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Date : 19 septembre 2017

Entre la Cave Poésie à Toulouse et le café Plum’ à Lautrec où je vais aller régulièrement faire un tour pour mon projet avec la LSF, il y a Albi, où je retrouve mon amie Violaine Ulmer.
Contente de voir ses anémones dans “ma” chambre-bureau,20170919_10113820170919_101056 20170919_101404
avant de retrouver bientôt le bord de mer, sans four céramique..!

& ce matin, Violaine m’a apporté une grande et lourde galette de porcelaine pour le petit-déjeuner…20170919_130354_resized
que j’avais faite chez elle l’année dernière, pour démarrer doucement un nouveau projet avec Christine Patry-Morel
si doucement que j’avais oublié!
Se faire soi-même le courrier-surprise du jour!
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rencontres

Date : 18 septembre 2017

Heureusement qu’il y a de belles rencontres humaines et littéraires, pour quasi tous les salons et événements, comme pour les 10 ans de la maison des écritures à Lombez ce we.
Je suis spécialement contente (merci Maya!!) d’y avoir rencontré Violaine Bérot et Delphine Panique !

Réfléchir ensemble pendant un petit déjeuner au soleil aux problèmes et avantages des résidences d’écritures, de même qu’à la Cave poésie avec Carole Lataste de N’a qu’1 œil, réfléchir à une mutualisation d’un endroit atelier-matériel pour certains projets : des issues à mettre au point pour rester indépendantes & pas crever un jour par manque de budget institutionnel et pauvreté/solitude personnelle…

bon, j’ai pas pris de photos ce samedi à Lombez…
Alors, des retours heureux capturés sur fb :

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Chez René

Date : 18 septembre 2017

Capture d’écran 2017-09-18 à 12.06.06Juste pour le plaisir de partager quelques images, et se souvenir de ce Chez René 2017, qui a débuté avec notre GARAMOT, avec/en compagnie d’Arthur Daygue et Simone Hérault, madame la voix de la SNCF en personne !
De 8h à 11h30, enfin 11h15, parce qu’un distrait avant oublié sa valise violette au Relay de la gare, ce qui a provoqué l’évacuation du hall 1 où nous étions, jusqu’à ce que le jeune homme revienne chercher sa valise… et l’amende qui va avec…
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Et puis Chez René, nous avons repris ce Garamot avec Arthur le dimanche, l’occasion de retrouver et revoir ami(e)s et connaissances, avec grand plaisir, et toujours apprécier les ateliers de sérigraphie pour tous!
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Karine Marco avec sa chemise allumée à pois, qui m’a donné sa revue où elle m’avait demandé une contribution : découverte in situ de EVER/REVE
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Et la belle Gisèle a bien voulu que je la photographie, hélas, la photo est peu floue !
20170917_125933Mais je suis bien contente, elle a accepté que je la questionne un jour pour mon projet sur les vêtements…
20170918_105530La rencontre aussi d’Hélène Cattelain, et de sa sérigraphie sur maillot de bain en papier.

Et puis, mesurer la distance parcourue : il y a un an avec Suzanne Cardinal, pour Chez René 2016, nous avions fait cette vitrine :
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Pour Chez René 2017, j’arrive avec ma trousse-à-outils !
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imprimé en septembre

Date : 3 septembre 2017

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Les livres se suivent, pas encore terminé pour l’un, qu’il faut vite finir l’autre pour Chez René….

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(et les feuilles A4 au-dessus, c’est “En voiture Simone“, le texte qui sera dit (en partie) par Simone Hérault à la gare Matabiau le vendredi 15 septembre..!!)
(J’ai déjà pris rdv chez l’ostéopathe pour arriver pas trop déglinguée à Toulouse, parce que 15000 tours de manivelles en un mois, sans parler ceux du cerveau, ça vous rend de guingois, hein… ..!)
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j’imprime le texte au verso en typo, le recto ayant été imprimé en offset grâce (et gracieusement) à Cecil Baboulene
et en 2 fois, à cause de la longueur de la bande de papier, et parce que je n’ai pas assez de plomb pour tout composer..!
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En tout cas, ne pas oublier ça :
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toujours Toulouse

Date : 21 juillet 2017

Hier, en marchant sur le Prado (big avenue), que vois-je? S’enthousiasmer (et payer) pour encourager la migration ?!
Personnellement, Toulouse qui me rappelle que j’ai du boulot sur la planche…
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Et puis, Mélanie a fait le ménage dans ses photos de “l’année dernière”, elle m’en a envoyé 2, remember, avant le Chez René de cette rentrée  :
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J’ai donc commencé à préparer 2 nouveaux petits livres pour vous présenter en septembre !

 

 

Mais déjà, notez la date de notre 1er rendez-vous, à la gare Matabiau, le vendredi 15 septembre au matin, en compagnie de Simone Hérault et Arthur Daygue..!

(Faut que je finisse d’en écrire le texte, vive les vacances..!)


25 juin

Date : 25 juin 2017

Aujourd’hui, proposition 113..!
Tous les 25 juin depuis, je pense à cette phrase, cette formulation impec qui sort de 366 légendes quotidiennes exemplaires.
On se téléphone, avec mon frère:
— Bon anniversaire!
— Toi même !
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Et alors là, je m’en fous un peu, c’est un jour comme les autres, rien d’exceptionnel, mais tandis que ce matin je faisais quelques travaux sur mon balcon, avec une chemise blanche toute propre, c’est dimanche, et à l’occasion me tapais sur un doigt avec le marteau en ratant le burin, je repensais à un vraiment beau cadeau que Delphine m’a fait la semaine dernière…
Delphine, c’est la libraire du Café Plùm, à Lautrec. On s’est rencontré à la Cave Poésie pour un petit projet ensemble l’année prochaine.

Elle m’a raconté ça :
Son jeune fils lui a posé plein de questions sur la mort. Il allait mourir un jour, tout le monde allait mourir. Il pleurait fort. Angoisse incommensurable. Elle a réussi à le rassurer et le calmer, mais il lui a dit qu’il n’arrivait pas à chasser cette idée de sa tête, qu’il ne savait pas comment faire.
Elle lui a répondu spontanément par cette phrase qu’elle avait lu dans FAIRE UN CARTON : LES PENSEES DEMENAGENT SANS BESOIN DE PREAVIS.
Elle lui a expliqué ce que ça voulait dire.
Et hop, il a pu passer à autre chose, retrouver sa vie d’enfant sans que cette grosse masse noire occupent toutes ses pensées.

Alors, voilà : que demander de mieux ?
C’est pas un quelconque cadeau matériel qui pourra jamais rivaliser avec ça…
Moi aussi, cette histoire m’allège ou pourra m’alléger de doutes, quand je trouve mon travail naze…
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Ce matin, pour mes 55 ans, j’ai commandé ce livre : Duck, Death and the Tulip, de Wolf Erlbruch.
L’occasion de vous faire connaître un site américain, où on découvre souvent des livres jeunesse remarquables, dont celui-ci.
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voies et voix

Date : 25 juin 2017

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Rendez-vous très spécial et tant attendu à la gare Matabiau : annonces sonores et poste d’aiguillages.
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4 “opérateurs” qui bossent en 3X8 (qui roulent à l’année, avec vacances protocolaires) au poste 4, aujourd’hui J.C. pour les annonces, (filière 26, “commerciale”), Alex(andra) la cheffe de la circulation, Franck, et Jean-Louis pour les aiguillages (filière 27, “infra”(stucture). L’aiguilleur est le pilier central, responsable de 100% de la circulation sur la gare. 450 trains par jour tout confondu (avec le fret); en été, il y en a plus.
Décontraction et super concentration; ils travaillent tous ensemble, s’échangent ordres et infos, sont réactifs au quart de tour. A part Caty (le logiciel des annonces), tous les outils sont “infra”: de la circulation apposé au commercial.
— J’ai toujours fonctionné comme ça ici, un petit regard entre nous et je comprends tout.
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En point de mire, le TCO (tableau de contrôle optique), tableau noir lumineux qui dessine le réseaux des voies, où ils suivent la progression des trains à l’approche de la gare et sur les quais. Plus 2 ou 3 écrans chacuns avec les infos sur les trains, par destination, par numéro, qu’ils reçoivent ou qu’ils envoient. En lien radio avec tous les agents. Ils écartent si besoin les stores, qui donnent sur les voies et la gare pas loin, pour regarder de visu où (en) sont les trains, signalent à l’occasion les anomalies qu’ils observent ; ce jour là un des feux de positionnement qui semble éteint sur une loco…
— Le poste 4 appelle le conducteur du … vu une extinction partielle des feux
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Aujourd’hui, ils écartent régulièrement les lamelles des stores pour surveiller les caténaires qui se distendent avec la chaleur. Il fait très chaud, les contrepoids touchent par terre; le pantograph (dispositif articulé qui permet de capter le courant par frottement sur une caténaire) d’une loco peut arracher une caténaire si elle est trop basse ; inquiétude et surveillance.
Un conducteur appelle le poste 4 pour signaler qu’il a vu de la fumée sur une traverse, en début de quai voie7.
— merci conducteur !
Pas d’affolement, ça arrive, ça chauffe plus au ras des rails que sur le quai… Appel radio pour prévenir et envoyer quelqu’un noyer le feu qui consume.

Eux aussi vont déménager avec la future gare, ils seront loin des quais et ne verront plus rien, ce ne sera plus que virtuel.
— panne d’ordinateur, panne de réseau, si le système plante, nous serons aveugle.

— Je vérifie mes voies jusqu’à la fin de la soirée et je suis à vous…
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Le logiciel qui gère les annonces sonores avec la voix de Simone se nomme Caty.

Défaillance  du matériel, incident de circulation, les termes ont changés il y a un an. 54 causes de retards sont listées, dont “embouteillages”, qui ne sert jamais (!). “Manque d’adhérence aux rails” (froid, feuilles) s’appelait avant problème météorologique…

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Tout ce qui sort de l’ordinaire est annoncé “à la voix”.

— Entre le réseau infra & le réseau mobilité, ça n’est pas la même notion de l’heure ! Il y a des décalages entre les annonces et ce qui se passe à quai.

***

Le poste 4 n’est pas entièrement informatisé (donc obsolète). C’est un PRS (poste à relais souple), l’aiguilleur ouvre et ferme les voies.
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Un peu de technique : “avec ce type de poste, les commandes d’un itinéraire ou l’accord d’une autorisation s’effectue par une action sur un bouton pressoir (geste unique). Des commutateurs complètent les commandes d’itinéraires et réalisent d’autres commandes nécessaires à l’exploitation du poste. Ces boutons de commande et commutateurs peuvent être implantés sur le tableau de contrôle optique (TCO), sous les contrôles, ou sur une table de commande spécifique disposée face au TCO. L’action sur un seul bouton permet d’obtenir, si toutes les conditions de sécurité du passage sont réalisées, l’établissement d’un itinéraire, avec ouverture du signal commandant le passage du train, et ce quel que soit le nombre d’appareils de voie dont il faut modifier la position pour la création du passage.
Il présente également l’avantage de réaliser automatiquement la destruction de l’itinéraire. Cette destruction intervient sans action de l’aiguilleur dès le dégagement de cet itinéraire par la circulation qui devait le franchir : dès que le train a quitté le tronçon sur lequel il devait passer, le PRS annule le passage et le rend à nouveau disponible pour un autre mouvement. De plus, ce poste permet aussi à l’aiguilleur de mettre en mémoire un itinéraire incompatible avec un itinéraire déjà établi ; l’itinéraire enregistré en mémoire, celui par défaut, s’établira alors automatiquement dès lors que la destruction automatique de l’itinéraire précédent se sera réalisée après le passage du train.”

***

DSC01501Une sonnerie retentit. Tout le monde sur le pont : problème d’aiguillage, une aiguille qui ne fonctionne pas. Ouf, l’aiguilleur arrive à la rétablir, la sonnerie s’arrête. Plus tard, une 2ème fois.
— J’ai l’aiguille 214 qui déconne.
Ils envoient quelqu’un vérifier sur place, l’aiguilleur tourne les boutons, relié au gars par radio qui décrit ce qu’y se passe. Ça semble OK.
Branle-bas de combat ça recommence une 3ème fois, sonnerie stridente, que l’aiguilleur parvient encore à faire cesser.
Défaut de graissage? Ils sortent le cahier de graissage du tiroir.
— Sur le carnet, c’est écrit qu’ils l’ont graissé, ça a été fait le 25 mai à 1h du matin. Ça fait 20 jours.
— Excusez-moi, mais je m’en sers, moi, des aiguilles!!
— Ah voilà, tu te fais mousser!
— Si je voulais me faire mousser, je serais pas ici à faire les 3X8..!
— Les graisseurs, qu’est-ce qu’ils font?!
— Il nous faudrait de la graisse, Franck peut y aller, il est habilité à graisser
— On y allait quand on était plus petit ; à l’époque il nous fallait pas d’habilitation
le téléphone sonne :
— Refusé
— nous ça nous sauve la mise
— Après, faut les comprendre, ça se voit pas, aucune trace
— Après, si on plante les trains, ça va se voir..!!
— Dis lui que ce soir, il faut qu’il fasse passer les graisseurs !
— Avec la chaleur… Cette graisse, elle vaut rien. & y’a eu des gros orages… Avant, tu graissais avec de la graisse qui bousillait l’environnement, mais elle était bien.

— La gare va commencer à clignoter des yeux… 6h-8h, 16h30-18h30, c’est le rush
— J’ai un train qui a disparu..! Il est revenu!
— J’ai pas la modif du superviseur, je sais pas où ça va
— Je te l’envoie G4 quand tu veux. Je vais le faire patienter. J’ai le 3621 qui arrive.
— C’est le 489700 qui arrive. On risque de frotter un peu
— C1T3 voie 11
— Tu crois qu’on peut garer le 209 devant le 830 ?
— Pas possible
— Là, j’viens de sortir la loc’, alors…
— j’ouvre 2 mn avant
— Votre attention s’il vous plait. En raison d’une sortie tardive du dépot, le train… avec un retard de 5mn.
— A demain matin sur les ondes!

Arthur a tout enregistré, ici ce sont mes notes. Nous sommes restés plusieurs heures.

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& sur le panneau d’affichage, des exercices de sécurité (pour la beauté du jargon) :
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Nous repartons bien contents, avec nos gilets fluo, en regardant tout autour de nous.
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DSC01505DSC01498DSC01529DSC01500DSC01503DSC01513Arthur me dit qu’on voit ce type de plante sur les sites pollués aux métaux lourds. (La SNCF est le 1er utilisateur de roundup)DSC01518DSC01537DSC01524DSC01514
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Nous nous perdons (et en profitons avec un appareil photo) un peu au retour pour regagner la gare.
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Suite le 15 septembre, à la gare Matabiau..!!


ressources

Date : 24 juin 2017

Rattrapons le retard, ou courons après son ombre, dans la chaleur de l’été… Petit tour au lycée Saint-Sernin, pour voir les “vitraux en toc” réalisés par les élèves avec Jacques Boutin pour la semaine des arts : des tiges de bambou, du plastique coloré, de la légèreté, ça pourrait donner des idées pour une semaine d’art contemporain dans les églises..
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Et un petit tour la médiathèque de St Orens, pour un projet en ami 2018 (ça laisse le temps de penser à des nouveaux boulots!), en partenariat avec la Cave poésie, rencontre et vue de l’espace :
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Au retour, à travers le pare-brise, n’imaginez pas, allez-y :
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Justement, j’y suis allé, à la bibliothèque (du CE) de la gare Matabiau, dans un ancien bâtiment en bout de quai, parcours balisé entre les grillages, cause travaux :
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La bibliothécaire avait un grand-père cheminot. Petite, ils prenaient le train de nuit Quimper-Toulouse (!!) pour les vacances, et elle se souvient à 8-9 ans avoir attendue un certain temps sa tante, en famille, devant la gare Matabiau où elle travaille aujourd’hui. Elle nous dit :
— Ça nous fait voyager de voir les trains, les voyageurs, par la fenêtre. Les trains spéciaux aussi; il y a de moins en moins de trains de pélerins, ce qui cause une baisse d’activité en gare de Lourdes.
(croire en Dieu et/ou en la SNCF….)
0n parle des livres, du fonctionnement de la bibli (certains agents qui travaillent ici ne dépendent pas du CE de Toulouse mais de Paris — très pratique pour l’arbre de Noël pour leurs enfants, par ex… —, du coup pour eux la bibliothèque est par correspondance depuis Paris, comme pour les cheminots isolés, les livres circulent par pli de service par le train..), du déménagement prévu pour faire place aux grands travaux futur(istes) de la nouvelle gare TGV, avec la tour qui laisse plus que dubitatifs nombre de toulousains.
Pour préparer ça, et compte tenu de la non extensibilité des locaux et rayonnages, le tri, avec déserbage. Un carton de livres à l’entrée pour qui veut, et une pile de revue donnée à une association (ils ont 30 titres de revues, leur budget dépendant du nombre d’agents sur la région).
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La bibliothécaire est particulièrement désolée de mettre au rencart Annie Ernaux…
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Le fichier n’est pas informatisé, on retrouve les fiches et leurs meubles disparus…
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Un livre de Simone Hérault à lire avant septembre et notre rencontre à la gare…
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Une partie de la bibliothèque est le fond spécial cheminot (et pas de désherbage, pour celui-là!)
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Avec plus de livres empruntés par les retraités, qui ne comprennent pas toujours bien ce que devient la SNCF…DSC01452
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” Bien campé sur ses 2 jambes, l’homme se tient au bout du quai dans une attitude insolente.”DSC01462
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Et un peu d’actualité :
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Et des livres de cheminots :
– On a quelques talents, nous dit la bibliothécaire.
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4073 inscriptions depuis le début de la bibli en avril 86. un sas de décompression pour les agents, un lien avec les retraités.
DSC01448Avec la bibliothèque, il y a aussi le service “Loisirs”, billetterie tarif CE, escapades et séjours régionaux, nationaux, internationaux, sport-loisirs-culture, avec un patrimoine couvrant 49 centres de vacances enfants (colos jusqu’à 17 ans) et 10 villages vacances. 1936- 2016, les 80 ans du front populaire et des congés payés..!

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Date : 9 juin 2017

Numériser 1 (1)

 

 

Mercredi, rdv avec l’expert de l’assurance. Signature de l’état de perte, certifié sincère, véritable et définitif. Ça ne concerne que les choses avec des factures, ce qui s’appelle les biens justifiés… Les biens non justifiés passent à la trappe.

 

 

 

Samedi dernier, Marianne avait trié quelques outils pour me donner ceux en double, et puis, un gros cadeau, la machine à coudre de Francine, sa maman.
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Cette affaire devrait se clore bientôt, donc.
En attendant, hier je voulais me servir de mon agrafeuse murale, mais en ouvrant sa boîte, elle avait disparu. Ça traine donc encore un peu..!

Comme traine la réinstallation de notre atelier en ville L’Encre rouge, déménagé fin octobre, en travaux tout l’hiver, en rangements et aménagements tout le printemps…
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Vite se réinstaller au minimum, avant de revenir à Toulouse la semaine prochaine, pour un dernier tour de terrain à la gare SNCF, et projeter le programme toulousain de l’année prochaine..!
Et puis, côté bilan, Fabrice nous a listé les ventes de mes livres et autres, à Terra Nova : waouh, quand je vous disais que jamais mon travail n’avait été aussi bien défendu par une librairie !
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L’occasion aussi de remercier Gilles (grâce à qui a eu lieu cette résidence, quand il a mis un de mes livres dans les mains de Yann Valade), qui avant que sa librairie Oh, les beaux jours ne ferme, a vendu (entre autre) lui aussi 25 Souvent j’oublie d’être libre !


EN CAS

Date : 6 juin 2017

Samedi matin, Lombez-Toulouse-Marseille, je pars tôt pour rentrer tôt ; j’ai lu tous les livres emportés dans ma valise, sauf un pas très gros, mais qui devrait être juste bien pour 4 heures de voyage…
Un vieux train, du monde pour ce grand we. Voiture 5, côté couloir dans une place à 4, en face d’un monsieur avec des grandes jambes et un gros livre. En arrivant, splotch, splotch, un gobelet de café renversé juste sous le siège, qui dégouline partout, peut pas poser mon sac par terre. Il n’appartient pas à la personne derrière, il est donc arrivé là tout seul… Opération serpillère avec un mouchoir pour pas avoir les chaussures qui trempe dans le café (mais ça sent bon et ça colle pas comme les sodas ou la bière..) Ça m’occupe quelques minutes.
Puis arrêt imprévu à Castelnaudary ; qui dure, qui dure. Au bout d’un long moment, un voyageur qui traverse le wagon énergiquement nous annonce que nous sommes là pour au moins 1h et demi. ???!!! Pas d’annonces, c’est normal, la sono ne marche pas dans notre wagon ; et les chiottes sont tellement immondes (et sans eau) que des relents nauséabonds (vive le café renversé, qui provient d’une gare, car il n’y a pas de vente ambulante) pénètrent dans le wagon quand quelqu’un ouvre les portes. Des voyageurs, qui doivent venir des wagons où l’info circule, sont regroupés plus loin sur le quai, où on aperçoit les casquettes des contrôleurs. Allons aux nouvelles…20170603_110246
Un train de marchandises (comme celui qui est stationné en gare?) est en panne “devant” nous. La voie est bloquée, et ça va prendre du temps, 1h1/2 peut-être, on ne sait pas encore exactement combien de temps. Bon, va me falloir un autre livre, allons voir à la gare de l’autre côté des voies. Un guichet où pleins de voyageurs se pressent, des distributeurs, mais pas de presse. Visiblement, la gare est à l’extérieur de la ville ; le marchand de journaux est à 1/4 d’heure à pied, me dit un monsieur. (Partir à l’aventure 1/2 h, ça ne me tente guère, on ne sait jamais, si le train repart… ou alors, il faudrait prendre sa valise, ordi, etc…) Par contre, il y a un petit snack, qui est pris d’assaut par les affamés, ainsi que prises d’assaut les uniques toilettes de la gare, avec la queue qui serpente sur le quai… On accorde la priorité à une petite fille qui danse d’un pied sur l’autre pour ne pas faire pipi dans sa culotte, on est civilisé.
Retournons aux nouvelles, alors. De mieux en mieux : finalement, dégager ce train de marchandises prendra environ 3h1/4… Les contrôleurs essaient de contrôler la situation et de renseigner tout le monde. Les voyageurs vont en tous sens dans la gare, certains se coltinent leur valise malgré le passage souterrain, et sur le quai, se causent par tas, changent de groupes, tout le monde est plutôt calme et ironique sauf quelques énervés qui distillent du fiel ou des anxieux qui ne quittent pas les contrôleurs, les enfants jouent, on nous distribue de l’eau (des Pyrénées).
Alerte (l’annonce qui l’annonçait date d’au moins 5mn et personne n’y pense plus….), un TGV passe à toute blinde de l’autre côté du quai, ça fout la trouille et un enfant qui a eu chaud aux fesses pleure.
— Pour les personnes désirant retourner sur Toulouse, Bordeaux, Paris, un train va arriver voie C, qui s’arrête exceptionnellement, vous pouvez l’emprunter. (Et pour les billets, on n’en est plus là, vous pouvez monter sans problème).
— & est-ce qu’on peut partir d’ici direction Marseille autrement que par ce train ?
— Non. La voie est bloquée de toute façon. Ou alors il faut aller jusqu’à Narbonne, qui est à 100 km, taxi à plusieurs, Blabla car ou stop au choix selon les moyens techniques et financiers disponibles, et l’énergie et la gestion du temps dont on dispose.
C’est bien, il ne pleut pas. Mettons nous dans un état d’esprit à l’Africaine, le train partira quand il repartira, un banc, un livre…
& nous repartîmes….
En gare suivante, des cartons sont entassés dans le train : on nous distribue un encas, même si on est encore plus près de l’heure du déjeuner que de celle du goûter… J’admire le packaging et pense au prix de mon billet de train…
“SNCF assistance : sachez que nous mettons tout en œuvre pour vous informer, vous apporter notre assistance et atténuer les désagréments occasionnés par cet incident. Vous trouverez dans ce coffret une restauration légère ainsi qu’une boisson, que j’espère, vous apprécierez.”
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Mon voisin de rangée, qui descend en cours de (ma) route, me laisse gentiment son polar (ça fait belle lurette que j’ai fini mon livre et que je rêvasse).
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Le contrôleur passe pour annoncer les correspondances aux différents arrêts et aux différents nouveaux horaires…
— Alors, je le fais à l’ancienne, hein, puisqu’il n’y a pas de sono. Répétez-le à vous voisins s’ils n’ont pas compris. Et tant qu’on peut, car il ne me reste que 7% de batterie sur mon téléphone, un malheur n’arrive jamais seul, puisqu’il n’y a pas d’électricité à bord de ce train…
Alors, pour les correspondances… : ….correspondance pour … à 17h03, train annoncé à 16h56, lui il n’a que 7mn de retard, il s’en sort bien…
Lombez-Marseille, l’aventure est au bout du quai, 9h1/2 de voyage porte à porte, pas mal, non ?!

 

 


rendez-vous sous la halle

Date : 2 juin 2017

Pour une dernière session de QUELQUES LIGNES DANS LA MAIN, avant de se retrouver pour les 10 ans de la Maison des écritures de Lombez mi-septembre, le même we que Chez René, à la Cave poésie..!
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L’occasion de rendre hommage à toute une génération de gauchers devenus ambidextres, à cause de la vieille interdiction de se servir de sa main gauche à l’école…
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30 secondes

Date : 2 juin 2017

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— Non, je ne peux pas, j’ai pas le temps, je prépare un enterrement..!

— Non, je ne peux pas, je suis handicapé. (ce qui ne l’empêche nullement d’aller acheter son pain en bagnole, de marcher et de causer)

— Non, ma mère (ma belle-sœur, etc.) m’attend, elle est handicapée.

— Non, ça ne m’intéresse pas. (avant de savoir ce dont il s’agit)

— 30 secondes?!! Non, je suis trop pressé(e)! (pas pour papoter auparavant ou après avec une connaissance rencontrée)

— Non, là j’ai pas le temps, j’ai un rendez-vous, désolé(e). (et qui repasse dans l’autre sens quelque temps après avec du pain, des clopes ou le journal en faisant un grand tour pour éviter la facheuse rencontre, le regard vers ses pompes ou la ligne bleue des Vosges — ici des Pyrénées)

Trop pressé de courir vers la mort? vers les petites habitudes qu’il ne faut à aucun prix déranger et vers l’ennui, vers la TV qui dit qu’on peut faire de mauvaises rencontres dans la rue, trop pressé de se méfier et de se fermer, trop pressé pour participer à quelque chose de gratuit et d’inutile, trop pressé pour faire quelque chose qui ne sert à rien d’autre qu’à être ensemble et juste se donner la main sur les murs d’une ville, prêter la main et se prêter à un jeu qui nous met tous à égalité d’humanité, trop pressé pour juste être là, avec sa main anonyme, offrir sa main à  l’inconnu, (s’)offrir 30 secondes de réflexion, regarder sa main et regarder sa vie, écrire sur support (é)mouvant, se chatouiller en écrivant…

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Après un grand moment de solitude devant la boulangerie du petit centre commercial à l’extérieur du village, ce mail reçu qui tombe bien :
“Tout ce que tu feras sera dérisoire mais il est essentiel que tu le fasses.”
Voici une citation de Gandhi qui parfois m’apaise.
Bonne journée. Emilie


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