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La photo du jour, qui rend bien compte de l’ambiance, avant de retrouver le “ailleurs” qu’ici pour les projets en cours ou à élaborer : ça bouge, des idées à cent à ‘heure, un arc-en-ciel…
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La photo du jour, qui rend bien compte de l’ambiance, avant de retrouver le “ailleurs” qu’ici pour les projets en cours ou à élaborer : ça bouge, des idées à cent à ‘heure, un arc-en-ciel…
d’autres pistes ou supports d’écriture ?
un livre de tristesse silencieuse (ou de rhume)…
pour un carnet de travail ?
On fabrique toujours (?!) des mouchoirs à Cholet, mais plus ceux-là, appelés Mouchoirs de travail, du XXè siècle…
Des gitans qui coupent des bûches de Noël à la tronçonneuse (mains glacées le temps des photos..!) et un black en tenue de cycliste fluo, seule humanité croisée en bord de Loire à l’heure de la dinde…
Avant ce dernier court séjour à Toulouse, et la semaine qui l’a précédé à Marseille, pour préparer l’exposition à l’Autoportrait, j’étais à Florent le Vieil, à la Maison Julien Gracq.
Et justement m’y revoilà.
Entre le voyage en avion, et le départ en train vers St Florent, j’ai mis à profit les plusieurs heures d’attente pour finir un (pas très bon) roman acheté à Toulouse, qui parle de surdité et d’hyperacousie :
& comme l’attente fut longue, un San Antonio a pris le relais, dont voici un hommage au subjonctif :
Qui me fait penser à la conjugaison (partie hein ?) de ce coquin d’OUÏR, qu’il ne faut pas laisser tomber aux oubliettes :
Ce matin, silence, brouillard et gelée blanche par les 2 fenêtres de “mon” bureau, qui me donnent envie de poursuivre mes explorations d’écriture dans le paysage…
A Toulouse aussi en fin de semaine dernière, à la Cave Poésie et à Terra Nova, il y avait Carole et Benjamin (et Clémence) de N’a qu’1 œil.
A la librairie, après la super vitrine, ils ont mis des bandeaux de noël sur certains titres qui leur “parlaient”:
Clémence a acheté L’écorce des choses, voilà qui m’enchante !
(C’est un des problèmes des résidences en librairie, on en repart toujours avec plein de bouquins, du bon usage des subventions .!)
… No comment!!
Et cette très belle étiquette pour ne pas se perdre dans les rayons :
1ère partie du projet Faites-moi signe, on s’entend bien, qui sera présenté en mai 2018 à la Cave Poésie.
Où je me questionne sur le Pays des sourds, le monde du silence, les ouïes des poissons, le pavillon, le rocher, la cochlée et le vestibule, la transduction et la traduction, le morse, l’organe de Corti, la gidouille, les huitres, mon petit doigt, Midas, les étiquettes dans les oreilles des vaches, les oreilles de Marie, de Gargamelle, des dieux et empereurs chinois, du général de Gaulle, et de Lao-Tseu, de “Mayday” et de Médée, des oreilles votives égyptiennes, grecques et romaines, des oreilles de Bouddha, de l’oreille qui tinte et du point de la vision située dans le lobe, de Ganesh et de la trompe d’éléphant, du verbe se tromper, des trompes d’Eustache et de Fallope, de la chouette effraie et de l’audition des chouettes en général, de l’ouïe de la cognée et des Elucubrations d’Antoine, Oh yeh, de la conjugaison du verbe ouïr avec exemples mnémotechniques, du verbe jouir et du verbe sourdre, avec l’esprit d’escalier de Fernand Pouillon.
1ère présentation-lecture jeudi dernier au Café Plùm à Lautrec, avec beaucoup d’images à brandir durant la lecture, pour l’illustrer, collées sur des cartons… C’est pratique de préparer ça dans une librairie (ça m’a pris toute la journée!!), car les cartons, surtout en période de Noël, ne manquent pas..!
“Mais où est sur la carte le pays des sourds ?
Est-ce que ses frontières sont reconnues ? Quel est son drapeau ? Le nombre de ses habitants ?
Pour se le figurer, faisons appel aux ensembles patates : ”
Suite le vendredi et samedi soir à la Cave Poésie, en 1ère partie d’une soirée avec Levent Beskardes et sa poésie chant-signée. Beaucoup de sourds et de gens bilingues dans la salle. Janick Mauger est ma super traductrice, et je regrette de ne pas pouvoir la regarder en lisant, particulièrement lors de la Poésie technique récapitulatrice sur le fonctionnement de l’oreille :
Transmet les vibrations tympaniques à
travers la caisse du tympan qui est une cavité
aérienne, jus-qu’aux cavités liquidiennes de
l’oreille interne.
Les vibrations parvenues à l’étrier sont transmises
par la fenêtre ovale au liquide périlymphatique, qui
vibre à son tour.
La propagation des vibrations dans le liquide suit
tout d’abord la rampe vestibulaire du limaçon, puis
la rampe tympanique, pour aboutir à la fenêtre
ronde, qui se déforme.
La plus grande partie de l’énergie passe de la
rampe vestibulaire au canal cochléaire, et à partir de
là, à la membrane basilaire, qui vibre à son tour ;
elle ébranle les cellules auditives.
Les cellules auditives sont alors déplacées
latéralement par rapport à leurs cils qui se
courbent sous l’effet du déplacement.
Le déplacement des cellules auditives
entraîne la libération d’un neurotransmetteur
qui va stimuler les fibres nerveuses du
ganglion de Corti.
L’influx est créé, il se propage alors le long
des axones du nerf cochléaire.
Pour finir, un hommage à Fernand Pouillon et à l’esprit d’escalier, avec celui d’un hotel construit à Annaba en Algérie en 69, et dans lequel je suis allée il y a quelques années pour le printemps des poètes.
& puis, puisque c’est bientôt Noël, l’occasion d’offrir à ceux que vous aimez 2 super beaux livres pour enfants sur la surdité, photographiés ici à la librairie du Café Plùm, le les ai vus aussi à terra Nova… :
En ce lundi, vous avez le bonjour d’Alfred :
“Sabre à finances, corne de gidouille, […] j’ai des oneilles pour parler et vous une bouche pour m’entendre.”
Voilà des belles images votives égyptiennes, grecques et romaines pour commencer cette semaine, avant de se retrouver à Toulouse dans quelques jours !
ce qui n’empêche pas les murs d’avoir eux aussi des oreilles
Se promener tout au bord de la Loire, pour retrouver la mer à marée basse?
A St Florent, un pont en travaux à l’air pixellisé, qui fait signe dans le paysage.
Choisir son écriture posée dans le paysage, pour quelle dynamique?
Ou la dynamique du bateau qui passe, du vague ou de la vague dans les idées…
Après Toulouse et sa Garonne, petit tour à Saint Florent le Vieil (entre Nantes et Angers), au bord de la Loire, à la maison Julien Gracq.
Je n’arrive pas à faire un 2nd blog, donc tout ira dans le même…! D’autant que même si je travaille ici sur un projet spécifique, il faut faire avancer tous les chantiers en cours!
Mais tous les fleuves se jettent à la mer, non?