souriez….

Date : 29 octobre 2024

En intro, restons dans les livres, avec 1984 d’Orwell au Club des libraires de France, maquetté par le génial Pierre Faucheux

 

 

 

comme je ne peux pas rattraper un an d’absence en 2 jours, voilà entre temps un peu d’actualité… édifiante, c’est le cas de dire

pour écouter l’émission, c’est

et si vous déprimez, n’oubliez pas la solution de Jim Harrison (que j’ai oublié de mettre dans le post de l’Ensfea)


L’agriculture comme écriture

Date : 28 octobre 2024

Voilà, le travail de création et de thèse de Nina Ferrer-Gleize, découvert dans l’expo des Abattoirs (mais il n’y en avait pas à la librairie, de toute façon cette librairie est nulle, ça se confirme à chacune de mes visites !!)

Un livre absolument extra-ordinaire, trop vite épuisé parce que tiré à 1000 ex par un “petit” éditeur, qui ne devait pas s’attendre à ce succès, ou qui ne pouvait ou ne voulait pas faire un plus gros tirage.
Mais c’est carrément dommage (et nul, parce que ce travail et cet ouvrage mérite vraiment de circuler partout, damned!!)
& comme le livre est vraiment très bien, on ne le trouve absolument pas en occase, ou il va falloir attendre plusieurs années…

Mais il était à la bibliothèque de l’Ensfea, jamais ouvert et m’attendant sur un présentoir (j’ai pu l’emprunter 2 mois 1/2 !!), et puis, j’ai découvert que Raphaëlle en a un aussi, cadeau d’Adrien !

Donc, en voilà quelques pages, qui ne rendent pas compte de la subtilité et de la maquette de ce livre, et du super travail de l’auteure, mais au moins si jamais vous le croisez quelque part, j’espère que je vous aurais donné l’envie de vous en saisir comme un livre indispensable !

& puis tiens, une page d’un autre livre de poésie découvert dans l’expo, et celui-là on en parle pas mal, (pourtant je le trouve pas top…! Même si le titre est génial) C’est Mon corps de ferme d’Aurélie Olivier aux éditions du commun (super éditeur)

& puis alors aussi, un livre dont j’ai certainement déjà parlé, une de mes bibles, de Françoise Maheux

édité par le Centre d’Histoire du Travail en 2007, pas la peine de dire qu’on l’a pas vu dans toutes les librairies et qu’il n’a pas eu la une dans les pages littéraires des journaux (pourtant il y a de la poésie !!) …
et qu’il est tombé aux oubliettes
(et je  ne l’ai pas vu à l’Ensfea, sauf erreur)

j’ai prêté le livre à Raphaëlle, donc je ne peux pas le photographier, mais des recensions sur le net qui donne envie de le lire !!

  


documentation-découvertes – vrac

Date : 28 octobre 2024

Ça commence dans le bureau de Francis (dont je suis ravie de faire la connaissance, après en avoir pas mal entendu parler) et Didier. Sur les murs.
 

& La bibliothèque de l’Ensfea, c’est toujours l’occasion de puiser dans les ressources sans forcément chercher quelque chose, juste aller vers des découvertes, en lien — ou pas — avec mon thème de résidence…
Je vous mets tout en vrac  et en grand, puisque c’est comme ça que ça marche, une rencontre visuelle qui arrête…


et puis tiens ça en magasin : Sylvie et Didier ont été à Rodez au musée Soulages, voir entre autre une expo de Fontana. Sylvie m’a parlé de ses dessins et estampes, je ne savais pas du tout qu’il avait fait ça :

recherche sur le net : (ça coûte une blinde !!)


artistes et paysans, une exposition

Date : 28 octobre 2024

Lors de ma résidence à l’Ensfea, il y avait, qui tombait à pic, cette exposition vraiment formidable aux Abattoirs à Toulouse. En voilà une petite récap, en reprenant des éléments sur le net, + des photos que j’y ai prises, ou puisées le catalogue vert de l’expo.

(Ça m’énerve :

je viens de voir que le catalogue est épuisé ;
l’intérêt d’un catalogue, c’est entre autre de pouvoir prendre belle connaissance d’une exposition qu’on n’a pas pu voir.
Je sais que sa coûte du fric d’éditer un catalogue, mais de prévoir très-trop juste, c’est juste nul je trouve, considérer un catalogue surtout comme un objet de consommation immédiate, et favoriser la spéculation lors de la vente d’occase…)

 

 

On entrait par une salle de peintures contemporaines. Dont celle-ci de Julien Beyneton. Si je vous la mets, c’est parce que sur celle-ci ou une autre du même artiste (je ne me rappelle plus laquelle), et lors de la visite de l’expo avec les étudiants de l’Ensfea, Didier nous a dit reconnaître le paysan représenté, qu’il avait eu comme élève quand il était au Lycée agricole de Naves !! C’était un chouette raccourci enseignement-agriculture et art !)

Parmi les œuvres que j’ai vraiment trouvé extra, celles de Thierry Boutonnier :


expliquer les objectifs de la production laitière aux vaches


présentation de la brochure du nouveau tracteur à l’ancien

Et cette chose extraordinaire, d’Asunción Gordo, série “CV Campesino“, 2015 :

un (des) CV sur le mur, plus grand que taille humaine
Je vous l’agrandis, car ça vaut le coup, chapeau bas pour cette réalisation

& puis ce beau travail de Karoll Petit, série “Un système à bout de souffle ?“, 2019- en cours.
Le suicide des agriculteurs-trices (2 suicides par jour, selon la Mutualité sociale agricole) matérialisé par la chaise vide qui reste comme témoin de l’absence. Avec un texte sur le mur qui accompagne chaque photo et explique les situations. Sobre, efficace, fort et touchant

Autre artiste au boulot immédiatement reconnaissable, Damien Rouxel   

& Suzanne Husky, dont on a déjà vu la tapisserie revisitée de la dame à la licorne au musée des Abattoirs. Beau travail sur le classicisme revisité par l’actualité et la politique.
Cette fois, c’est l’histoire de l’éleveur Jerôme Boivin, abattu par les gendarmes en 2017 après une cavale de 9 jours, suite à un long bras de fer avec l’administration pour sauver ses animaux…
Je ne sais pas si un jour cette grande tapisserie va être achetée par l’état, pour trôner dans le bureau d’un quelconque ministre de l’agriculture ou de l’intérieur, ça pourrait aider à réfléchir…

& puis, plein d’autres choses, le travail de Sylvain Gouraud, de Gianfranco Baruchello, d’Agnès Dénes, de Mathieu Asselin sur Monsanto,que j’avais vu précédemment à Arles, etc.,
que vous pouvez voir entre autre sur le site d’une des commissaires de l’expo.

& la découverte du travail de Nina Ferrer-Gleize, ses sphotos et textes, avec son livre “L’Agriculture comme écriture“, objet d’un post à part…

 


ensfea

Date : 28 octobre 2024

J’ai remplacé quelqu’un au pied levé (d’autant que cette personne était en fauteuil roulant…) pour une résidence de recherche et création de 3 semaines non consécutives à l’Ensfea (École Nationale Supérieure de l’Enseignement Agricole), de mars à mai 24, à Castanet-Tolosan, tout à côté de Toulouse. Je suis le plan B.

Je m’en fous, et tant mieux si le plan A a foiré, parce que j’avais besoin d’argent (même si j’ai été payé à la saint Glin-Glin, c’est fou ces salarié.e.s qui enfouissent les factures plusieurs mois ou les perdent, iels ne pensent pas aux travailleurs précaires puisque iels sont payé.e.s tous les mois…!), et puis que ça m’intéressait (C’est toujours génial d’apprendre des choses et voir des milieux inconnus!). Il y avait un thème de recherche : (et une convention de résidence digne de l’administration, au moins, c’est clair !)
et que c’était de belles rencontres et de belles découvertes.
& que la bibliothèque de l’Ensfea contient des merveilles. (C’est là que j’ai découvert le livre de Nazim Hikmet chez Maspero, que j’ai acheté d’occase illico! Un bon rayon poésie et littérature, des livres d’art, et d’autres livres sur les problèmes agricoles, of course)

Résultat de certains ateliers, certains mélangeant écriture et arts plastiques.

   

 

 

 

 

 

Le self de l’Ensfea n’était plus accessible aux étudiants (ni à moi d’ailleurs). Il y avait donc le resto U du lycée agricole, après une traversée parfois boueuse et un passage grillagé entre les 2 établissements…

 

 

 

 

 

 

& le “cercle” càd la cafet quand on amenait son pique-nique…

 

 

 

 

 

et pour les profs et le personnel, des salles pas forcément dédiées dans quelques uns des bâtiments. Dans ces derniers endroits, un micro-ondes.

 

 

& puis le jeudi, un food truck un peu boudé à cause du prix je suppose (car c’était super bon) sur le parking à l’entrée.

   

  

 


Tapichenette ou Tapirouette

Date : 27 octobre 2024

C’est les noms (on s’est pas décidé) de notre “entreprise” de tapis avec Jean-Pierre Larroche

Je viens enfin de mettre la rubrique sur mon portfolio,
vu qu’on a commencé été 2023 (!)à faire notre 1er tapis,
alors, vous verrez tout

et pour les suivants, ce sera mis à jour sur le blog avant la saint glin-glin, promis !!


francs-tireurs

Date : 26 octobre 2024

Fin octobre dernier, quand j’étais dans le trou, Sylvie et Didier m’ont embarquée en virée à Saint-Salvadour, un petit village non loin de Tulle, pour aller voir le musée Antoine Paucard.

quelques infos glanées sur le net :


En dehors des personnages, c’est surtout sa cosmogonie qui m’a tapé dans l’oeil

et puis dans la forêt proche, on a été à la recherche d’un gisant, bien caché sous les feuilles d’automne et la mousse

ça s’appelle Le franc tireur. (Paucard s’est engagé dans la résistance). Rencontre au pied d’un arbre, assez émouvante.


(Le voilà propre et net, et trouvé sur le net, plus facilement que dans la forêt)

et gravé sur son tombeau “si la matière est une erreur, il a son but le créateur”

En rentrant, j’étais bien contente de cette virée, et appréciais le reflet de ma lampe dans un dessin encadré de ma série des Sympathies célestes

et en cherchant des textes pour notre affaire de tapis volant avec jean-Pierre, tomber sur le grand Céline (un autre genre de franc-tireur, si je puis dire… (je vous entend faire sgloup..!!))

Au fait, le féminin est franc-tireuse. On devrait l’utiliser plus souvent (que quasi jamais!!)

 


En jeu

Date : 26 octobre 2024

Avec Iris Bugl, nous avons une 1ère session d’ateliers tout début 24 :

     

Les jeunes ont beaucoup dessiné.
 

   

Nous avons fait un jeu de cartes avec ces dessins, utilisé lors d’une rencontre, pour parler ensemble et faire connaissance.

 


Il y a eu une suite à cet atelier, et un dimanche pendant les vacances de février, nous avons été au Musée Sabourdy à Vicq sur Breuil :


– qu’est-ce qu’un musée?
– visite accompagnée des expositions (art naïf et singulier + Georges Laurent)
– les encourager à formuler leurs impressions, à circuler librement dans le musée
– choisir une œuvre dans l’exposition permanente et une dans l’exposition temporaire, la regarder afin de pouvoir la décrire et en parler le lendemain à leurs camarades absents lors de la visite
– bilan de la visite dans la médiathèque du musée
– petits mots dans le livre d’or avant de partir pour marquer leurs présences et participation
       

C’est la 1ère fois pour tous qu’ils allaient dans un musée
impressionnés par le fait qu’on puisse produire une œuvre d’art de façon autodidacte
ils étaient très contents, l’impression d’avoir compris quelque chose des coutumes françaises (scènes de la vie quotidienne dans la partie art naïf, école fille-garçon, jeux d’enfants, 1ère guerre mondiale, noce dans une étable avec des vaches, un berger avec son chien et ses brebis « avec un boubou », une table avec 4 assiettes qui leur rappelle une invitation dans une famille tulliste, paysage (une cascade comme chez eux en Guinée), reliquaires (fétiches)


Nous avons entre autre fait une séance de dessins à partir de ce qu’ils avaient vu

et d’autres choses…

       


À la fin de notre 2nde session, nous leur avons offert à tous une boite de crayons de couleurs et un bloc de papier, sans être sûre qu’ils aient envie de s’en servir (mais ils étaient tellement contents!!)

& ça a marché au-delà de notre espoir !! Yaya et Serge ont continué à dessiner, et quels dessins !!

Nous les avons intégrés à notre jeu de carte finalisé, pour une édition à 100 exemplaires, avec bel emboitage.
 

 

Vous pouvez acquérir et partager ce jeu de 65 cartes

pour la somme de 10 euros

auprès de Peuple et Culture Corrèze.


La cabane des Chevaigné

Date : 26 octobre 2024

LA CABANE DES CHEVAIGNÉ

feuilleton radiophonique de l’atelier d’écriture 23-24
avec PEC Corrèze,

enregistré et diffusé sur Bram fm,
avec l’aide de Philippe d’Hauteville

 

Le père et la mère Chevaigné ont eu 3 enfants, Blanche, Gladys et Maurice.
Maurice a épousé Arlette, alors qu’il préférait Marie-Jo, mariée avec son copain Antoine, décédé très jeune. Marie-Jo, qui connait le secret de la famille Chevaigné, est partie vivre en Argentine, puis revenue exercer en tant qu’infirmière libérale. La mort de Maurice ravive les relations entre toustes, en faisant ressurgir les souvenirs et les questions autour de cette drôle de famille.

 

. Prologue

  1. Maurice est mort

2 . Marie-Jo et Antoine se marie, Maurice a des regrets

  1. Maurice et Blanche se souviennent de leur mère
  2. Blanche passe à travers le miroir
  3. Arlette divague
  4. Maurice apprend qu’il est allergique aux chats
  5. Gladys apprend la mort de Maurice
  6. la cabane vue par Gladys et Arlette
  7. la cabane vue par Marie-Jo et Maurice
  8. Arlette et Mare-Jo, confidences
  9. le bar Marie-Jo et le tango

épilogue

Vous pouvez trouver tous les épisodes sur Bram, sinon, voilà les 1ers épisodes de cette histoire !!

J’imagine que vous attendez la suite..!!

 


l’atelier d’écriture

Date : 26 octobre 2024

C’est celui 2023-2024, donc. Mais je rattrape le retard, & ça me permet de vous montrer qu’on a fait (enfin, surtout iels!) des choses formidables !!

Nous avons crée une histoire. Une fiction radiophonique. Cela s’est élaboré peu à peu et assez “naturellement” (enfin, bon, on se pratique depuis plusieurs années et le groupe est doué !!…),
parfois à distance (quand je ne pouvais pas faire autrement avec mes grands chantiers…), le plus souvent ensemble

& au gré des consignes, et avec entre autre, l’aide de Beckett, de Pinget, d’une séance didascalies, de la revue Détective…

Quelques consignes :

& aussi avec l’aide du grand Nazim Hikmet


Si vous ne l’avez pas lu, c’est l’occasion de vous précipiter, on trouve facilement une anthologie dans la collection Poésie de Gallimard.

& puis, Queneau ,au débotté….(Les fleurs bleues)

 

 


un an après

Date : 26 octobre 2024


Incroyable, ça fait un an que j’ai abandonné ce blog, en voyant la date de mon dernier post ! certain.e.s m’ont fait des réclamations (merci !)

Pas si incroyable que ça, car entre temps et depuis un an justement, j’ai été bien occupée à des grands changements de vie, qui m’ont demandé un max d’énergie, de pas laisser refroidir, de l’enthousiasme malgré que, l’aide d’une psychanalyste hors pair, l’aide et le soutien de mes ami.e.s, du pognon, du muscle, de la résistance, de la patience et de sauter sur les occasions aussi, d’être maline et tenace et exigeante, de valoriser à fond ma capacité à tirer belle partie des espaces et aussi de faire entrer un éléphant dans une cage à souris, et d’être en voie de délestage et grand tri par dons, déchetterie ou vente… Rien que ça !


Vous comprendrez bien que je ne pouvais pas être au blog et aux cartons en même temps, au blog et aux aménagements de vie et d’ateliers, au blog et à la scie (je recommande la Stanley Jetcut fine cut…), au blog et chez l’ostéopathe, au blog et à la vie nouvelle qui se profilait, s’élaborait, se construisait, se mettait en place, …

Sans compter que j’ai dû continuer à travailler !

Bon, je me remets à niveau !

 


Mécano

Date : 22 novembre 2023

Alors que je faisais part à un quelqu’un (damned, je ne me rappelle plus qui pour le remercier) de mon admiration pour l’œuvre de Stefano Massini (traduite en français car je ne connais pas l’italien) et de son style d’écriture qui m’est un (des) modèle au point de courir dans une librairie le jour de l’apparition d’un nouveau livre, ce quelqu’un bien affuté m’a dit : tu devrais lire Mécano de je ne me rappelle plus qui chez POL.

De Mattia Filice, donc. Ce que j’ai fait.
Comme je ne me tiens pas forcément informé des nouveautés littéraires et de leurs compte rendu dans la presse, et que j’évite les librairies quand j’ai pas trop de sous, et que les livres qui ne s’arrachent pas comme des petits pains disparaissent vite des tables, je n’en avais jamais entendu parlé.
Alors, quel cadeau !! C’est formidable et bien plus que ça. Pour moi issu du croisement de Stefano Massini et de Hubert Truxler alias Marcel Durand et de son « Grain de sable sous le capot » édité chez Agone.
Alors, si vous aussi vous connaissez pas ce livre et cet auteur, tant mieux dans un sens car vous allez pouvoir le découvrir, ce qui est toujours un bonheur dans un tel cas.
Lisez-le !!!
(je n’ai pas les moyens de vous proposer de vous rembourser si ça vous plait pas, mais alors passez-le à quelqu’un d’autre!!)
 
et puis, pour avoir vu la bibliothèque cheminote à Toulouse Matabiau lors d’une courte résidence de création à la gare avec la Cave Poésie, j’imagine ce livre en bonne place et de mains en mains parmi les cheminots. & puis aussi, me demande ce que ça donnerait, lu par Simone (et encore mieux, dans une gare, ou en podcast sur le réseau intercités, comme ça les retards nous arrangeraient!) Ou je me souviens à St Lazare d’un podium avec plein d’auteurs top lors d’un printemps des poètes il y a fort longtemps…
Youpi, une vraie découverte !!!

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