atelier et bonnes rencontres
• Atelier d’écriture ce we à la Cave. J’avais préparé des carnets pour chacune (y’avait pas d’homme) dans lesquels écrire, pour nous y aider et guider, par les différents papiers et « chapitre ».

On n’a pas chômé, ces petits carnets ont aidé à ce qu’on soit très concentrées.
Il était déjà plus de 17h sans qu’on s’en aperçoive, samedi et dimanche soir!
• & samedi après l’atelier, rencontre de Lucie Lataste, qui a fondé la compagnie Danse des signes.

Chercher ensemble (surtout elle!), qui pourrait travailler avec moi pour mon projet qui démarre par une première présentation en décembre, alors que tout est encore si flou !
A chaque rencontre « sérieuse », l’interlocuteur me fait un rappel historique.

(des photos, des pistes de réflexion, qui proviennent de livres ou revues ouverts au café Plùm…!)
Lucie repère que je m’intéresse du dehors et avec la langue parlée au monde des sourds, et que ce ne sera pas forcément facile de trouver avec qui travailler. Il faudra quelqu’un qui ait de l’humour!
• Auparavant, mercredi j’ai aussi rencontré Mus et Ben, 2 jeunes hommes sourds et (trop) occupés, où il n’est pas facile d’expliquer un projet alors qu’on ne sait pas exactement ce qu’on cherche (et qu’on ne peut pas réfléchir ensemble en parlant) :



Extraits visuels d’une discussion, qui ne manque pas d’humour

Toutes ces rencontres m’aident à réfléchir…
• Et puis, la semaine passée, une amie m’a envoyé un mail avec un lien qui parlait d’un spectacle vu à Paris, Les trois sœurs de Tchekhov, en langue des signes russe.
Comme je l’envoie à Yann, il me réponds illico :
« Oui, ça passe justement au TNT à Toulouse la semaine prochaine… Tu veux aller le voir? »
Les photos donnent envie d’y aller!
Il y a des coïncidences à ne pas rater..!
Samedi soir au TNT, donc!
Mais hélas, (pour moi), bien que certains éléments m’intéressent beaucoup, ça a un côté « au théâtre ce soir » qui m’accable.

Comme je me dis au 2ème entracte que je vais partir, un amie sourd de Lucie retrouvée là, me dit-me fait comprendre qu’ensuite c’est émouvant, parait-il..!
(facile à comprendre pour les néophytes, ces signes de frissons sur l’avant bras, et les larmes qui coulent).
Donc je reste jusqu’à la fin. (Sans chair de poule ni larmes, juste un peu moins d’accablement..! La salle s’est considérablement vidée, il y a des gens applaudissent frénétiquement, bon…)
Ce moment, vu sur Youtube, m’avait enchanté.
En « vrai », au milieu de toute cette hystérie, un peu moins!

• Je me suis consolée dimanche midi en allant aux Abattoirs, voir l’expo de broderies d’Hessie.
Là encore, le bonheur d’être seule dans l’exposition face aux œuvres silencieuses:



Et puis, quelle chance pour les toulousains, d’avoir Fernand Léger en permanence et simplicité à l’extérieur du musée, cadeau!

• & après l’atelier, et la mission de ces quelques jours bien remplie, en partant de la Cave Poésie dimanche soir avec les clés, ne pas oublier un des bons usages des consignes de la gare : y laisser des objets destinés à quelqu’un d’autre!














« La recherche de Soulages va partir, non d’une conception formelle préétablie, mais du matériau lui-même, le verre, dont il explore de nouvelles potentialités, après des centaines d’essais. Il souhaite un verre translucide mais non transparent,
qui ne « troue » pas les murs, préserve la clôture, et évite la distraction du regard. « J’ai voulu, a-t-il expliqué, que la transmission diffuse provienne non d’un état de surface comme avec le verre dépoli, mais de la masse même de la matière. J’ai voulu aussi qu’elle soit variée,
c’est-à-dire produisant des modulations de luminosité sur la paroi de la fenêtre. Une lumière vivante en quelque sorte, prise dans le verre même, celui-ci devenant émetteur de clarté. » »
en descendant dans le jardin du cloître, qui termine au-dessus du ravin, avec ces pierres et lumière dans le dos et la nature devant, je pensais aussi aux monastères tibétains.









où on a un peu l’impression de visiter sa bibliothèque dans le fond de la librairie!

le chant des oiseaux – le souffle – la cafetière italienne le matin – les rires – les bruits/mots pendant l’amour – une casserole qui chante pendant qu’on cuisine – les petits oiseaux le matin quand on est bien réveillé (vs les oiseaux qui nous réveillent quand on est vraiment crevé) – le vent dans les feuilles – les feuilles dans le vent – marcher sur les feuilles mortes – les petits bruits discrets – un sifflement – la voix de son enfant – entendre les gens parler, choper des discussions, des bons mots – le bruit de l’eau, la fontaine, la rivière – les bruits de la ville la nuit – de la nature – la musique – la parole…






Juste pour le plaisir de partager quelques images, et se souvenir de ce Chez René 2017, qui a débuté avec notre GARAMOT, avec/en compagnie d’Arthur Daygue et Simone Hérault, madame la voix de la SNCF en personne !







Mais je suis bien contente, elle a accepté que je la questionne un jour pour mon projet sur les vêtements…
La rencontre aussi d’Hélène Cattelain, et de sa sérigraphie sur maillot de bain en papier.

















Voilà que ça sent la rentrée ; c’est pas l’odeur que je préfère, hein…











