché
– des paniers en osier
– des verres à pied
– une carafe à eau avec une poule rouge en motif
– un aquarium sans poisson
– un coussin chat
– une vieille radio à piles
– un mur qui s’effrite
– un jardin sauvage
– des orties
– des ronces
– un figuier qui prend trop de place
– un mur lézardé
– des voisins trop chiants
– une pendule cassée
– une réveil matin et une horloge en avance de 5 minutes
– des toiles d’araignée
– des araignées
– un livre tout corné
– jamais assez de temps
– une grande famille
– des livres pour enfants
– des galères
– des lettres de la banque
– un mascara qui fait des pâtés
– une poêle qui accroche
– une collection de timbres
– une « rapiette » momifiée
– une pomme de pin de YellowStone
– des cartes postales de la Bretagne
– la photo de ma Grand-Mère
– une pile de journaux à jeter
– une pile de papiers à trier
– un sac de chaussettes dépareillées
– une valise à roulettes
– un foulard bleu et blanc
– des rêves
– un plancher qui craque
– un escalier qui se dévisse
– un CD de Gaëtan Roussel
– un bouquet de roses séchées
– trop d’ombre à cause des arbres des voisins
– un jardin sans clôture
– une sonnette qui ne fonctionne qu’une fois sur deux
– deux bêches
– deux râteaux
– un râteau avec des dents cassées
– un morceau de corail blanc d’Australie
– trois chargeurs de téléphone
– une brosse pour enlever les poils
– du silence
– le murmure de la ville quand le vent est dans le bon – ou le mauvais… – sens
– des rêves d’enfants
– des souvenirs de famille
– un petit pot bleu ébréché qui appartenait à ma Grand-Mère
– la paire de gants de mon frère le jour de son mariage
– une liste de courses
– les livres de Pagnol
– des projets pas terminés
– des pinceaux
– de la peinture
– des feuilles de dessins format raisin
– un manteau noir
– un bonzaï qu’il faudrait tailler
– le Petit Prince
– des pages d’écriture
– des lettres qu’on s’envoyait
– un planisphère
– une guitare avec des cordes usées
– un dessous de plat fait à l’école par ma fille pour la fête des mères
– des croquettes
– un crâne d’oiseau
– la gourmette de mon baptême
– une mèche de cheveux de bébé de chacun de mes enfants
– des dents de lait dans une petite boîte
– quelques colères
– le fantôme de quelqu’un qui marche au grenier
– une bête qui grignote une poutre du salon
– un jeu de solitaire avec des billes. Il en manque une
– des disques d’une pianiste dont je n’arrive jamais à écrire le nom
– des piles de livres dans les coins
– mon vieux chat enterré dans le jardin
– un thermomètre dedans qui indique la température qu’il fait dehors
– de très vieux dictionnaires
– le CD de Picolo et Saxo
– des livres que je ne suis pas arrivée à lire
– un piano désaccordé
– des pots de gelées de groseilles
– trois kiwis tous ridés
– pas de pantoufles
– une paire de bottes en caoutchouc bleu marine avec des grosses fleurs roses
– un ciré
– des sabots en bois pour le jardin
– des pots de fleurs vides empilés
– un briquet dans ma poche
– un cendrier cassé
– une cuillère en bois toute usée
– une râpe à « Millassou »
– un livre de cuisine de Ginette Mathiot
– des livres de cuisine dont je ne suis jamais les recettes
– un carrelage cassé juste à la porte d’entrée
– un paillasson en fausse pelouse
– un jeu d’échec
– des billes et un boulard œil de chat de quand j’étais petite
– ma vielle veste en laine pour traîner
– un chapeau de paille au bord tout usé, mangé par une souris ?…
– trois litchis dans un petit pot depuis 3 ans
– un arc
– des patins à roulettes
– une couverture en laine avec des carreaux tricotée par Maman
– une serpette qui appartenait à mon Père
– un atlas avec des routes qui n’existent pas
– de l’argile à modeler
– des bougies parfumées
– un pull en laine rouge
– des cartons avec des affaires des enfants qu’ils ne veulent ni jeter ni donner
– un égouttoir avec des trous trop gros
– une ventouse rose pour déboucher le lavabo et la baignoire à cause des cheveux
– un éventail qui vient de chine
– une carte postale d’Amérique avec la photo de la rue où a été tourné Madame Doubtfire
– des photos de la FAC
– une affiche de théâtre de la FAC
– un médiator très vieux mais pas cassé
– un niveau à horloge
– une paire de ciseaux à raisin
– un rouge à lèvre que je n’utilise jamais
– un joli plat de Gien
– un canard à bascule
– un calendrier de la poste
– des poupées russes qui s’emboîtent
– un menu du réveillon de 1980
– des guirlandes de noël
– une guirlande de piments d’Espelette
– une scie avec des dents rouillées
– un marteau de tapissier
– un casse noisette
– une « chicrotte »
– des élastiques en dentelles
– un flacon de patchouli de chez Molinard
– des portes toujours ouvertes
– un rosier Pierre de Ronsard
– un sarcococa
– le Blé en herbe de Colette
– une grosse boîte d’allumettes
– pas de cheminée, c’est bête
– des plumes sergent Major
– un tapis de bateau Bienvenu à Bord ! Devant la baignoire
– un plateau du RU n° 3 du campus de Bordeaux de 1986
– un CD d’Oum Kalthoum
– un bol tibétain en FA dièse
– des moutons, de poussière
– des oiseaux, dans le jardin
– des lunettes de piscine
– un petit coffret en bois de cèdre renfermant un morceau de musc qui sent divinement bon
– des pastilles au miel
– un télescope
– de l’amour
• Répertoire en vrac, Manée :
– deux chats : mon père les chassait de la maison quand j’étais enfant
– deux ânes : c’est mon frère qui me les a amenés pour un anniversaire sans me demander mon avis ; au début il s’en occupait et puis il est mort en tombant d’un arbre ; maintenant c’est moi
la fidélité ça coûte cher
– un jardin, des prés, une châtaigneraie
– un bateau chambre nommé chamteau
– un étang
– des joncs, enfant, je les tressais comme ma grand-mère tressait la paille pour la fabrique de cabas
– parfois je les tresse encore
– une ancienne étable
– une grange
– un hangar avec du bois
– beaucoup de livres surtout de poésie
– des souris sous le meuble de l’évier
– une mère qui m’a toujours fait du chantage
– parfois la solitude
– des pivoines
– des rosiers
– des hortensias
– de la guimauve
– des framboisiers
– des pommiers
– des pêchers
– deux plaqueminiers
– un cerisier greffé par mon père
– des bouleaux
– des chênes américains
– des bambous
– des jonquilles
– des narcisses sauvages
– un ruisseau
– des camélias
– des fines herbes
– de la sauge
– du thym
– du romarin
– des outils de jardin de mes grands-parents qui ne pèsent pas et tranchent bien
– une bêche, une binette, des fourches une tranche, des râteaux, des haches
– j’adore fendre le bois
– une grande cheminée
– des couteaux catalan
– des couteaux allemand
– du thé vert
– des tasses en porcelaine toutes différentes les unes des autres
– des cahiers
– des carnets
– des crayons à papier
– des stylo encre
– de l’isolement géographique
– de l’espoir
– de la colère
– de la déception parfois
– des draps blancs de ma grand-mère laisser la porte toujours ouverte
– ne pas savoir où je vais
– compter les années qui me restent
– essayer de profiter de chaque jour de chaque heure
– ne pas y arriver souvent
– faire faire faire
– apprendre (un peu tard) plus de légèreté
– s’entraider
– avoir mal
– éprouver le manque de l’autre
– arroser le jardin le matin tôt l’été
– cueillir mes salades
– la pagaille partout dans la cabane à outils la cave, l’étable devenue débarras et souvent aussi dans la maison
– des listes qui ne s’épuisent jamais sur les post it
– lire
– écrire des textes pour Peuple et Culture et pas assez pour moi
– ne pas me résoudre à aller dormir
– manger n’importe quoi à 1h du matin
– perdre mes clés mon téléphone mes lunettes mon porte-monnaie
– trier mes papiers et parfois me tromper et jeter les bons
– être sûre que l’histoire n’est pas finie
– regarder le soleil levant à travers le noyer sous lequel ma grand mère est morte tout d’un coup en épluchant des légumes du jardin
– souhaiter mourir ainsi
– bêcher la terre du jardin et y planter et semer
– faire la sieste au soleil dans l’herbe
– partir de là
– avoir envie de la ville
– de la mer
– revenir
2 — répertorier 8 (au moins 6) « familles d’esprit » comme autant de catégories parmi cette longue liste.
Dans chaque catégorie, développer 1 ou 2 éléments qui la constitue, et qui explique le classement et l’appellation choisie.
• Catégories, Manée :
À la vie à la mort
Autour
Les racines
Le temps qui file
Un paquet d’émotions
L’ailleurs
La terre
• Dans la catégorie À la vie à la mort,il est mort en tombant d’un arbre:
Une image qui me revient souvent
et une histoire marrante que j’ai souvent racontée :
Nous sommes enfants, c’est le mois de juin, le cerisier derrière l’école est couvert de cerises noires, juteuses ( je ne sais pas pourquoi aujourd’hui les cerisiers ne donnent pas autant ), nous avons grimpé dans l’arbre tous les trois; il fait très beau, l’air est délicieux et nous mangeons les cerises en grappes à même les branches. Une jouissance.
Tout d’un coup, P. s’élance du haut de l’arbre en criant « à moi la mort » et il se réceptionne au sol comme un chat.
Nous rions de peur et de joie.
Voilà que plus tard, bien plus tard, beaucoup plus tard, des années plus tard… sans sauter mais déséquilibré par une branche de magnolia trop lourde de fleurs…
• Dans la catégorie l’ailleurs, avoir envie de la mer :
Ce que peut un désir :
La deviner au loin
c’est certain
derrière le rideau d’arbres
à sa lumière particulière
au ciel changeant
il suffirait d’aller voir
ou encore au sable fin
presque rose
du chemin derrière
la maison.
Et le soir
confondre le bruit du vent
dans le grand sapin
avec le flux et le reflux.
• Agnès :
• Dans la catégorie Voyage par procuration, la valise à roulettes :
• Dans la catégorie Apparence, des choses gardées à l’intérieur :
Dire ou ne pas dire ?
Quand arrive la question, il est déjà trop tard. Il y a déjà quelque chose en suspend. Quelque chose qui s’est arrêté en route. Quelque chose qui s’est bloqué à un moment. Comme une mécanique grippée. Comme un soufflé qui retombe. Comme dans l’œil du cyclone. Quel grain de sable, quel réaction chimique, quelle équation atmosphérique se met en œuvre ? Allez savoir. Ne pas faire de la peine, ne pas passer pour un abruti, ne pas être hors sujet, remballer sa colère, craindre le jugement, ne pas vouloir tout déballer de soi-même, avoir la trouille au ventre, se voiler la face, faire l’autruche, se dire qu’il vaut mieux prendre son temps, faire l’impasse, préférer une jolie pirouette … .
Mais bien sur au bout du compte, garder ces choses à l’intérieur, c’est bien toujours accepter de se renier un peu, se mentir un peu à soi-même.
Se camoufler sous l’apparence. Et peut-être s’y plaire.
• Dans la catégorie le temps qui passe, une couverture en laine avec des carreaux tricotée par Maman:
Je reçu ce cadeau de ma Mère à la naissance de mon premier enfant. Peut-être un peu comme un passage de témoin. De mère à mère. Dans ce moelleux aboutissement de tant d’heures à croiser des aiguilles, beaucoup d’amour. Une histoire belle. Chaque carré de couleur différente racontant un bout de la nôtre. Chaque couleur comme un segment de mémoire. A travers des restes de laine. Au fils de quelques pelotes gardées précieusement au fond d’une armoire. Les pelotes du temps passé. Tiens, ce rouge profond à bouclettes, la veste d’Isabelle l’année de ces 10 ans. Ce beau brun couleur de châtaigne, le pull à col roulé de Papa, celui qu’il a usé jusqu’à la corde et que maman ne voulait plus qu’il porte tant il était rapiécé. Ce gris ardoise, une jolie écharpe ajourée pour les 25 ans de ma sœur ainée. Cet angora à la blancheur de la neige, un petit paletot à capuche pour la naissance de ma petite nièce, ce 24 décembre de l’année 1976. Et là, ce rose poudré, le joli boléro que je portais pour le mariage de mon frère ! Le bleu glacier en mohair ? C’est un bonnet tout doux pour Gaëlle. Le rouge pompier qui gratte un peu, ce chandail qu’Emilie n’a jamais voulu mettre. Ah oui ! Le vert bouteille, des paires de gant pour tout le monde l’année de la tempête, … . Et moi je la trouve si belle, cette couverture du temps passé.















Mettre de côté la photo achetée par le maire, faite sur l’île d’Arz.
















« Est ce que tous tes pots sont identifiés une fois emballés ? Je voudrais bien t’acheter celui qui est au premier plan si toutefois tu peux t’en séparer et ensuite bien sûr je te le rends chaque fois que tu le veux pour une expo »









A peine je rentre au bercail, le transporteur est déjà là, qui m’attend.
Quelques uns vont retourner à Arles, chez CirCa…






— L’atelier d’écriture, (voir le post précédent) avec un nouveau venu, Abdou, qui devait venir mais n’est pas venu le samedi…


En venant, à un croisement sur la route, Dominique a repéré qu’un fléchage qui date de l’année dernière était toujours là (étonnante résistance aux intempéries d’une simple impression sur la super photocopieuse).







— Entre la forêt du souvenir et les courts métrage engagés, ça me fait penser que, la semaine suivante, alors que je suis en train de rattraper le temps (enfin, presque…) du blog, j’ai vu hier soir un docu formidable (dans une série de 6) ramené de Nouvelle Calédonie par Christine et François :
— Petit tour au marché où je trouve de l’aillet (qui me rappelle le marché de Toulouse au printemps!) et chez Neige, pour du blanc de Meudon, 500g dans un petit sac, et un pinceau assez large.
Dilution crème un peu liquide, pour faire des bulles reliées, et déjeuner en attendant que ça sèche;


— Juste le temps de finir la 1ère vitrine, avant le Rdv à l’imprimerie Maugein à 15h15 avec Gaëlle, qui doit chercher des épreuves, à relire pour éviter les fautes. Je voudrais un devis pour un petit livre à imprimer…

et les ombres sont avec nous..!
Serge nous rejoint, il fait nuit, et après un moment de papotage sur leurs métiers (pas tout à fait le même ou avec la même approche me semble-t-il, ni le même avenir envisagé, mais Cyprien a 40 ans et a vécu auparavant dans des grandes villes dont il apprécie le speed et l’anonymat) Cyprien nous laisse, pour qu’on trie ensemble ses phrases (positives ou négatives, c’est pas toujours évident d’en décider !!)

L’architecture du lycée agricole de Naves, béton banché et briques, espaces de circulation, bassin (transformé depuis..) me fait penser à une autre expérience printanière il y a quelques années à la fac de Constantine (Oscar Niemeyer).
– 8-9h 2nde générale
— En rentrant, une douche, un déjeuner reconstituant, terminer les derniers fichiers avec le(s) titre(s), les prénoms des auteurs, et le mode d’emploi fait sur un coin de table (avec une faute qui tue !)



— Tout étaler sur la table, et commencer à faire des paquets…


C’est l’usine…

Je charge Agnès d’aller acheter (en bagnole, plus de mercerie en ville..) de l’élastique assez large et de couleurs, tant qu’à faire.


















Je couds à la main l’élastique chichi rose pendant qu’Agnès s’arrache les cheveux à la machine ;
Sylvie vient m’apporter sa machine à coudre (Singer, mais je ne peux pas résister à cette image que j’ai en magasin!), dans une petite housse brodée qu’elle lui a confectionnée… et je couds les élastiques qui restent sans aucun problème…

Rdv à 11h avec Iris, Gaëlle, pour la bouffe, installer les tables dehors, faire un espace sympa devant la vitrine, couper les nappes en papier pour que les tables soient plus jolies…


La maman d’Emmanuelle est venue, et alors que nous discutons, m’apprend qu’elle vient d’écrire à Enrico Macias à propos de l’Algérie, où habitaient ses parents avant la guerre de libération. Mais ne lui a pas (encore ?) envoyé.










La lecture de Sampler fait un peu rigoler, et surtout, j’entends la réaction de Manée quand je dis « je déteste la campagne » !! Et sur ce petit bout de vidéo, on voit Raphaëlle, la jolie fermière qui a un troupeau bio de vaches de différentes races



Puis penser un peu à l’atelier d’écriture de lundi… avant de rentrer à 19h, un peu bluesy d’un samedi soir de printemps si doux..






En arrivant au Lien/Lieu avant l’atelier d’écriture, sous la table, une petite plume… Je me dis que c’est normal, aujourd’hui..!




2 — écrire 32 maximes (1 par carte), phrases, propositions, principe basique, instructions…… positives pour votre avenir, votre conduite de vie, pour vous aider à écrire, pour la création…



• Samedi 23, fêtons le printemps des poètes :

« Cette forêt composée de soixante-quinze chênes américains a été plantée près des jardins ouvriers de Bourbacoup. Elle en comportait à l’origine 99 en souvenir des 99 pendus de Tulle. « Cette forêt était un peu oubliée alors qu’elle est symbolique. Même les membres actuels de l’association ne connaissaient pas ce lieu. Il a été redécouvert un peu par hasard. Nous avons voulu, cette année, organiser une cérémonie, faire revivre ce lieu », a expliqué Dominique Albaret de l’association Peuple et culture. Le vendredi 8 juin 2018, des photographies des pendus et déportés ont été collées sur les troncs des arbres pour que les enfants des écoles mais aussi les familles puissent mettre un visage sur un nom, se souvenir des martyrs. Alors que les invités allaient d’arbre en arbre, dans un cheminement mémoriel poignant, un musicien, Jean-Yves Depecker, a interprété, avec sa guitare, la partition musicale créée en 2014 pour le 60e anniversaire de la tragédie de juin 1944. »
en vrai, le lundi, c’est moins bien…






Le libraire écoute sur internet un entretien avec un intellectuel algérien ; télescopage d’entendre parler arabe dans cette librairie très française.
Les amours-intérets de jeunesse reviennent avec Cobra, on dirait…je prends l’excuse des ateliers d’écriture pour m’y re-interesser, mais je ne sais pas ce qui se mijote pour mon propre travail, avec d’autres sortes de livres et de boulot… 












en pensant à Christine (je voulais lui offrir et envoyer le catalogue mais il coutait un prix scandaleux pour amateurs éclairés friqués de 60 €, pas très démocratique, je ne sais pas si on trouve plus tard les catalogues de Branly soldés… ?!!)























Toujours «étonnée par le paysage par la fenêtre, dont je ne suis pas du tout familière, même si j’en « reconnais » des bouts et des gares lorsque j’étais étudiante à Bourges, faits en train ou en bagnole (l’usine de sucre de betterave, les abords d’Orléans, traversées des forêt bien alignée)…


















Nous allons déjeuner au soleil, avec Sophie, Stéphanie Cavaglia avec qui j’ai bossé ce matin et qui a un beau site (
— A 14h, reprise!
















Lundi


Voici le mail d’Agnès :
2 —









Retour à la normale en fin d’après-midi. Chez vous c’est gris gris gris… Ici, pas de grigri gris, sauf un pavé de code(s) à garder sous le coude




